lundi 23 août 2021

Un mot sur le climat

Voici quelques années  encore, le réchauffement climatique d'origine anthropique (dû aux activités humaines depuis le début de l'ère industrielle) était pour moi une évidence :
- les scientifiques le disaient,
- Al Gore avait fait un beau documentaire pour le démontrer, notamment avec la courbe de Michael E. Mann ou "courbe en crosse de hockey",
- des attentats sous faux drapeau avaient été organisés en France deux semaines avant la COP21 permettant d'interdire l'énorme manifestation qui devait être organisée et permettant aussi d'arrêter plus de 350 militants écologistes (sur 500 gardes à vue) en vertu de la situation "anti-terroriste"
- les menteurs notoires Nicolas Sarkozy et George W. Bush disaient que le réchauffement n'était pas d'origine anthropique
- et enfin, mon constat personnel, à la Réunion, montrait bien qu'il y avait un réchauffement plus que significatif. Il y a 25 ans, quand je suis arrivé sur cette île, la température oscillait entre 20 et 30°C au niveau de la mer toute l'année. Mais aujourd'hui, elle monte à 35°C voire plus, et peut aussi descendre à 18-19°C (mais ça ne me semblait pas significatif).

Bref, pour moi, c'était acté.

Et puis :
- j'ai appris que David Rockefeller avait vendu tous ses actifs dans les compagnies pétrolières
- j'ai vu quel traitement médiatique de faveur les "grands de ce monde" faisaient à Greta Thunberg
- j'ai appris que la courbe de Mann était fausse
- qu'il avait fait bien plus chaud voici 1000 ans, par exemple avec le Groenland qui était le "pays vert" et qu'à Terre-Neuve, appelée "Vinland" par les Vikings, il y avait de la vigne.
- etc.

Bref, j'ai commencé à m'interroger et à creuser un peu le sujet
- j'ai découvert qu'il n'y avait pas consensus scientifique mais bien dissensus. Le "consensus" n'était qu'apparent car les études incluses dans les rapports du GIEC étaient soigneusement sélectionnées pour correspondre à la "ligne éditoriale" établie par les fondateurs du GIEC : Ronald Reagan et Margaret Thatcher.
- j'ai découvert les cycles de Milankovitch (expliquant les variations climatiques)
- j'ai appris que des personnalités fort riches comme Bill Gates investissaient dans le nucléaire
- etc.

Depuis lors, je sais qu'il y a des arguments scientifiques intéressants de part et d'autre, mais qu'il y a aussi une volonté politique, et même de politique internationale "mondialiste" derrière cette notion du climat. 

Commentaire d'un internaute : "Le problème du dérèglement climatique est que c’est tellement grave qu’il est naturel de prouver le contraire pour rendre cette évidence acceptable et ne rien changer à notre façon de vivre."

 

Personnellement, mais je peux me tromper :

  • je ne suis pas sûr que ce soit aussi grave
  • et je ne suis pas sûr que ce soit modifiable par un changement de comportement en ce qui concerne la consommation d’hydrocarbures.

Pas aussi grave car, dans un passé historique vérifiable, la température a déjà été bien supérieure à celle d’aujourd’hui ; cf. trois images ci-dessous (dont la première avec la courbe de Mann présentée par Al Gore qui s’est avérée être erronée … alors qu’elle a servi de démonstration pour toute la doxa GIEC) qui montrent l’évolution des températures ces 1000, 5000 et 10000 dernières années :


Pas sûr non plus qu’on puisse changer la variation climatique : d’une part parce que le pourcentage de production de CO2 des activités humaines est réduite (environ 3%).


 et d’autre part parce que les cycles solaires et l’activité volcanique ont des influences bien supérieures à ce que l’humanité provoque comme modifications.

Ceci étant dit, je pense  qu’il faut quand même changer beaucoup de choses , comme par exemple (ce n’est pas exhaustif) :

  • interdire l’obsolescence programmée (cela a commencé dans les années 1920 avec les bas de nylon et les ampoules à incandescence et cela s’est depuis généralisé « grâce » à l’électronique)
  • ne plus utiliser de pesticides ravageurs comme les néonicotinoïdes (qui ont anéanti 75% des insectes en France métropolitaine) ou la chlordécone (qui a pollué pour au moins 500 ans les Antilles et augmenté de façon alarmante le taux de cancer chez les habitants)
  • et relocaliser la production (industrielle). Un seul bateau porte-containers (qui fonctionne au fioul lourd et qui n’est pas soumis à la taxe carbone) pollue autant que 45 millions de voitures.

Tout cela est permis par les traités de libre-échange. Les industriels délocalisent pour exploiter les travailleurs les plus pauvres et ne pas respecter les minces normes sanitaires (OGM, etc.). Puis utilisent du transport polluant pour ramener la production bon marché dans des pays où l’on peut vendre avec des marges commerciales indécentes.
Greta Thunberg ne parle jamais des traités de libre-échange …

Faute de pouvoir contrôler les élus et les lois qu’ils votent, au niveau individuel, nous pouvons tout de même agir. Ce sera moins impactant que s’il y avait de bonnes lois pour une gestion pérenne des ressources (je pense à l’eau qui est globalement répartie/utilisée par les agriculteurs 70%, les industriels 20% et les particuliers 10%) mais cela peut aider un peu.

Personnellement, j’ai installé des récupérateurs d’eau. J’ai réduit ma consommation d’électricité (autant de charbon et de pétrole en moins brûlés dans les usines thermiques du Port). Je privilégie les circuits courts (agriculteurs des hauts). Je donne les objets encore utilisables au Trokali ou à Emmaüs ou dans les marchés en monnaie libre G1 pour une deuxième vie. J’utilise les objets jusqu’à l’usure totale : voiture, lave-vaisselle, lave-linge, ordinateur, téléphone … (par exemple mon téléphone portable a plus de dix ans, c’est un téléphone à touches, pas d’écran tactile). Etc, etc, etc.

 

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