Cécile Duflot, née le 1er avril 1975 à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne)[1], est une femme politique française, secrétaire nationale du parti écologiste Les Verts depuis novembre 2006.
Origines et études
Fille aînée d'un cheminot syndicaliste et d'une professeur de physique-chimie, elle aussi syndiquée, Cécile Duflot passe toute son enfance et son adolescence à Montereau-Fault-Yonne dans le quartier de Montereau-Surville (à l'école Jules-Ferry, au collège puis au lycée André-Malraux), avant de revenir dans sa commune natale, Villeneuve-Saint-Georges.
Urbaniste de profession, diplômée de l'ESSEC et titulaire d'un DEA de géographie, Cécile Duflot commence à militer au sein de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) et de la Ligue pour la protection des oiseaux. En parallèle de ses études, elle est écrivain public à la prison de la Santé avec le Groupement étudiant national d'enseignement aux personnes incarcérées (Genepi) et multiplie les petits boulots (standardiste, télémarketing).
Divorcée, Cécile Duflot est mère de trois filles et d'un garçon. Elle continue à travailler dans un groupe de logement social.
Carrière politique
Les débuts
Elle adhère aux Verts en 2001 et se présente la même année aux élections municipales à Villeneuve-Saint-Georges. Elle devient conseillère municipale d'opposition de la commune en juin 2004.
En janvier 2003, Cécile Duflot est élue au collège exécutif des Verts; elle organise notamment l'acquisition par les Verts de leur siège national. Elle devient porte-parole du parti en janvier 2005. La même année, lors de la Journée mondiale de l'eau, elle se baigne dans la Seine à Paris en compagnie de trois autres membres du collège exécutif des Verts afin de dénoncer la pollution des rivières françaises et répondre à la promesse de Jacques Chirac, lorsqu'il était maire de Paris, de se baigner dans la Seine.
Candidate à l'investiture des Verts pour l'élection présidentielle de 2007, elle recueille 23,29 % des voix le 21 avril 2006, derrière Dominique Voynet (35,45 %) et Yves Cochet (28,33 %).
Secrétaire nationale des Verts
Le 16 novembre 2006, elle est élue secrétaire nationale par le conseil national inter régional, succédant ainsi à Yann Wehrling. À 31 ans, elle devient alors la plus jeune secrétaire nationale des Verts.
Lors des élections législatives de 2007, elle est la candidate des Verts dans la 3e circonscription du Val-de-Marne, et recueille 3,55 % des voix.
Cécile Duflot à une réunion publique organisée par Les Verts, le 5 avril 2007 à Paris.
En mars 2008, lors des élections municipales, elle se présente en deuxième position à Villeneuve-Saint-Georges, sur une liste unissant le PS, le MRC, le PRG et les Verts derrière le socialiste Laurent Dutheil. La liste obtient 24,36 % et fusionne avec celle de Sylvie Altman (PCF, 28,79 %). La liste conduite par cette dernière l'emporte au second tour avec 49,53 % des suffrages dans une triangulaire face à une liste UMP et une liste FN. Elle devient alors la 3e adjointe au maire à l'urbanisme, à l'aménagement et au développement soutenable.
Le 6 décembre 2008, elle est reconduite au poste de secrétaire nationale des Verts avec 70,99 % des suffrages. Avec Jean-Luc Bennahmias, elle est alors la seule secrétaire à exercer un second mandat consécutif, Dominique Plancke ayant réalisé trois mandats d'un an.
Lors de son premier mandat, elle a œuvré au sein des Verts à l'ouverture et à la création du rassemblement Europe Écologie créé pour les élections européennes de 2009. Elle n'est pas candidate à ce scrutin dans une position éligible, préférant se consacrer à son mandat de secrétaire nationale et ne souhaitant pas cumuler.
Sa stratégie du rassemblement connaît le succès, les listes d'Europe Écologie recueillant 16,28 % des suffrages et 14 députés européens, six points au-dessus du précédent record historique des Verts, en date de 1989. Cécile Duflot se prononce alors pour la poursuite de ce rassemblement et la création de liste autonomes aux élections régionales de 2010. Le 25 août 2009, elle annonce son intention d'être tête de liste en Île-de-France afin de défendre un projet écologiste pour la Région.
Défendant la fiscalité environnementale à l'université d'été du Parti socialiste, elle est reçue le 3 septembre 2009 à l'Élysée par Nicolas Sarkozy pour évoquer la contribution climat-énergie. Suite à la présentation des modalités de la taxe carbone, elle fait part de son opposition la jugeant en l'état « injuste socialement et inefficace écologiquement».
Élections régionales de 2010
Article connexe : Élection régionale de 2010 en Île-de-France.
Le 14 novembre 2009, Cécile Duflot lance sa campagne en tant que tête de liste Europe Écologie en Île-de-France. Elle présente des listes du rassemblement des écologistes où sont notamment présents Robert Lion, Augustin Legrand, Caroline Mécary, Stéphane Gatignon, Safia Lebdi, Emmanuelle Cosse et Pierre Larrouturou. Sa campagne est axée sur la transition écologique de l'Île-de-France ; parmi ses propositions phares : une aide à la transition vers les emplois verts (170 000 emplois verts dans l'isolation, les énergies renouvelables ou l'agriculture de proximité), un Pass Navigo à zone et tarif unique, 60 lignes de bus express, 3 000 médiateurs de la tranquillité publique.
Lors du premier tour de scrutin, le 14 mars 2010, la liste qu'elle conduit rassemble 16,58 % des suffrages, plus que le score national d'Europe Écologie (12,18 %). Dans l'entre-deux-tours, elle mène les négociations d'alliance avec le Parti socialiste, et est tête de liste dans le Val-de-Marne sur la liste de Jean-Paul Huchon.
Origines et études
Fille aînée d'un cheminot syndicaliste et d'une professeur de physique-chimie, elle aussi syndiquée, Cécile Duflot passe toute son enfance et son adolescence à Montereau-Fault-Yonne dans le quartier de Montereau-Surville (à l'école Jules-Ferry, au collège puis au lycée André-Malraux), avant de revenir dans sa commune natale, Villeneuve-Saint-Georges.
Urbaniste de profession, diplômée de l'ESSEC et titulaire d'un DEA de géographie, Cécile Duflot commence à militer au sein de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) et de la Ligue pour la protection des oiseaux. En parallèle de ses études, elle est écrivain public à la prison de la Santé avec le Groupement étudiant national d'enseignement aux personnes incarcérées (Genepi) et multiplie les petits boulots (standardiste, télémarketing).
Divorcée, Cécile Duflot est mère de trois filles et d'un garçon. Elle continue à travailler dans un groupe de logement social.
Carrière politique
Les débuts
Elle adhère aux Verts en 2001 et se présente la même année aux élections municipales à Villeneuve-Saint-Georges. Elle devient conseillère municipale d'opposition de la commune en juin 2004.
En janvier 2003, Cécile Duflot est élue au collège exécutif des Verts; elle organise notamment l'acquisition par les Verts de leur siège national. Elle devient porte-parole du parti en janvier 2005. La même année, lors de la Journée mondiale de l'eau, elle se baigne dans la Seine à Paris en compagnie de trois autres membres du collège exécutif des Verts afin de dénoncer la pollution des rivières françaises et répondre à la promesse de Jacques Chirac, lorsqu'il était maire de Paris, de se baigner dans la Seine.
Candidate à l'investiture des Verts pour l'élection présidentielle de 2007, elle recueille 23,29 % des voix le 21 avril 2006, derrière Dominique Voynet (35,45 %) et Yves Cochet (28,33 %).
Secrétaire nationale des Verts
Le 16 novembre 2006, elle est élue secrétaire nationale par le conseil national inter régional, succédant ainsi à Yann Wehrling. À 31 ans, elle devient alors la plus jeune secrétaire nationale des Verts.
Lors des élections législatives de 2007, elle est la candidate des Verts dans la 3e circonscription du Val-de-Marne, et recueille 3,55 % des voix.
Cécile Duflot à une réunion publique organisée par Les Verts, le 5 avril 2007 à Paris.
En mars 2008, lors des élections municipales, elle se présente en deuxième position à Villeneuve-Saint-Georges, sur une liste unissant le PS, le MRC, le PRG et les Verts derrière le socialiste Laurent Dutheil. La liste obtient 24,36 % et fusionne avec celle de Sylvie Altman (PCF, 28,79 %). La liste conduite par cette dernière l'emporte au second tour avec 49,53 % des suffrages dans une triangulaire face à une liste UMP et une liste FN. Elle devient alors la 3e adjointe au maire à l'urbanisme, à l'aménagement et au développement soutenable.
Le 6 décembre 2008, elle est reconduite au poste de secrétaire nationale des Verts avec 70,99 % des suffrages. Avec Jean-Luc Bennahmias, elle est alors la seule secrétaire à exercer un second mandat consécutif, Dominique Plancke ayant réalisé trois mandats d'un an.
Lors de son premier mandat, elle a œuvré au sein des Verts à l'ouverture et à la création du rassemblement Europe Écologie créé pour les élections européennes de 2009. Elle n'est pas candidate à ce scrutin dans une position éligible, préférant se consacrer à son mandat de secrétaire nationale et ne souhaitant pas cumuler.
Sa stratégie du rassemblement connaît le succès, les listes d'Europe Écologie recueillant 16,28 % des suffrages et 14 députés européens, six points au-dessus du précédent record historique des Verts, en date de 1989. Cécile Duflot se prononce alors pour la poursuite de ce rassemblement et la création de liste autonomes aux élections régionales de 2010. Le 25 août 2009, elle annonce son intention d'être tête de liste en Île-de-France afin de défendre un projet écologiste pour la Région.
Défendant la fiscalité environnementale à l'université d'été du Parti socialiste, elle est reçue le 3 septembre 2009 à l'Élysée par Nicolas Sarkozy pour évoquer la contribution climat-énergie. Suite à la présentation des modalités de la taxe carbone, elle fait part de son opposition la jugeant en l'état « injuste socialement et inefficace écologiquement».
Élections régionales de 2010
Article connexe : Élection régionale de 2010 en Île-de-France.
Le 14 novembre 2009, Cécile Duflot lance sa campagne en tant que tête de liste Europe Écologie en Île-de-France. Elle présente des listes du rassemblement des écologistes où sont notamment présents Robert Lion, Augustin Legrand, Caroline Mécary, Stéphane Gatignon, Safia Lebdi, Emmanuelle Cosse et Pierre Larrouturou. Sa campagne est axée sur la transition écologique de l'Île-de-France ; parmi ses propositions phares : une aide à la transition vers les emplois verts (170 000 emplois verts dans l'isolation, les énergies renouvelables ou l'agriculture de proximité), un Pass Navigo à zone et tarif unique, 60 lignes de bus express, 3 000 médiateurs de la tranquillité publique.
Lors du premier tour de scrutin, le 14 mars 2010, la liste qu'elle conduit rassemble 16,58 % des suffrages, plus que le score national d'Europe Écologie (12,18 %). Dans l'entre-deux-tours, elle mène les négociations d'alliance avec le Parti socialiste, et est tête de liste dans le Val-de-Marne sur la liste de Jean-Paul Huchon.
1 commentaire:
Diplômée de l'ESSEC (École supérieure des sciences économiques et commerciales) avec un parcours engagé, Cécile Duflot m'a profondément déçu par son avidité à entrer au gouvernement en 2012 (quitte à négocier avec le PS dans le dos de la candidate présidentielle des Verts, Eva Joly) et, une fois au pouvoir, elle a surtout brillé par ses bourdes ... Dommage.
Enregistrer un commentaire