jeudi 7 décembre 2017

Frédéric Taddeï : Les limites du débat ?



Source : https://youtu.be/3HgwtHenFWs

4 commentaires:

Je a dit…

Les fanatiques de tous bords accusent les animateurs de prendre partie pour l'autre bord simplement parce qu'un tel ou une telle est invité(e).

Le débat (et plus largement la démocratie) n'est pourtant possible qu'avec des personnes aux avis contradictoires.

Je a dit…

Je trouve Frédéric Taddeï un peu décevant dans cet entretien. Il fait le naïf vis-à-vis des milliardaires (il dit "millionnaires") qui possèdent la presse en disant que non, il ne croit pas qu'ils puissent utiliser les médias pour influencer l'opinion.

Il se définit comme animateur de débats et non comme journaliste.

Sans doute est-ce une façon de se défendre d'attaques et de lui permettre de continuer à exercer son métier : donner la parole aux autres et "jouer au c..." en disant qu'il n'a aucune opinion.

Je a dit…

Pour s'informer, Frédéric Taddeï lit des livres et, dans la presse, seulement Courrier international.

Je a dit…

Frédéric Taddeï dit croire au hasard et aux coïncidences mais pas aux complots.

Je n'en crois rien. D'ailleurs il "mouche" bien ses collègues journalistes qui crient au complotisme soit-disant omniprésent aujourd'hui en leur rappelant que l'origine de ce terme remonte à l'affaire JFK. Un assassinat du président des États-Unis d'Amérique qui laisse bien des zones d'ombre encore de nos jours ...

Je pense que c'est une posture de neutralité affichée (comme le fait qu'il ne vote pas) lui permettant d'inviter toutes sortes de personnalités qui seront en confiance sur le fait qu'il ne prendra pas partie pour un tel ou contre un tel.

En conclusion, c'est un animateur neutre. Il fait très bien son boulot en ne prenant pas partie et en invitant ceux qui (dans la limite de la loi tout de même, dont la loi Gayssot) ont des opinions qui ne relèvent pas forcément de la "pensée unique" (selon laquelle l'ultralibéralisme est la seule voie possible et selon laquelle nous serions dans le meilleur des mondes ou plutôt "le moins pire", pour reprendre la référence à Churchill).