Références pour l'ensemble de la page: "The Chosen Poeple: A Study of Jewish Intelligence and Achievement", Richard Lynn, Washington Summit Publisher, 2011.
Parler des juifs, c'est parler en réalité de quatre ethnies distinctes:
1. Les juifs éthiopiens
2. Les juifs orientaux: les mezrahims
3. Les juifs européens: les ashkénazes et les séfarades
4. Israël
1. Les juifs éthiopiens
Il s'agit d'éthiopiens convertit au judaïsme. Ils furent testés dès qu'ils arrivèrent en Israël.Leur Q.I moyen est de 68, virtuellement égal au niveau intellectuel trouvé chez les africains en Afrique sub-saharienne (67).
2. Les juifs orientaux: les mezrahims
Ils sont de race "nord-africaine et sud-asiatique", bien que leur endogamie ait aboutit à un groupe ethnique distinct.Leur Q.I moyen est de 91, sept points au-dessus de la moyenne nord-africaine et sud-asiatique qui est de 84.
3. Les juifs européens: les ashkénazes et les séfarades
3.1 Les ashkénazes:
Leur Q.I moyen se situe à un peu près 110, le plus élevé au monde (Europe, Amérique, Afrique du sud).
Avec une population de seulement 10 millions de personnes, ils ont gagné pas moins du tiers des prix Nobel mondiaux et représentent 50% des champions d'échecs.
Il y aurait un lien entre leur haute intelligence et la fréquence particulièrement élevée de certaines maladies génétiques au sein de leur population. Une très bonne analyse évolutive de l'émergence de l'intelligence ashkénaze: "Natural history of ashkenazy intelligence", 2006, par Gregory Cochran, Jason H. et Harpending H.
Les ashkénazes ont également la plus haute fréquence de myopie de naissance, or la myopie est corrélée à 0,25 avec l'intelligence humaine. L'explication pourrait être un gène pléïotropique, c'est à dire un gène ayant un impact à la fois sur les yeux et sur le système nerveux central à savoir le cerveau. Il est à noter que les yeux sont des prolongements du système nerveux central.
3.2 Les séfarades:
Il s'agit des juifs originaires du Portugal et d'Espagne. Outre ces deux pays, on les retrouve principalement dans les balkans. Leur Q.I moyen est de 98, 5,5 points de plus que la population indigène des Balkans (92,5).
4. Israël
La population d'Israël est constituée:-de 40% de juifs européens au Q.I moyen de 103.
-de 40% de mezrahim au Q.I moyen de 91.
-de 20% d'arabes au Q.I moyen de 84 (identique au niveau intellectuel des arabes d'Afrique du nord et du moyen orient).
-de quelques pourcents de juifs éthiopiens au Q.I moyen de 68.
Le Q.I moyen de l'état d'Israël est de 95, 4 points au-dessous de la moyenne de l'Europe occidentale. Cependant, avec un Q.I moyen de 95, 11 points au dessus de la moyenne du moyen orient (84), Israël est le seul pays de ces régions à être considéré comme développé (voir ici), avec un indice de développement humain très élevé (0,935) et un PIB par habitant de $28,400 (2009 est.).
Table 6.7. Intelligence in Israel
|
Age
|
N
|
Test
|
g
|
Reference
|
1
|
13-14
|
200
|
WISC
|
95
|
Ortar, 1952
|
2
|
11-15
|
267
|
SPM
|
95
|
Moyles & Wolins, 1973
|
3
|
10-12
|
180
|
LT
|
97
|
Miron, 1977
|
4
|
10-12
|
268
|
SPM
|
95
|
Globerson, 1983
|
5
|
11
|
2,781
|
SPM
|
89
|
Lancer & Rim, 1984
|
6
|
5
|
52
|
CPM
|
96
|
Tzuriel & Caspi, 1992
|
7
|
9-15
|
1,740
|
SPM
|
90
|
Lynn, 1994a
|
8
|
13
|
-
|
SPM
|
96
|
Kozulin, 1998
|
Résumé sur l'intelligence juive:
Pour voir le résumé en plein écran: cliquez ici.
5 commentaires:
Les Juifs séfarades ou simplement Séfarades (parfois orthographié Sépharades) ou Sefardim (de l'hébreu : סְפָרַדִּים), sont les membres des communautés juives historiques habitant ou issus de la péninsule Ibérique.
Au Moyen Âge, avant leur expulsion en 1492 par les autorités chrétiennes à la suite de la Reconquista, ils ont participé au foisonnement créatif et culturel d’Al-Andalus, caractérisé par un contexte multiculturel fécond à la fois musulman, chrétien et juif dans les domaines de la philosophie, de la poésie et des sciences. Ils y ont également développé une culture, un mode de vie et une langue propres, le judéo-espagnol, ainsi qu'une liturgie spécifique.
Leur expulsion a aussi participé à la découverte ou redécouverte des œuvres (plus exactes ou complètes) des auteurs classiques antiques, grecs et romain, ainsi qu'à la diffusion de la pensée des auteurs de langue arabe en philosophie, théologie, poésie, médecine, astronomie, arithmétique, logique, etc.
La dénomination de Juifs Mizrahim ou Mizra’him (hébreu : מזרחים « Orientaux »), également appelés Edot HaMizra’h (Communautés de l’Orient), englobe des communautés juives très diverses du Moyen-Orient, d'Afrique du Nord, du Caucase, d'Asie centrale et de l'Inde, recouvrant une « mosaïque ethnique » bien plus complexe et hétérogène que celle des Juifs européens.
L'acception très étendue de ce mot dans l'hébreu moderne est un « concept fourre-tout » qui regroupe artificiellement tout ce qui n'est ni Ashkénaze (« allemand »), ni Sarfati (« français »), ni Séfarade (« espagnol ») ni Romaniote (« grec ») c'est-à-dire des groupes aux origines très diverses, qui n'ont en commun qu'une Halakha découlant principalement du Talmud de Babylone qui les rapproche des Juifs séfarades et maghrébins, avec quelques différences entre les minhagim de minorités particulières.
En effet le terme Mizra'him désigne principalement les Juifs arabes, devenus aujourd'hui les réfugiés juifs des pays arabes, mais aussi ceux issus d'autres zones d'influences culturelles et linguistiques : caucasienne, turque, kurde, perse notamment. Sont ainsi inclus les Juifs d'Afrique du Nord, les Juifs d'Irak, les Juifs yéménites, les Juifs d'Iran, Juifs de Turquie, les Juifs du Kurdistan, les Juifs de Boukhara et d'Asie centrale, les Juifs de l'Inde, les Juifs de Géorgie, les Juifs du Caucase ou Juhuro (parfois appelés « Juifs des montagnes »), allant parfois, dans le langage courant israélien, jusqu'aux « Juifs noirs » d'Afrique (Abayudas, Baloubas, Beta Israel, Havilas, Ibenisraélis, Lembas, Rusapes, Zakhors…).
Les Juifs éthiopiens ou Beta Israel (ge'ez ቤተ እስራኤል, hébreu : ביתא ישראל, la « maison d’Israël » au sens de la « famille d’Israël ») sont des Éthiopiens de religion juive ou leurs descendants qui ont pour la plupart émigré en Israël. Selon leurs traditions, ils descendent de la tribu de Dan. Ils ont vécu pendant des siècles au nord de l’Éthiopie (Gondar, Tigré), où ils ont constitué des États indépendants, qui ont été détruits au XVIIe siècle par le pouvoir impérial. Ils deviennent alors une minorité marginalisée, le plus souvent sans droit de posséder des terres et, à l'occasion, accusée d’avoir le « mauvais œil ».
Beta Israel est le nom qu'ils se donnaient lorsqu'ils vivaient en Éthiopie. Le nom Falasha (amharique : « exilé », « errant », « sans terre »), couramment utilisé pour les désigner en Europe, est rejeté par les Juifs éthiopiens qui le considèrent comme péjoratif. Depuis l’immigration en Israël, le terme Beta Israel tend à y être remplacé, y compris au sein de la communauté elle-même, par l'expression Juifs éthiopiens ou Etiopim (« Éthiopiens »).
Durant les siècles qu'ils ont passé en Éthiopie, ils affirment que leur foi (qu'ils appellent haymanot) est israélite, et ils règlent leur vie sur la Torah (qu'ils appellent l’Orit). Leur bible, écrite en langue guèze, semble avoir été traduite de la Septante. Elle comprend principalement la Torah (les cinq livres traditionnellement attribués à Moïse ou Pentateuque), plus les livres de Josué, des Juges et celui de Ruth. Leurs pratiques présentent de nombreuses ressemblances avec le judaïsme en vigueur à l’époque du second Temple de Jérusalem. Ils n'avaient pas de relations avec le judaïsme européen lorsque celui-ci est entré en contact avec eux à la fin du XIXe siècle. Mais ils se sont alors immédiatement identifiés à l'ensemble du monde juif et, désireux de l’intégrer, ils réduisent progressivement leurs particularismes religieux pour rapprocher leurs rites de ceux du judaïsme orthodoxe.
Le gouvernement d'Israël reconnaît leur judaïté en 1975. À partir de 1977, sur décision du gouvernement Begin, la plupart des Beta Israel émigrent en Israël. Leur exode s'opère dans des conditions difficiles et grâce à un pont aérien. Leur intégration en Israël pose moins de problèmes, quoique malaisée au vu de la différence entre les cultures. N’ayant pour la plupart pas bénéficié d’une éducation à l’occidentale, ils sont en butte à diverses discriminations qui les mènent à manifester à plusieurs reprises dans les premières décennies du XXIe siècle. Les conditions économiques dont ils jouissent sont cependant meilleures qu’en Éthiopie et mènent les Falash Mura, descendants de Beta Israel qui avaient adopté le christianisme et été par conséquent exclus du groupe, à revendiquer une origine ou un statut de Juif. Celui-ci leur a généralement été reconnu et ils sont venus rejoindre les rangs de la population qui comptait environ 110 000 personnes en 2009 en Israël, et environ 138 200 en 2014.
L'appellation Ashkénazes \aʃ.ke.naz\, Ashkenazes ou Ashkenazim (de l'hébreu : אַשְׁכְּנַזִּים) désigne les Juifs d'Europe centrale et orientale. Ils constituent avec les Séfarades et les Mizrahim l'un des principaux groupes ethniques juifs.
Leur nom vient du patriarche biblique Ashkenaz. Les communautés ashkénazes se sont principalement concentrées en Allemagne, en Pologne, en Russie, dans l'ancien Empire austro-hongrois et, de façon plus clairsemée, dans le reste de l'Europe centrale et orientale. Les Ashkénazes sont caractérisés par des coutumes, un héritage culturel et des traditions religieuses particulières. À la différence des communautés séfarades ou mizrahim, la langue vernaculaire des Ashkénazes est le yiddish, variété de moyen haut allemand enrichie d’emprunts à l’hébreu, au polonais et au russe. Certaines sources attestent de leur présence dans toute l'Europe du nord-ouest au début du Moyen Âge. Les Ashkénazes constituent aujourd'hui la catégorie la plus nombreuse du monde juif.
Hypothèse de l'origine khazare des Ashkénazes
Le nom Ashkenaz provient de la Bible. Dans la Table des peuples, Askenaz est l’un des arrière-petits-fils de Japhet, lui-même fils de Noé (Genèse, X, 3 ; I Chroniques, I, 6) ; d'après Flavius Josèphe, il serait le fondateur de l'actuelle ville de Reggio de Calabre par où des Juifs seraient arrivés après avoir été chassés de Judée, avant de remonter l'Italie puis de franchir les Alpes vers les territoires actuels de la France (Nord et Est) et de l'Allemagne.
Le nom Ashkenaz désigne également la Scythie. Les Scythes étaient un peuple nomade des steppes de la Russie méridionale (jusqu’au Nord du Caucase). En effet, le terme hébreu Ashkenaz venait du nom persan des Scythes, Ashkouza.
Durant le Xe siècle — siècle au cours duquel l’existence de l’Empire khazar, fondé par un peuple turc converti au judaïsme au VIIIe siècle, fut dévoilée aux autres populations juives (sépharades, orientales) par le biais de la Correspondance khazare, entre l’homme d’État espagnol sépharade Hasdaï ibn Shaprut et le roi juif des Khazars, Joseph —, le rabbin Gershom de Metz (appelé aussi Gershom de Mayence) et surtout Saadia Gaon ont nommé les Khazars Ashkenazim (« habitants du royaume Ashkenaz »). Il s’agit de deux personnalités très influentes du monde juif de l’époque, en particulier Saadia Gaon théologien auteur d’un des premiers traités philosophiques en rapport avec la religion juive. Il se trouve que l’Empire khazar se trouvait précisément sur le territoire où vivaient les Scythes une vingtaine de siècles plus tôt, à l’époque de l’écriture de la Bible. Ces deux personnalités avaient alors interprété comme une prophétie le passage de la Bible du livre de Jérémie (51,27) où le prophète appelle « les royaumes d’Ararat, de Minni, et d’Ashkenaz » pour se dresser contre Babylone ; en effet, à cette période les Khazars menaient des guerres incessantes contre l’avancée des troupes du califat de Bagdad (région géographique de l’ancienne Babylone).
Certains auteurs (Ernest Renan, Marc Bloch, Arthur Koestler) affirment que la majeure partie des Juifs d’Europe de l’Est provient des Khazars. Cette thèse est toujours controversée, tant d’un point de vue historique et politique que génétique. Près de 12 % d'entre eux pourrait descendre des Khazars, dont des populations ont migré vers l’ouest après la destruction de leur empire au IXe siècle. À partir du XVe siècle, la communauté juive polonaise fut la plus importante de la Diaspora.
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