lundi 12 janvier 2015

Deux options : "faire le ménage" ou "tarir la source"

Hier, dimanche 11 janvier 2015, j'ai regardé la "marche républicaine" en hommage aux 17 victimes des deux attentats contre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher de Vincennes.

En fin de soirée, un journaliste français a affirmé que les intentions des frères Kouachi étaient connues des services de renseignements américains mais que ceux-ci ne les avaient pas transmises aux Français. Cette non transmission serait due, selon lui, à la grande rivalité entre les services états-uniens ... Or, dans le même temps, la BBC, la presse américaine, allemande, norvégienne, etc. annonçait que les Français avaient été prévenus pas les États-Unis !

Cette nouvelle incohérence achève de me convaincre que cette histoire va au-delà de la barbarie d'un trio d'illuminés. Cela pue la manipulation publique et la récupération politicienne.

Que va-t-il advenir après ? Je vois deux options possibles :

1- Les pouvoirs publics français remettent en cause leur politique intérieure : d'une part, adoptent des lois pour punir sévèrement tout acte en faveur de l'islamisme (y compris en mettant sur écoute les prisons où sont recrutés les futurs terroristes par des imams déviants), et, d'autre part, renforcent les processus d'éducation et d'intégration des populations issues d'Algérie et d'Afrique noire, et limitent désormais cette immigration à ceux qui peuvent, par leur compétences et leur travail, apporter un plus économique à la France.

2- Les pouvoirs publics ne se remettent pas en cause et considèrent que la responsabilité est extérieure. Des forces armées françaises, faisant fi de l'ingérence et du droit des états souverains, se lancent à l'attaque des pays supposés être des viviers de terroristes (et accessoirement des producteurs de pétrole); à l'image de ce que les États-Unis d'Amérique ont fait suite à l'attentat spectaculaire ("hollywoodien") contre le World Trade Center : attaquer l'Irak de Saddam Hussein alors que les attentats étaient attribués à Al Qaïda dirigé par le saoudien réfugié au Pakistan Osama Ben Laden.

En conclusion : faire le ménage en France ou tarir la source à l'étranger.

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