mercredi 19 avril 2017

François Asselineau sur France inter [ Le 5 / 7 ][ 19/04/2017 ]

Ajoutée le 19 avr. 2017 Le président de l'UPR et candidat à l'élection présidentielle François Asselineau à fait un passage dans "Le 5 / 7 " du 19 avril 2017 sur France inter.



Source : https://youtu.be/2IOmm-GJ_A4

 Connaissez-vous vraiment les instituts de sondage ?
https://www.youtube.com/watch?v=XI_QV...

Mélenchon ne souhaite pas sortir ni de l'UE ni de l'EURO :
[ Lire la description de la vidéo ]
https://www.youtube.com/watch?v=mDVXM...

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GOPE : Grandes Orientations de Politique Économique imposées à la France pour 2016 et 2017, ou comment nos gouvernements sont subordonnés à la Commission européenne.
https://goo.gl/rpjJah, https://goo.gl/JTdZ7L, https://goo.gl/FN1Edx
Présentation vidéo : https://youtu.be/oakEEwBFeJ4

Six-pack (Union européenne) prévois une amende contre les pays si non application des "recommandations" des GOPE
https://pastebin.com/3uNZikzw

Dernière amende journalière contre la France pour ne pas avoir appliqué assez rapidement la "recommandation" de l'UE pour l'application des OGM soit un total de 42 millions d'euros :
https://www.senat.fr/questions/base/2...
( Recommandations = ordres déguisés )

Le paquet législatif sur la gouvernance économique de l'UE entre en vigueur
http://europa.eu/rapid/press-release_...

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Impossibilité de modifier les traités (Une autre Europe, une Europe sociale, Sortir des traités européens, une Europe des nations, et tout autres arguments sont statistiquement totalement inapplicables !).
https://www.youtube.com/watch?v=wzsz_...
https://www.youtube.com/watch?v=mykNO...
https://www.youtube.com/watch?v=tV0Yf...
https://www.youtube.com/watch?v=lZEOP...

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Faut-il vraiment sortir de l’euro ?
https://www.youtube.com/watch?v=pjaJc...

Comprendre ce qu'est le système "Target" (économie internationale), pourquoi les pays ont-ils des taux d'intérêt différent alors qu'il ont la même monnaie ?
https://www.youtube.com/watch?v=gvM7W...
https://youtu.be/nTJl3NL_-Q0
http://zupimages.net/up/17/15/mnk7.png
https://www.youtube.com/watch?v=1O2CG...

COMPRENDRE L'EURO
Conférence de Vincent Brousseau, ancien économiste de la BCE et responsable UPR en charge des questions monétaires
La France doit quitter la zone euro avant la sortie de l'Italie !
https://www.youtube.com/watch?v=kP6Ix...

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[ Ruptures Zapping ] Europe vs Démocratie 5 à 0 [ 10 avril 2017 ]
https://www.youtube.com/watch?v=3CnDl...

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Pourquoi un Frexit est urgent ?
https://goo.gl/lD2OXb

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[ PRÉSENTATION DES PROGRAMMES PRÉSIDENTIEL ET LÉGISLATIF ]
[ & INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES ]
https://www.facebook.com/photo.php?fb...

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Mélenchon - Programme plan B ?
[ lire la description de la vidéo ]
https://www.youtube.com/watch?v=mDVXM...

8 commentaires:

Je a dit…

Le programme antieuropéen de Marine Le Pen dénoncé par 25 Nobel d’économie

Dans une tribune au « Monde », des lauréats du célèbre prix, dont Joseph Stiglitz et Jean Tirole, se prononcent en faveur de l’Europe.

TRIBUNE. Certains d’entre nous, lauréats du prix Nobel d’économie, ont été cités par des candidats à l’élection présidentielle française, notamment par Marine Le Pen et ses équipes, pour ­justifier un programme politique sur la question de l’Europe. Les signataires de cette lettre ont des po­sitions différentes sur les sujets complexes que sont l’union monétaire et les politiques de ­relance. ­Cependant, nos opinions convergent pour condamner cette instrumentalisation de la pensée économique dans le cadre de la campagne électorale française.

– La construction européenne est capitale non seulement pour maintenir la paix sur le continent mais également pour le progrès économique des Etats membres et leur pouvoir politique dans le monde.

– Les évolutions proposées par les programmes antieuropéens déstabiliseraient la France et re­mettraient en cause la coopération entre pays européens, qui assure aujourd’hui une stabilité économique et politique en Europe.

– Les politiques isolationnistes et protectionnistes et les dévaluations compétitives, toutes menées au détriment des autres pays, sont de dangereux moyens d’essayer de générer de la croissance. Elles entraînent des mesures de représailles et des guerres commerciales. Au final, elles se révéleront préjudiciables à la France ainsi qu’à ses partenaires commerciaux.

– Quand ils sont bien intégrés au marché du travail, les migrants peuvent être une opportunité économique pour le pays d’accueil. Plusieurs des pays les plus prospères au monde ont su accueillir et intégrer les émigrés.

– Il y a une grande différence entre choisir de ne pas rejoindre l’euro en premier lieu et en sortir après l’avoir adopté.

– Il faut renouveler les engagements de justice sociale, et ainsi garantir et développer l’équité et la protection sociale, en accord avec les valeurs traditionnelles de la France, de liberté, d’égalité et de fraternité. Mais l’on peut et l’on doit parvenir à cette protection sociale sans protectionnisme économique.

– Alors que l’Europe et le monde font face à des épreuves sans précédent, il faut plus de solidarité, pas moins. Les problèmes sont trop sérieux pour être confiés à des politiciens clivants.

Angus Deaton (Princeton, prix Nobel en 2015), Peter Diamond (Massachusetts Institute of Technology, 2010), Robert Engle (université de New York, 2003), Eugene Fama (Chicago, 2013), Lars Hansen (Chicago, 2013), Oliver Hart (Harvard, 2016), Bengt Holmström (MIT, 2016), Daniel Kahneman (Princeton, 2002), Finn Kydland (Carnegie-Mellon, 2004), Eric Maskin (Harvard, 2007), Daniel McFadden (Berkeley, 2000), James Mirrlees (Cambridge, 1996), Robert Mundell (Columbia, 1999), Roger Myerson (Chicago, 2007), Edmund Phelps (Columbia, 2005), Chris Pissarides (London School of Economics, 2010), Alvin Roth (Stanford, 2012), Amartya Sen (Harvard, 1998), William Sharpe (Stanford, 1990), Robert Shiller (Yale, 2013), Christopher Sims (Princeton, 2011), Robert Solow (Columbia, 1987), Michael Spence (Stanford, 2001), Joseph Stiglitz (Columbia, 2001), Jean Tirole (Toulouse School of Economics, 2014).

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/04/18/25-nobel-d-economie-denoncent-les-programmes-anti-europeens_5112711_3232.html#OgVOv8t8hXMjy9Z8.99

Je a dit…

Joseph Stiglitz : « Il faudra peut-être abandonner l'euro pour sauver le projet européen »
Dans son nouvel essai, le prix Nobel d'économie et professeur à Columbia affirme que si l'Europe ne parvient pas à sortir de la crise, c'est avant tout à cause de la monnaie unique.

Pour toute une génération d'Européens, il semble impensable de remettre en cause l'existence de l'euro. Nous vivons avec, c'est une monnaie en laquelle nous avons confiance... Comment un économiste comme vous peut-il dire que l'euro est un échec?

L'euro a été créé pas comme une fin en soi, mais comme un moyen de parvenir à un but. Le but était de créer une Europe plus prospère et une plus grande solidarité politique. Par rapport à ce but-là, l'euro n'est pas une réussite. L'économie se porte très mal en Europe. Rappelez-vous, la crise de 2008 a démarré aux Etats-Unis, mais les Etats-Unis se sont remis pour l'essentiel. L'Europe continue d'être en stagnation.

En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/16/09/2016/lesechos.fr/0211291713174_joseph-stiglitz-----il-faudra-peut-etre-abandonner-l-euro-pour-sauver-le-projet-europeen--.htm#HRVeAIQi7OE9jBeB.99

Je a dit…

Mais en Europe, on estime que la crise n'est pas liée à l'euro, qu'elle est liée à la finance, et que si notre continent a du mal à s'en remettre, ce n'est pas pour des raisons monétaires... Vous, vous dites que l'euro est le seul responsable...

Ce n'est pas le seul problème, mais c'est le principal. Le principe d'une monnaie, c'est de permettre d'ajuster l'économie en cas de choc. Vous avez une monnaie unique, utilisée par 19 pays différents, très différents, et le test survient quand on est confronté à un choc. Et quand la crise est arrivée, l'euro a échoué à ce test. Parce que la capacité des pays européens à répondre à ce choc était restreinte.
Quand la crise est arrivée, l'euro a échoué (...) parce que la capacité des pays européens à répondre à ce choc était restreinte.

Normalement il y a plusieurs moyens de répondre à une crise : vous baissez vos taux de change, vous baissez les taux d'intérêts, différents pays peuvent agir de façon différente. Avec la monnaie unique, ces mécanismes ont été enlevés. Et rien n'a été mis à la place. En faisant cela, l'Europe s'est lié les mains : vous ne pouvez pas utiliser les taux de change, les outils de politique monétaire, la fiscalité... parce que vous devez limiter les déficits à 3 % du PIB. Tous les instruments d'ajustement ont été enlevés. Et, ce qui est pire, les institutions nécessaires n'ont pas été mises en place.

En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/16/09/2016/lesechos.fr/0211291713174_joseph-stiglitz-----il-faudra-peut-etre-abandonner-l-euro-pour-sauver-le-projet-europeen--.htm#HRVeAIQi7OE9jBeB.99

Je a dit…

Vous expliquez dans votre livre que les critères de convergence, qui devaient rapprocher les pays pauvres des plus riches, n'ont servi à rien. Vous dites qu'il y a eu au contraire une divergence des pays...

Les chiffres montrent qu'il y a une divergence, mais ce que j'essaie d'expliquer dans mon livre, c'est comment la structure même de la zone euro a presque rendu cela inévitable. Vous ne pouvez pas faire porter la responsabilité sur les pays. Il y a eu beaucoup de tentatives d'accuser la Grèce ou l'Espagne de ne pas avoir fait ce qu'il fallait. Mais à la source du problème, il y avait l'obligation de limiter les déficits et l'inflation. Regardez l'Espagne ou la Grèce : ils étaient en excédent avant la crise ! Ce n'est pas leur déficit qui a causé la crise, c'est la crise qui a causé leur déficit.
Aujourd'hui, même le FMI dit que l'austérité ne ramène pas la croissance.

Et dire que le problème peut être résolu en réduisant les déficits est une erreur : cela aggrave la situation. Aujourd'hui, dans les pays européens en difficulté, l'amplitude de la dépression est plus forte que pendant la grande dépression.

Vous décrivez une faute commune des responsables européens, mais vous êtes particulièrement dur avec l'Allemagne. C'était la plus forte économie d'Europe avant la crise, et c'est celle qui s'en sort le mieux à la fin : en principe, l'argent devait aller des plus pauvres vers les plus riches, et les capitaux ont fait le mouvement inverse....

Et le problème que pose l'Allemagne est double. D'abord, elle maintient son excédent. C'est un principe de base de l'économie : si certains pays exportent plus qu'ils n'importent, alors d'autres importent plus qu'ils n'exportent. Si quelqu'un a un excédent, quelqu'un d'autre a un déficit. Et les déficits se traduisent par des crises financières, des économies affaiblies... Les allemands ont refusé d'agir sur leur excédent, ce qu'ils auraient pu faire en augmentant le salaire minimum, en dépensant plus d'argent, ce qui aurait aidé à réduire les déséquilibres...

Ensuite, les allemands ont insisté pour que les autres pays pratiquent l'austérité. Mais aujourd'hui, même le FMI dit que l'austérité ne ramène pas la croissance. Enfin, les Allemands ont empêché la création des institutions qui auraient permis à l'euro de fonctionner. Et les dommages qui en résultent ne sont pas seulement économiques, mais aussi politiques.
Si vous n'arrivez pas à créer les institutions permettant à l'euro de fonctionner, pourquoi ne pas mettre en place un système plus flexible ?

Votre livre ne se contente pas de critiquer, il donne aussi des pistes de solution. Et parmi ces solutions, vous ne proposez pas une sortie pure et simple de l'euro avec un retour brutal au franc ou au mark, mais une sortie douce. Quels scénarios proposez-vous?

D'abord, la meilleure des solutions serait de créer les institutions qui permettraient à l'euro de fonctionner. Ce n'est pas si compliqué, beaucoup de gens le demandent dans l'union européenne. Une assurance commune des dépôts, des emprunts communs en euros... Des progrès ont été accomplis, mais trop peu, et trop lentement. Et les réponses politiques et économiques ne sont pas en phase avec les besoins de réforme, d'autant que les politiques de droite gagnent dans de plus en plus de pays.

Donc ce que je dis, c'est : si vous n'arrivez pas à créer les institutions permettant à l'euro de fonctionner, pourquoi ne pas mettre en place un système plus flexible.

Je a dit…

Donc vous proposez un euro à plusieurs vitesses ?

Il ne s'agit pas de revenir à 19 monnaies différentes, mais on pourrait avoir des différences entre le nord et le sud, on pourrait avoir trois niveaux... Le but serait d'avoir dans chaque groupe plus de similarités économiques, plus de convergence politique... et quand il y a plus de convergence, une monnaie unique peut fonctionner. Le problème c'est qu'avec 19 pays, il y a trop de divergences économiques et politiques. et même philosophiques, pour que l'Europe fonctionne. Mais dans des groupes plus petits, il peut y avoir assez d'harmonie.

J'essaie aussi de décrire une façon par laquelle, à travers le temps, l'Europe pourrait créer les institutions nécessaires. Le problème est que vous avez mis la charrue avant les boeufs. Les ambitions étaient élevées, la vison était élevée, mais l'économie n'était pas au rendez-vous.

Ce que j'essaie de dire, c'est : créez les institutions, et après, vous pourrez vous attaquer aux problèmes d'une monnaie unique.

En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/16/09/2016/lesechos.fr/0211291713174_joseph-stiglitz-----il-faudra-peut-etre-abandonner-l-euro-pour-sauver-le-projet-europeen--.htm#HRVeAIQi7OE9jBeB.99

Je a dit…

L'Europe est aujourd'hui confrontée à une montée du populisme dans la plupart des pays. La plupart des politiciens qui veulent sortir de l'euro, ou qui accusent en permanence Bruxelles sont soit d'extrême droite, soit d'extrême gauche, ce qui n'est pas votre cas. Peut-il y avoir une voie modérée pour à la fois critiquer l'euro et sauver l'Europe?

Tout à fait. Encore une fois, la monnaie est un moyen, pas une fin en soi. Cela n'apporte pas un niveau de vie. En fait, l'ironie de l'histoire, c'est que les monnaies multiples, les contraintes liées au fait d'avoir des monnaies différentes sont en passe de disparaître. Avec l'argent électronique, les cartes de crédit, vous n'avez même plus besoin de cash : vous pouvez aller n'importe où en Europe et payer avec une carte.
Si je critique l'euro, c'est seulement dans le but de créer une Europe plus forte.

Mais la monnaie unique était un moyen pour arriver à une fin, et le danger est qu'aujourd'hui elle est devenue une fin en soi. Et parce qu'elle n'a pas été parfaitement conçue, ses imperfections ont contribué à affaiblir l'Europe, et c'est pour cela qu'il faut tout faire pour résoudre ces problèmes.

Mais si je critique l'euro, c'est seulement dans le but de créer une Europe plus forte. Vous devrez peut-être abandonner l'euro pour sauver le projet européen. Les extrémistes, eux, veulent mettre fin au projet européen. C'est exactement le contraire.

A propos des Etats-Unis, c'est un pays qui est lui aussi confronté au populisme, même si les Etats-Unis se sont relevés plus facilement de la crise que l'Europe. Comment jugez-vous la situation économique et politique là-bas ?

L'euro n'est pas le seul problème dans le monde. Mais il y a un point commun entre l'Europe et les Etats-Unis : les leaders politiques ne se sont pas souciés des nombreux groupes de gens qui se sentent laissés pour compte. Ils ont fait des promesses, ils ont affirmé que la libéralisation des marchés financiers, la mondialisation, l'euro... rendraient l'économie plus prospère et tout le monde en bénéficierait.

Mais les inégalités, sujet d'un autre de vos livres (*), se sont accrues...

Elles ont augmenté des deux côtés de l'Atlantique, et des gens ont été laissés pour compte. On vient d'apprendre que le revenu des familles américaines de la classe moyenne avait enfin recommencé à croître. Et cependant, pour les familles ordinaires, ce revenu est encore au-dessous de son niveau de 1999, 17 ans avant. C'est le signe d'une économie qui ne marche pas. 17 ans de stagnation... Et si vous étudiez les données sur une plus longue période, vous constatez que cela fait un quart de siècle, voire un tiers, que les 50% 60% ou 70% les moins riches n'ont quasiment pas connu de progression de leur niveau de vie. On évoque les vertus des marchés, du capitalisme, de la montée du niveau de vie... Oui ça a été le cas pour les 1% les plus riches. Mais pas pour les autres.

Propos recueillis par Benoît Georges

Je a dit…

Quel projet européen ? Celui de la paix ? Mais ce n'est pas ça le fond de l'Union Européenne. L'Union Européenne, c'est l'industrie, c'est le commerce, ce sont les banques ! Son premier nom était Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier ! Pas très glamour.

Anonyme a dit…

Tous les articles étrangers et français que j'ai trouvé à ce sujet se basent sur celui du Monde. Ils relaient tous la même information dans les mêmes termes parfois au mot, à la syntaxe et la disposition du texte près.
Le Monde fait ici mention dans son introduction de "cette lettre" alors qu'ils ne mentionnent pas de lettre auparavant. Outre la faute de français, c'est surtout qu'on se demande d'où vient cette fameuse lettre ? Pourquoi l'envoyer au journal Le Monde ? Et uniquement au journal Le Monde ? Qui l'a envoyée ? D'où ? C'est signé ? Elle a fait le tour du monde avant d'arriver dans votre boite aux lettres du courrier des lecteurs ? Ils avaient votre adresse ? Un email ne serait-il pas plus sérieux, rapide et tout autant crédible ?

Sauf erreur de ma part, Le Monde n'est pas une agence de presse ce qui réduit largement sa crédibilité. Pourquoi des prix Nobel d'économie enverraient une "lettre" au journal Le Monde plutôt que de faire une déclaration à l'AFP ? Et puisqu'ils sont très majoritraiement anglophones, pourquoi pas Reuters ? C'est tout le même l'agence la plus célèbre et la plus sérieuse au monde.

Donc je vérifie sur un truc que je sais être une source fiable d'actualité économique : les marchés financiers ! (j'y ai bossé, je peux vous assurer que l'info qu'on y trouve est beaucoup moins parasitée)
http://www.boursorama.com/.../presidentielle-25-nobel-d...

Hooo ! la source : AFP !
Hooo ! dans le chapeau : "tribune publiée dans Le Monde"

Quand une agence de presse va à la pêche aux infos dans les médias ... c'est qu'il y a un zombie !

Allons jusqu'au bout, vérifions Reuters France :
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN17K0PG-OFRTP
Hoooo ! "dans une tribune publiée mardi par Le Monde" ...
Si même Reuters s'y met...

Aller je suis taquin, voyons Reuters US et Reuters UK :
http://www.reuters.com/search/news?blob=nobel&sortBy=date...
http://uk.reuters.com/search/news?sortBy=date...
Rien, nada, peau de z ... pardon

Vous croyez que si 25 prix Nobel d'économie balançaient une telle info, avec une telle crainte et un tel impact pour la France, il n'y aurait *aucune* référence dans le flux d'actualité Reuters - le flux d'info le plus suivi dans les salles de marché ?
Cherchez l'erreur.