samedi 20 février 2021

Il ne s'agit pas de sauver une population qui ne le veut pas, il s'agit de sauver ceux qui le veulent, et c'est déjà beaucoup de le vouloir.

Le mérite

1 – vous avez vu que Johan Livernette avait été incarcéré, la dictature ne se gêne plus le moins du monde. C'est la guerre totale et ouverte. Par ailleurs, Génération identitaire aurait été "dissoute". On espère que les membres n'en tiendront aucunement compte, nous leur indiquons que les décisions d'une dictature n'ont aucune valeur.

2 - Critiques, encore : certains d'entre vous n'ont apparemment pas vu que la page réponses du site répondait à toutes les objections. On nous signale sans cesse qu'un détracteur ressort des allégations déjà résolues sur la page "réponses": un monsieur qui prétend connaître Rémy (et que Rémy ne connaît pas) et qui reprend la bafouille très maladroite d'E&R, le site qui vous vous en souvenez avait refusé de diffuser la vidéo qu'il avait demandée à Rémy...

Bref, merci de bien vous souvenir que cette page "réponses" anticipe ou s'adapte instantanément et balaye définitivement ces racontars.

3 – Ce que les critiques manifestent:

Par ailleurs, et c'est plus important, à chaque fois que des Français expriment qu'ils critiquent plutôt qu'ils ne font ce qu'il faut pour se libérer, il reportent à plus tard leur libération.

Récemment, des opposants politiques nous disaient: "Si le peuple ne voulait pas de coup d'Etat, le feriez-vous quand même ?"

Question délicate. Il est évident que le renversement ferait changer bien des mentalités. On ne peut donc pas répondre sans comprendre les changements d'humeur qui se produisent au gré des événements. La raison du plus fort est la meilleure, on le sait. 75 à 85% des gens seraient ravis, ouvertement, de la fin du régime. Mais à quel point ? Pour combien de temps ? Les gens seraient-ils changés ? C'est en fait ça, l'enjeu. Seraient-ils meilleurs ? Ne viendraient-ils pas à se renier, à nous renier, éventuellement violemment ?

C'est la question soulevée par l'aventure de Thomas More qui n'a pas voulu éviter le drame.

C'est une question fondamentale. Mais disons que pour l'essentiel, l'engagement du peuple produit sa libération à proportion.

C'est mécanique. Nous adaptons notre empressement à sa demande. Plus il rechigne, moins ça se fait.

Imaginez d'embarquer des passagers sur un bateau. S'ils montent parce que vous les avez attirés par un discours avantageux mais qu'ils ne l'ont pas désiré eux-mêmes réellement, vous aurez des ennemis à bord durant la tempête. Un cas de naufragés célèbre l'a bien illustré et ça a fini par un drame, des morts. C'est pourquoi un bon capitaine fait toujours son possible pour décourager suffisamment les volontaires, et vous remarquez que les gens de mer ont souvent un mauvais caractère, ils savent ce qu'il en coûte de s'embarquer avec des gens de mauvaise complexion : seuls ce qui veulent réellement, qui insistent, se rendront utiles et ne seront peut-être pas un danger en cas de tempête; ceux qui insistent et veulent véritablement embarquer, ceux-là ne pourront pas dire: "Vous nous avez fait monter sur votre rafiot de malheur et nous aurions dû refuser, voilà où nous en sommes maintenant !" Vous voyez ? Il y a plus de chance pour qu'ils se battent avec le capitaine jusqu'au bout. La mer n'est pas "sociale" ni "humaniste" ou "bienveillante", elle vous avale d'une vague.

De même, tel père d'une jeune fille disait-il au jeunot qui prétendait demander la main d'icelle : "Fichez-moi le camp, garnement, ma fille n'est pas pour vous." Tous les prétendants déguerpissaient (avec tous les commentaires qu'on veut, on s'en moque totalement), seul un résista et finit par enlever la demoiselle: il l'aimait vraiment. Voilà quel était le plan du père. Il dit d'ailleurs à la jeune fille, à chaque fois: "Celui-ci n'est pas pour toi." Il s'agissait qu'elle veuille également, pas question qu'elle revienne en pleurs chez papa-maman. On est loin de l'état d'esprit superficiel et sentimental d'aujourd'hui…

Vous voyez ?

Les gens qui ne sont pas tout à fait décidés, nous les dissuadons par divers biais. Les trouillards se débinent en évoquant l'organisation ou les origines des chefs, ou tel mot, ou tel ancêtre, ou la nourrice de la bonne de l'oncle germain, n'importe quelle raison pour ne rien faire; on en a parlé.

Le foule peut se comparer à la houle.

Et donc, les populations qui ne veulent pas vraiment se libérer ne le seront pas. C'est évident: on ne va pas prendre le risque de se retrouver sur un vaisseau France empli de mutineries.

S'il faut qu'ils périssent, ils périront. Devant l'éternité et la mission éternelle de la France, c'est un détail de l'Histoire, selon le célèbre mot qui fait faire des bonds de 5 mètres à la bien-pensance...

Mais alors, si le peuple ne voulait pas suffisamment du Coup d'Etat, que se passerait-il pour nous, qui sommes des Justes ? Voilà la vraie question que vous poserez. Si le peuple dans la masse ne veut pas se réveiller, resteraient les Justes. Il faudrait une alternative. Rémy en a étudié deux autres.

Mais attendez, nous ne disons aucunement qu'il n'y aura pas de renversement. Attention. Nous répondons sur le fond et préparons toutes les situations.

De Gaulle a démissionné à 48%, on ne va pas gouverner avec 20%.

Par ailleurs, il n'y a aucune raison que les Justes payent à nouveau pour les autres. Révolution française, 14-18, Epuration, guerres d'indépendance, les exemples sont nombreux où les événements ont liquidé les meilleurs. C'est l'erreur fatale, puisque ce sont les autres qui à chaque fois reconstruisent le pays, à leur sordide image. Les morts de 14-18 ont laissé les planqués, les pacifistes internationaux et les bureaucrates de l'arrière reconstruire le pays. S'ils n'avaient été au combat, par des circonstances différentes (une autre chambre parlementaire par exemple), ils eussent peut-être pu repousser le péril prussien en dévorant la civilisation de Goethe comme la Chine a avalé les Mandchous. C'est d'ailleurs exactement ce qu'a exprimé le maréchal Pétain dans l'une de ses allocutions: si la France avait été forte, elle n'aurait même pas eu besoin de se battre, sa culture eut englouti ses envahisseurs; l'Allemagne n'aurait d'ailleurs jamais eu l'idée de l'attaquer (car il faut bien dire que, des deux, c'est l'ignominieuse République française qui est la coupable du démarrage des hostilités) puisque, sans doute, la génération de 14 eut fait des hommes droits, brillants, travailleurs et forts, que l'Allemagne eut pu admirer et craindre. C'est essentiellement la médiocrité de la IIIème république qui nous a valu la guerre.

La Russie a avalé des centaines de peuples sans combattre, les Etats-Unis ont avalé des nations entières, la France a elle aussi intégré de nombreux peuples dans son Histoire, Savorgnan de Brazza a conquis le plus riche pays du monde qu'était le Congo sans un coup de feu. On a exactement la même problématique avec l'invasion migratoire: la culture républicaine est tout simplement incapable d'ingérer l'invasion culturelle et cultuelle.

Si la population était saine, elle reconnaîtrait dans nos discours le plus évident bon sens. Si elle ne l'entend pas, c'est qu'elle a ce problème très bien illustré par ces critiques: il y a un problème moral très profond.

Par conséquent, il ne s'agit pas de sauver une population qui ne le veut pas, il s'agit de sauver ceux qui le veulent, et c'est déjà beaucoup de le vouloir.

Tout le monde ne mérite pas le renversement et tout le monde ne mérite pas non plus le ralliement. Il faut le dire et le savoir avec lucidité. Quelqu'un qui ne vient pas avec nous, c'est parfait. Quelqu'un qui vient, c'est parfait aussi. Tout est très bien naturellement. Il n'y a rien à forcer.

C'est pourquoi nous ne forçons jamais et n'insistons guère. On se signale, poliment. Après, qu'ils fassent ce qu'ils veulent.

C'est pour cette raison que vous devez analyser soigneusement ce que Rémy a dit dans ses vidéos de sommation. La sommation adressée au peuple était tout simplement inattendue et incroyable, puisque tout le monde attend normalement qu'on fasse des sommations à l'ennemi. Et, pour tout dire, personne pratiquement ne l'a relevé. Mais en fait, justement, l'ennemi des Français, c'est d'abord eux-mêmes. Vous allez dire que c'est un poncif. Mais c'est la donne depuis 250 ans. C'est le véritable virus qui s'étend chez les Français depuis 250 ans et qui à plusieurs moments a reculé, notamment au début des Gilets jaunes. Mais depuis, avec le confinement, la guerre civile a redoublé (puisqu'elle a évidemment déjà commencé): ça se déchire, ça se hait, ça se trahit, c'est délateur, ça collabore avec tout ce qui détruit le pays. Et ça critique la moindre tentative de restaurer la Nation. L'ennemi qui loge au gouvernement ou dans les salons dorés des loges n'est en fait pas grand-chose. 65 millions de Français n'en feraient qu'une bouchée. Nous, avec 600 hommes, nous les culbuterions aisément. Mettez trois fois ce nombre pour tenir militairement Paris et quelques centres urbains, et 500 hommes dans les institutions ou les médias: le retournement aurait lieu. Ce n'est pas le bout du monde.

Or, les Français ne le veulent pas assez. Beaucoup préfèrent leurs querelles et leurs railleries au combat. Que ceux qui peuvent entendre, entendent.

Un Coup d'Etat n'est pas un accouchement qui arrive à échéance fixe. Il n'y a pas d'échéancier fixe. C'est une décision qui relève de paramètres cruciaux, telle l'adhésion populaire. Moins les gens s'engagent, moins il y a nécessité de les libérer. Répétons: comme Rémy l'explique, les Français mériteront leur libération ou pas, et nous ne ferons rien pour les forcer à se libérer. Il a dit: "Le coup d'Etat se fera" puis "si les Français se lèvent". Les deux sommations étaient extrêmement claires et se conjuguaient. Nous ne sommes pas Dieu. Une proposition a été faite, nous voyons progressivement, jour après jour, si les Français la méritent. Ce n'est manifestement pas le cas d'une majorité de youtubeurs, d'alerteurs et autres intellectuels. Ils dont dit pendant des années: "Il y a le feu à la maison", on leur a répondu: "Voici les pompiers", et ils ont dit: "Je ne leur ouvre pas ma porte." Les mêmes persiflaient au temps de Jeanne d'Arc, on a évidemment oublié leurs noms…

Cela dit, puisque la déclaration est tout de même récente et qu'il faut donner du temps au travail, il faut développer davantage de propagande et puis en venir à plus d'actions, ce qui contribuera à changer les esprits.

Mais on n'a en fait jamais sauvé la France avec les intellectuels. Il n'y avait pas d'intellos à Bouvines ou à Patay. Exception faite peut-être de quelques brillants Charles Péguy ou Alain Fournier, ils n'étaient pas non plus très amis des poilus de 14-18. Les intellos parisiens étaient majoritairement avec les Bourguignons et les Anglais du temps de Jeanne, ils étaient communistes au temps du Goulag, ils étaient déjà "persans" du temps de Montesquieu, ils sont socialistes (même sans le vouloir) depuis 70 ans, ils épousent systématiquement le parti le moins naturel et ils détestent le bon sens qui ne leur permet pas de briller. Le monde intellectuel est essentiellement de la valetaille, il faut bien le dire. Bien des chefs de guerre ont fessé tout ça, depuis la guerre vous avez vu tous ces bavards dérouler tous les tapis aux pires déviations, étrangères de préférence.

Quant aux autres, les gens qui critiquent aujourd'hui ont les moyens, ils sont à l'aise, ils ne savent même pas ce qu'est de vivre comme la majorité de leurs concitoyens. Vous avez des médecins narquois, des écrivains rigolards, des universitaires ironiques: ils ne crèvent pas de faim. Ils n'ont pas vos problèmes, c'est tout. C'est simple à comprendre: ils ne voient pas la nécessité.

Ces Français finiraient par être arrêtés ou tués que nous n'en serions pas étonnés: ils provoquent le système mais refusent de passer à l'action. Ils se mettent eux-mêmes dans la pire situation: ils déclarent des guerres qu'ils ne sont pas du tout prêts à assumer.

Que cette masse disparaisse de l'Histoire n'est pas un problème dans le fond car on ne refait un monde qu'avec les gens qui le valent. Cette fin déplorable est du reste le plan qui est esquissé dans la tradition, par de nombreuses annonces.

Conclusion, faisons notre possible pour faire connaître cette possibilité et voyons quels Justes se lèveront. Sur le cadran de la grande horloge des temps, les peuples ne font tourner que la petite aiguille.

 

Agent de liaison de Rémy Daillet-Wiedemann

Aucun commentaire: