Dès qu'un journaliste de télévision emploie le terme "complotiste", il devient suspect à mes
yeux :
- suspect de bêtise (en pensant qu'un grand nombre de personnes peut être
stupide/malade mental pour voir des complots partout)
- ou suspect de complicité
avec un système de propagande des médias verticaux au service des riches et
puissants.
Je ne ferai pas injure à ces journalistes. Ils ne sont probablement
pas stupides et je me doute qu'ils sont sûrement très cultivés. Néanmoins, ils ont un emploi, un employeur et ils se doivent de brosser dans le sens du poil celui
qui leur donne leur salaire.
Plutôt que d'utiliser le terme caricatural de
"complot", il faudrait utiliser celui d'intérêt. Certains Etats ont intérêt à
posséder l'arme nucléaire. Certains industriels ont intérêt à écouler leurs
productions, et à produire toujours plus pour vendre toujours plus et gagner
toujours plus. Quand la publicité ne suffit pas, ou qu'il y a des freins légaux
à leur expansion (par exemple pour le commerce des OGM dans l'Union Européenne), il est tout à fait compréhensible que des politiques soient
corrompus pour changer ces lois.
Ce sont des rapports de force typiques
des relations humaines.
Quand on est un simple citoyen, ou devrais-je
plutôt dire un simple "consommateur/électeur", et que notre intérêt est de nourrir,
soigner et éduquer notre famille, de lui assurer un avenir sain, on n'est pas
forcément d'accord avec les choix des industriels, ni avec ceux des dirigeants
qui décident de guerres contre d'autres peuples.
Dénoncer des "complots",
c'est être lucide : l'intérêt de certains groupes n'est pas forcément l'intérêt
du plus grand nombre.
lundi 8 février 2016
Les nouveaux gros mots : "complotiste", "conspirationniste" ...
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