Mikhaïl Gorbatchev
avait déclaré peu après la chute de l'URSS : « J'ai fait la pire chose
qui pouvait arriver aux États-Unis : je leur ai enlevé leur meilleur
ennemi ». Cette remarque s'applique particulièrement à la CIA, dont la
structure avait été créée pour lutter contre le communisme et l'URSS.
Depuis le 11 septembre 2001, l'islam fondamentaliste est le nouvel ennemi prioritaire de la CIA dans le cadre de la guerre contre le terrorisme.
samedi 7 février 2015
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3 commentaires:
L'islamisme est un courant de pensée musulman, essentiellement politique, apparu au XXe siècle. L'usage du terme depuis sa réapparition dans la langue française à la fin des années 1970 a beaucoup évolué.
Il peut s'agir par exemple, du « choix conscient de la doctrine musulmane comme guide pour l’action politique » – dans une acception que ne récusent pas certains islamistes –, ou encore, selon d'autres, une « idéologie manipulant l'islam en vue d'un projet politique : transformer le système politique et social d'un État en faisant de la charia, dont l'interprétation univoque est imposée à l'ensemble de la société, l'unique source du droit ». C'est ainsi un terme d'usage controversé.
La « guerre contre le terrorisme » ou « guerre contre la terreur » (« War on Terrorism », « War on Terror » ou « Global War on Terror », (GWOT)) est le nom donné par l’administration américaine du président George W. Bush à ses campagnes militaires faites en réplique aux attentats du 11 septembre 2001. Ce terme n'est plus employé dans l'administration américaine depuis l'entrée en fonction de l'administration Obama en 2009.
La notion, déjà utilisée au début de la présidence Reagan, refait surface dès la présidence de Bill Clinton confrontée à la montée du terrorisme international et sous forme de recommandations alarmantes émises dès le mois de juin 2000 qui évoquent déjà les menaces et le scénario qui devaient se concrétiser l'année suivante.
La guerre contre le terrorisme consiste en plusieurs actions policières, politiques et militaires du gouvernement des États-Unis, appuyé par différents alliés dont l’OTAN, contre différentes organisations liées au terrorisme islamiste, en premier lieu desquelles Al-Qaida.
Ces opérations antiterroristes sont appuyées par une coordination au niveau de l’ONU de divers comités créés par le Conseil de sécurité des Nations unies, qui par la résolution 1373 du 28 septembre 2001 oblige tous les États membres de l'ONU à prendre des mesures législatives contre le terrorisme ainsi qu'à durcir les lois régissant le droit des étrangers.
Cette campagne se démarque de la lutte antiterroriste traditionnelle par des actions militaires de grande ampleur à l’étranger, un interventionnisme actif, le fait qu'elle s'oppose non à un État (définition d'une guerre en droit international public) mais à des groupes non étatiques (Al-Qaida en premier lieu), et qu'elle n'ait pas de terme défini, ce qui a conduit un certain nombre de commentateurs à critiquer la mise en place d'un « état d'exception permanent ». Elle débouche sur la théorisation du concept de « guerres préventives » contre les États accusés d’abriter des groupes terroristes ou susceptibles de leur fournir des « armes de destruction massive », cause de l'invasion de l'Irak en 2003 qui s'est juxtaposée à la guerre d'Afghanistan entamée dès octobre 2001. Outre une lutte directe (démantèlement des cellules terroristes, la destruction des camps d’entraînement, etc.), la guerre contre le terrorisme signifie aussi des enquêtes et les pressions sur les gouvernements, organisations et personnes soutenant les organisations terroristes, et le gel des avoirs soupçonnés d’appartenir ou de servir à des groupes terroristes. Elle comprend aussi les aides financières aux pays participant à la lutte contre le terrorisme, l’accroissement de la coopération policière internationale ainsi que de la coopération entre services de renseignement (mise en place d'Alliance Base, dont le siège est à Paris), les tentatives de réorganisation politique du Moyen-Orient décidée par l'administration Bush (projet du « Grand Moyen-Orient » porté par les néoconservateurs).
L'ONG Amnesty International a recensé et dénoncé des centaines de cas de torture et d’autres graves violations des droits humains (camp de Guantanamo, extraordinary renditions, sites noirs de la CIA, etc.) commis dans le cadre de cette nouvelle politique.
Enfin, des auteurs très critiques à l’égard de la politique étrangère des États-Unis, comme Noam Chomsky, affirment que les Américains pratiquent eux-mêmes le terrorisme à l’échelle internationale. « On ne saurait oublier que si les États-Unis condamnent [après le 11 Septembre] le terrorisme d’État, c’est après l’avoir appuyé en Indonésie, au Cambodge, en Iran ou en Afrique du Sud » précise de son côté l’historien Jean-Michel Lacroix.
Cet organisme "Al Qaïda" remplace à point nommé le "meilleur ennemi" qui faisait la joie des industriels de l'armement et des cadres du ministère de la Défense états-uniens.
Soulignons simplement qu'Al Qaïda fut fondé et dirigé par Ousama Ben Laden : un Saoudien, fils d'une famille très riche, famille qui possède des parts des mêmes sociétés que la famille Bush, Ousama qui était un agent de la CIA en Afghanistan pour mettre au pouvoir les Talibans contre les Soviétiques.
C'est gros, non ? Énorme serait plus juste !
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