Peut-on être juif, appartenir au Front National et vivre à La Réunion, terre par excellence du métissage ? Elie Taïeb, de Saint-Leu, a trouvé la réponse à ce qui peut apparaître comme autant de contradictions. Il se présente comme un vrai démocrate et la flamme de l’emblème de son parti n’a rien de fasciste. Ce natif de Paris, arrivé à La Réunion en 2006, et juif « non pratiquant » d'origine tunisienne, est issu d'une famille de douze enfants.
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14 commentaires:
La suppression de l'octroi de mer "pour relancer notre économie et relancer le pouvoir d'achat de tous les Réunionnais et les Réunionnaises" serait une erreur majeure.
L'octroi de mer est, en principe, une taxe douanière qui ne s'applique qu'aux produits extérieurs venant concurrencer une production locale, donc l'emploi local. En le supprimant, on va créer encore plus de chômage et, ce, au seul avantage de la grande distribution qui importe déjà massivement (4 milliards d'importations contre 250 millions d'exportations annuelles soit un rapport de 95%/5%).
La suppression de cet octroi de mer est demandée par l'Union Européenne car il est contraire au "libre-échange", c'est-à-dire à la volonté des entreprises multinationales de supprimer ou réduire à une peau de chagrin ces taxes douanières qui permettent pourtant de sauvegarder les emplois nationaux face à la concurrence des pays producteurs (chinois ou tiers-mondistes) avec des salaires très, très inférieurs aux salaires français (obtenus à grands renforts de batailles syndicales dans la première moitié du XXème siècle).
La suppression de cet octroi de mer est soit une mauvaise connaissance de la part d'Elie Taïeb son principe même (peut-être parce qu'il est mal utilisé par les politiciens réunionnais de la Région et des communes) ou alors une contradiction grave avec les valeurs pro-nationales affichées par le Front National.
Mettre l'ensemble de l'île en zone franche serait une bonne idée. Parce que pour augmenter le pouvoir d'achat, rien de tel que d'augmenter le nombre d'emplois !
Mais les politiciens qui tirent leurs ressources de toutes ces taxes (notamment de l'octroi de mer : 400 millions par an) seront-ils d'accord ? Seront-ils d'accord pour lutter contre la paupérisation qui permet d'acheter des voix à bas coût lors des élections ?
Lutter contre les plans d'austérité imposés par l'Union Europénne, oui, bien sûr; mais la seule façon c'est de sortir de l'UE.
Quand on y est (parce que les députés godillots de Nicolas Sarkozy et traîtres à la nation française ont voté pour le Traité de Lisbonne en 2008 et, avant ça, pour le Traité de Maastricht en 1992) :
- soit ont applique docilement les Grandes Orientations de Politique Economique (GOPE)
- soit on paye des amendes pouvant aller jusqu'à 0,2% du PIB (c'est-à-dire 4 milliards d'euros !).
Arrêter l'immigration ne dépend plus de la France.
C'est l'Accord de Schengen (1985) qui gère l'immigration au niveau du continent.
Et Emmanuel Macron vient d'en signer un autre, le Pacte de Marrakech (2018), qui lui va gérer les flux massifs de population au niveau mondial.
Avec tous ces traités, plus besoin pour les multinationales de délocaliser la production vers des pays où le "coût du travail" (les salaires) sont extrêmement bas; il suffit de faire venir les travailleurs pauvres sur place, en Europe, sous de faux motifs "humanitaires".
"Exiger un salaire et une retraite dignes pour chacun".
Il faudrait commencer par indexer les salaires et retraites sur l'inflation.
Une chose qu'Emmanuel Macron vient de supprimer ...
Pour mettre en place "la priorité nationale" et "sauvegarder notre système de protection sociale et de santé" (la Sécurité Sociale mise en place par Ambroise Croizat et le Conseil National de la Résistance en 1945, armes à la main), il faudrait sortir de ces Traités de l'Union Européenne sans oublier l'Accord de Schengen et le Pacte de Marrakech dont je parlais plus haut.
D'une manière générale, pour avoir une politique nationale, il faut sortir des traités qui placent le droit national en-dessous d'un droit supranational (qu'il soit union-européen ou néo-ordre-mondialiste).
"Appliquer la tolérance zéro contre les criminels et les délinquants".
D'accord mais il faut viser les deux extrémités du corps social. Je pense notamment aux grands "oubliés" des mesures répressives :
- les criminels de guerre au plus haut niveau de l'Etat quand ils ordonnent des guerres illégales (comme en Lybie ou en Syrie)
- les délinquants financiers qui font sortir plus de 500 milliards d'euros par an du territoire national sans payer les impôts qu'ils devraient pour contribuer au fonctionnement du pays. Cela diminue les entrées fiscales de 60 à 80 milliards d'euros par an (en toute légalité grâce au droit union-européen) sans compter les sociétés off-shore dans les paradis fiscaux.
Quant aux criminels et délinquants standards, ceux du "bas peuple", il faudrait un budget de la Justice adéquat pour les gérer, bien supérieur à 2% du budget de l'Etat.
Et en amont, investir sur l'éducation, sur la formation professionnelle, sur les mesures favorisant l'emploi. Par exemple une politique monétaire qui fournisse suffisamment ces "unités d'échange" (la monnaie) quitte à avoir de l'inflation.
Mais les propriétaires de liquités (ceux qui financent les campagnes électorales et qui possèdent les médias de masse) s'y opposeront.
"Instaurer la proportionnelle, le référendum d'initiative populaire et réserver le droit de vote aux Français."
La "dose de proportionnelle" est toujours ce qui a permis au Front National d'obtenir des sièges soit à l'Assemblée nationale soit à l'Assemblée union-européenne. Chaque fois avec la complaisance du pouvoir en place, celui qui fixe les règles de l'élection, et qui nuance donc le scrutin majoritaire à deux tours bien connu pour concentrer les vainqueurs dans les deux partis de gouvernement, en alternance.
C'est quand même étonnant d'offrir des places aux "méchants" du FN quand on a la possibilité de les priver de sièges ... A moins que ce soit tout simplement volontaire.
Le "référendum d'initiative populaire" (ou "citoyenne", c'est-à-dire le RIC), beaucoup le promettent, mais jusqu'à présent, personne ne l'applique. Le Rassemblement National (nouveau nom du FN) qui a des députés à l'Assemblée nationale depuis 2017 a d'ailleurs voté contre le projet de RIC présenté par le groupe "La France Insoumise" sous la pression des "gilets jaunes" ...
Contradictoire ?
"Les promesses n'engagent que ceux qui y croient", dit-on.
"Réserver le droit de vote aux Français".
C'est déjà le cas. Seul le PS avance ce projet, cette promesse plutôt, pour séduire les Français d'origine étrangère. Pure démagogie électorale.
Promouvoir le patriotisme économique, la protection de notre industrie" ... c'est bien beau mais quand le consommateur a les poches vides le 15 ou le 20 du mois, il se tourne vers les produits bons marché qui sont importés de pays où les travailleurs sont sous-payés.
On ne peut pas protéger notre industrie sans taxes douanières conséquentes, sans lutter contre le "libre-échange", donc en restant dans l'Union Européenne. Il faut récupérer notre souveraineté nationale !
Libérer la France de la dictature des marchés financiers et des banques".
Voilà enfin le coeur du système ! Voilà la source du vrai pouvoir depuis deux siècles. Pour se libérer de cette dictature (le mot est juste), il faudrait revenir sur l'article 123 du Traité de l'Union Européenne (ratifié en 2008), précédé de l'article 104 du Traité de Maastricht (ratifié en 1992), sur la loi Pompidou-Giscard (votée en 1973 et abrogée, car devenue redondante, après le Traité de Maastricht) et sur la pratique de nos gouvernements successifs depuis 1969 consistant à emprunter la monnaie dont l'Etat a besoin à des banques privées (donc avec des intérêts entre 4 et 8%) au lieu de créer directement la monnaie via la Banque de France.
François Hollande a affirmé que son "ennemi c'est la finance" puis il a nommé le banquier de chez Rothschild, Emmanuel Macron, comme ministre de l'économie et des finances. On voit le résultat ...
"Défendre la ruralité, nos valeurs traditionnelles, notre mode de vie, notre cadre de vie."
L'Union Européenne trouve que les communes françaises (peuplées en moyenne par 1900 habitants) sont trop nombreuses; la moyenne union-européenne étant à plus de 4000. Il est donc "recommandé" par la Commission Européenne de fusionner (donc supprimer) les communes rurales à de plus grosses pour faire passer leur nombre total de 36000 à 15000.
Quant au cadre de vie, avec la pollution (pesticides divers dont le glyphosate), la disparition de 80% des insectes, et de toutes les chaînes alimentaires qui en dépendent, il est plus que menacé par l'industrie agro-chimique.
Et cela va empirer avec l'accord commercial CETA qui vient d'être ratifié cette année 2019 par la France et l'Union Européenne.
Aucune amélioration n'est à attendre dans une France soumise à l'ogre américain et au diktat de son vassal germanique (l'Allemagne est un pays occupé militairement par les Etats-Unis depuis 1945) .
"Rétablir partout les services publics de proximité".
La dette publique (contarctée auprès des banques privées avec des intérêts) nous condamne à l'austrérité donc à la diminution des dépenses pour assurer un service public de qualité.
Les secteurs rentables sont même vendus aux entreprises privées (suprême trahison de nos gouvernants).
Tout ce qui a été construit par le CNR à la sortie de la Seconde Guerre mondiale est en train d'être détruit par les traîtres qui nous gouvernent, vendus aux banques (anglosaxonnes notamment).
"Restaurer l'autorité à l'école et la transmission des savoirs fondamentaux".
La loi Blanquer de 2019 descend l'obligation d'être scolarisé à l'âge de 3 ans. Cette "loi de la confiance" interdit aux enseignants de critiquer le fonctionnement de l'institution "Education Nationale". Quant aux établissements primaires, ils sont regroupés sous l'autorité du principal du collège, lui-même sous l'autorité du préfet (préfet de police, représentant direct du président de la République).
L'école est au service de l'Etat, pas des enfants.
Et un Etat se gère d'autant plus facilement que la population est obéissante et peu informée.
"Briser le communautarisme, défendre la laîcité et la République."
Le Front National est un parti politique républicain (parlementaire) qui défend les principes énoncés lors de la fondation de la République par les francs-maçons bourgeois :
- l'Etat ne reconnait d'autre communauté que la Nation (contrairement à l'ex-Premier ministre Manuel Valls (ex-catholique converti au judaïsme) qui affirmait paradoxalement que "la communauté juive de France est à l'avant-garde de la République")
- la laïcité est la "religion occulte" de la République franc-maçonne (si on est hostile à ce principe) ou une nécessité pour quiconque veut éviter des affrontements interreligieux comme la France en a malheureusement connus dans les siècles précédant la Révolution (si on est favorable à ce principe).
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