L'intitulé "Juste mon opinion" s'applique à la politique, la philosophie, la religion, l'esthétisme, l'humour ... Mais "ça m'intéresse" aurait tout à fait convenu comme titre pour ce blog étant donné les nombreux autres thèmes abordés et les articles encyclopédiques : sur l'histoire, les sciences, etc, sans oublier les sports.
La plupart des articles sont issus de recherches sur le net et de lectures personnelles. Sources indiquées en fin d'article.
Après Epicure - De l'éthique à la politique
Épicure vivait avec une communauté d'amis (ouverte aux hommes libres, aux femmes –y compris prostituées- et aux esclaves) dans le Jardin (son école philosophique créée en 306 avant Jésus-Christ) près d’Athènes, en Grèce.
Il enseignait les moyens de parvenir au plaisir par la suppression des douleurs et des angoisses. Santé du corps et sérénité de l’esprit. Sa méthode consistait à identifier les besoins naturels et nécessaires, et de tempérer ou rejeter les autres, sources de frustration et de violences.
Bien qu’Épicure recommande de « vivre caché » et de ne pas s’impliquer dans la vie politique, ses successeurs, les philosophes épicuriens de l'époque romaine, les philosophes du siècle des Lumières ou les penseurs contemporains se sont progressivement orientés vers un épicurisme politique : un bien-être étendu à la société.
Quelle pourrait être la société idéale, aujourd'hui ou demain, selon les préceptes du sage antique ?
Au sommaire de cette compilation : - Préambule. Nous sommes mus par les sentiments. - Qu'est-ce que la beauté ? Réponse de l'éthologie. Et des dizaines d'exemples illustrés regroupés en quatre catégories : - Belles - Belles et sportives - Belles de la BD - Beaux gosses. Au format "livre papier glacé" sur : Lulu.com
Juste mon opinion 2014
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Juste mon opinion 2013
Articles et commentaires du blog "Juste mon opinion" pour l'année 2013 ; au format livre papier glacé.
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Juste mon opinion - 2012 - Second Semestre
Articles et commentaires du blog "Juste mon opinion" pour le second semestre de l'année 2012 ; au format livre papier glacé.
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Juste mon opinion - 2012 - Premier semestre
Articles et commentaires du blog "Juste mon opinion" pour le second semestre de l'année 2012 ; au format livre papier glacé.
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Juste mon opinion - Année 2011
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Juste mon opinion - Année 2010
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Juste mon opinion - Année 2009
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Juste mon opinion - Année 2008
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Juste mon opinion - Année 2007
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Cette liste recense les femmes mentionnées sur The Dinner Party, une installation artistique de Judy Chicago.
The Dinner Party, réalisée entre 1974 et 1979, comprend les noms de 1 038 personnalités féminines, mythiques ou historiques1. Trente-neuf de ces noms sont brodés sur un set de table, installé sur une table triangulaire, divisée en trois ailes. Les 999 autres noms sont inscrits sur le socle de l'œuvre.
Aile I
Déesse primordiale
Partie centrale d'une grande mosaïque de sol provenant d'une villa
romaine de Sentinum (actuelle Sassoferrato en Marche), v. 200-250 ap.
J.-C. Éon (Aiôn), dieu de l'éternité, est représenté dans une orbe
céleste constellée des signes zodiacaux, entre un arbre vert et un arbre
dégarni (été et hiver). À ses pieds la terre-mère Tellus (équivalent
romain de Gaia chez les Grecs) avec quatre enfants ; il est possible que
ce soit les quatre saisons personnifiées.
Déesse primordiale (Primordial Goddess) ou déesse mère, représentant la maternité, la fertilité, la création, la Terre.
Aruru ; également appelée « Ninhursag », divinité sumérienne de la Terre et Déesse mère ; un autre nom pour Aruru est Ninhursag, aussi nommée ci-dessous.
Nerthus ; divinité de la fertilité germanique, évoquée par Tacite.
Ninti ; déesse mésopotamienne, divinité de la guérison. Soigne la côté d'Enki, liée au mythe de la côté d'Adam.
Tellus (Tellus Mater) ; déesse de la fertilité dans la mythologie romaine.
Ishtar
Plaque en terre cuite représentant Ishtar (Eshnunna, v. 1800 av. J.-C.)
Ishtar ;
déesse assyrienne et babylonienne. Elle doit sa renommée à son activité
culturelle et mythologique jamais égalée par une autre déesse du Moyen-Orient.
À son apogée, elle était déesse de l’amour physique et de la guerre,
régissait la vie et la mort. Elle semble avoir comme descendance Aphrodite en Grèce, Turan en Étrurie et Vénus Victrix à Rome. Elle a un aspect hermaphrodite (Ishtar barbata), comme beaucoup de déesses de ce type.
Cybèle (Cybele) ; divinité de la mythologie grecque d'origine phrygienne, personnification de la nature sauvage.
Enheduanna (Encheduanna ; XXIIIe siècle av. J.-C.) ;
princesse, prêtresse et poétesse de langue sumérienne, et plus ancien
auteur littéraire dont le nom ainsi qu'une part significative de l'œuvre
nous soient parvenus.
Kali ; déesse hindoue du temps, de la mort et de la délivrance, mère destructrice et créatrice. Elle a l'aspect féroce de la Devi,
la déesse suprême, qui est fondamental à toutes les déités hindoues.
Elle détruit le mal sous toutes ses formes et notamment les branches de
l'ignorance: l'avidyā comme la jalousie ou la passion.
Déesse serpent (Snake Goddess) ; divinité minoenne. C'est une divinité chthonienne de cette civilisation. Des figurines datant d'environ -1600 ont été retrouvées grâce à des fouilles archéologiques à Knossos, en Crète,
représentant des déesses, dans des sanctuaires de maisons, en tant que
« serpents de la maison », ce qui semble relié à des traditions du Paléolithique par rapport à la domesticité et aux femmes
Pasiphaé (Pasiphae) ; épouse de Minos, mère du Minotaure dans la mythologie grecque.
Perséphone (Kore) ;
une des principales divinités chthoniennes de la mythologie grecque,
fille de Zeus et de Déméter, également associée au retour de la
végétation lors du printemps.
Python ; serpent monstrueux vivant près du temple de Delphes, dans la mythologie grecque.
Rhéa (Rhea) ; mère des dieux dans la mythologie grecque.
Cassandre (Cassandra) ; princesse de Troie ayant repoussé les avances d'Apollon, qui la dote pour se venger de la faculté de prédire l'avenir sans jamais être crue.
Circé (Circe) ; déesse de la mythologie grecque. Dans l'Odyssée, elle transforme l'équipage d'Ulysse en cochons, à la suite de leur débarquement sur son île.
Clytemnestre (Clytemnestra) ; fille de Zeus et de Léda dans la mythologie grecque, sœur d'Hélène. Épouse d'Agamemnon, elle l'assassine à son retour de la guerre de Troie, étant revenue avec une nouvelle femme, Cassandre.
Daphné (Daphne) ; nymphe de la mythologie grecque.
Hécube (Hecuba) ; reine de Troie dans la mythologie grecque.
Hélène de Troie (Helen of Troy) ; fille de Zeus et de Léda dans la mythologie grecque, sœur de Clytemnestre. Mariée à Ménélas, roi de Sparte, avant d'être enlevée par Pâris, prince troyen, événement déclencheur de la guerre de Troie.
Hersilie (Hersilia) ; héroïne de la mythologie romaine. Selon Tite-Live, elle est l'une des Sabinesenlevées par les Romains et épouse Romulus, le premier roi et fondateur de Rome, afin d'intervenir en faveur de la paix entre les Romains et les Sabins 5.
Verginia (Virginia) ; héroïne légendaire de l'antiquité archaïque romaine. Plébéienne d'une grande beauté, convoitée par le decemvirAppius Claudius,
assassinée par son père pour lui éviter ce sort, inspirant une révolte
populaire renversant le pouvoir des decemvirs et restaurant la
république.
Vesta ; déesse vierge du foyer et de la famille dans la mythologie romaine.
Amazones (Amazon) ; dans la mythologie grecque, un peuple de femmes guerrières résidant sur les rives de la mer Noire, alors que d'autres historiographes les placent en Asie mineure ou en Libye. Les Amazones posséderaient une origine historique : elles correspondraient aux femmes guerrières des peuples scythes et sarmates.
Antiope ; guerrière amazone, sœur de la reine Hippolyte et fille du dieu Arès. Il existe plusieurs versions de son histoire.
Hatchepsout (Hatshepsut). Reine-pharaon, le cinquième souverain de la XVIIIe dynastie de l'Égypte antique.
Elle épouse son demi-frère, Thoutmôsis II, pour assurer la légitimité
de ce dernier, qui « était encore un tout jeune enfant. C'est pourquoi
sa sœur [sic] Hatchepsout [...] conduisait les affaires du pays. »
Tiyi (Tiy) ; reine du pharaon égyptien Amenhotep III.
Sa momie a été identifiée comme « la vieille femme » dans la tombe
d'Amenhotep II. Amenhotep III, se désintéressant des affaires d'État,
semble s'être fié aux avis politiques de Tiy.
Judith. Héroïne juive du livre biblique du même nom, le Livre de Judith. Elle écarte la menace d’une invasion assyrienne en décapitant le général ennemi Holopherne, et restaure du même coup la foi du peuple juif en la puissance salvatrice de son Dieu.
Abigail ; la plus ancienne femme pacifiste du récit biblique6. Son mari a défié David
et afin d'éviter la guerre, elle a préparé de la nourriture pour David
sans que son mari le sache. Son mari meurt alors du choc d'apprendre ses
actions et elle devient la troisième femme de David6.
Athalie (Athaliah) ; reine de Judée d'environ -842 à -837, qui a promu le culte du dieu Baal plutôt que celui du dieu hébreu Yahweh.
Brouria (Beruriah) ; femme de rabbi Meïr. Le Talmud la mentionne comme une sage avec une grande connaissance de la loi rabbinique juive.
Débora (Deborah) ; selon le livre des Juges, une prophétesse et la seule femme mentionnée par la Bible parmi les Juges d'Israël.
Esther ;
dans la tradition juive, elle est vue comme un instrument de la volonté
de Dieu pour empêcher la destruction du peuple juif, les protéger et
leur assurer la paix pendant leur exil à Babylone.
Ève (Eve) ; première femme du récit biblique, mère de l'humanité.
Jézabel (Jezebel) ; reine d’Israël. Son histoire est racontée dans le livre des Rois.
Léa (Leah) ; personnage de la Genèse, première femme de Jacob.
Lilith ; la première femme et la première compagne d’Adam, avant Ève. Il s’agit peut-être du plus ancien mythe de révolte féminine.
Maacah (Maacha) ; reine, fille d'Absalom, lui-même fils du roi David, épouse de Roboam et mère de Abijam. C'est aussi la mère ou grand-mère du roi Asa
qui pour rétablir les traditions du roi David fait retirer à Maacah ses
pouvoir royaux et fait détruire le lieu consacré qu'elle avait fait
bâtir à la déesse Ashera.
Myriam (Miriam) ; selon la Torah, la sœur de Moïse et d'Aaron, fille d'Amram et Yokébed.
Naomi ; dans le Livre de Ruth
du récit biblique, femme de la tribu de Benjamin, plus précisément la
femme d'Elimélek et la belle-mère de Ruth, qui se remaria avec Booz pour
devenir l'arrière-arrière-grand-mère du roi David.
Rachel ; dans la Genèse,
cousine et la seconde femme de Jacob. Elle est également la fille de
Laban et la sœur de Léa. Elle est présente sur les jeux de cartes en la
personne de la dame de carreau.
Rébecca (Rebekah) ; dans la Genèse, fille de Betouel, femme d'Isaac et mère de Jacob et d'Ésaü.
Ruth ;
convertie qui s'attache aux valeurs du judaïsme après la mort de son
premier époux et qui est l'arrière-arrière-grand-mère du roi David.
Sarah ; dans le récit biblique, elle est l'épouse d’Abraham et la mère d’Isaac.
Séphora (Zipporah) ; dans le Livre de l'Exode, femme de Moïse, qui a pu être Africaine de race noire. Elle vient à l'aide de Moïse en circoncisant leur fils in extremis7.
Sorcière d'Endor (Witch of Endor) ; une voyante qui a appelé le fantôme du prophète Samuel, récemment décédé, à la demande du roi Saul.
Vashti ; mentionnée dans le Livre d'Ester en tant que femme du roi Assuérus
de Perse. Le roi se vantait aux autres hommes que sa femme était la
plus belle et lui a ordonné de se présenter nue devant eux. Vashti a
refusé et s'est ainsi retrouvée bannie et peut-être même décapitée. Le
roi a alors pris Esther comme femme à sa place.
Sappho
Buste de Sapphô (?). L'inscription ΣΑΠΦΩ ΕΡΕΣΙΑ veut dire en grec ancien « Sappho d'Érésos ». Copie romaine d'un original grec du Ve siècle av. J.-C., musées du Capitole (MC 1164).
Sappho. Poétesse de la Grèce antique, contemporaine du poète Alcée, lui aussi originaire de Lesbos. Très célèbre dans l'Antiquité, son œuvre poétique ne subsiste plus qu'à l'état de fragments (Papyri d'Oxyrhynque n° 7, notamment).
Anaxandra (Anasandra) ; peintre grecque antique, fille et élève de Nealkes, un peintre de scène mythologiques. Elle est mentionnée par Clément d'Alexandrie, le théologien chrétien du IIe siècle, dans son ouvrage « Les Femmes sont autant capable que les Hommes de perfection. »
Anytè (Amyte8); poétesse grecque du IIIe siècle av. J.-C., née à Tégée en Grèce.
Néobule ; d'abord fiancée au poète Archiloque, mais aussitôt mariée à quelqu'un d'autre par son père. Le poète se venge en inventant le style littéraire de la satire14.
Nossis ; poétesse grecque du IIIe siècle av. J.-C., originaire de Locres, dans le Bruttium, en Grande Grèce.
L'Anthologie Palatine a conservé une douzaine d'épigrammes de Nossis,
peuplées majoritairement de figures féminines, dans lesquelles elle
célèbre l'amour, ou ambitionne d'égaler Sappho.
Penthélia ; prêtresse-musicienne égyptienne qui a servi le dieu du feu Ptah, au temple de Memphis, Égypte antique. Ses récits et ses chants de la guerre de Troie auraient inspiré Homère.
Praxilla ; poétesse grecque du VIe ou Ve siècle av. J.-C., née à Sicyone.
Timarété (Timarete) ; peintre de la Grèce antique, fille du peintre Micon
le Jeune d'Athènes. Selon Pline l'Ancien, elle « est rebutée par les
devoirs de femme et pratique l'art de son père ». Elle est connue pour
une représentation de la déesse Diane qui était conservée à Éphèse.
Aspasie (Aspasia) ; philosophe, érudite, hétaïre grecque et compagne de Périclès.
Courtisane cultivée, elle s'attira le respect de la plupart des grands
hommes de son temps, en premier lieu Périclès ou encore Socrate, et acquit une grande influence sur la politique athénienne de son époque. Les écrits de Platon, Aristophane et Xénophon, entre autres, la mentionnent.
Aglaonice ; on croit qu'Aglaonice est la première femme astronome. Elle prédisait les éclipse lunaires et a été accusée de sorcellerie, puisque les gens pensaient que ses calculs étaient en fait la cause des éclipses15.
Agnodice ; première femme gynécologue à pratiquer légalement, à Athènes, en 350 av. J.-C.
Celle-ci doit se déguiser en homme pour suivre les cours de médecine et
les malades viennent en grand nombre la voir ce qui amène les autres
médecins à lancer une rumeur l'obligeant à révéler sa véritable
identité, faisant qu'elle est accusée de violer la loi athénienne
- en pratiquant une branche de la médecine - et risque une forte
condamnation. La reconnaissance des femmes fait enfin que les magistrats
acquittent Agnodice et lui permettent de continuer à exercer la
médecine, puis, l'année suivante, une loi est créée pour autoriser les femmes à étudier la médecine, et ce jusqu'au XIIe siècle 15.
Aristocléa (Aristoclea) ; prêtresse de Delphes et philosophe, active vers 600 avant notre ère. Selon Diogène Laerce, elle aurait eu pour disciple Pythagore,
et l'influença principalement dans le domaine moral. Elle est pour
cette raison appelée parfois "La première femme philosophe".
Diotime (Diotima) ; prêtresse et prophétesse qui joue un rôle important dans le Banquet de Platon.
Avec Diotime, c’est la philosophie qui rentre en scène dans le dialogue
qui « ouvre alors sur une dimension nouvelle, celle de
l’intelligible. »
Elpinice(en) ; femme noble connue via Plutarque pour deux confrontations politiques.
Salpe(en) ; sage-femme grecque du Ier siècle av. J.-C. connue via les écrits de Pline l'Ancien.
Télésille (Telesilla) ; poétesse grecque de la première moitié du Ve siècle av. J.-C. Native d'Argos, elle est célèbre comme héroïne pour avoir sauvé sa ville natale.
Théano (Theano) ; étudiante et fille ou femme de Pythagore. Elle a dirigé l'école de Pythagore après sa mort et on lui crédite l'écrite d'un traité sur le juste milieu.
Théocléa (Theoclea) ; prêtresse grecque, tutrice du philosophe et mathématicien Pythagore.
Alexandra de Jérusalem (Alexandra of Jerusalem) ; prend le trône de Judée après la mort de son époux, Alexandre Jannée, en -7616.
Elle a maintenu la paix de la région et mené la Judée dans une période
de prospérité durant son règne. À sa mort en -67, une guerre civile est
déclenchée tandis que son fils accède au trône.
Macha aux Tresses rouges (Macha of the Red Tresses) ;
déesse de la mythologie celtique irlandaise, principalement connue pour
avoir été à l'origine de la faiblesse des Ulates (habitants du royaume
d'Ulster) selon une malédiction qui fait suite à la vantardise de son
époux Crunnchú.
Zénobie (Zenobia) ; reine de l'Empire de Palmyre en Syrie.
Elle mène une révolte contre Rome, ce qui lui permet d'étendre son
empire en conquérant l'Égypte et en expulsant le préfet romain. Elle
dirige l'Égypte jusqu’en 274, lorsqu'elle est défaite et prise en otage
par l'empereur romain Aurélien17.
Hypatie (Hypatia). Mathématicienne et philosophealexandrine qui a dirigé l'école néoplatonicienne d'Alexandrie.
Elle meurt assassinée par des chrétiens en 415, étant alors démembrée
et brûlée. Les textes à son sujet sont souvent contradictoires, les
sources étant souvent postérieures ou très orientées, et sa mort
violente prêtant à romancer.
Aemilia(en). Poète et médecin, ne s'est pas mariée parce que ça aurait nui à sa carrière. Auteur d'ouvrages de gynécologie et d'obstétrique18.
Agathe (Agatha).
Agathe de Catane est connue pour avoir rejeté les avances d'officiers
militaires romains et a été torturée en ayant les seins coupés18,
puis est condamnée à être brûlée, mais est sauvée par un tremblement de
terre. Elle est morte en prison et est reconnue comme une sainte
catholique. Elle est la sainte patronne des patients du cancer du sein.
Barbe (Barbara). Sainte de l’Église catholique romaine et de l’Église orthodoxe.
Blandine (Blandina). Chrétienne d'origine levantine ou plus précisément micrasiate de la première communauté chrétienne de Lugdunum (Lyon).
Catherine. Vierge et martyre qui aurait vécu aux IIIe et IVe siècles. La tradition situe sa naissance à Alexandrie vers 290 et sa mort, dans la même ville, vers 307. Sa légende, et donc son culte, ne s'est cependant répandu qu'après les Croisades.
Clodia(en). Femme de la Rome antique, dont la vie est rapportée comme scandaleuse par les écrits de Cicéron et Catulle.
Cornelia Gracchus (Cordelia Gracchi). Fille du célèbre Scipion l'Africain vainqueur d'Hannibal Barca et la mère des Gracques
dont les actes politiques ont eu un si grand retentissement sur
l'histoire de Rome. Elle est restée dans le souvenir des Romains comme
le « modèle de la mère romaine », présidant à l'éducation de ses fils et
les formant pour accéder aux premiers rangs. Elle a été sans doute la
première femme romaine à être honorée par une statue en bronze à son
effigie au Champ de Mars dans le portique de Métellus avec l'inscription suivante : « A Cornelia, fille de l'Africain, mère des Gracques ».
Cornelia Scipione(it) (Cordelia Scipio). Femme de la Rome antique associée à des personnalités politiques.
Pamphila (Pamphile). Historienne de grande réputation qui vécut sous le règne de Néron.
Philotis.
Une esclave romaine, probablement légendaire, qui a élaboré un plan
pour sauver les matronnes romaines des envahisseurs gaulois ainsi que
Rome même.
Sulpicia. Sulpicia est le nom de deux poétesses de l'Empire romain. Celle-ci est Sulpicia II, qui a vécu durant la deuxième moitié du Ier siècle.
Marcelle de Rome (Marcella). Noble dame de Rome, vivant au Ve siècle,
qui s'était convertie au Christianisme. Comme elle faisait partie des
personnages les plus fortunés et les plus influents de la cité, nul
n'osait la critiquer ni la combattre. Elle est connue pour avoir joué un
rôle majeur dans la fondation du monachisme chrétien.
Agrippine I (Agrippina I). A épousé Germanicus
et l'a accompagné à la bataille durant la guerre. Après sa mort, elle
est devenue une forte voix politique à Rome. Elle et ses deux fils
adolescents sont accusés de vouloir renverser Tibère et sont enfin exilés19,20.
Agrippine II (Agrippina II).
Julia Agrippina, femme romaine noble, épouse de l'empereur Claudius et
mère de Néron, elle a dans les faits régné sur Rome pendant deux
décennies via son influence sur son époux et son fils.
Anastasia(en).
Elle a été arrêtée et accusée dans la dernière vague de persécutions
contre les chrétiens, mourant en 304. Elle est faite sainte au Ve siècle.
Caelia Macrina(en). Romaine ayant vécu autour de l'an 150, connue comme patronne de la communauté (patrona civitatis) pour avoir laissé des fonds pour une construction et des fonds alimentaires pour des enfants.
Galla Placidia. Impératrice romaine, fille de l'empereur Théodose Ier, épouse du roi wisigoth Athaulf, puis de l'empereur Constance III. Elle joue un rôle politique durant les années 410 à 440, à une époque où le pouvoir impérial est affaibli.
Livie (Livia Drusilla). Impératrice romaine, divinisée par l’empereur Claude en 42 ap. J.-C. Fille de Marcus Livius Drusus Claudianus et troisième épouse de l’empereur romain Auguste. Mère de Tibère, futur empereur, et de Drusus,
tous deux nés d’un premier mariage avec Tiberius Claudius Nero. Son
mariage avec César Octavien (le futur Auguste) consacre l’alliance des Iulii (ou Julii) et des Claudii : les cinq premiers empereurs romains sont pour cette raison appelés les Julio-Claudiens.
Lydia. Négociante en pourpre installée à Philippes en Macédoine. Juive (‘adorant Dieu’) elle «s'attacha aux paroles de l'apôtre Paul» (Ac 16:13). Avec sa famille elle reçoit le baptême et offre l’hospitalité à Paul (et sans doute Luc). Elle n’est pas mentionnée par ailleurs dans les textes du Nouveau Testament.
Marie de Magdala (Mary Magdalene). Dans le Nouveau Testament, une disciple de Jésus qui le suivit jusqu'à ses derniers jours. Les quatre évangiles la désignent comme le premier témoin de la Résurrection, qui fut chargée d'en prévenir les apôtres.
Octavie (Octavia). Sœur du premier empereur romain, Auguste et la demi-sœur d'Octavie l'Aînée. Elle est la fille de Gaius Octavius et d'Atia Balba, la nièce de Jules César.
Elle a été l'une des femmes les plus en vue de l’histoire romaine,
respectée et admirée par ses contemporains pour sa fidélité, sa noblesse
et son humanité. De plus, Octavia a survécu dans une période de la Rome antique où beaucoup ont succombé aux trahisons et aux intrigues.
Paule (Paula). Disciple de saint Jérôme. Ses attributs sont la compagnie de ce dernier et un volume de la Vulgate.
Phœbé (Phoebe).
Diaconesse de l’église de Cenchrées, le port de Corinthe. Elle fut
recommandée aux chrétiens de Rome par saint Paul, qui l’appréciait pour
l'aide qu'elle lui apporta, ainsi qu'à beaucoup d’autres.
Plotine (Plotina). Épouse de l'empereur Trajan et impératrice romaine de 98 à 117.
Cambra. Fille de Belin le Grand, roi légendaire des Bretons, mariée à Antenor, le deuxième roi des Cimmériens.
Eugénie de Rome (Eugenia).
Vierge qui aurait subi le martyre en 257, du temps de l'empereur
Valérien. Certains la font vivre à Rome, d'autres à Alexandrie, mais sa
légende est similaire.
Geneviève (Genevieve).
Sainte française, patronne de la ville de Paris, du diocèse de Nanterre
et des gendarmes. Selon la tradition, lors du siège de Paris en 451,
grâce à sa force de caractère, Geneviève, qui n’a que 28 ans, convainc
les habitants de Paris de ne pas abandonner leur cité aux Huns.
Lucie (Lucy).
Vierge et martyre dont le nom est illustre dans l'histoire de l'Église
sicilienne, était issue d'une noble et très riche famille de Syracuse.
Théodora (Theodora). Impératrice de l'empire byzantin, femme de Justinien. D'humble origine, elle est semble-t-il la fille d'Acacius, un dresseur d'ours attaché au cirque de Constantinople. Avant de devenir la maîtresse du futur empereur Justinien elle est, selon Procope de Césarée, danseuse et courtisane.
Anne Comnène (Anna Comnena). A écrit l'Alexiade, qui raconte l'histoire politique et militaire de l'Empire byzantin sous le règne de son père, Alexis Ier Comnène
Anne Dalassène Comnène (Anna Dalassena Comnena). Femme noble byzantine et mère de l'empereur Alexis Ier Comnène. A régné comme impératrice en l'absence de son fils, pendant ses campagnes militaires.
Bathilde (Balthilde). Reine des Francs, épouse de Clovis II.
Berthe d'Angleterre (Bertha of England).
Reine de Kent dont l'influence conduisit à l'introduction du
christianisme dans l'Angleterre anglo-saxonne. Elle fut canonisée sainte
pour son rôle dans son établissement durant cette période historique.
Brunehaut (Brunhilde).
Princesse wisigothe devenue reine des Francs qui dans les faits va
régner sur au moins un royaume mérovingien (Austrasie et/ou Burgondie)
pendant 33 ans. Elle est assez célèbre pour sa rivalité avec une autre
reine franque, Frédégonde.
Clotilde (Clotilda). Princesse burgonde, devenue reine des Francs en épousant Clovis, qu'elle contribue à convertir au christianisme.
Danielis(en) (Damelis). Femme noble byzantine de grande fortune.
Théodelinde (Theodelinda). Reine des Lombards ayant joué un rôle important dans l'établissement du christianisme nicéen en Lombardie et Toscane.
Théodora II (Theodora II).
Théodora est la femme de l'empereur byzantin Theophilus (qui a régné de
829 à 842). Elle est canonisée après sa mort pour avoir renversé la
politique de l'iconoclasme.
Théodora III (Theodora III).
Impératrice byzantine, dernière de la dynastie macédonienne qui a
dirigé l'Empire durant près de 200 ans. Elle était coïmpératrice avec sa
sœur, Zoe, et puis seule impératrice.
Wanda. Selon la légende, la princesse Wanda régnait sur Cracovie. Fille du roi Krak, fondateur de la ville, elle se sacrifia en se jetant dans la Vistule pour échapper au mariage avec le prince allemand Rytygier et éviter ainsi la soumission de son peuple.
Hrosvitha. Poétesse et chanoinesse allemande, écrivant en latin. Entre 967 et 96827, elle rédige une épopée sur le règne d’Otton Ier28. Vers 970, elle compose l’histoire de l’abbaye de Gandersheim, Primordia coenobii Gandeshemensis, en un peu plus de six cent vers hexamétriques. On lui doit également huit hagiographies et une vie de la Vierge Marie en vers. Ses six pièces de théâtre, inspirées du poète latin Térence, les seules du haut Moyen Âge, la rendent particulièrement unique.
Æbbe (Ebba). Martyre anglo-saxonne qui serait morte en 870, mais dont l'historicité est incertaine.
Agnès(en) (Agnes).
Abbesse de St. Mary's à Quedlinburg, où on a créé de la broderie et des
textiles fins, de même que des illustrations de manuscrits. Agnès a
encouragé la création artistique et a supporté, grâce aux créations de
ses nonnes, une vigoureuse industrie de l'art29
Aisha(en). Poétesse espagnole ayant présenté son travail à l'Académie royale de Cordoue29.
Bathilde (Berthildis). Reine des Francs, épouse de Clovis II.
Baudonivie (Baudonivia). Religieuse et érudite française.
Begge (Begga).
Épouse d'Ansegise, mère de Pépin le Jeune, maire des palais
d'Austrasie, de Neustrie et de Bourgogne, et fondatrice de l'abbaye
d'Andenne en région wallonne.
Berthe(en) (Bertha of France). Fille de Charlemagne, n'est pas mariée, afin de ne pas causer de rivalité politique avec un futur époux, et est finalement retirée dans un couvent.
Dhuoda.
Aristocrate de l'époque carolingienne, épouse du marquis Bernard de
Septimanie et, fait exceptionnel à cette époque, auteur d'un ouvrage
destiné à l'éducation de son fils Guillaume.
Ethelberga(en). Reine du Wessex aux côtés de son époux le roi Ina de Wessex.
A également combattu aux côtés de Ina. En 728 ils abdiquent en faveur
du frère de la reine et vont vivre parmi les pauvres de Rome25.
Frau Ava(en). Première femme de lettres de langue allemande recensée par l'histoire.
Gertrude de Nivelles (Gertrude of Nivelles).
Première abbesse de l'abbaye de Nivelles, elle est la fondatrice et
sainte patronne de la ville de Nivelles en province de Brabant
(Belgique).
Gisèle (Gisela). Fille de Pépin le Bref, sœur de Charlemagne et de Carloman. Elle devient religieuse à l'abbaye de Chelles, puis abbesse.
Gormflaith (Gormlaith).
Princesse de Leinster, du fait de l'implication de sa famille dans les
conflits contemporains, successivement l'épouse des principaux
dirigeants irlandais de son époque.
Relinde(en) (Reinhild). Sainte et abbesse bénédictine, a créé un manuscrit enluminé de l'évangile chrétien avec sa sœur, Harlindis de Maaseik.
Thoma(en). Érudite de la loi et auteur de livres de grammaire32.
Wallada (Valada). Célèbre poétesse andalouse, princesse omeyyade, fille de Muhammad al-Mustakfi Billah (Muhammad III)
(976-1025), un des derniers califes omeyyade de Cordoue. Son père meurt
alors qu'elle a 30 ans, ce qui la laisse avec un riche héritage lui
permettant de vivre indépendamment et de faire fi des conventions
imposées aux femmes de l'époque. Ses poèmes sont surtout satiriques et
la majeure partie est dédiée à son amant, le poète Ibn Zeydoun.
Trotula de Salerne
Trotula de Salerne
Trotula ; médecin travaillant à Salerne, probablement au XIe siècle. Plusieurs ouvrages en latin traitant de la santé des femmes lui sont attribués, dont Les Maladies des femmes, Traitements pour les femmes et Soins cosmétiques pour les femmes. Au Moyen Âge et par après, ces textes ont constitué une source d'information gynécologique essentielle.
Adelberger ; médecin, membre de la Guilde des guérisseurs laïques34. C'est peut-être la même personne que Adalberge de Lombardie, fille de Didier de Lombardie, qui s'est battu contre Charlemagne. Peu d'information subsiste sur Adelberger.
Papesse Jeanne (Pope Joan) ; personnage légendaire qui, au IXe siècle, aurait accédé à la papauté en dissimulant son sexe féminin.
Rachel(en) ;
la légende veut que les filles de Rachi soient des femmes pieuses et
érudites. En particulier, Rachel est connue à partir d'une lettre, de Rabbenou Tam à son cousin, où il est mentionné que Rachel avait divorcé de son mari.
Théodora la Sénatrice (Theodora the Senatrix) ; puissante sénatrice romaine durant une période appelée règne des Catins ou pornocratie (circa 904–963), plus tard par des érudits catholiques.
Aliénor d'Aquitaine (Eleanor of Aquitaine) ;
reine, à tour à tour, de France et d'Angleterre, renversant ainsi le
rapport de forces en apportant ses terres à l’un puis à l’autre des deux
souverains. À la cour d'Aquitaine, elle favorise l'expression poétique
des troubadours en langue d'oc. Depuis son premier mariage au cours duquel elle a participé à la deuxième croisade, elle joue un rôle politique important dans l’Occident.
Adélaïde de Suse (Adelaide of Susa) ; une philanthrope, héritière, comtesse de Savoy. Elle a dirigé une armée pour défendre Turin35.
Agnès de Poitiers (Agnes of Poitou) ; deuxième femme de Henri III du Saint-Empire, a gouverné l'empire jusqu'à ce que son fils, Henry IV atteigne l'âge de régner35. Elle s'est opposée à Grégoire VII et a aidé l'élection de Honorius II,
son fils, au trône. Il est enlevé et en tant que rançon pour sauver sa
vie, elle se retire de la régence et demeure, pour le restant de sa vie,
dans un couvent.
Dame Beatrix (Lady Beatrix) ; identité non confirmée36.
Dame Godiva (Lady Godiva) ;
son nom est associé à une légende apparue plus d'un siècle après sa
mort, selon laquelle elle aurait traversé les rues de Coventry à cheval,
entièrement nue, afin de convaincre son époux de diminuer les impôts
qu'il prélevait sur ses habitants.
Margaret O'Connor(en) (Failge) ; femme noble irlandaise qui est passée à l'histoire pour sa grande hospitalité.
Tibors de Sarenom (Fibors) ; poétesse occitane, l'une des premières trobairitz attestées, active durant la période classique la littérature occitane médiévale.
Violante ; noble française ayant pour époux Jean Ier d'Aragon
et qui devient reine du royaume médiéval ibérique d'Aragon. La mauvaise
santé de Jean fait qu'elle exerce un pouvoir considérable en son nom.
Elle a transformé la cour aragonienne en centre de la culture, en
promouvant en particulier les troubadours.
Agnès (Agnes) ; ancienne princesse de Bohème qui a fondé l'ordre des pauvres dames, un abbaye et un hôpital. Canonisée en 1989, elle est la sainte patronne de la Bohème.
Alpis de Cudot ; souffrant de la lèpre,
elle avait des visions induites par sa maladie. Souvent de nature
religieuse, une de ses visions l'a portée à croire que la Terre était
ronde. Elle en fait la promotion, mais les gens ne la croient pas. Elle
est canonisée au XIXe siècle.
Brigitte de Suède (Birgitta) ; mère de huit enfants dont Catherine de Suède, veuve en 1344, elle se fixa en 1349 à Rome
où elle vécut volontairement dans la pauvreté. Renommée pour ses
prophéties et ses révélations mystiques, elle était consultée par les
chefs d'État et les papes réfugiés à Avignon.
Douceline ; sainte de l’Église catholique romaine.
Edwige (Hedwig) ; épouse de Henri Ier le Barbu, duc de Silésie, qui deviendra en 1232duc de Cracovie.
Edwige et son époux vécurent d’une manière très pieuse. Elle a une vie
exemplaire, aidant les nécessiteux, marchant pieds-nus en toute saison,
distribuant sa fortune à l’Église et aux pauvres.
Isabelle de France (Isabel of France) ;
fille du roi de France Louis VIII le Lion et de Blanche de Castille.
Elle est morte sans alliance ni postérité, fondatrice du monastère des
clarisses urbanistes de Longchamp.
Ivette (Yvette) ; figure religieuse et prophète de la ville de Huy, Belgique. Veuve devenue recluse et mystique du XIIe siècle, sa vie nous est connue grâce au chanoine prémontré Hugues de Floreffe.
Julienne de Norwich (Juliana of Norwich) ; sainte de l'Église anglicane, parfois fêtée comme bienheureuse le 14 mai, mais il n'existe aucune trace de béatification éventuelle par l'Église catholique. On l'a par ailleurs surnommée la « première femme de lettres anglaise.
Loretta de Braose (Loretta) ; fille du baron William de Braose,
sa famille perd la faveur royale quelques années après qu'elle est
devenue veuve en 1205. Sa mère et son frère meurent alors emprisonnés,
tandis que Loretta et son père partent en exil en France. Au retour de
celle-ci en Angleterre en 1214, ses terres confisquées sont retournées à
condition qu'elle ne se remarie pas sans la permission royale et, en
1419, elle prend le voile et vit en récluse à l'abbaye de Hackington près de Canterbury.
Illustration du XIXe siècle de l'exécution d'une sorcière par le bûcher
Petronilla de Meath ; servante irlandaise condamnée au bûcher pour sorcellerie en 1324. Elle est au service de dame Alice Kyteler, une noble irlandaise, lorsqu'à la mort de son quatrième époux, dame Kyteler se retrouve accusée de pratiquer la sorcellerie, et Petronilla d'être sa complice.
Jeanne d'Arc (Joan of Arc) ; héroïne de l'histoire de France, chef de guerre et sainte de l'Église catholique, connue depuis l'époque comme « la Pucelle d'Orléans », et depuis le XIXe siècle comme « mère de la nation française ».
Angèle de la Barthe(en) (Angéle de la Barthe) ;
femme noble, elle est accusée de sorcellerie et confesse sous la
torture. Elle est condamnée et brûlée vive. La ville de Toulouse n'a pas
de documents quant à son procès, ce qui fait que l'on questionne la
véracité de son histoire.
Madeleine de Demandolx (Madeline de Demandolx) ; les possessions d'Aix-en-Provence sont une affaire d'hystérie collective qui se déroula en Provence au début du XVIIe siècle où elles furent qualifiées de séduction diabolique. Des religieuses ursulines d'Aix-en-Provence,
dont les sœurs Madeleine de Demandolx de la Palud et Louise Capeau se
déclarèrent ensorcelées par la faute de Louis Gaufridi, moine bénédictin
de Saint-Victor de Marseille et curé des Accoules.
En dépit de puissants soutiens, dont celui des archevêques d'Avignon et
d'Aix-en-Provence, le prêtre est décrété coupable, après avoir été
convaincu de sorcellerie et de magie et est brûlé vif.
Ursula Kemp(en) (Ursley Kempe) ;
anglaise accusée d'avoir causé la mort de trois personnes puis pendue
pour sorcellerie, en 1582. C'est la première accusée des sorcières de St Osyth(en).
Alice Kyteler ;
appelée la sorcière de Kilkenny et a été l'une des premières femmes
accusées de sorcellerie en Irlande. Tous ses maris sont morts durant
leur mariage43,
la rendant riche, et elle a été accusée de les avoir tués. Elle a
échappé à davantage d'accusations grâce à ses connexions aristocratiques
et s'est enfuie en Angleterre en 1325.
Piéronne la Bretonne (Pierrone) ; compagne de Jeanne d'Arc
qu'elle rencontre vers 1430. Comme elle, elle déclare recevoir des
visions et soutient que Dieu lui apparaît sous forme humaine, habillé
d'une robe blanche et lui parle comme à une amie.
Anne Redfearne ; les procès des sorcières de Pendle en 1612 font partie des procès de sorcières les plus célèbres de l'histoire anglaise, et sont parmi les mieux documentés du XVIIe siècle. Des onze personnes envoyées en justice - neuf femmes et deux hommes -, dix furent jugées coupables et exécutées par pendaison. Seule une personne fut considérée non coupable. Anne Redferne est l'une de ceux trouvés coupables.
Alice Samuel ; femme âgée, elle est accusée d'être une sorcière par les enfants de son employeur. Le procès des sorcières de Warboys a lieu en 1593, et elle est pendue, de même que deux parents, grâce au témoignage des enfants.
Anna Maria Schwegelin (Anna Maria Schwagel).
Schwägel ou Schwegelin est une Allemande (de Bavière) accusée de
sorcellerie, qu'on a longtemps considérée comme la dernière personne à
avoir été exécutée pour sorcellerie en Allemagne. On croit qu'elle est
morte oubliée en prison.
Tituba ;
esclave amérindienne de Barbados ou Guiana, appartenant à Samuel Parris
de Salem, Massachusetts. C'est une des trois premières personnes à être
accusées de sorcellerie au procès de Salem de 169245.
Agnes Waterhouse ; femme exécutée pour sorcellerie en Angleterre en 1566.
Jane Weir(en) ; femme britannique exécutée pour inceste et sorcellerie en 1670, sœur du militaire Thomas Weir(en), lui aussi exécuté pour sorcellerie.
Christine de Pisan. Philosophe et poétessefrançaise de naissance italienne.
Considérée comme la première femme de lettres française ayant vécu de
sa plume. Son érudition la distingue des écrivains de son époque, hommes
ou femmes. Veuve et démunie, elle dut gagner sa vie en écrivant des
traités de politique et de philosophie, et des recueils de poésies.
Auteur très prolifique, elle se retira dans un couvent à la fin de sa vie, où elle écrivit un Ditié de Jeanne d'Arc. On lui doit, entre autres, Cent ballades d'amant et de dame et la Cité des dames. Son travail majeur a été accompli entre 1400 et 1418.
Agnes de Dunbar (Agnes of Dunbar). Connue en tant que « Black Agnes » (Agnès la Noire) elle défend avec succès son château familial tandis que son époux, Patrick V, comte de March, était à la guerre en 133746.
Aliénor de Poitiers. Auteur de Les Honneurs de la cour, un ouvrage sur le rituel et l'étiquette de la cour pour toutes les classes sociales. On la considère comme l'Emily Post (écrivain américain, auteur d'ouvrages sur le savoir-vivre) du XVe siècle.
Anastasia(en) ; artiste d'enluminures de manuscrits.
Jane Anger ; femme de lettres anglaise dont le seul ouvrage qui a survécu est Her Protection for Women.
Juliana Berners (Juliana Bernes) ; auteur anglais ayant écrit des ouvrages traitant d'héraldique, de fauconnerie et de chasse. Elle est aussi considérée comme ayant été une prieure du couvent de Sopwell près de St Albans. Son livre sur la pêche fut le premier livre connu du genre écrit par une femme.
Bourgot ; fille de Jean Le Noir qui l'a assisté dans ses travaux d'enluminure.
Cobhlair Mor(en) ; Irlandaise affluente qui a lutté pour la préservation des coutumes gaéliques alors qu'elles avait été déclarées illégales par les statuts de Kilkenny de 1367.
Beatriz Galindo (Beatrix Galindo) ; femme de sciences et éducatrice espagnole de la fin du XVe siècle et du début du XVIe siècle. Elle est préceptrice de la reine Isabelle de Castille et de ses enfants et professeur à l'Université de Salamanque.
Ingrid Persdotter(en) (Ingrida) ; religieuse suédoise à l'abbaye de Vadstena, connue pour avoir écrit des lettres d'amour au chevalier Axel Nilsson en 1498.
Margery Kempe ; mystique anglaise, auteur du Book of Margery Kempe, considérée par certains critiques comme la première autobiographe d'expression anglaise.
Isotta Nogarola(en) ; femme de lettre, une des femmes humanistes les plus connues de la Renaissance italienne. Son ouvrage le plus connu est Dialogue sur Adam et Ève.
Modesta Pozzo ; femme de lettresvénitienne reconnue comme une des pionnières du féminisme. Son ouvrage le plus connu, Le Mérite des Femmes, a une large influence en Italie et en Europe durant la Renaissance et inspira plusieurs œuvres consacrées à la dignité et l’excellence des femmes.
Margaret Roper(en) ; femme de lettres et traductrice anglaise et une des femmes les plus érudites de l'Angleterre du XVIe siècle. C'est la première femme non noble à publier un livre qu'elle a traduit vers l'anglais, soit A Devout Treatise upon the Paternoster d'Érasme.
Rose de Burford(en) ; marchande et femmes d'affaires du Londres du XIVe siècle. Elle dirige une entreprise de broderie.
Thérèse de Carthagène(en) (Teresa de Cartagena) ; femme de lettres espagnole du XVe siècle. Ses écrits les plus connus sont Arboleda de los enfermos (Boisé des infirmes) et Admiraçión operum Dey
(Admiration de l'œuvre de Dieu). Ce dernier ouvrage est considéré par
plusieurs critiques comme le premier tract féministe écrit par une femme
espagnole.
Isabelle d'Este (Isabella d'Este). Nobleitalienne, l'une des principales femmes de la Renaissance italienne
et une figure à la fois culturelle et politique de tout premier plan.
Liée tant par la haute naissance que par le mariage à la très grande
noblesse d'Espagne, elle est restée célèbre dans l'histoire comme la Première dame de la Renaissance.
Catherine Adorni. Jeune femme de Ligurie
qui a quitté la vie commune pour entrer au couvent pour consacrer sa
vie à soigner les malades les plus atteints. Sa doctrine a été conservée
dans deux livres : Traité du purgatoire et Les Dialogues.
Anne de Beaujeu (Anne of Beaujeu) ; princesse et régente de France. Après la mort de son mari, Anne de France écrit Enseignements à ma fille, source importante sur l’éducation des jeunes filles de l’aristocratie de l’époque. Elle publie également Histoire du siège de Brest,
œuvre littéraire dont l’action se déroule durant la guerre de Cent Ans,
qui donne en exemple les actes d’une femme lors d’une situation
critique.
Anne de Bretagne (Anne of Brittany) ;
aristocrate originaire de Bretagne qui devient, entre autres, reine de
France. Elle est un enjeu central dans les luttes d’influence qui
aboutiront après sa mort à l’union de la Bretagne à la France. Elle a également été élevée dans la mémoire bretonne en un personnage soucieux de défendre la Bretagne face à l'appétit de ses voisins.
Dorotea Bocchi (Dorotea Bucca) ; médecin et un universitaire italien de la fin du XIVe et du début du XVe siècle.
Lucrèce Borgia (Lucrezia Borgia) ; fille naturelle du cardinal espagnol Rodrigo Borgia (futur pape Alexandre VI). Elle a marqué son époque comme protectrice des arts et des lettres.
Veronica Gambara.
Poète italienne, femme d'État et dirigeante politique. Mariée au
seigneur Correggio, après la mort de celui-ci en 1518, elle prend l'État
en charge, de même que l'éducation de ses deux enfants.
Alessandra Giliani.
Inventeur d'une méthode pour retirer le sang des veines des cadavres,
pour le remplacer par des colorants liquides, dans le but de leur étude.
Elle serait morte à 19 ans48. Elle était illustratrice médicale et l'assistante de Mondino de' Liuzzi49. Cela en a fait une figure mythique en tant que première femme italienne à pratiquer le métier de prosecteur.
Agnès Sorel (Agnes Sorel). Maîtresse de Charles VII de France et la première à être publiquement reconnue43. Ses quatre enfants ont également été reconnus. Elle meurt de dysenterie à l'âge de 28 ans, mais certaines croient qu'elle a été empoisonnée.
Gaspara Stampa ;
poétesse italienne considérée comme la plus grande poétesse de la
Renaissance italienne et même, parfois, de tous les âges de l'Italie.
Tullia d'Aragon (Tullia D'Aragona) ;
courtisane de classe sociale supérieure, auteur et philosophe, a publié
un essai néoplatonique sur la nature de l'amour dans lequel elle
promeut l'autonomie des femmes dans les relations romantiques.
Yolande d'Aragon (Yolanda of Aragon) ;
la description par Chicago est celle de Yolande d'Aragon, une figure
historique importante, en particulier pour le financement de l'armée de Jeanne d'Arc.
Élisabeth Ire (Elizabeth R.) ; reine d'Angleterre et d'Irlande de 1558 à sa mort. Son Règlement élisabéthain évolue pour devenir l'Église d'Angleterre. Élisabeth Ire ne se marie jamais, éteignant la lignée Tudor,
et elle devient célèbre pour sa virginité. Elle est politiquement plus
modérée que l'avait été sa famille : elle est tolérante sur le plan
religieux et ne recherche pas à persécuter. En 1570, le pape
l'excommunie et autorise ses sujets à ne plus lui obéir : elle échappe
alors à plusieurs complots. L'ère élisabéthaine est associée à l'épanouissement du théâtre anglais représenté par William Shakespeare et Christopher Marlowe et aux prouesses maritimes d'aventuriers comme Francis Drake. Élisabeth Ire, reconnue pour son charisme et son caractère obstiné, règne durant 44 années qui ont apporté stabilité et identité nationale au royaume.
Jeanne d'Albret ; reine de Navarre,
figure importante du protestantisme en France, elle s'illustra par sa
rigueur morale et son intransigeance religieuse. Au début des guerres de religion, elle se sépara de son époux qui avait rejoint le camp catholique et implanta durablement la Réforme calviniste sur ses terres.
Georgiana Cavendish ; célèbre par sa beauté et son esprit, elle se mêle à certaines luttes politiques, soutient Charles James Fox, écrit (pense-t-on généralement) un roman épistolaire (The Sylph) paru anonymement en 1779 et des poèmes, dont le principal est le Passage du mont Saint-Gothard, traduit par Jacques Delille, 1802.
Christine de Suède (Christina of Sweden) ;
« Roi » de Suède ayant eu une grande l'influence dans les domaines des
sciences, des lettres et des arts, de la politiques et des milieux
ecclésiastiques (de nombreux cardinaux fréquentés à Rome pouvaient être à
la fois érudits et mécènes).
Marie de Cotteblanche (Maria de Coste Blanche) ; noble française connue pour sa maîtrise des langues et ses traductions d'ouvrages de l'espagnol au français.
Elizabeth Danvers(en) (Elizabeth Danviers) ; noble anglaise, connue comme une habile politicienne.
Catherine Tishem(en) (Catherine Fisher) ; Néerlandaise qui a fui les persécutions religieuses vers Angleterre. Elle est connue pour sa grande érudition.
Pernette du Guillet (Penette de Guillet) ; poétesse française, auteure de Rymes de gentille et vertueuse dame, Pernette du Guillet.
Isabel de Josa(en) (Isabella de Joya Roseres) ; noble catalane, philosophe, humaniste, latiniste et spécialiste de la théologie de Jean Duns Scot. Elle est l'auteur du traité (perdu) Tristis Isabella.
Lilliard ; jeune femme qui, selon des écrits apocryphes, a combattu à la bataille d'Ancrum Moor, lors de la guerre de Rough Wooing entre l'Angleterre et l'Écosse, au XVIe siècle.
Isabella Losa(en) ; docteur en philosophie en théologie, connue pour sa maîtrise du grec, du latin et de l'hébreu.
Elizabeth Lucar(en) ; auteur du premier ouvrage anglais sur la calligraphie, Curious Calligraphy (1525).
Marguerite de Navarre (Margaret of Navarre) ; femme de lettres française qui joue un rôle capital au cours de la première partie du XVIe siècle :
elle exerce une influence profonde en diplomatie et manifeste un
certain intérêt pour les idées nouvelles, encourageant les artistes tant
à la Cour de France qu'à Nérac. Elle est aussi connue pour être, après Christine de Pisan et Marie de France, l'une des premières femmes de lettres françaises, surnommée la dixième des muses.
Marie-Thérèse (Maria Theresa) ; Archiduchesse d'Autriche, reine de Hongrie, de Bohème et de Croatie, etc.50, épouse de François-Étienne de Lorraine (l'Empereur François Ier). Surnommée « La Grande », elle est connue dans l'histoire comme l'impératrice Marie-Thérèse51.
Par mariage, elle a été duchesse de Lorraine et grande duchesse de
Toscane. Seule femme souveraine des possessions des Habsbourg, elle est
restée, dans la mémoire collective, comme l'un des plus grands monarques
de son époque. Elle fut souvent considérée comme souveraine de facto du Saint-Empire.
Gracia Mendesa ; figure de la Renaissance,
qui géra une immense fortune familiale et prêta de l'argent aux rois,
tout en venant en aide aux juifs persécutés à travers l'Europe.
Grace O'Malley ;
femme pirate irlandaise. O'Malley est la version anglicisée de son nom
irlandais Gráinne Ni Mháille, et elle fut surnommée Granuaile.
Artemisia Gentileschi ; artiste-peintre italienne de l'école caravagesque du XVIIe siècle, peintre de cour à succès, sous le patronage des Médicis et de Charles Ier d'Angleterre qui s'impose par son art à une époque où les femmes peintres
sont difficilement acceptées. Elle est également l'une des premières
femmes à peindre des sujets historiques et religieux. On attribue à son
viol et au procès humiliant qui s'ensuivit l'obscurité et la violence
graphique, en particulier du tableau célèbre qui montre Judith décapitant froidement Holopherne. Ses peintures expriment souvent le point de vue féminin.
Catarina van Hemessen (Caterina Van Hemessen); peintre flamande de la Renaissance,
première femme peintre flamande dont on connaisse des œuvres avec
certitude et le premier peintre, de tout genre, dont nous disposons d'un
auto-portrait, assis devant un chevalet.
Judith Leyster ; peintrehollandaise
qui a particulièrement innové dans le domaine des scènes domestiques
avec ses scènes paisibles de femmes à la maison, dont le thème ne
deviendra populaire en Hollande que dans les années 1650.
Maria Sibylla Merian ; naturaliste et une artiste-peintre.
Elle mit son talent de dessinatrice, acquis au sein d'une famille
d'éditeurs et d'illustrateurs célèbres, au service des observations
naturalistes très détaillées qu'elle conduisit notamment sur la métamorphose des papillons.
Anne de Schurman (Anna van Schurman). Poétesse, artiste et érudite des Provinces-Unies. Fascinée par Jean de Labadie et attirée par la conception d’une église de renés, Anna Maria van Schurman devient son principal soutien. Après que Labadie, en 1666, eut été appelé à l'église wallonne de Middelbourg, elle voyageait régulièrement en Zélande, accompagnée de quelques amis, pour y assister à des exercices religieux. La secte s'installe à Amsterdam, où elle ne fut pas bien accueillie, raison pour laquelle elle gagne le Danemark, où Labadie meurt, puis Wieuwerd (Frise), où Anna Maria van Schurman s'éteint.
Maria Agnesi ;
mathématicienne italienne connue pour avoir écrit un traité d'analyse
mathématique renommé pour sa clarté et l'unité de sa méthode. Elle est
nommée à l'université de Bologne
par le pape Benoît XIV, mais n'y a jamais enseigné. Délaissant la
science après la mort de son père, elle consacre la seconde partie de sa
vie à « servir Dieu ainsi que le prochain ».
María de Ágreda (Maria de Agreda) ; mystique espagnole qui elle aurait vécu une série de visions extatiques du Saint-Esprit, de la passion du Christ, de la Pentecôte, de l'Enfant-Jésus et de la Reine des anges. Elle tombait en ravissement devant le Saint-Sacrement, semblait avoir un don de lévitation et aurait reçu des apparitions de la Sainte Vierge, qui l'aurait chargée de la mission d'écrire l'histoire de sa vie.
Anne-Amélie (Anna Amalia) ; duchesse de Saxe-Weimar-Eisenach qui a exercé la régence pour son fils mineur au XVIIIe siècle. Femme politique avisée, elle est également connue pour ses talents de pianiste et de compositrice.
Anne Askew ; poétesse anglaise et une protestante convertie qui a été condamnée pour hérésie.
Mary Astell ; théologienneanglaise
qui est l'une des premières femmes érudites à critiquer les théories de
l'assujettissement des femmes. Mary Astell a su mettre en évidence les
contradictions du nouveau droit naturel qui, d'un côté, fondait le
contractualisme politique et, de l'autre, excluait les femmes du même
contrat. En 1694, son ouvrage Serious Proposal to the Ladies for the Advancement of their True and Greatest Interest présente un plan pour un collège exclusivement pour femmes.
Lucrezia Marinella (Lucretia Marinelli) ; écrivain italienne, défenseur des droits de la femme en Italie. Elle est connue pour son texte La Noblesse et l'excellence des femmes et les défauts et vices des Hommes publié en 1600.
Hortensia von Moos ;
érudite suisse de plusieurs domaines dont la théologie et la médecine.
Connue pour ses écrits sur la condition féminine et considérée comme
précurseur par les mouvements de femmes en Suisse.
Marie Antoinette Walpurge (Maria Antonia Walpurgis) ; princesse de Bavière, compositrice, chanteuse, joueuse de clavecin et mécène, connue notamment pour ses opérasIl trionfo della fedeltà (Dresde, été 1754) et Talestri, regina delle amazoni (Nymphenburg, 6 février 1760). Elle est régente de Saxe de 1763 à 1768.
Hannah Woolley ;
écrivaine anglaise connue pour avoir publié les premiers ouvrages sur
la gestion du ménage et probablement la première à gagner sa vie de
cette façon.
Hannah Adams ; auteur d'ouvrages de religion comparée et d'histoire des débuts des États-Unis. Elle est la première femme aux États-Unis ayant travaillé comme écrivain professionnel.
Penelope Barker ; Américaine à l'origine du Edenton Tea Party, une manifestation politique qui a marqué un début de l'engagement des femmes en politique.
Helena Blavatsky (Helen Blavatsky) ; l'un des membres fondateurs de la Société théosophique et d'un courant ésotérique auquel elle donna le nom générique de « théosophie », concept antique selon lequel toutes les religions et philosophies possèdent un aspect d'une vérité plus universelle.
Anne Bradstreet ;
première femme écrivain et première poétesse américaine dont les œuvres
ont été publiées, considérée comme le premier écrivain féminin
important dans les colonies américaines.
Mary Dyer ; Anglaise quaker qui fut pendue à Boston dans le Massachusetts pour avoir dénoncé les lois anti-quaker de la colonie. Elle est considérée comme la seule femme exécutée pour avoir soutenu la liberté de religion sur le territoire des futurs États-Unis.
Mary Baker Eddy ; fondatrice du mouvement de la Science chrétienne et de L’Église du Christ, Scientifique. Elle a créé une société d'édition qui publie encore de nos jours plusieurs magazines et un journal d'information international le Christian Science Monitor.
Par son œuvre en tant qu'auteur, guérisseur, professeur, conférencière
elle a été une des premières femmes à tenir une place dans la vie
publique de la société américaine du XIXe siècle.
Ann Lee(en) (1736-1784) ; s'est jointe aux Shakers
et déménage en Amérique après avoir été en prison en Angleterre pour
avoir eu une vision qui a influencé le système de croyances shaker à
propos du célibat. Elle fait aussi de la prison à New-York pour causes de trahison après avoir refusé de jurer allégeance.
Mercy Otis Warren ; connue comme la « conscience de la Révolution américaine », certains historiens la surnomment même « la première dame de la Révolution ». Elle écrivit plusieurs pièces de théâtre anti-britanniques et anti-loyalistes entre 1772 et 1775 puis elle fut la première à donner une interprétation jeffersonienne (anti-fédéraliste) de la Révolution intitulé History of the Rise, Progress, and Termination of the American Revolution, publié en trois volumes en 1805.
Deborah Sampson ; femme d'origine modeste qui se travestit en homme afin de s'enrôler dans l'Armée continentale pendant la guerre d'indépendance américaine. Elle servit pendant 17 mois sous le nom de Robert Shurtliff et fut libérée de son service à West Point, sans que son déguisement n'ait été percé à jour par ses compagnons d'armes et sa hiérarchie.
Phillis Wheatley ; première poétesse noire américaine de renom. Son livre Poems on Various Subjects fut publié en 1773, trois ans avant le début de la Révolution américaine.
Maria Bartola ; femme aztèque du XVIe siècle, reconnue comme la première historienne du Mexique.
Ana Betancourt ; mambisa, et l'une des féministe cubaines de la première génération.
María Luisa Bombal (Maria Luisa Sanchez) ;
femme de lettres chilienne considérée comme l'un des écrivains les plus
novateurs de l'Amérique latine. De 1937 à 1940 elle écrit des scénarios
pour la compagnie argentine Sonofilm et des nouvelles.
Capillana(en) ; chef d'État au Pérou, avant l'arrivée des Espagnols.
La Malinche ; femme indienne (probablement de l’ethnie nahua) qui a accompagné Hernán Cortés et joué un rôle important dans la conquête espagnole du Mexique,
en tant qu’interprète, conseillère et intermédiaire; elle est aussi la
maîtresse de Cortés dont elle a eu un fils. De nos jours, La Malinche
est une figure populaire aux aspects contradictoires : symbole de la
trahison, la victime consentante et la mère symbolique du peuple
mexicain moderne.
Carlota Matienzo(en) ;
féministe et enseignante portoricaine, à qui l'on doit la réforme du
système d'éducation de son pays et l'établissement de la Liga Social Sufragista.
Weetamoo (Wetamoo) ; noble amérindienne dont la vie est relatée dans le livre historique pour enfants de 1653 The Royal Diaries.
Sarah Winnemucca (Sara Winnemuca); femme de lettre amérindienne de langue anglaise, de la tribu des Paiutes. Sa Vie parmi les Paiutes (Life Among the Paiutes: Their Wrongs and Claims) décrit les premiers contacts de son peuple avec les explorateurs et les colons blancs.
Xochitl(en) ; femme du roi toltec Tecpancaltzin(en), de 990 à 1040. Elle l'aide à façonner l'État toltec et la légende veut qu'elle soit morte au combat52.
Caroline Herschel
Caroline Herschel
Caroline Herschel ; astronome britannique d'origine allemande dont la principale contribution est la découverte de nouvelles comètes.
Angélique du Coudray (Angelique de Coudray) ; sage-femme de cour pour Louis XV de France qui a entraîné environ 4 000 femmes pauvres françaises comme sages-femmes.
Jeanne Mance ;
pionnière de la Nouvelle-France. Elle a participé à la fondation et à
la survie de Montréal, et y a fondé puis dirigé l’hôtel-Dieu de
Montréal.
Elizabeth Hamilton(en). Femme de lettres écossaise, auteur d'essais, de romans et de satyres.
Mary Hays. Romancière et une féministe anglaise. Son ouvrage le plus connu est un roman épistolaire en partie auto-biographique, Memoirs of Emma Courtney (Mémoires d'Emma Courtney), publié pour la première fois en 1796.
Françoise de Maintenon (Francoise de Maintenon). Dame française des XVIIe et XVIIIe siècles qui a été l'épouse puis la veuve de Paul Scarron. Par la suite, elle est titrée marquise de Maintenon. Elle est la fondatrice de la Maison royale de Saint-Louis et la gouvernante des enfants naturels de Louis XIV, de qui elle devient secrètement l'épouse après la mort de la reine Marie-Thérèse en 1683, attirant à elle autant la flagornerie que la haine de la cour et de la famille royale.
Théroigne de Méricourt (Théroigne de Mericourt). Femme politique française, personnalité de la Révolution française. Oratrice éloquente, elle a exercé dans les clubs, l'Assemblée nationale et la rue.
Ida Pfeiffer. Voyageuse et exploratriceautrichienne.
Commençant à voyager à 45 ans, elle a effectué cinq voyages en seize
ans, dont deux tours du monde. Les récits de ses voyages ont été
publiés, depuis le premier jour de son départ pour la Terre sainte
en 1842, jusqu'au dernier jour de son aventure malgache en 1858.
Voyageant seule et sans moyens financiers, elle a rapporté de ses
périples des spécimens de plantes, d'insectes et de papillons qui ont
trouvé place dans les collections des musées de Vienne. Reconnue par la
communauté scientifique, elle était membre des Sociétés de géographie de
Berlin et de Paris.
Alison Rutherford(en).
Poète, Rutherford a déménagé à Edinbourgh en 1753 après être devenue
veuve et a fréquenté les cercles littéraires de l'élite écossaise. Elle a
écrit une version de la chanson folklorique Flowers Of The Forest.
Caroline Schelling (Caroline Schlegel). Femme de lettres et salonnière allemande.
Germaine de Staël. Romancière et essayiste française d'origine genevoise.
Esther Stanhope (Hester Stanhope). Riche aristocrate britannique devenue aventurière au Proche-Orient. Elle fut proclamée « reine de Palmyre » par des tribus de bédouins avant de devenir une sorte de « prophéteresse » dans le pays Druze, au Liban. La Revue des deux Mondes de 1845 la décrit comme "reine
de Tadmor, sorcière, prophétesse, patriarche, chef arabe, morte en 1839
sous le toit délabré de son palais ruineux, à Djîhoun, dans le Liban"
Marie Tussaud. Créatrice du musée de cireMadame Tussauds qu'elle ouvrit à Londres à l'âge de soixante-quatre ans. Madame Tussaud vécut chez un médecin-sculpteur suisse
qui lui apprit l'art de modeler la cire. Douée et passionnée, elle
réalisa très tôt des effigies de personnalités de l'époque, comme Voltaire ou Benjamin Franklin, avant d'être engagée à la cour de Versailles où elle créa les portraits de Louis XVI et sa famille. La Révolution lui permit d'élargir ses talents avec la création de masques mortuaires de célébrités exécutées. Lorsqu'elle s'exila en Grande-Bretagne, ses premières effigies furent celles de Louis XVI et de Marie-Antoinette.
Rahel Varnhagen (Rachel Varnhagen). Femme de lettres allemande de l'époque du romantisme,
Sojourner Truth.
Abolitionniste noire américaine. Après la guerre civile, elle travaille
à faciliter la recherche d'emplois des réfugiés noirs. Elle fit aussi
de nombreuses apparitions publiques où elle s'adressait en majorité à un
public blanc. Dans ses discours, teintés de religion et de féminisme,
elle défendait l'idée de la création d'un État noir dans l'ouest des
États-Unis.
Harriet Beecher Stowe ; femme de lettresaméricaine, abolitionniste. Elle est principalement connue pour être l'auteur de La Case de l'oncle Tom
(1852), une représentation de la vie des Afro-Américains sous
l'esclavage, alimentant les forces anti-esclavagistes dans le
nord-américain, tout en provoquant une colère largement répandue dans le
Sud. Elle a écrit plus de 20 livres.
Anna Ella Carroll (Anne Ella Carroll) ; politicienne américaine, pamphletiste et lobbyiste, conseillère pour Abraham Lincoln.
Lily Ann Granson(en) (Milla Granson) ; née esclave en 1816 en Virginie, devient une pionnière de l'éducation.
Angelina Grimké (Angelina Grimke) ; militante chrétienne pour les droits des femmes et abolitionniste. Auteur du premier tract américain sur les droits des femmes.
Sarah Grimké (Sarah Grimke) ; militante abolitionniste et féministe américaine.
Frances Harper(en) ; femme de lettres et abolitionniste afro-américaine.
Edmonia Lewis(en) ; sculpteur américaine qui a surtout travaillé à Rome.
Mary Livermore ; journaliste américaine, militante pour les droits des femmes.
Mary McLeod Bethune ; éducatrice américaine et défenseure des droits citoyens. Elle a créé une école pour les étudiants noirs de Daytona Beach en Floride qui est devenue l'université de Bethune-Cookman. Elle est aussi devenue la conseillère du président Franklin D. Roosevelt.
Mary Ann Shadd Cary ;
militante abolitionniste américano-canadienne, journaliste, éditrice,
enseignante et avocate. En tant que professionnelle en publication, elle
est la première femme de descendance africaine en Amérique du Nord
ainsi que la première femme au Canada.
Maria W. Stewart(en) (Maria Stewart) ;
militante afro-américaine abolitionniste et pour les droits des femmes,
journaliste et conférencière. Elle avait commencé à travailler en tant
qu'aide domestique.
Ida B. Wells ; journaliste afro-américaine,
rédactrice en chef et avec son mari propriétaire d'un journal. Elle est
un chef de file au début du mouvement des droits civiques ; elle a
documenté l'ampleur du lynchage aux États-Unis. Elle a également été active dans le mouvement des droits des femmes et le mouvement pour le suffrage des femmes.
Susan B. Anthony
Susan B. Anthony
Susan B. Anthony. Militante américaine des droits civiques, qui joua notamment un rôle central dans la lutte pour le suffrage des femmes américaines.
Elle sillonne les États-Unis et l'Europe en presqu'une centaine de
conférences par an pour les droits des femmes, pendant plus de 45 ans.
Lors de l'élection présidentielle de 1872, Susan Anthony est arrêtée et
condamnée pour avoir tenté de voter.
Sophie Adlersparre (Baroness of Adlersparre) ; militante suédoise pour les droits des femmes, éditeur, rédacteur en chef et écrivain.
Fredrika Bremer (Frederika Bremer) ;
auteure et féministe suédoise. Elle a eu une grande influence en Suède
dans les débats de société, sur la question du droit des femmes.
Auguste Fickert (Augusta Fickert) ; pionnière du féminismeautrichien
et réformatrice sociale. Elle se situait sur l'aile gauche du féminisme
autrichien et s'allia avec des organisations prolétaires dans des
campagnes en faveur de l'éducation et de la protection légale des femmesouvrières.
Vida Goldstein.
A pioneering Australian feminist politician who campaigned for women's
suffrage and social reform. She stood for parliament five times, was a
vocal opponent of capitalism and the White Australia policy, and a
staunch pacifist, campaigning for peace during World War I.
Aasta Hansteen (Hasta Hansteen) ; féministe, peintre, polémiste et écrivainenorvégienne, un véritable personnage de la Norvège des années 1870-1880.
Elle n'hésite pas à prononcer des conférences alors que la société
attend toujours des femmes qu'elles ne prennent pas la parole en public,
elle publie deux livres dans lesquels elle essaie de réconcilier les
préoccupations féministes et la doctrine morale chrétienne. Elle rejette
l'autorité des Églises d'État.
Amalia Holst (Amelia Holst). On a considère souvent comme la contrepartie allemande de Mary Wollstonecraft,
écrivain, intellectuelle, éducatrice et féministe. Auteur du premier
livre en allemand arguant pour le droit des femmes à l'éducation53.
Aletta Jacobs.
La première femme graduée d'une université néerlandaise et la première
femme médecin des Pays-Bas. Elle est aussi militante pour les droits des
femmes et a traduit Women and Economics de Charlotte Perkins Gilman en néerlandais, aidant les idéaux féministes à se répandre dans son pays. Après la Première Guerre mondiale, elle crée la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté53
Caroline Norton ; femme de lettres anglaise qui devient auteur féministe à la suite de son expérience dramatique de la loi anglaise de l'époque georgienne.
Katherine Sheppard ;
suffragette, d'une grande influence dans l'acquisition du droit de vote
pour les femmes de 1893, la Nouvelle-Zélande étant de plus le premier
pays où les femmes ont pu voter.
Lucy Stone ; féministe et abolitionnisteaméricaine. En 1839, elle est la première femme du Massachusetts
à obtenir un grade universitaire. Elle est en outre la première femme
américaine à conserver son nom de jeune fille après son mariage.
Victoria Woodhull ;
chef de file américaine du mouvement pour le suffrage des femmes. Elle
était une radicale faisant la promotion de la journée de huit heures,
d'un taux d'imposition progressif, du partage des profits et des
programmes de bien-être social. En 1872, elle s'est présentée comme
candidate à la présidence des États-Unis.
Elizabeth Blackwell ;
première femme médecin aux États-Unis, ainsi que la première femme
membre de l'ordre des médecins de Grande-Bretagne. Féministe et auteur :
son guide d’éducation sexuelle (The Moral Education of the Young), est publié en Angleterre, tout comme son autobiographie (Pioneer Work in Opening the Medical Profession to Women, 1895).
Elizabeth Anderson ; première femme à avoir obtenu un diplôme en médecine en Grande-Bretagne.
Sophie Blanchard ;
première femme aéronaute professionnelle, avec 67 ascensions heureuses,
ainsi que la première femme à périr dans un accident aérien.
Marie Boivin (Marie Bovin) ; sage-femme et obstétricienne française.
Kate Campbell Hurd-Mead ; gynécologue américaine d'origine canadienne qui a fait la promotion du rôle des femmes en médecine.
Edith Cavell ;
infirmière britannique fusillée par les Allemands pour avoir permis
l'évasion de centaines de soldats alliés de la Belgique alors sous
occupation allemande pendant la Première Guerre mondiale.
Marie Curie ;
physicienne et chimiste polonaise, naturalisée française. Elle est la
seule femme à avoir reçu deux prix Nobel et la seule parmi tous les
lauréats à avoir été récompensée dans deux domaines scientifiques
distincts.
Babe Didrikson ; excelle dans de nombreux sports du début au milieu du XXe siècle. Médaillée d'or olympique.
Marie Dugès (Marie Duges) ; sage-femme en chef de l’Hôtel-Dieu de Paris.
Marie Durocher ; première femme médecin en Amérique latine.
Charlotte Guest ; traductrice et femme d’affaires britannique. C’est une figure importante des études de la littérature galloise et de la langue galloise, elle est principalement connue pour avoir été la première à traduire en anglais les Mabinogion et autre contes gallois médiévaux.
Sofia Kovalevskaïa (Sofia Kovalevskaya) ;
mathématicienne russe ayant apporté des contributions importantes aux
domaines de l'analyse, des équations différentielles et de la mécanique,
c'est la première femme à obtenir un poste de professeur titulaire en Europe du Nord.
Marie Lachapelle (Marie la Chapelle) ; sage-femme française. Elle est l'auteur d'une Pratique des accouchements en trois volumes. Par cet ouvrage et par son enseignement elle prend place parmi les fondateurs de l'obstétrique moderne.
Belva Lockwood ;
militante américaine des droits civiques, qui joua notamment un rôle
central dans la lutte pour le suffrage des femmes aux États-Unis. Une
des premières femmes avocates américaines.
Margaret Murray; anthropologue et égyptologue britannique, connue pour ses contributions savantes à l'égyptologie et à l'étude du folklore qui a mené à la théorie paneuropéaniste, la religionpaïenne préchrétienne fondée autour du dieu cornu. Ses idées sont reconnues pour avoir sensiblement influencé l'apparition des religionsnéopaganistes de la Wicca et du reconstructionisme.
Miranda Stuart ; chirurgien militaire dans l'armée britannique, né de sexe féminin(en),
il choisit de vivre en tant qu'homme pour poursuivre une carrière
médicale. Il serait en quelque sorte la première femme médecin
britannique.
Mary Walker ;
chirurgienne américaine, féministe, abolitionniste, prohibitionniste,
prisonnière de guerre et la seule femme à avoir reçu la Medal of Honor
qui est la plus haute décoration de l'armée américaine.
Nathalie Zand ; neurologue polonaise qui travaille de près avec Edward Flatau,
considéré comme le fondateur de la neurologie moderne, et publie
notamment en français. Durant la guerre, elle est emprisonnée dans le Ghetto de Varsovie.
Emily Dickinson.
Poétesse américaine connue pour avoir mené une vie introvertie et
recluse. Considérée comme une excentrique, on la connaît pour son
penchant pour les vêtements blancs et pour sa répugnance à recevoir des
visiteurs. Bien qu’ayant été un auteur prolifique, moins d’une douzaine
de ses presque mille huit cents poèmes ont été publiés de son vivant.
Les poèmes de Dickinson sont uniques pour leur époque : ils sont
constitués de vers très courts, n’ont pas de titres et utilisent
fréquemment des rimes imparfaites, etc. Un grand nombre de ceux-ci
traitent de la mort et de l’immortalité, des sujets récurrents dans sa
correspondance.
Johanna Baillie (Joanne Baillie) ;
poétesse écossaise qui a été considérée en son temps comme la plus
grande poétesse de langue anglaise, pour tomber ensuite, pendant plus
d'un siècle et demi, dans l'oubli. Elle a été redécouverte par des
universitaires et érudits et est dorénavant reconnue comme une auteure
marquante de l'Époque romantique anglo-saxonne.
Elizabeth Bekker ; auteure néerlandaise
de plusieurs romans qui se distinguent par l'intérêt et par la vérité
des mœurs et des caractères, dont les plus populaires sont Cornelia Wildschut et Abraham Blankaart.
Charlotte Brontë ; romancièreanglaise
qui, malgré sa condition de femme et son absence de moyens financiers,
réussit à publier ses poèmes et ceux de ses sœurs (sous des noms
masculins), en 1846, et surtout, à publier Jane Eyre, qui rencontre un succès considérable. Elle est considérée aujourd'hui comme l'une des romancières de langue anglaise les plus accomplies.
Frances Brooke ; femme de lettres anglaise qui a composé plusieurs romans et des poésies. Mariée à un ministre anglican du Canada, elle puisa dans ce pays ses plus belles scènes.
Anne Clough ; suffragette britannique de la première heure, prônant une meilleure éducation pour les femmes.
Elżbieta Drużbacka(en) (Elizabeth Druzbacka) ; poétesse polonaise connue pour son ouvrage Description des quatre saisons (Opisanie czterech części roku).
Albertine Necker de Saussure ; cousine de la femme de lettres Germaine de Staël,
avec qui elle a fréquemment collaboré et sur qui elle a écrit.
Militante pour les droits des femmes, notamment pour l'éducation
physique pour les filles59.
Hedvig Charlotta Nordenflycht (Hedwig Nordenflycht) ; une des premières femmes suédoises à vivre de sa plume, et son engagement en faveur des droits des femmes lui vaut d'être considérée comme l'une des premières féministes du pays.
Nedelya Petkova(en) (Baba Petkova) ; pionnière pour l'éducation des femmes. A fondé la première école pour filles en Bulgarie.
George Sand ; auteur dramatique, critique littéraire
française, journaliste, qui compte parmi les écrivains prolifiques avec
plus de soixante-dix romans à son actif, cinquante volumes d'œuvres
diverses dont des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre et des textes politiques.
Bertha von Suttner ; pacifisteautrichienne radicale, lauréate en 1905 du prix Nobel de la paix.
Issue de la haute aristocratie austro-hongroise, elle reçut une
éducation assez cosmopolite due à son milieu et apprit dès son plus
jeune âge à parler plusieurs langues.
Pálné Veres(en) (Hermine Veres) ; éducatrice et féministe, a fondé la première école secondaire pour filles en Hongrie.
Ethel Smyth. Compositrice et suffragette
britannique. Elle achève quatre œuvres majeures avant que la surdité ne
mette fin à sa carrière en composition. Elle s'intéresse alors à la
littérature et publie une dizaine de livres à succès, la plupart,
autobiographiques.
Marguerite-Louise Couperin ; cantatrice et claveciniste, issue de la famille Couperin, célèbre dynastie musicale des XVIIe et XVIIIe siècles. Son père, François Couperin (1631-1701) avait été remarqué vers 1650 avec ses frères Louis et Charles, par le célèbre claveciniste du roi, Chambonnières, qui les avait emmenés à Paris.
Margarete Dessoff(en) (Margarethe Dessoff) ; chef de chorale, chanteuse et professeur de chant allemande.
Sophie Drinker ; musicienne amateur et musicologue américaine
Wanda Landowska ;
prodige musical dont les performances au clavecin, enseignements,
enregistrements et écrits ont joué un rôle important dans le retour en
popularité de cet instrument au début du XXe siècle.
Rose Mooney(en) ; harpiste irlandaise itinérante, alors que la tradition d'itinérance était en déclin au XVIIIe siècle.
Maria Theresia von Paradis ; pianiste, chanteuse et compositrice autrichienne qui perdit la vue dans l'enfance et pour qui Mozart a vraisemblablement écrit son dix-huitième concerto pour piano, K456 en si bémol majeur.
Margaret Sanger. Militanteaméricaine qui lutta pour la contraception et la liberté d'expression, ce qui l'amena à fonder l'American Birth Control League (ligue pour le contrôle des naissances), qui deviendra le planning familial américain sous le nom de Planned Parenthood.
Initialement reçues avec beaucoup de résistance, ses idées pour qu'une
femme puisse décider quand et comment elle sera enceinte, gagnèrent peu à
peu de l'audience, tant dans le public qu'auprès des tribunaux.
Margaret Sanger a été un élément fondateur à un accès universel à la
contraception et au contrôle des naissances, mais sa défense de l'eugénisme négatif en fait une personnalité controversée.
Jane Addams ; créatrice de l’Aide sociale publique aux États-Unis.
Inès Armand (Inesse Armand) ; femme politique communiste d'origine française.
Dorothea Dix ;
militante américaine qui a fait campagne afin de créer les premiers
asiles mentaux dans ce pays. Elle est super-intendante des infirmières
de guerre, durant la guerre civile américaine.
Véra Figner (Vera Figner) ;
révolutionnaire et narodnik russe née en Kazan. Elle a dirigé le
Narodnaya Volya (volonté du peuple), une organisation révolutionnaire
socialiste qui visait à défaire le pouvoir de l'État via le
terrorisme et qui a été impliquée dans la planification de plusieurs
attentats, comme celui de l'assassinat du tsar Alexandre II en 1881.
Dolores Ibárruri (Dolores Ibarruri) ; femme politique espagnole qui a été secrétaire générale du Parti communiste espagnol (PCE) entre 1942 et 1960, présidente de ce parti entre 1960 et 1989.
Helen Keller ; écrivaine et conférencièreaméricaine. Bien qu'elle fût sourde, muette et aveugle
au début de sa vie, elle parvint à obtenir un diplôme universitaire. Sa
détermination a suscité l'admiration, principalement aux États-Unis.
Elle a écrit 12 livres et de nombreux articles.
Alexandra Kollontaï (Aleksandra Kollantay) ; femme politiquecommuniste et féministesoviétique. Elle est la première femme de l'Histoire contemporaine à avoir été membre d'un gouvernement60 et ambassadrice dans un pays étranger. De retour en Russie, elle est élue commissaire au Bien-être social61.
Nadejda Kroupskaïa (Nadezhda Krupskaya) ; épouse de Lénine. Pédagogue de métier, elle est surtout connue en tant que militante bolchévique et collaboratrice politique de son époux.
Golda Meir ; ministre des Affaires étrangères d'Israël qui a participé à la création de l'État d'Israël, ainsi que quatrième Premier ministre d'Israël.
En raison de sa fermeté, elle avait gagné le surnom de « Dame de fer »
de la politique israélienne avant que ce qualificatif ne soit employé
pour Margaret Thatcher.
Pendant sa vie politique, Golda Meir avait gagné les surnoms de
« meilleur homme du gouvernement » (par Ben Gourion) et de « grand-mère
d'Israël » par la presse populaire. Elle a été la première femme à
devenir Première ministre en Israël et la troisième femme dans le monde à
ce niveau de responsabilité.
Agustina Saragossa (Augustina Saragossa) ; héroïne espagnole de la Guerre d'indépendance. Se battant comme civile, elle fut ensuite officier de l'armée espagnole. Célébrée comme la « Jeanne d'Arc
espagnole », elle connut une grande célébrité. Elle devint une héroïne
de chansons, de poèmes et de tableaux, comme les dessins de Francisco de Goya et un poème de Lord Byron.
Hannah Szenes (Hannah Senesh) ; d'origine hongroise, fut l’une des 37 personnes juives vivant en Palestine, maintenant Israël, qui ont suivi l’entraînement spécial britannique pour être parachutées ou infiltrées en Europe en vue d’aider à sauver les Juifs et servir d'agents de liaison avec l'armée britannique.
C’est une héroïne en Israël : parmi les rues portant un nom de femme,
le sien est celui qui revient le plus fréquemment (même devant celui de Golda Meir), et ses poèmes sont très connus.
Véra Zassoulitch (Vera Zasulich) ;
révolutionnaire et écrivain marxiste russe. En 1883, elle participe à
la fondation de la Libération du Travail, le premier groupe marxiste
russe. Plus tard, elle œuvre au comité éditorial de Iskra, un
journal révolutionnaire marxiste. Après la scission du Parti social
démocratique russe en 1903, Zasulich devient chef de la faction
Menshevik.
Natalie Barney. Femme de lettres américaine auteur de poésies, des mémoires et des épigrammes. Ouvertement lesbienne,
elle travaille à faire revivre une histoire littéraire des femmes.
Particulièrement intéressée par les poésies de Sappho, elle essaie de
recréer une école de femmes-poètes.
Romaine Brooks ; peintreaméricaine qui s’est spécialisée dans l’art du portrait et a employé une palette sombre dominée par la couleur grise. Elle a ignoré les tendances artistiques contemporaines comme le cubisme et le fauvisme pour leur préférer les mouvements symboliste et esthétiste du XIXe siècle, particulièrement des travaux de Whistler.
Eleanor Butler ; les dames de Llangollen, soient Eleanor Butler et Sarah Ponsonby, sont deux femmes anglo-irlandaises
dont la relation a scandalisé et fasciné leurs contemporains. Elles
représentent depuis un exemple d'amitié passionnée dans l'histoire, et
pour certains, de saphisme.
Alice Pike Barney(en) ; mère de Natalie Clifford Barney,
militante pour les arts, artiste et philanthrope. Elle a tenu salon
avec les personnalités connues de la société de Washington. Elle a fait
don de sa maison à la Smithsonian Institution, qui en a alors vendu tout le contenu62.
Sarah Ponsonby ; les dames de Llangollen, soient Eleanor Butler et Sarah Ponsonby, sont deux femmes anglo-irlandaises
dont la relation a scandalisé et fasciné leurs contemporains. Elles
représentent depuis un exemple d'amitié passionnée dans l'histoire, et
pour certains, de saphisme.
Mary Read ; pirate qui, avec Anne Bonny, est l’une des deux femmes pirates les plus célèbres de l’histoire.
Juliette Récamier (Jeanne Recamier) ; femme d'esprit dont le salon parisien réunit, à partir du Directoire et jusqu'à la monarchie de Juillet, les plus grandes célébrités du monde politique, littéraire et artistique.
Madeleine de Sablé (Madeleine de Sable) ; femme de lettres française. Bien qu’elles n’aient été éditées qu’après sa mort, les Maximes de la marquise de Sablé ont été composées avant celles de La Rochefoucauld.
Virginia Woolf,
britannique, écrivain moderniste et féministe. Pendant
l'entre-deux-guerres, elle fut une figure marquante de la société
littéraire londonienne et un membre central du Bloomsbury Group, qui réunissait des écrivains, artistes et philosophes anglais. Les romans Mrs Dalloway (1925), La Promenade au phare (1927) et Orlando (1928), ainsi que l'essai Une chambre à soi (1929) demeurent parmi ses écrits les plus célèbres.
Hannah Arendt, allemande, professeur de théorie politique ;
Nelly Sachs, allemande, poète et dramaturge, d'origine juive et témoignant de la montée du nazisme en Europe ;
Vita Sackville-West (Vita Sackville West), américaine, écrivain, poète et jardinier, vivant durant 50 ans un mariage ouvert avec des relations bisexuelles ;
Olive Schreiner, sud-africaine, écrivain et militante pacifiste ;
Agnes Smedley, américaine, journaliste, a visité Berlin en 1920 et aidé à ouvrir la première clinique allemande de contrôle des naissances,
a ensuite continué à voyager dans le monde, devenant témoin de cas de
violations des droits humains et a écrit plusieurs ouvrages, dont une
autobiographie et une couverture de la situation en Chine durant la
Deuxième Guerre mondiale63,64 ;
Alfonsina Storni, argentine, poète, actrice, éducatrice et féministe, fondatrice de l'Argentine Society of Writers ;
à la suite d'un cancer et l'échec de traitements, elle se désintéresse
de la médecine, se rend à l'océan et s'y est tuée en marchant dans l'eau65 ;
Sigrid Undset, norvégienne, écrivain, prix Nobel de littérature ;
Simone Weil (à ne pas confondre avec la politicienne et académicienne Simone Veil), française, philosophe, figure du mysticisme chrétien ;
Rebecca West, britannique, écrivain, journaliste et critique littéraire ;
Edith Wharton, américaine, écrivain, prix Pulitzer du roman et designer ;
Adela Zamudio-Ribero (Adela Zambudia-Ribero), bolivienne, poète, intellectuelle et fondatrice du Mouvement féministe bolivien.
Georgia O'Keeffe
Georgia O'Keeffe
Georgia O'Keeffe ; peintre américaine considérée comme une des peintres modernistes majeures du XXe siècle. Elle est reconnue comme la mère du modernisme américain(en).
Anna Pavlova ;
considérée comme la meilleure danseuse de ballet classique de
l'histoire. Elle a été une étoile du Ballet impérial russe, et des Ballets russes de Serge Diaghilev ; son rôle le plus célèbre était La Mort du cygne et elle a été la première ballerine à parcourir le monde avec sa propre compagnie de ballet.
Augusta Savage ; sculptrice afro-américaine qui participa au mouvement de la Renaissance de Harlem.
Barbara Hepworth ; sculptrice britannique, une représentante majeure de la sculpture abstraite de la première partie du XXe siècle.
Berthe Morisot ; artiste-peintre française, membre fondateur et doyenne du mouvement d'avant-garde que fut l'Impressionnisme.
Dorothy Arzner ;
réalisatrice, monteuse, scénariste, productrice et pédagogue
américaine. Quand elle réalise son premier film en 1927, elle est la
seule femme réalisatrice à Hollywood.
Edith Evans ;
actrice britannique qui est apparue dans nombre de films, interprétant
des rôles de dames aristocratiques, dont les plus célèbres sont Lady
Bracknell dans Il importe d'être Constant (sur scène et dans le film de 1952) et Miss Western dans Tom Jones de 1963.
Eleonora Duse (Eleanor Duse) ;
comédienne italienne, l'une des plus grandes comédiennes de son temps.
Rivale de Sarah Bernhardt, elle lui voua cependant une admiration
profonde.
Emily Carr ; une des artistes les plus reconnues du Canada. Ses peintures ont pour thèmes principaux les forêts de sa région, la Colombie-Britannique, et l'art totémique des Autochtones (Premières nations).
Imogen Cunningham ; figure de proue de la photographie américaine du XXe siècle, à l’œuvre vaste et diversifiée et dont la carrière s’étend sur plus de 70 ans.
Julia Cameron ; photographe britannique, surtout connue pour ses portraits de célébrités de son temps. Elle réalisa aussi des illustrations photographiques inspirées par la peinture préraphaélite anglaise.
Paula Modersohn-Becker ; peintreallemande, et l’une des représentantes les plus précoces du mouvement expressionniste dans son pays. Elle rejoint des artistes indépendants qui prônaient un retour à la nature et aux valeurs simples de la paysannerie.
Le manque d'audace des peintres worpswediens, toutefois, la poussa à
s'ouvrir aux inspirations extérieures et à effectuer des séjours répétés
à Paris, auprès de l'avant-garde artistique.
Rosa Bonheur ; artiste peintre et sculptricefrançaise, spécialisée dans les scènes de genre avec des animaux et la peinture animalière.
Éloignée des tendances contemporaines de la peinture, la gloire de Rosa
Bonheur connaît une éclipse après sa mort. À partir de 1980, plus que
sa peinture, sa vie, que l'on associe désormais aux débuts du féminisme, fait l'objet de publications.
Sarah Bernhardt ; une des plus importantes actricesfrançaises du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Appelée par Victor Hugo
« la Voix d'or », mais aussi par d'autres « la Divine » ou encore
l'« Impératrice du théâtre », elle est considérée par beaucoup comme une
des plus grandes tragédiennes françaises du XIXe siècle. Première « star » internationale, elle est la première comédienne à avoir fait des tournées triomphales sur les cinq continents, Jean Cocteau inventant pour elle l'expression de « monstre sacré ».
Suzanne Valadon ;
Française, acrobate de cirque de 1880 jusqu’à ce qu’une chute mette fin
à cette activité, puis artiste peintre. Elle est la mère du peintre Maurice Utrillo.
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