jeudi 22 novembre 2018

La complainte des merdias

On peut effectivement regretter ce qui est arrivé à cette madame [journaliste de BFM rabrouée par les "gilets jaunes"] qui ne comprend pas ce qui lui arrive (elle pourrait lire la fabrique du consentement de Chomsky et Herman ou s'abonner à Acrimed pour avoir un regard critique sur son métier) et toute la bobosphère va se mobiliser pour défendre les journalistes au nom de la défense de la démocratie (c'est-à-dire du contrôle de l'information par des groupes détenus par quelques milliardaires).

Mais ce que je comprends moi c'est la colère à l'égard des journalistes :
Il n' y a pas une lutte sociale , une grève et maintenant le mouvement des Gilets Jaunes qu'ils n'ont pas vilipendés.
Pas une guerre qu'ils n'ont pas soutenue, pas de calomnie à l'égard des régimes attaqués par les EU (Russie, Chine, Iran, Venezuela, Syrie etc.) qu'ils n'ont pas reprise.
Ils ont littéralement mis Macron au pouvoir et soutenu massivement la construction européenne.
Ils ont fait taire toute voix dissidente sur les questions de guerre et de paix ou de souveraineté nationale.
Ils ont méprisé la question de la liberté d'expression pour ceux qui pensent autrement, immédiatement qualifiés de racistes, sexistes etc.
Pour reprendre l'excellente expression de Trump mais qui n'est pas de lui et que la gauche radicale aurait utilisée dans le temps, les médias dominants font partie des ennemis du peuple.

Jean Bricmont

1 commentaire:

Je a dit…

- Moi, je voulais être actrice mais je suis pute.
- Moi, je voulais être journaliste mais je travaille pour BFM.