Un empire galactique s’apparente à
une entité politique englobant plusieurs mondes habitables différents
régis par une même puissance tutélaire, souvent autoritaire. Il s’agit
d’un standard de la Science Fiction. La première œuvre à présenter une
telle structure politique à l’échelle de la galaxie est le célèbre cycle
de Fondation d’Isaac Asimov, lequel inspirera des années plus tard
l’empire galactique de Georges Lucas dans Star Wars. Toutefois, la
notion d’empire galactique revêt un caractère générique, et il est
possible d’y associer des États spatiaux à l’instar de la Fédération des
Planètes Unies de l’univers de Star Trek ou la société féodale Goa’uld
de Stargate.
Néanmoins, si la littérature est
profuse en matière de civilisation interstellaire, rares sont les
auteurs à s’être interrogés sur la possibilité d’une telle structure
juridique à une telle échelle. Même en postulant que l’humanité aurait
la technologie nécessaire pour former un empire galactique, la viabilité
d’une pareille entreprise se heurte à de nombreux obstacles à condition
de considérer chaque aspect de manière réaliste.
1. Un postulat inévitable
De prime abord, toute réflexion sur une
civilisation interstellaire nécessite d’évacuer le problème technique
inhérent au fait de posséder un territoire s’étendant sur tout ou partie
de la galaxie. Aussi, le prérequis minimal pour permettre une expansion
et un développement dans l’espace repose sur trois composantes :
- la capacité à produire et mobiliser une quantité inimaginable de calories ;
- un système d’échange d’information instantané peu importe la distance ;
- une technologie de déplacement supraluminique sans effet relativiste.
Cela se résume à l’énergie, la
communication et le transport, soit autant de paramètres sans lesquelles
la colonisation spatiale, loin d’être impossible, serait extrêmement
lente et difficile. Tout empire survit grâce à la communication et
l’efficacité de son système de transport, sinon, toute action politique
est impossible à coordonner. Ce n’est pas pour rien que les illustres
empires ont par le passé bâti des routes, des ponts et assemblé des
bateaux.
La plupart des univers de fiction,
notamment le space opera s’en affranchit en admettant ces technologies
acquises et maîtrisées, faute de quoi le récit perdrait en qualité à
cause de considérations trop techniques. La série télévisée Stargate
Atlantis a réglé le problème de l’énergie avec les E2PZ, et en fait même
un ressort scénaristique récurrent. Orson Scott Card a rendu populaire
la technologie de l’ansible permettant de communiquer sans délai entre
des points très éloignés. Et l’univers de Dune se distingue par le repli
de l’espace grâce aux propriétés de l’épice.
La Science Fiction se définit par la
prospective des possibles en s’interrogeant sur l’impact de la science
et de son évolution sur la société. Le moyen le plus courant est
d’amener le lecteur ou le spectateur à suspendre son incrédulité pour
ces domaines via une explication vraisemblable à défaut d’être
véridique. L’intrication quantique laisse entrevoir un jour la création
de l’ansible, les recherches sur la matière noire ou l’effet Casimir
permettent d’imaginer de l’énergie en abondance, et toutes les théories
sur les trous de vers, voire la distorsion, suggèrent la construction
future de vaisseau allant plus vite que la lumière. L’enjeu est d’éviter
l’écueil de transposer strictement les limites techniques de notre
monde actuel pour explorer davantage les défis politiques et culturels
ainsi que les implications probables et la viabilité d’une structure
politique à une échelle galactique.
2. Une communication ingérable
Plus une organisation est grosse, plus
il est difficile de la faire fonctionner efficacement. Le plus haut et
le plus puissant dirigeant ne peut pas tout gérer, car il ne peut pas
tout savoir et ne dispose pas d’assez de temps pour appréhender chaque
problème de l’état. Cela qui induit la nécessité de déléguer son
autorité à des lieutenants, qui eux-mêmes délèguent certaines tâches.
Chaque niveau hiérarchique ou département implique un traitement et une
application de l’information, ce qui ralentit sa transmission et
perturbe son effet. Un ordre passerait par trop de personnes
différentes, avec le risque que comporte d’obstruction ou d’incompétence
de la part des personnes censées l’exécuter. Chaque maillon de la
chaîne rajoute une chance supplémentaire de produire une erreur, et ce,
même en supposant que chaque factotum connaisse et applique les règles
de l’empire galactique. La corruption peut également nuire selon la
prospérité de l’empire et la responsabilité des principaux acteurs de
son administration. Même le soudoiement du plus insignifiant
fonctionnaire peut avoir des conséquences importantes, surtout en cas
d’un trop grand degré de subsidiarité.
Le XXe siècle est à ce titre riche
d’enseignement sur la difficulté de rassembler plusieurs pays au sien
d’une même structure. L’Union soviétique et plus récemment l’Union
Européenne trahissent la quasi-impossibilité d’un tel projet. En se
représentant chaque pays comme une planète et l’union comme un système,
quand bien même la technologie serait plus avancée, le succès semble
improbable. Que le modèle soit communiste/despotique ou
capitaliste/démocratique, la complexité de chacun est flagrante. Chaque
état ne partage pas nécessairement la même langue, les mêmes intérêts,
la même communauté de destin, ni la même culture, si bien que tout
problème demande un temps d’analyse, de traduction, de concertation pour
finalement aboutir à une solution médiane à l’efficacité discutable.
Chaque passage à une échelle plus grande comprenant non pas des
planètes, mais des systèmes avec des milliards de milliards d’individus,
et le problème devient manifeste. Pareille entité aurait à considérer,
satisfaire ou réprimer une myriade de volontés très différentes, et
souvent concurrentes.
Imaginons Alpha Centauri III, où les
habitants sont convaincus que le gouvernement galactique devrait
investir davantage dans l’exploitation minière d’astéroïdes, mais
qu’Epsilon Indi IV y soit farouchement opposé. Le problème ne semble pas
insurmontable à condition de lancer des négociations pour trouver un
terrain d’entente. Cependant, comment en pareil cas peut-il être
concevable qu’une unique personne puisse s’exprimer au nom de la planète
entière ? Entendons par là, est-il possible qu’un consensus existe déjà
dans un des mondes concernés ? L’histoire ne brille pas par la quantité
d’exemples où l’essentiel des humains a partagé la même cause. Même si
un monde parvenait à avoir une population qui s’entende, il n’est pas
dit que la concorde soit de mise sur toutes les planètes dans l’espace,
et donc dans l’ensemble de l’organisation interplanétaire.
3. Des interactions inadaptables
Selon des critères chimiques et
biologiques, même si l’apparition de la vie est fastidieuse, il existe
de nombreuses possibilités pour qu’elle soit apparue ailleurs au point
de développer une espèce intelligente. Au hasard d’une exploration,
l’humanité pourrait rencontrer une ou plusieurs espèces xénomorphes. Il
n’est pas dit que les relations soient aisées. Le roman L’homme dans le
labyrinthe de Robert Silverberg illustre brillamment la problématique
d’échanger des informations avec une autre espèce. L’humanité, incapable
d’expliquer que l’action de ces êtres est nuisible, se retrouve
contrainte à subir, sans même savoir si l’espèce qui leur cause tant de
souci leur est véritablement hostile.
Un autre problème découlerait de la
différence physionomique entre les espèces. Une bactérie ou un germe
bénin pour les humains pourraient être dévastateurs pour les
xénomorphes, ou inversement. La guerre des mondes de H. G. Wells laisse
présager que les plus petits microbes peuvent constituer de terribles
obstacles pour des envahisseurs. Ce problème se rencontrerait même avec
des mondes exclusivement humains : des mondes développant des organismes
pour lesquels la population s’immuniserait, mais qui provoqueraient des
épidémies ailleurs. Même à notre époque, sur notre monde, un touriste
moyen rencontre des problèmes pour les mêmes raisons. L’exemple de
l’anéantissement des Aztèques par les conquistadors menés par Cortès est
riche d’enseignement. Autrement dit, même avec une même espèce et la
science pour guérir de ces inconvénients, les problèmes de quarantaine
et de traitements médicaux nécessiteraient une logistique démentielle.
Par ailleurs, nous ne pourrions pas
forcément nous rendre sur une planète où la gravité est dix fois
supérieure à celle de la Terre, et des êtres habitués à une pression
atmosphérique plus dense ne pourraient pas venir sur la nôtre. Il semble
improbable de se lier avec des êtres dont les échanges nécessiteraient
des aménagements trop particuliers si bien que le plus simple pour les
deux espèces serait soit de se livrer à la guerre pour détruire l’autre,
soit ignorer son voisin. D’un autre côté, une ou plusieurs autres
espèces intelligentes évoluant en parallèle des humains pourraient
constituer un critère pour fédérer tout le monde autour du même objectif
de se défendre l’humanité contre cet éventuel adversaire.
L’idée d’une galaxie uniquement peuplée
d’humains semble pratique et réalisable. Cependant, c’est sans compter
le phénomène d’évolution et les mutations d’un peuple par rapport à un
autre, pouvant différer selon les radiations de l’étoile ou
l’environnement. L’humanité, par la pluralité des mondes colonisés, peut
très bien emprunter des chemins singuliers, et amorcer de nouvelles
espèces chacune avec ses propres aspirations.
4. Des conflits inenvisageables
La plupart des histoires de space opera
comprennent des guerres interstellaires, ou tout au moins, une menace de
grande envergure. Pourtant, de tels conflits s’avéreraient hautement
improbables en raison de l’inutilité de la faire pour chaque partie.
Tout d’abord, la guerre serait d’une
autre nature que les affrontements conventionnels. La perspective de
voir une confrontation entre des X-Wings et des chasseurs TIE est quasi
nulle. Une civilisation capable de spatiopérégrination et de
communication sidérale instantanée utiliserait des vaisseaux automatisés
ou commandés à distance à la manière de La stratégie Ender où la flotte
humaine est commandée par ansible depuis la Terre alors que les
croiseurs sont loin dans l’espace. Il n’est même pas dit de voir des
vaisseaux s’affronter, car il existe une multitude de moyens pour
détruire un peuple. La série Stargate brille d’idées inédites dans la
Science Fiction : les Aschens qui stérilisent une population en leur
faisant croire à un médicament ; Samantha Carter qui perturbe la fusion
thermonucléaire d’un soleil pour le transformer en supernovæ et
pulvériser tout un système ; la Tueuse de mondes qui terrasse des
peuples grâce à des maladies artificielles…
Conquérir une planète par une invasion
militaire, ou toute autre méthode similaire, serait incroyablement
difficile. Rien que la logistique serait stupéfiante. Le débarquement
sur les plages de Normandie avait mobilisé plus de 150 000 soldats.
Transposé à l’échelle d’une planète entière, il faudrait transporter des
millions, voire des milliards, de soldats à travers l’espace… En outre,
une espèce suffisamment évoluée pour voyager dans l’espace et fonder
des colonies n’aurait pas besoin de s’engager dans un conflit au risque
de le perdre et de gaspiller énormément de ressources et d’altérer
l’environnement du monde convoité. Biosphériser un monde serait bien
plus commode et moins risqué.
Un autre élément invalide l’idée de
conflit. Voyager dans l’espace plus vite que la lumière suppose la
maîtrise d’une production colossale d’énergie. Rien que la création
d’une bulle de distorsion pour un vaisseau spatial demanderait
l’équivalent de l’énergie de plusieurs soleils. Inutile de préciser qu’à
ce niveau, transmuter la matière ou transformer l’atmosphère d’une
planète pour satisfaire ses besoins requerraient moins d’effort qu’une
guerre.
Quand bien même, quelle raison les
civilisations interstellaires auraient pour entre en guerre ? L’objectif
le plus courant d’une guerre est un gain de ressource ou de territoire.
Or l’immensité de l’univers recèle des ressources en quantité
incalculable et un espace potentiellement infini à disposition. Presque
toutes les matières premières dont nous pourrions avoir besoin peuvent
être trouvées en abondance juste dans notre propre système solaire. Une
guerre nécessiterait de telles quantités d’énergie et de matières
premières que même une victoire certaine ruinerait tout de même chaque
belligérant.
5. Du commerce inutile
Le commerce lie les nations ou des
groupes de nations. Sans liens économiques solides, il y a peu de
raisons de continuer à faire partie d’un grand groupe. Notre monde est
façonné par le commerce, il est donc naturel de supposer que tout empire
interstellaire digne de ce nom, a fortiori composé d’humains, le serait
également. Pourtant, ce ne serait pas le cas.
Le commerce repose sur l’efficacité. Si
le Royaume-Uni produit du thé pour 100 $ le kilo, et le Canada produit
le même thé pour 150 $ le kilo, il est logique pour le Canada d’importer
du thé du Royaume-Uni. Les choses se compliquent avec le coût du
transport. Si cela coûte 75 $ par kilo pour expédier le thé à travers
l’Atlantique, alors il n’a plus de sens pour le Canada d’importer du
Royaume-Uni. Maintenant, considérons le coût de l’expédition des
marchandises sur des distances interstellaires. Les frais généraux
explosent. Même en présence d’une technologie très sophistiquée, il est
difficile d’imaginer l’utilisation de vaisseaux spatiaux consommant une
énergie folle pour acheminer des tabourets, des crayons ou des œuvres
d’art d’une planète à une autre. Il serait bien plus facile de produire
directement sur la planète ce dont elle a besoin. De plus, des mondes
reliés entre eux par un système de communication instantané induiraient
du moins des transferts de technologie, sinon un phénomène d’émulation
conduisant les mondes à fabriquer eux-mêmes ce qu’ils désirent.
Puisqu’il serait question de planète et non de ville ou de continent,
l’autarcie serait plutôt la norme, et les échanges de marchandises
marginaux.
6. Une cohésion intenable
En admettant que la structure politique
tienne malgré les problèmes évoqués et que le commerce ait bien lieu, il
faudrait que les échanges entre les nations aient des implications pour
chacun des mondes de l’empire galactique. C’est le cas sur Terre où le
marché entre les pays occidentaux influe sur le reste du monde, et
inversement quand un conflit au Moyen-Orient affecte les économies des
pays développés. Or, dans le cadre d’une expansion à une échelle
interstellaire, le sort individuel de certaines nations deviendrait
négligeable. Si l’univers de Star Wars est moqué pour son volet
politique, il demeure pertinent sur ce plan en montrant des mondes de la
bordure extérieure, notamment Tatooine, qui échappe à l’autorité de la
république, puis de l’empire, en raison de leur distance avec le centre
de décision en dépit de la technologie pour s’y rendre et communiquer
avec.
Avec les distances incommensurables et
les écarts de développement entre les mondes, les politiques galactiques
se concentreraient inévitablement sur des enjeux concernant des
ensembles de mondes, considérant les systèmes comme des entités uniques
sans tenir compte des dissensions entre mondes, voire entre pays d’un
même monde. Ainsi, les tensions internes à plus petites échelles
seraient soit négligées, soit ignorées par manque de temps ou d’intérêt,
et provoqueraient lentement la dislocation de l’entièreté de la
structure.
Enfin, si la technique permettait de
couvrir tous les besoins humains, les dissensions idéologiques seraient
probablement le dernier critère de confrontation. À dire vrai, il
pourrait même s’agir de l’unique cas où une guerre serait menée en dépit
de la perte de ressources. L’enjeu d’un tel conflit serait d’imposer
une philosophie, une religion, pourquoi pas un art. Néanmoins, de telles
guerres seraient peu probables, car un même dogme pourrait évoluer d’un
monde à l’autre, ou s’opposer à de nouvelles idées, si bien que
l’environnement culturel serait trop foisonnant et trop versatile à une
échelle galactique pour laisser une idée le temps ne serait-ce que
d’être transmise à tous les mondes de l’empire avant qu’une autre la
remplace. Ainsi, à défaut d’engendrer des guerres à une échelle
galactique, cela empêcherait la cohésion de milliers de mondes.
7. Une hypothèse inimaginable
L’histoire à ceci de particulier qu’elle
ne se termine jamais. Même si elle se répète et qu’il est tentant
d’identifier des grandes constantes historiques, il demeurera toujours
une fraction d’imprévue dans la poursuite des évènements et dans la
capacité à nous dépasser. Il est impossible de prédire avec exactitude
l’avenir, en particulier le produit de l’imagination humaine dans le
domaine de la Science Fiction. Le plus gros travers d’une telle analyse
repose sur l’analogie. Ainsi, un empire galactique n’induit pas
forcément qu’un changement d’échelle, mais peut très bien signifier un
changement de paradigme au point de faire volet en éclats les standards.
Il s’agit même d’un impératif pour tout artiste qui entend proposer une
œuvre originale.
La piste à suivre serait celle d’une
structure similaire à l’Organisation des Nations Unies qui n’est pas un
gouvernement même si elle joue un rôle politique majeur. Son succès
repose sur un principe très simple, à savoir une intrusion minimale pour
une utilité maximale pour les états membres. Dans le cadre d’une
civilisation interstellaire, il faudrait que le bénéfique d’appartenance
surpasse les inconvénients, en apportant ce qu’un monde seul ne
pourrait avoir ou faire. Par exemple, la mise en place d’une défense
contre une menace.
Toute forme de gouvernement
traditionnelle qui tenterait de contrôler plus d’un monde serait
incapable de satisfaire d’égale manière chacun d’eux, et provoquerait sa
perte. En utilisant une coalition de type interplanétaire et non
supra-planétaire, les chances d’existence d’une organisation galactique
augmenteraient, tout en continuant à fournir des services utiles à
toutes les planètes, même avec des espèces multiples.
Enfin, la singularité technologie et
l’avènement d’une intelligence artificielle surpassant l’humanité augure
un avenir imprédictible. Sans doute sommes-nous limités sur le plan
anthropologique ou cognitif là où une intelligence artificielle, capable
d’appréhender d’autres niveaux d’intelligibilité, trouverait le moyen
de faire coexister pacifiquement une pluralité de mondes malgré leurs
différences. En réalité, il n’appartient qu’à nous de donner tort à nos
plus anciens travers en nous aidant de la science tout en évitant
qu’elle serve à satisfaire nos travers.
Une civilisation est une chose
compliquée, interstellaire ou pas, et son essor a toujours constitué un
défi. Heureusement, ces obstacles n’entravent pas notre imagination ni
notre enthousiasme pour les projets les plus incongrus.
1 commentaire:
Michel Meslet a dit
Ouais ! Il me semble qu'il est aérodynamiquement impossible qu'un hélicoptère puisse voler. Mais ce dont je suis sûr, c'est que dans les années 50, circulait une info sur les limites des ordinateurs, qui sinon, boufferaient trop d'énergie, chaufferaient trop (on balançait l'image des chutes du Niagara qui seraient insuffisantes). Il y a aussi le coup des trains qui ne pourraient rouler trop vite, parce que les poumons des voyageurs exploseraient (thèse soutenue par des types comme Avogadro), des vols spatiaux habités impossibles parce que la ceinture de radiations est trop puissante, etc . Alors des gugusses pinailleurs qui jugent en fonction des connaissances actuelles, ben, ça me fait rigoler.
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