lundi 8 février 2016

Les nouveaux gros mots : "complotiste", "conspirationniste" ...

Dès qu'un journaliste de télévision emploie le terme "complotiste", il devient suspect à mes yeux :
- suspect de bêtise (en pensant qu'un grand nombre de personnes peut être stupide/malade mental pour voir des complots partout)
- ou suspect de complicité avec un système de propagande des médias verticaux au service des riches et puissants.

Je ne ferai pas injure à ces journalistes. Ils ne sont probablement pas stupides et je me doute qu'ils sont sûrement très cultivés. Néanmoins, ils ont un emploi, un employeur et ils se doivent de brosser dans le sens du poil celui qui leur donne leur salaire.

Plutôt que d'utiliser le terme caricatural de "complot", il faudrait utiliser celui d'intérêt. Certains Etats ont intérêt à posséder l'arme nucléaire. Certains industriels ont intérêt à écouler leurs productions, et à produire toujours plus pour vendre toujours plus et gagner toujours plus. Quand la publicité ne suffit pas, ou qu'il y a des freins légaux à leur expansion (par exemple pour le commerce des OGM dans l'Union Européenne), il est tout à fait compréhensible que des politiques soient corrompus pour changer ces lois.

Ce sont des rapports de force typiques des relations humaines.

Quand on est un simple citoyen, ou devrais-je plutôt dire un simple "consommateur/électeur", et que notre intérêt est de nourrir, soigner et éduquer notre famille, de lui assurer un avenir sain, on n'est pas forcément d'accord avec les choix des industriels, ni avec ceux des dirigeants qui décident de guerres contre d'autres peuples.

Dénoncer des "complots", c'est être lucide : l'intérêt de certains groupes n'est pas forcément l'intérêt du plus grand nombre.

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