L'intitulé "Juste mon opinion" s'applique à la politique, la philosophie, la religion, l'esthétisme, l'humour ... Mais "ça m'intéresse" aurait tout à fait convenu comme titre pour ce blog étant donné les nombreux autres thèmes abordés et les articles encyclopédiques : sur l'histoire, les sciences, etc, sans oublier les sports.
La plupart des articles sont issus de recherches sur le net et de lectures personnelles. Sources indiquées en fin d'article.
Après Epicure - De l'éthique à la politique
Épicure vivait avec une communauté d'amis (ouverte aux hommes libres, aux femmes –y compris prostituées- et aux esclaves) dans le Jardin (son école philosophique créée en 306 avant Jésus-Christ) près d’Athènes, en Grèce.
Il enseignait les moyens de parvenir au plaisir par la suppression des douleurs et des angoisses. Santé du corps et sérénité de l’esprit. Sa méthode consistait à identifier les besoins naturels et nécessaires, et de tempérer ou rejeter les autres, sources de frustration et de violences.
Bien qu’Épicure recommande de « vivre caché » et de ne pas s’impliquer dans la vie politique, ses successeurs, les philosophes épicuriens de l'époque romaine, les philosophes du siècle des Lumières ou les penseurs contemporains se sont progressivement orientés vers un épicurisme politique : un bien-être étendu à la société.
Quelle pourrait être la société idéale, aujourd'hui ou demain, selon les préceptes du sage antique ?
Au sommaire de cette compilation : - Préambule. Nous sommes mus par les sentiments. - Qu'est-ce que la beauté ? Réponse de l'éthologie. Et des dizaines d'exemples illustrés regroupés en quatre catégories : - Belles - Belles et sportives - Belles de la BD - Beaux gosses. Au format "livre papier glacé" sur : Lulu.com
Juste mon opinion 2014
Articles et commentaires du blog "Juste mon opinion" pour l'année 2014 ; au format livre papier glacé.
Source: Lulu.com
Juste mon opinion 2013
Articles et commentaires du blog "Juste mon opinion" pour l'année 2013 ; au format livre papier glacé.
Source: Lulu.com
Juste mon opinion - 2012 - Second Semestre
Articles et commentaires du blog "Juste mon opinion" pour le second semestre de l'année 2012 ; au format livre papier glacé.
Source: Lulu.com
Juste mon opinion - 2012 - Premier semestre
Articles et commentaires du blog "Juste mon opinion" pour le second semestre de l'année 2012 ; au format livre papier glacé.
Source: Lulu.com
Juste mon opinion - Année 2011
Articles et commentaires du blog "Juste mon opinion" pour l'année 2011 au format livre papier glacé.
Source: Lulu.com
Juste mon opinion - Année 2010
Articles et commentaires du blog "Juste mon opinion" pour l'année 2010 au format livre papier glacé.
Source: Lulu.com
Juste mon opinion - Année 2009
Articles et commentaires du blog "Juste mon opinion" pour l'année 2009 au format livre papier glacé.
Source: Lulu.com
Juste mon opinion - Année 2008
Articles et commentaires du blog "Juste mon opinion" pour l'année 2008 au format livre papier glacé.
Source: Lulu.com
Juste mon opinion - Année 2007
Articles et commentaires du blog "Juste mon opinion" pour l'année 2007 au format livre papier glacé.
Source: Lulu.com
Candidat
hors parti à la présidentielle, l’élu des Pyrénées-Atlantiques, qui se
veut le porte-parole des "sans-voix", publie jeudi 27 octobre "Un berger
à l'Elysée" (éditions La Différence). "L’Obs" vous offre quelques pages
en avant-première.
Il
y a du Mélenchon chez Jean Lassalle. A première vue, rien de commun
entre ces deux-là. Quel lien entre le champion de l'autre gauche,
éternel flingueur du PS, et le député des Pyrénées-Atlantiques, ancien
centriste du MoDem, longtemps dans l'ombre de son ami François Bayrou, qui avait entrepris, en 2013, un tour de France à pied pour "écouter le peuple" ?
Et
pourtant. De nombreuses convergences apparaissent lorsqu'il s'agit
d'identifier l'origine des maux français. Dans "Un berger à l'Elysée", à
paraître jeudi 27 octobre (aux éditions La Différence), Lassalle,
candidat "hors parti" à la présidentielle,
pose le constat d'un pouvoir politique inopérant, tenu en joue par une
"spéculation financière devenue folle" et en passe de "détruire notre
civilisation déjà chancelante". Celui d'un système démocratique qui, par
conséquent, a cessé d'agir dans l'intérêt du peuple, qui, lui, ne se
sent plus représenté. Encore moins au sein d'une Europe "sous l'emprise
des marchés", devenue machine à fabriquer des normes.
Fils de berger et élu rural, Jean Lassalle signe aussi un plaidoyer pour les territoires "abandonnés" et les agriculteurs français, profession décimée
par les effets conjugués du productivisme et de la libre concurrence.
Député atypique, connu pour sa grève de la faim en 2006, mais aussi pour
avoir entonné un chant béarnais en plein hémicycle, il entend
aujourd'hui proposer un "nouveau contrat social" et "remettre l'Etat à
l'écoute des Français". Extraits.
Le "Bisounours" et le grand capitaine de multinationale
"Beaucoup ne croient pas que ma candidature puisse aller au bout. Mais au printemps dernier, alors que je venais de
l’annoncer, un grand capitaine de multinationale m’a invité à déjeuner.
Après les échanges d’usage, il m’a expliqué combien était grande son
influence sur quelques-uns des médias les plus en vue de notre pays ; il m’a proposé tout de go de m’en ouvrir largement les portes ainsi que son aide financière. Il m’a semblé que son concours était largement supérieur à ce que prévoit la loi électorale.
"Mon père
n’était qu’un berger, lui ai-je répondu, mais je me rappelle son conseil
: 'Méfie-toi si quelqu’un te donne de l’argent sans que tu saches
pourquoi il te le donne. Quand tu l’oublieras, lui te retrouvera, et pas
forcément au moment où ça t’arrangera le plus.'
-
C’est bien ce que je pensais, vous êtes avant tout un Bisounours,
comment croyez-vous que MM. Hollande et Sarkozy obtiennent des budgets
de campagne électorale de 30 millions d’euros ?
- Est-il nécessaire de mettre autant d’argent dans une campagne électorale pour s’adresser aux Français, surtout pendant une période de crise comme celle que nous vivons ?
- Vous mélangez tout ! Aujourd’hui, pour peser et à plus forte raison pour gagner, il faut montrer les moyens financiers qu’on est capable de mobiliser."
Je sentais qu’il était agacé.
"Ces concours providentiels ne lient-ils pas de manière inexorable le futur président et même son outsider en leur faisant perdre leur indépendance au nom du peuple ? Pensez-vous que nous puissions encore réitérer, dans un pays aussi méfiant et en voie de paupérisation que le nôtre, des histoires du genre frégates de Taïwan, Clearstream ou autres ?
- Sornettes ! Pour qui vous prenez-vous ? Nous vivons dans un monde globalisé. La politique a toujours été, et restera toujours, une affaire de gros sous et aujourd’hui d’exposition médiatique. Vous ne disposez ni de l’un, ni de l’autre !
- Où me conduit votre proposition ? Si je l’accepte, ne faites-vous pas de moi immédiatement votre obligé, enfin votre chose ?
- Monsieur a la nuque raide. Ça ne fait rien. Vous verrez, on va vous mettre l’édredon. Il va couvrir vos coups de gueule, et on n’entendra même pas votre dernier soupir."
Je pressentais que mon épopée ne serait pas un long fleuve tranquille, mais je n’avais pas vu que le rapide était si proche."
François Bayrou et le "renoncement" du centre
"J’ai entretenu une longue complicité avec François Bayrou. Nous avons fait connaissance un peu avant mes vingt ans. Nous avons été élus ensemble, en 1982, à l’assemblée départementale. J’étais un maire et un conseiller général indépendant.
Je n’appartenais à aucun parti.
Quand je me suis présenté de nouveau en 1988, je l’ai rejoint au Centre des démocrates sociaux, le CDS. La moitié de ma famille était communiste, l’autre
gaulliste : moi, j’étais réfugié politique au centre ! J’y retrouvais
mon aspiration profonde à la démocratie sociale, qui donnait son nom au
parti ; et j’y rejoignais des hommes et des femmes d’une grande bienveillance, qui saisissaient la profondeur de mon engagement.
Nous avons cheminé en compagnons de route dans la vie politique, de jour comme de nuit.
J’ai accompagné avec cœur et conviction ses trois campagnes présidentielles. Il y a dix ans, dans un élan spectaculaire, il s’en est manqué de peu qu’il soit élu. Il avait pris la mesure de la mutation qui déjà secouait notre vieux monde.
[...]
Nous
avons réussi à faire entrer, dans l’esprit de nos contemporains, l’idée
que "centre" ne signifiait pas "ventre mou", "entre deux", "incapable
de choisir". Nous en avons fait au contraire, de manière déterminée, une
troisième voie. Il ne craignait ni l’écrasement physique entre les deux
blocs qui mettaient tout en œuvre pour nous réduire à une force
d’appoint, ni les quolibets. Rien ne nous fut épargné, notamment par
l’UMP, que Jacques Chirac et Alain Juppé avaient précisément créée pour intégrer de force le centre, et l’espoir qu’il représentait.
Nous avions voulu, pour notre famille politique, l’indépendance. J’ai toujours su qu’elle allait nous coûter cher et je n’ai pas été déçu.
L’indépendance n’a pas de prix. Comment détrôner la toute-puissance financière si l’on reste lié aux partis qu’elle enchaîne ?
Hélas,
le centre est rentré dans le rang. Il s’est refermé sur lui-même. Il a
renoncé à entraîner dans son sillage, et à libérer la France du système
qui l’asservit."
Des paysans précipités dans la crise
"Nos
agriculteurs étaient des hommes indépendants et fiers de leur métier,
ils le sont toujours, mais la PAC les a réduits à l’état de sous-traitants de grandes entreprises qui leur fournissent les semences, les intrants, et leur achètent leur production à des prix de plus en plus dérisoires.
Mon
grand-père, à soixante ans à l’époque, faisait cent vingt kilomètres à
pied aller-retour, pour œuvrer avec passion à l’essor du mutualisme
agricole et du Crédit du même nom. Il pensait que ces institutions
échapperaient au système bancaire traditionnel, pour ne dépendre
que de leurs adhérents. Hélas ! Depuis que le capitalisme financier a
tout envahi, la plupart des coopératives ont grossi et fusionné au point
d’échapper complètement aux paysans. Elles se sont spécialisées sur la
spéculation financière et le trading, elles sont devenues des banques aussi prédatrices que celles qui portent ce nom. Elles prennent la marge et laissent la misère aux paysans. Elles se sont trahies elles-mêmes.
[…]
Une
exploitation sur quatre a disparu entre 2000 et 2010. Il en reste moins
de 500.000, dont à peine 200.000 réellement productives. Parmi les
exploitants, de moins en moins de jeunes. Qui prendra la suite ? Combien d’emplois agricoles dans dix ans, à ce rythme ? Que deviendra notre pays sans agriculture ?
Les
décisions prises loin de leurs champs, de leurs bourgs ou de leurs
biotopes, ont précipité les paysans dans la crise. Quelques décennies
plus tard, nous ne pouvons que constater les dégâts. Combien aujourd’hui
s’en sortent dignement ? Combien sont endettés jusqu’à ne plus pouvoir
le dire ? Combien croulent sous une paperasserie qui n’est pas leur affaire ? Combien mettent la clé sous la porte, ayant perdu tout espoir ? Combien, hélas, mettent fin à leurs jours, dans le silence devenu glacial de nos campagnes, seulement déchiré l’espace d’un instant par le glas ?"
Bien accueilli dans un quartier ? "Personne ne le croira"
"Je dois être le seul homme politique à avoir traversé les trente quartiers les plus fracturés de notre pays. C’est là que se retrouve le sentiment d’abandon le plus cruel, le sentiment de ne plus faire partie de la même France.
À Montbéliard, en juillet 2013, je suis accompagné par un journaliste. Sur le coup de minuit, nous décidons d’aller faire une petite visite nocturne dans le quartier dit de la Petite-Hollande.
Le premier groupe que nous croisons, une trentaine de personnes, est en train de dîner sur un parking.
C’est l’époque du ramadan. Sans autre civilité, ils nous invitent. Ils
m’observent un peu, mais toute méfiance tombe lorsque l’un deux s’écrie :
"Mais c’est le député qui marche !"
Chacun raconte sa vie. Tous habitent ce quartier. Ils évoquent leurs familles séparées, dont certains membres
se sont vus refouler, tandis que d’autres ont été empêchés de les
rejoindre. Ils seraient tous prêts à travailler, "mais où ? Ça ferme
partout".
Quelques
mètres plus loin dans un angle plus sombre, une quinzaine d’hommes sont
assis sur le sol détrempé. Des bouteilles de whisky et de pastis à même
le sol. L’alcool délie les langues, la prise de contact s’avère plus
rapide mais plus tendue : est-ce que nous sommes de la police ?
L’embarras se dissipe. Ils ont entre quinze et trente ans, sont de
diverses origines, et ont pris l’habitude de venir tous les soirs. Deux
ou trois d’entre eux, qui n’habitent pas le quartier, travaillent. Les autres, avec des sourires entendus, affirment qu’ils se débrouillent. Ils souhaiteraient nous garder plus longtemps avec eux :
"Vous
pourrez dire demain que vous étiez cette nuit à la Petite-Hollande et
que vous y avez été très bien accueilli ! me lance l’un d’eux.
– Il peut toujours le dire, répond un autre, personne ne le croira."
Ils éclatent de rire.
Le lendemain matin, au petit déjeuner, nous apprenons qu’il y a eu des incidents dans la nuit à la Petite-Hollande. Vers 4 heures du matin, une maison et une voiture ont été incendiées. La police et les pompiers ont dû intervenir."
Un système "voué à engendrer le malheur et la mort"
"Le monde bascule sous nos yeux, emporté par une
spéculation financière devenue folle, sans contre-pouvoirs. Nous l’y
avons bien aidé. Notre pays vit sous le joug terrifiant de la dictature
financière.
Quand le mur de Berlin est tombé, quand les peuples
de l’Est ont été libérés de l’empire soviétique, et ceux de l’Ouest, de
sa menace, le débat politique s’est éteint. Tous les partis au pouvoir
ont fait le même choix : celui de laisser l’argent mener le monde. La
langue politique s’y est perdue. Celle de l’argent a pris sa place.
La
chute du Mur a fait croire à beaucoup que le risque de guerre était
écarté, que la paix et la prospérité étaient assurées. Voilà que la
terreur revient, et ils sont surpris. Mais un système qui ignore les hommes, qui refuse de considérer l’intérêt commun, qui esquive le débat, est voué à engendrer la violence, le malheur et la mort.
Ce système, financiarisé comme il ne l’a jamais été dans l’Histoire, est en train de détruire notre civilisation déjà chancelante. Il nous enfonce dans une nouvelle guerre mondiale, déjà largement engagée."
Le maire, dernier rempart du "désespoir"
"Qui pourra un jour réinventer ce rôle primordial de proximité entre l’État et le citoyen, que le maire incarne au quotidien ? À qui nos compatriotes s’adresseront-ils lorsque ces derniers auront disparu ?
Combien
d’heures passent le maire et son équipe à veiller à ce que Pierre
n’attaque pas Jacques, éviter qu’Adeline et Serge ne harcèlent Myriam ? À
écouter, à parler sans cesse, pour que ces cinq-là ne se retrouvent pas devant les tribunaux. Écouter. Oui, écouter celui que le désespoir a gagné sans que rien en apparence ne le
laisse présager. Écouter, écouter encore, pour extirper de la tête de
Paul son idée fixe de se suicider. Il ne se voit pas d’avenir, sans
travail, sans amour. Seul. Il aurait pu se confier à un prêtre. Trop
tard, trop loin. Il se serait plus facilement encore confié à son
médecin, si ce dernier n’était trop loin, depuis longtemps déjà. Il
aurait même fini par se confier au gendarme, ou à une assistante sociale. Trop tard. Eux aussi sont partis ou sur le point de le faire.
Combien
de situations le maire n’a-t-il pas arrangé avec le brigadier de
gendarmerie, l’assistante sociale, le prêtre ou le médecin ? Il ne reste
plus que lui, avant les psys de la ville. Trop loin. Trop tard. À qui se confier désormais ?
Au nouveau président de la communauté de communes, pour qui on n’a jamais demandé à Paul de voter, et qui réside 50 kilomètres trop loin ?"
Les primaires dans les grands partis politiques français sont annoncées comme permettant un choix plus démocratique. Mais c'est une mascarade ! Pour être candidat effectif, il faut avoir reçu un certain nombre de parrainages, ce qui revient à dire : "avoir été reconnu par les personnes déjà en place comme étant digne de devenir l'un des leurs; ou comme l'étant déjà".
Si l'on appartient à un petit parti politique ou qu'on est simplement un citoyen qui s'implique dans la vie politique, il est actuellement quasiment impossible de se présenter à l'élection présidentielle car, une fois de plus, intervient cette règle anti-démocratique des "parrainages" ! Il faut que 500 élus (des membres de cette classe politique qui s'est érigée en nouvelle aristocratie de la République) disent publiquement qu'ils autorisent tel ou tel individu à se présenter face au suffrage universel.
C'est terrible ! Le suffrage a beau être universel, si on n'a pas d'autre choix que de voter pour un aristocrate ou un individu adoubé par les aristocrates, c'est biaisé.
La nécessité de finances importantes et de promotion médiatique pour participer et espérer gagner un élection.
Le (pourtant déjà) député Jean Lassalle apporte un témoignage édifiant :
« Beaucoup ne croient pas que ma candidature puisse aller
au bout. Mais au printemps dernier, alors que je venais de l’annoncer,
un grand capitaine de multinationale m’a invité à déjeuner. Après les
échanges d’usage, il m’a expliqué combien était grande son influence sur
quelques-uns des médias les plus en vue de notre pays ; il m’a proposé
tout de go de m’en ouvrir largement les portes ainsi que son aide
financière. Il m’a semblé que son concours était largement supérieur à
ce que prévoit la loi électorale.
"Mon père n’était qu’un berger, lui ai-je répondu, mais je me rappelle
son conseil : 'Méfie-toi si quelqu’un te donne de l’argent sans que tu
saches pourquoi il te le donne. Quand tu l’oublieras, lui te retrouvera,
et pas forcément au moment où ça t’arrangera le plus.' - C’est
bien ce que je pensais, vous êtes avant tout un Bisounours, comment
croyez-vous que MM. Hollande et Sarkozy obtiennent des budgets de
campagne électorale de 30 millions d’euros ? - Est-il nécessaire
de mettre autant d’argent dans une campagne électorale pour s’adresser
aux Français, surtout pendant une période de crise comme celle que nous
vivons ? - Vous mélangez tout ! Aujourd’hui, pour peser et à plus
forte raison pour gagner, il faut montrer les moyens financiers qu’on
est capable de mobiliser." Je sentais qu’il était agacé.
"Ces concours providentiels ne lient-ils pas de manière inexorable le
futur président et même son outsider en leur faisant perdre leur
indépendance au nom du peuple ? Pensez-vous que nous puissions encore
réitérer, dans un pays aussi méfiant et en voie de paupérisation que le
nôtre, des histoires du genre frégates de Taïwan, Clearstream ou autres ?
- Sornettes ! Pour qui vous prenez-vous ? Nous vivons dans un monde
globalisé. La politique a toujours été, et restera toujours, une affaire
de gros sous et aujourd’hui d’exposition médiatique. Vous ne disposez
ni de l’un, ni de l’autre ! - Où me conduit votre proposition ? Si je l’accepte, ne faites-vous pas de moi immédiatement votre obligé, enfin votre chose ?
- Monsieur a la nuque raide. Ça ne fait rien. Vous verrez, on va vous
mettre l’édredon. Il va couvrir vos coups de gueule, et on n’entendra
même pas votre dernier soupir." Je pressentais que mon épopée ne serait pas un long fleuve tranquille, mais je n’avais pas vu que le rapide était si proche ».
Dans une vraie démocratie, on s'étonnerait qu'il n'y ait que 77 candidats à briguer un poste politique auquel plus de 40 millions de citoyens pourraient prétendre. Mais en République Française, c'est un étonnement inverse.
1) Selon lopinion.fr ...
Il n’y a jamais eu autant de candidats
déclarés. Il y a ceux qui passent par des primaires, ceux qui
candidatent direct, ceux qui rêvent d’un éventuel coup de projecteur
médiatique. De « Super Châtaigne » à Oscar Temaru, en passant par MAM ou
encore Bastien Faudot, cela se bouscule au portillon. Objectif « Perron
de l’Elysée ».
Combien seront-ils sur la ligne de départ de la présidentielle ? Le 20 mars prochain, le Conseil Constitutionnel dévoilera la liste officielle des canddidats. En 2012, ils étaient dix à avoir obtenu les 500 parrainages ...
2) Le parisien.fr détaille une quarantaine de profils.
Bien entendu, on remarquera le peu de profondeur des descriptions (un tel se présente parce que son labrador est mort; un autre est "lunaire", "un ovni" parce qu'il préconisait d'aller sur Mars, ce que Barack Obama vient pourtant d'annoncer pour les Etats-Unis; un autre est prétendument d'extrême-droite alors qu'il reprend les thèmes du Conseil National de la Résistance au sein duquel siégeaient les communistes français ...). On devinera également l'importance que revêt le mariage homosexuel pour ces journalistes parisiens vu que nombre de candidats sont présentés simplement en fonction de leur prise de position vis-à-vis de cette loi récente. Pour plus de neutralité, il faudra cliquer sur les noms (hyperliens) des candidats et voir les descriptions plus complètes de l'encyclopédie interactive Wikipédia.
Quel
âge ont-ils? Ont-ils un mandat en cours ? Se sont-ils déjà présentés à
l'élection présidentielle ? Sont-ils énarques ? Qui ont-ils soutenu en
2012 ? LeParisien.fr a tiré le portrait des candidats officiellement
déclarés à la succession de François Hollande à l'Elysée. Certains
seront stoppés par la primaire de leur parti, d'autres abandonneront, et
quelques noms s'ajouteront une fois les votations citoyennes organisées sur Internet terminées.
Le
17 mars 2017, tous devront avoir déposé les 500 parrainages nécessaires
au Conseil constitutionnel pour valider leur candidature au premier
tour, prévu le 23 avril 2017. En attendant, découvrez la liste,
évolutive, des prétendants.
A 70 ans, «MAM» a été plusieurs fois ministre, dont trois fois d’affilée
à des fonctions régaliennes. Sans mandat dans l’hexagone depuis 2011,
la députée européenne assure avoir «pris du recul et (être) allée à la
rencontre des Français, sans caméra ni média». L’ancienne présidente du
RPR compte ainsi s’épargner le passage par la primaire : «Cela ne
m’intéresse pas car ce n’est pas au niveau des enjeux. Certains se
présentent à la primaire pour se faire connaître ou pour négocier un
poste de ministre. Cela n’a pas de sens».
Ce sera, à 46 ans, sa deuxième candidature à l'élection présidentielle.
La porte-parole de Lutte ouvrière, professeur d'économie et de gestion
dans un lycée de Seine-Saint-Denis, avait obtenu 0,56% des voix au soir
du premier tour en 2012. Cinq ans plus tôt, Arlette Laguillier obtenait,
elle, 1,33% des voix. Le parti trotskiste a refusé de participer à la
primaire du PS. «Nous n'avons jamais fait partie de la gauche
gouvernementale, d'un gouvernement qui se prétend de gauche et qui
usurpe l'étiquette socialiste», déclarait Arthaud en mars dernier.
En 2012, son discours de présentation à la présidentielle avait duré
cinq heures. Mais François Asselineau, 59 ans, n'avait pas obtenu ses
parrainages. Inspecteur général des finances engagé à droite, l'ancien
conseiller de Paris (2001-2008) a quitté tous les partis qui l'ont
accueilli, du Rassemblement pour la France (RPF) de Philippe de Villiers
et Charles Pasqua à l'UMP au Rassemblement pour l'indépendance de la
France (RIF). Souverainiste, il reproche à Marine Le Pen de copier
certaines de ses idées, mais refuse l'étiquette d'extrême-droite.
A 62 ans, le député européen Jean-Luc Bennahmias est président du Front
démocrate, qu'il a créé. Cet ex-Vert a longtemps été proche du MoDem et
de François Bayrou avant de s'engager, en 2014, pour Patrick Mennucci,
candidat socialiste aux municipales de Marseille face à une union du
centre-droit. En septembre 2015, il participe à la création de l'Union
des démocrates et écologistes, un mouvement de centre-gauche qui inclut
sa nouvelle formation. C'est sous cette étiquette que Jean-Luc
Bennahmias se présente à la primaire PS.
A 75 ans, Jacques Cheminade est connu depuis 1995 pour être le candidat
lunaire des présidentielles. Si ses idées sont tournées en dérision dans
la presse, il a réussi par deux fois à réunir les parrainages
suffisants pour se présenter. Il n'a toutefois jamais recueilli plus de
1%. Souvent qualifié d'«ovni» politique, il ne se revendique lui-même
d'aucun parti. Pour 2017, Jacques Cheminade part en campagne en appelant
à se «libérer de l’occupation financière». Et se décrit comme un
«gaulliste de gauche». Certains observateurs le classent toutefois
plutôt à l'extrême-droite.
A 51 ans, l'ex-président de l'UMP a annoncé sa candidature à la primaire
à droite le 14 février 2016, s'estimant sorti de l'affaire Bygmalion.
Le député-maire de Meaux n'a jamais caché ses ambitions présidentielles
pour 2017. Ce tenant de la « droite décomplexée » sort de 18 mois de
silence médiatique et de rencontres sur le terrain après avoir été
poussé à la démission de la présidence de l'UMP en mai 2014. Il affirme
que sa candidature n'est « pas une revanche ».
François de Rugy A 43 ans, le vice-président de l'Assemblée nationale François de Rugy
s'est distingué en quittant Europe Écologie -Les Verts en août 2015.
Favorable à un retour des écologistes au gouvernement, il dénonce la
«dérive gauchiste» et l'absence de débat interne dans son ex-parti. Il
créé le Parti écologiste dans la foulée, avec le sénateur Jean-Vincent
Placé. En mai dernier, avec cinq autres députés, il quitte le groupe
écologiste de l'Assemblée, provoquant sa dissolution. Il a depuis
rejoint le groupe socialiste et compte participer à la primaire PS.
Nicolas Dupont-Aignan A 55 ans, le député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan se présente pour
la 2e fois à l’élection présidentielle. En 2012, il avait recueilli
1,79 % des suffrages exprimés. Cette fois encore, le maire d’Yerres
(Essonne) candidate sous l’étiquette du parti qu’il a fondé en 2008,
après avoir quitté l’UMP, «Debout la France». Ne souhaitant pas
participer à la primaire de la droite, Dupont-Aignan appelle les
Français à ne plus «voter pour des hommes politiques frelatés». En 2015,
les listes DLF ont obtenu tout de même 3,81 % des suffrages aux
régionales, et jusqu’à 6,57% en Île-de-France.
Bastien Faudot Bastien Faudot était aux côtés de Jean-Pierre Chevènement en 2002, quand
la gauche a accusé l'ancien ministre souverainiste de gauche d'avoir
causé la défaite de Lionel Jospin, et la présence de Jean-Marie Le Pen
au 2nd tour de la présidentielle. Faudot, fils d'un ouvrier et d'une
coiffeuse, avait 24 ans. Le conseiller départemental du Territoire de
Belfort, candidat d'un MRC orphelin, réclame toujours l'abandon des
traités européens et la fin de l'austérité.
François Fillon A 61 ans, l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy pendant 5 ans,
s'est lancé le premier, en mai 2013, dans la primaire à droite. Il a
longtemps menacé de se présenter hors primaire si l'organisation de
celle-ci ne présentait pas les garanties d'ouverture voulues. Mois après
mois, il engrange les soutiens d'élus et de parlementaires mais, à la
traîne dans les sondages, il ne cesse de marteler qu'il ira « jusqu'au
bout ». Tout en reconnaissant n'avoir pas tout fait pendant ses cinq ans
à Matignon pour réformer la France, il cogne de plus en plus fort sur
Nicolas Sarkozy.
Gérard Filoche A 71 ans, l'ancien inspecteur du travail Gérard Filoche est à la gauche
du PS. L'ex-militant communiste a toujours été le poil à gratter du
Parti socialiste. Il n'hésite pas à critiquer le gouvernement et ses
billets sont régulièrement publiés dans Marianne ou l'Humanité. En 2013,
il émeut par ses larmes de colère lorsque l'ex-ministre socialiste
Jérôme Cahuzac admet posséder un compte à l'étranger. Son programme de
candidat à la primaire de gauche est sans surprise très axé sur le droit
du travail.
Michel Fize Le sociologue retraité du CNRS, spécialiste de la jeunesse, s'est lancé
dans la présidentielle en octobre pour être «le candidat des sans voix»,
les animaux. L'intellectuel parisien de 65 ans s'est récemment
découvert une indignation brûlante contre l'abandon et l'euthanasie de
nos amis les bêtes. Un déclic survenu après la mort de son labrador, à
qui il a consacré une biographie. Michel Fize s'est toutefois déjà
frotté à la politique puisque il a siégé au conseil régional
d'Ile-de-France et est toujours membre de l'exécutif national du
Mouvement des progressistes (MDP) de Robert Hue.
Henri Guaino Henri Guaino, 59 ans, s'est déclaré le 13 juin 2016 après, dit-il,
«avoir beaucoup réfléchi ». «Il manque sur l'échiquier politique cette
famille qui s'appelait le Gaullisme», explique l'ancien
conseiller spécial à l'Elysée de Nicolas Sarkozy. Celui qui a été aussi
conseiller de Philippe Seguin puis de Charles Pasqua, a longtemps
critiqué le système de la primaire. Après avoir échoué à recueillir les
parrainages nécessaires pour y concourir, il a choisi de se lancer
directement dans la course à la présidentielle, en dehors de la
primaire, qu'il a qualifiée «d'escroquerie démocratique».
Stéphane Guyot "Citoyens du vote blanc". Il représente une fraction de plus en plus grande d'électeurs, les
partisans du vote blanc. Ni nul ni par défaut, juste le blanc de la
neutralité. En 2012, Stéphane Guyot, 47 ans, fleuriste à Paris, n'a pas
réuni les parrainages nécessaires pour être candidat à l’élection
présidentielle. Au premier tour, 6 % de bulletins blancs avaient été
enregistrés. Cette nouvelle candidature est destinée à prouver qu'un
«vaste rassemblement de volontaires anonymes, bénévoles mais déterminés,
sans dogmatisme ni idéologie» peut faire mieux que les politiques
«professionnels».
Arnaud Montebourg Candidat à la primaire socialiste en 2011, il obtient 17,2% des voix. A
53 ans, l'ancien ministre du Redressement productif est candidat à la
présidentielle depuis août 2016 mais explique attendre de connaître les
modalités de la primaire de 2016 avant d'annoncer, en octobre, qu'il y
participera. Après avoir été écarté du gouvernement en 2014, il s'est
frotté au monde de l'entreprise pour légitimer ses idées en matière de
relance économique. Notamment la nationalisation de certaines
entreprises, et une préférence pour les entreprises nationales le temps
de réindustrialiser la France.
Yannick Jadot
A 49 ans, le député européen écologiste Yannick Jadot est peu connu en
France. Il est pourtant celui qui a failli faire tomber EDF dans une
affaire d'espionnage. En 2011, l'entreprise est accusée d'avoir
commandité le piratage de son ordinateur alors qu'il est directeur des
campagnes de Greenpeace. En 2013, EDF est relaxé. L'un des cadres est
toutefois condamné à 6 mois de prison ferme et 10 000 euros de
dommages-intérêts. Le militant est aussi l'un des défenseurs d'une
primaire rassemblant toute la gauche. Mais faute de règles lui
convenant, il est candidat à la primaire EELV.
Alain Juppé
A 70 ans, l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac et maire de
Bordeaux est le plus âgé des candidats LR, ce que ses adversaires ne
manquent pas de remarquer en «off». Il a annoncé sa candidature fin août
2014 par un simple billet publié sur son blog. Parti dans une course de
fond, il est le favori des sondages depuis plusieurs mois. Son pari :
au-delà du centre qui lui est plutôt favorable, capter à gauche une
partie des déçus de François Hollande.
Nathalie Kosciusko-Morizet
L'ex-candidate à la mairie de Paris annonce sa candidature à la primaire
à droite le 8 mars 2016, à l'occasion de la Journée mondiale pour les
droits des femmes. L'ancienne ministre de l’Écologie publie dans la
foulée un livre intitulé «Nous avons changé de monde», qui n'est pas un
succès de librairie. Avant de se lancer, la députée de l'Essonne avait
réactivé son club, La France droite, qui revendique 3 000 adhérents.
Évincée de la direction de LR par Nicolas Sarkozy, NKM a peiné à réunir
le soutien des parlementaires qui craignent de se griller auprès du
président LR.
Carl Lang
Carl Lang, 59 ans, passe 30 ans au FN avant d'en être poussé dehors en
2008. Depuis l'ancien député européen a fondé le Parti de France et
compte récupérer les sympathisants d'extrême droite déçus par Marine Le
Pen, à qui il reproche d'être trop... à gauche. Son mouvement s'est
rapproché de Jean-Marie Le Pen pour tenter de présenter des candidats
aux prochaines législatives. En 2012, il avait tenté d'être candidat à
la présidentielle mais n'avait pas obtenu ses 500 parrainages. Celui qui
est aujourd'hui sans mandat et exerce des activités de kiné est encore
engagé dans la course aux signatures.
Pierre Larrouturou A 52 ans, l'économiste Pierre Larrouturou a fait plusieurs
allers-retours entre le PS et EELV avant de cofonder en 2013 son propre
parti, Nouvelle Donne. Mais il en a été exclu en août 2016. Ancien
conseiller régional d'Île-de-France sous l’étiquette écolo, il garde une
grande sensibilité environnementale. Mais c'est pour sa vision de la
politique sociale qu'il est surtout connu. L'ancien militant d'ATD-Quart
Monde prône le partage du temps de travail, c'est à dire une diminution
du temps de travail pour réduire le chômage en embauchant. Notamment à
travers une semaine de 4 jours. Il est l'auteur de nombreux essais.
Jean Lassalle
A 61 ans, le député centriste des Pyrénées-Atlantiques est connu pour sa
longue marche à travers la France et sa grève de la faim de 39 jours en
2006 à l’Assemblée nationale. Le vieux compagnon de route de François
Bayrou a surpris tout le monde mi-août 2016 en annonçant qu’il quittait
le MoDem. Or il était depuis 2013 le seul représentant du mouvement dans
l’hémicycle. Jean Lassalle a, dans la foulée, officialisé sa
candidature à la présidentielle, hors de la primaire à droite. Habitué
des tours de France, le député s’est donc mis en quête de ses 500
parrainages.
Bruno Le Maire
L'ancien directeur de cabinet de Dominique de Villepin, devenu ministre
de l'Agriculture dans le gouvernement de François Fillon, a longuement
planifié son entrée en course dans la primaire à droite, avant de
l'officialiser le 23 février 2016 à Vesoul. Le député de l'Eure, âgé de
46 ans, joue la carte du «renouveau» en politique, comme lors de sa
candidature à la présidence de l'UMP à l'automne 2014. Il avait
convaincu 29,18% des adhérents.
Marine Le Pen
A 48 ans, Marine Le Pen règne seule sur le Front national depuis son
élection en 2011 et plus encore depuis l’éviction de son père en 2015.
La députée européenne, eurosceptique, candidate pour la deuxième fois à
l’élection présidentielle. En 2012, elle récolte 17,90 % des voix au
premier tour. Depuis, elle s’est présentée, en vain, aux législatives de
2012 et aux régionales de 2015. Obtenant toutefois 42,2 % des suffrages
au second tour, elle est désormais conseillère régionale du
Nord-Pas-de-Calais-Picardie.
A 67 ans, l’ancien conseiller municipal de Versailles, le vicomte Henry
de Lesquen, enchaîne les déclarations homophobes et racistes. Ex-membre
du RPR, ce défenseur du national-libéralisme quitte le parti dès 1985 et
regrette d’abord le rejet du Front national par la droite. S’il
soutient un temps Marine Le Pen, le patron de Radio Courtoisie la
qualifie désormais de «femme de gauche», bien trop entourée
d’homosexuels à son goût. Il se lance dans la course à l'Élysée avec le
slogan «Français de souche, levez-vous».
A 65 ans, la sénatrice PS de Paris Marie-Noëlle Linemann a déjà été
plusieurs fois députée européenne, secrétaire d'Etat et ministre. Fin
mars 2016, elle publie un livre réquisitoire contre François Hollande,
«Merci pour ce changement !», dans lequel elle réclame à son parti une
primaire. Elle y annonce d'emblée sa candidature. Au PS, elle est connue
pour combat acharné contre ce qu'elle considère comme des dérives
libérales. Et son ami Jean-Luc Mélenchon de la décrire ainsi: «Après la
bombe atomique, il restera les cafards et Marie-Noëlle Lienemann.»
Hervé Mariton
Candidat à la primaire à droite depuis septembre 2015, l'un des plus
vifs opposants au mariage homosexuel avait aussi concouru à la
présidence de l'UMP en 2014. Hervé Mariton, 58 ans, avait alors
recueilli moins de 7% des suffrages. Il s'estime le seul «libéral
crédible» de la primaire et dit tirer son autre force de n'avoir pas
participé au gouvernement entre 2007 et 2012, contrairement à ses
adversaires. Au vu de sa faible popularité dans les sondages, sa
candidature apparaît davantage comme le moyen d'obtenir un maroquin
ministériel en 2017.
Jean-Luc Mélenchon
Il y a quarante ans, il prenait sa carte au Parti socialiste. Il n'en
est plus question depuis 2008 et le congrès de Reims, après lequel il
cofonde le Parti de gauche. Il est le candidat du Front de Gauche en
2012 et se hisse en 4e position, avec 11,1% des voix. Dès le début du
mandat de François Hollande, l'eurodéputé entre dans une opposition
virulente contre l'exécutif. Il tente de se rapprocher des écologistes,
des frondeurs socialistes, de Nouvelle Donne et rêve d'un destin à la
Alexis Tsipras mais fait cavalier seul depuis l'officialisation de sa
candidature, en juillet 2015.
Paul Mumbach Il devait d'abord former un binôme avec le Breton Christian Troadec.
Finalement Paul Mumbach, 64 ans, maire de Dannemarie (Haut-Rhin, 2 000
habitants environ) s'est lancé seul au creux de l'hiver 2016. A la tête
du parti des Fédérés, créé par ses soins en 2015, Mumbach veut
représenter «les maires en colère» contre la baisse des dotations et la
réforme territoriale, «30 000 sur 36 000» édiles, assure-t-il. Partisan
d’une décentralisation forte, Paul Mumbach veut baisser les impôts,
réduire les charges, supprimer le Sénat et le conseil économique et
social.
En mai 2016, le Mouvement des progressistes de Robert Hue, ancien patron
du PC, a annoncé présenter la candidature de Sébastien Nadot à la
présidentielle. A 43 ans, ce professeur agrégé d'éducation physique et
titulaire d'un doctorat en histoire se définit comme un «citoyen en
campagne», un «acteur du quotidien». D'abord soutien de François
Hollande, le mouvement de Robert Hue a ensuite pris ses distances avec
le président.
Jacques Nikonoff
A 64 ans, Jacques Nikonoff porte le drapeau de l'altermondialisme d'une
main de fer. Ce haut fonctionnaire débute son parcours professionnel
comme ouvrier soudeur. Le chômage le pousse vers les études, au point
d'intégrer l'ENA à 32 ans. Il est affecté à la Caisse des dépôts puis
représente la haute institution aux États-Unis. Communiste, il préside
Attac où sa méthode autoritaire est contestée. Antilibéral, il défend la
sortie de l'UE, de la zone euro et de l'OTAN. Si son parcours le
positionne plutôt à gauche, il se prononce dans l'Essonne pour
Dupont-Aignan aux législatives de 2012.
Jean-Frédéric Poisson
Opposant notoire à la loi sur le mariage pour tous, Jean-Frédéric
Poisson, 53 ans, s'est déclaré candidat à la primaire à droite en
septembre 2015, pour défendre les idées de «justice sociale, culture
chrétienne et racines de la France». Aussi membre de LR, il a succédé à
Christine Boutin à la tête du PCD (Parti Chrétien-Démocrate). Désigné
par son parti, il n'a pas besoin, selon les règles de la primaire à
droite, de recueillir les parrainages pour y participer.
Philippe Poutou
Le réparateur de machines-outils et responsable syndical CGT de 49 ans a
été désigné par le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) à plus de 95%
candidat à la présidentielle. Ce sera sa deuxième participation : en
2012, autoproclamé «porte-parole de ceux qui trinquent», Poutou avait
recueilli 1,15% des suffrages. Depuis mars 2016, il collecte les 500
signatures nécessaires pour se présenter. Participer à une primaire de
gauche? «Pas concerné. C’est le monde auquel on n’appartient pas… ce
monde de partis institutionnels», répond-il.
A 63 ans, l'eurodéputée Michèle Rivasi, a annoncé début août 2016 sa
candidature à la primaire EELV «après le regretté mais respectable
retrait de Nicolas Hulot». Professeur des sciences de la vie et de la
Terre, elle est engagée depuis longtemps dans des combats
environnementaux et sanitaires. Elle a notamment fondé la Commission de
recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (Criirad)
après la catastrophe de Tchernobyl. L'ancienne députée de la Drôme est
auteure de plusieurs essais, dont le dernier sur le «racket des
laboratoires pharmaceutiques».
Nicolas Sarkozy
A 61 ans, le président du parti Les Républicains a officialisé fin août
2016 sa candidature et démissionné de la tête du parti. L’ancien chef de
l’Etat a choisi un discours très à droite pour cette campagne. Rêvant
d'une revanche sur 2012, il multiplie dans ses discours les attaques
contre François Hollande. Même si l'affaire Bygmalion plane sur la
campagne de la primaire, Nicolas Sarkozy s'affiche serein et dénonce des
«manoeuvres».
Rafik Smati
Premier à se lancer dans la course présidentielle en novembre 2014,
Rafik Smati, 41 ans, est un entrepreneur des Hauts-de-Seine. Son nom est
inconnu, mais il a monté Dromadaire, le site de cartes postales
électroniques qui a connu le succès il y a une petite dizaine d'années.
Avec « Objectif France », son mouvement lancé au pied de la Bastille, il
propose un programme gaulliste de gauche, un mandat non renouvelable de
neuf ans, pour en finir avec « les sondages et la navigation à court
terme », un régime draconien pour la finance spéculative, ou la création
de deux Europe.
Oscar Temaru Depuis qu'il s'est dit candidat à l’élection présidentielle en janvier
2016, l'ancien président de la Polynésie française (2004-2013), 71 ans,
chef de file de la gauche indépendantiste de l'archipel, se démène pour
avoir ses signatures : en Polynésie bien sûr, en Nouvelle Calédonie, en
Guadeloupe, et jusqu'en Corse où il a récemment été reçu par les élus
nationalistes. L'éternel opposant à Gaston Flosse veut obtenir dans
cette course le poids de rendre sa souveraineté à la Polynésie
française.
Christian Troadec
A 50 ans, le conseiller régional de Bretagne, conseiller départemental
du Finistère et figure du régionalisme politique Christian Troadec rêve
cette fois d'un destin plus national. Apparenté divers gauche, il est
l’ex-porte-parole des Bonnets rouges, le mouvement breton qui s'est
notamment battu contre l’écotaxe. En avril 2016, il s'est présenté comme
le «candidat régionaliste» à l’élection présidentielle. Au delà de la
politique, Christian Troadec est également le cofondateur du festival
des Vieilles Charrues.
Antoine Waechter
A 67 ans, Antoine Waechter est peu connu des jeunes générations mais
n'est pas novice dans la course à l'Elysée. Il était, en 1988, le
candidat investit des Verts. Il recueille 3,78% des voix au 1er tour.
Mais c'est en 1997 qu'il se distingue, lors des législatives, avec un
clip de campagne où il se fait interviewer par... un castor. Il perd,
mais sera ensuite élu vice-président du conseil régional d'Alsace puis
conseiller régional jusqu'à l'an dernier. Fin mars 2016, il se déclare
candidat à la présidentielle sans passer par la primaire EELV.
Rama Yade
A 40 ans, l’ancienne ministre de François Fillon a du mal à revenir sur
le devant de la scène politique. Après avoir connu une ascension
remarquée pendant le quinquennat Sarkozy, Rama Yade a quitté l’UMP pour
chercher sa place au centre, en vain. En avril 2016, elle se lance dans
la course à la présidentielle avec son mouvement «La France qui ose»,
hors de la primaire de droite organisée par Les Républicains. Elle
estime que, depuis 2002, «rien n’a changé» et qu’«on rejoue toujours la
même pièce de théâtre, avec les mêmes mauvais acteurs».
Karima Delli
A 37 ans, Karima Delli est la nouvelle tête de EELV. Candidate à la
primaire écolo depuis fin août, elle croit dur comme fer que sa famille
politique peut gagner la présidentielle. Selon elle, pas de doute, les
Français « trient leurs déchets, s’intéressent au sort de la planète,
s’émeuvent de la condition animale, font attention à leur
alimentation... Ils sont écolos ! » Donc la députée européenne l’assure,
«la société est prête, fini les scores à 2 % ! »
Geoffroy Didier
Geoffroy Didier, vice-président de la région Île-de-France, s'est lancé
le 29 mars 2016 à la surprise générale dans la primaire à droite. Le
cofondateur de la Droite forte a longtemps été un « sarkoboy » et se
présente comme «la relève», biberonné dans les dossiers de son mentor
Brice Hortefeux. La candidature de cet accro aux plateaux de télévisions
en agace plus d'un chez les Républicains, beaucoup y voyant de
l'opportunisme. Geoffroy Didier, qui plaide pour un renforcement de
l'armée, des moyens de la police et pour une limitation des allocations à
75% du Smic, n'est pas parvenu à réunir les parrainages nécessaires.
Cécile Duflot
A 41 ans, l'ancienne ministre Cécile Duflot est candidate à la primaire
d'Europe Écologie-Les Verts mais assure ne pas être intéressée par la
présidence de la République. Selon elle, sa démarche a simplement pour
but de parler d'écologie alors que le parti a perdu de nombreux membres,
dont certains ont rejoint le gouvernement. Elle, en revanche, l'a
quitté à l'annonce de la nomination de Manuel Valls au poste de Premier
ministre, se considérant en désaccord avec son orientation politique.
Elle a également expliqué être «déçue d'avoir participé à l'aventure de
2012».
Frédéric Lefebvre
A 52 ans, l'ancien «sniper» de Nicolas Sarkozy est aujourd'hui un député
des Français de l'étranger aux avis très consensuels. Il s'est déclaré
le 21 janvier 2016 candidat à la primaire à droite en adressant un
courrier à tous les maires de France. «Je ne suis pas un candidat de
plus, mais celui qui porte un projet différent», leur disait-il. S’il
n’a pas recueilli les parrainages nécessaires, il a néanmoins déposé sa
candidature auprès de la Haute Autorité au titre de son micro-parti
Nouveaux horizons. Cette candidature ne devrait toutefois pas être
retenue.
Nadine Morano
Candidate à la primaire à droite, Nadine Morano, 52 ans, n’a pas réussi à
obtenir le nombre de parrainages suffisants. L’ancienne secrétaire
d’État à la Famille puis ministre déléguée à l'Apprentissage, s'est
apparemment réconciliée avec Nicolas Sarkozy, avec qui elle était en
froid depuis sa sortie sur « la France pays de race blanche », qui lui
avait valu de perdre sa place de leader aux régionales dans la région du
Grand Est. Elle se revendique de l'héritage du général de Gaulle.
Jacques Myard
Diplomate de formation, Jacques Myard, 68 ans, s'est déclaré à la
primaire à droite le 5 avril 2016. «J'entends poser la question de la
souveraineté de la France», avait justifié le député-maire de
Maisons-Laffitte (Yvelines) qui n’a finalement pas obtenu les
parrainages nécessaires. Réputé pour être fort en gueule et attiré par
la lumière médiatique, il est l'un des parlementaires des républicains à
s'être rendu en Syrie pour rencontrer Bachar al-Assad.
Nathalie Arthaud, déjà candidate en 2012, est à nouveau investie par le parti d'extrême gauche Lutte ouvrière lors du congrès du parti, le 13 mars 2016.
Nouveau Parti anticapitaliste
Philippe Poutou, déjà candidat en 2012, est une nouvelle fois investi par le parti d'extrême gauche NPA, le 20 mars 2016.
Front de gauche
Le Front de gauche est une étiquette politique et n'est pas structuré en tant que parti. Jean-Luc Mélenchon a lui-même annoncé la « mort » du mouvement le , ce que Pierre Laurent a démenti par la suite.
Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français (PCF), président du Parti de la gauche européenne et sénateur de Paris, souhaite une « candidature commune d'alternative à gauche » avec « les
autres forces du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon compris ; les
écologistes ; et au PS, ceux qui sont prêts à rentrer dans ce
processus ». Le PCF exclut de participer à la primaire organisée par le PS et hésite entre soutenir le vainqueur de cette primaire selon son profil (notamment s'il s'agit d'Arnaud Montebourg), Jean-Luc Mélenchon ou son propre candidat : dans ce dernier cas de figure, André Chassaigne s'est montré disponible et Pierre Laurent n'exclut pas de se présenter.
Jean-Luc Mélenchon, député européen, déjà candidat en 2012 sous l'étiquette Front de gauche (11,1 % des voix au premier tour), se déclare candidat pendant le journal de 20h de TF1 le . Au 21 avril 2016, un sondage Ifop-Fiducial le crédite de 11 à 12,5 % d'intentions de votes pour le premier tour.
Il rejette l'idée de participer à une primaire à gauche et décide de
présenter une candidature « hors parti », en dehors du cadre du Front de
gauche. Marie-George Buffet plaide pour que le PCF le soutienne. La campagne de Jean-Luc Melenchon, soutenue par le Parti de gauche qu'il a fondé et la Nouvelle Gauche socialiste,
commence dès le début de l'année 2016 sous l'étiquette « La France
insoumise ». En octobre 2016, il indique avoir recueilli 270 promesses
de signature sur les 500 requises.
En janvier 2016, le collectif « Notre primaire », composé
d’intellectuels et d’écologistes, lance un appel à l'organisation d'une primaire à gauche qui nourrit des débats sur cette opportunité. Le Parti socialiste décide en juin 2016 l'organisation d'une primaire les 22 et 29 janvier 2017 avec les partis alliés au sein de la « Belle Alliance populaire » (Parti radical de gauche
et écologistes favorables au gouvernement). Jean-Christophe Cambadélis
souhaite la participation de François Hollande, qui devrait
effectivement y prendre part selon la presse. L'intéressé a indiqué qu'il prendrait sa décision en décembre 2016. Jusqu'ici, aucun président de la République française en exercice n'a participé à une primaire. En juin 2016, le Parti radical de gauche annonce qu'il « suspend sa participation » à la « Belle Alliance populaire », mettant notamment en cause « la
décision unilatérale du PS d’organiser des primaires [sic] entre les
composantes de la BAP en vue de l’élection présidentielle de 2017 ».
Les personnes suivantes se sont déclarées candidates à la primaire :
Arnaud Montebourg, ancien ministre de l'Économie, du Redressement productif et du Numérique. Il s'est déclaré candidat le 20 août 2016 à l'élection présidentielle et indique dans un premier temps avoir « besoin de garantie sur la loyauté » de l'organisation de la primaire pour y participer. Il déclare officiellement sa participation à la primaire le ;
Sylvain des Rochettes, militant associatif impliqué dans le
développement des zones rurales et zones défavorisées et le déploiement
des ateliers de fabrication numérique Fablabs en Région Occitanie.
Manuel Valls, Premier ministre, a indiqué qu'il se porterait candidat si François Hollande renonçait. Le Monde indique : « Depuis
la sortie du livre « Un président ne devrait pas dire ça… » (Stock), le
13 octobre, Manuel Valls en est persuadé : François Hollande ne peut
plus être le candidat des socialistes pour l’élection présidentielle de
2017 ». Pour Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, Manuel Valls est le principal candidat alternatif si François Hollande renonce.
Suite à la défection de Nicolas Hulot, le parti Europe Écologie Les Verts a décidé d'organiser une primaire ouverte les 19 octobre et 7 novembre 2016 afin de désigner son candidat.
À l'issue du 1er tour de la primaire, Yannick Jadot et Michèle Rivasi obtiennent suffisamment de votes remportent pour se présenter au second tour de la primaire. Karima Delli et Cécile Duflot étaient également candidates à la primaire.
Les candidats restant en lice pour le second tour de la primaire écologiste du 7 novembre 2016 sont :
Le 28 février 2016, lors de son congrès annuel, l'Alliance centriste (composante de l'UDI) a annoncé par les voix de Jean Arthuis et Philippe Folliot l'intention de présenter son propre candidat à la primaire de la droite et du centre de novembre.
Début septembre, Jean Arthuis renonce à participer à cette primaire et
l'Alliance centriste acte le principe d'une participation à l'élection
présidentielle. Le 20 mars, un vote des adhérents de l'UDI se prononce à plus de 60 % contre la participation à la primaire de la droite.
La
majorité des actes de candidatures suivants ont peu de chance de se
présenter effectivement à l'élection, faute de parrainages suffisants
d'élus :
Daniel Adam, philosophe, militant des droits de l'homme, porte-parole du mouvement « Le Peuple Président » et membre de l'Institut des hautes études sur la Justice originaire de Moyeuvre-Grande en Lorraine. Il déclare à l'issue d'une assemblée générale de cet institut être candidat à la présidentielle. Il se présente comme un « candidat de dignité morale ».
François Asselineau, président-fondateur de l'Union populaire républicaine (UPR), cherche à se présenter après une première tentative en 2012.
Yves Bontaz, homme d'affaires et candidat à la candidature en 2007 et en 2012, s'est de nouveau déclaré.
Henry de Lesquen est candidat « national-libéral ». Une pétition (qui rassemble 83 000 signatures en ) est lancée contre sa candidature, notamment pour des propos racistes.
Jean-Pierre Mélia, ancien participant à l'émission Pékin Express, a annoncé sa candidature pour son parti Le Vrai Rassemblement.
Alain Mourguy, candidat pour son mouvement, l'Union des gens de bon sens.
Paul Mumbach, maire (régionaliste) de Dannemarie (Haut-Rhin), président de l'association des maires ruraux du Haut-Rhin, cofondateur de la Fédération démocratique alsacienne (formation hostile à la création de la région ACAL) et président-fondateur du mouvement des « Fédérés », annonce sa candidature en février 2016, après avoir reçu le soutien du président du Mouvement Franche-Comté. L'élu alsacien, qui avait initialement soutenu la candidature de Christian Troadec, s'est déclaré prêt à s'effacer au profit du régionaliste breton si celui-ci clarifie son positionnement politique.
Jacques Nikonoff, économiste altermondialiste, ancien dirigeant d'ATTAC
et du Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP), président
du Parti de la démondialisation (Pardem) créé le 20 février 2016, présente sa candidature en juin au titre du « Rassemblement pour la démondialisation ».
Robert de Prévoisin, délégué général de l'Alliance royale, s'est déclaré candidat à la présidence de la république lors de l'université d'été de son parti le 3 et 4 septembre 2016. Il devient ainsi le seul candidat royaliste de cette élection.
Rafik Smati est candidat pour son mouvement, Objectif France.
« Super Châtaigne », personnage masqué résidant en Ardèche, actif localement depuis 2012 et décrit comme « écolo et antilibéral », a annoncé sa candidature début 2016 avec son association « Les Affranchis », en se revendiquant comme le « justicier du citoyen ».
Sébastien Taupin, ingénieur de 22 ans et président du mouvement citoyen centriste Le Réveil de la France (LRF), a annoncé sa candidature en binôme avec son frère jumeau Nicolas Taupin en mars 2016.
Le général Didier Tauzin après avoir annoncé plusieurs fois qu'il pourrait être candidat avec son mouvement Rebâtir la France a confirmé sa candidature.
Emmanuel Toniutti a annoncé sa candidature publiquement à Manosque,
devant 700 personnes, lors de la conférence qu’il a donnée lors de la
soirée de l'Union des entreprises des Alpes-de-Haute-Provence le 5
octobre 2016 sur « Le monde change, et la France ? ».
Maxime Verner, déjà candidat à la candidature en 2012, s'est de nouveau déclaré, en passant cette fois par la Primaire.org, dont il est le premier candidat qualifié. Il décide néanmoins de ne pas participer à l'ensemble du processus de sélection, et reprend sa liberté début octobre.
LaPrimaire.org, sous la direction de l'association Democratech, met en place l'organisation d'une primaire ouverte,
à toute personne normalement éligible, au sein de la société civile. La
liste des candidats sélectionnés pour la primaire a été publiée fin
juin 2016 et la sélection du candidat définitif pour l'élection
présidentielle aura lieu en décembre 2016.
Les candidats encore en lice sont les suivants :
La Vraie Primaire
est une autre primaire ouverte à tous les citoyens se donnant pour
objectif l'émergence d'un candidat issue de la société civile. Lancée
fin mars par deux consultants, Emile Servan-Schreiber et Alexandre
Malfaye, elle n'a à la mi-juin que deux candidats, ceci s'expliquant par
le fait qu'il faille payer des frais d'inscription de 500 €, au contraire de LaPrimaire.org où l'inscription est gratuite. La Primaire des Français, lancée le 11 avril 2016, est un projet réunissant les mouvements Génération Citoyens, Le Rassemblement citoyen - Cap21, Nous Citoyens, Bleu Blanc Zèbre, Le Pacte civique et La Transition, dans l'optique de présenter un candidat par le biais d'une primaire citoyenne. L'un des mouvements, La Transition, avait déjà prononcé le souhait d'organiser des primaires pour sélectionner son candidat dans la société civile.