lundi 29 juin 2020

Ni Dieu ni maître : une histoire de l’anarchisme - La suite de la série documentaire de Tancrède Ramonet


Ni Dieu ni maître, une histoire de l’anarchisme, la suite ?
 
Ni Dieu ni maître est une série documentaire réalisée par Tancrède Ramonet. A partir d’images d’archives inédites ou méconnues et d’entretiens avec les plus grands historiens du mouvement social, elle raconte pour la première fois l’histoire de l’anarchisme de ses origines à nos jours.
Les deux premiers épisodes de la série, La Volupté de la destruction (1840-1914) et La Mémoire des vaincus (1911-1945) se terminaient avec la défaite des anarchistes dans la Guerre d’Espagne.
Or l’histoire de l’anarchisme ne s’arrête pas là. Bien au contraire !
Elle se prolonge:
  • Dans des événements aussi importants que ceux évoqués dans les deux premiers épisodes (depuis les révoltes de Mai 68 jusqu’à l’insurrection au Rojava, en passant par le Summer of love, le geste punk, le soulèvement au Chiapas ou la bataille de Seattle) ;
  • Avec des figures tout aussi importantes que celles décrites dans la première partie de son histoire comme Albert Camus, Murray Bookchin, Hakim Bey ou Abdullah Ocalan ;
  • Avec des idées et des pratiques nouvelles qui sont venues enrichir encore l’arsenal révolutionnaire du mouvement libertaire (éco-anarchisme, guérilla urbaine, black bloc, zone autonome temporaire, etc.)..
Bref, l’anarchisme n’existe pas qu’en noir et blanc, et son histoire n’est pas seulement celle de perdants, même magnifiques.
Elle continue en couleurs et se poursuit jusqu’à aujourd’hui.
Et il est essentiel de la faire connaître.
Mais comme ARTE, qui avait diffusé les deux premiers épisodes, ne veut pas diffuser la suite de cette histoire, après plusieurs mois de blocages, nous avons décidé de la produire nous-mêmes.
 Ecoutez plutôt Tancrède Ramonet, le réalisateur, vous en parler :

 


La suite de Ni Dieu ni maître se fera donc en deux épisodes : Des Fleurs et des pavés (1945-1969) et Les Réseaux de la colère  (1965-2011).
En voici les résumés:
Épisode 3 : Des Fleurs et des pavés (1945-1969)
Au sortir de la 2ème Guerre Mondiale, l’anarchisme connaît un gigantesque reflux. Quelques grandes personnalités comme Bertrand Russel ou Albert Camus n'en continuent pas moins de défendre et promouvoir son idéal.
Et petit à petit, dans le cœur de la Guerre Froide, ils sont rejoints par de nombreux socialistes ou communistes dont les yeux se dessillent sur la réalité du socialisme soviétique à la suite du Printemps de Prague. A l’instar de Murray Bookchin en effet, à la fin des années 50, de plus en plus de révolutionnaires se tournent vers l’anarchisme et contribuent à lui donner un nouvel écho.
Grâce à eux, des organisations formelles ou informelles - comme les Diggers de San Francisco -  voient le jour ; de nouveaux symboles, à l’image du  A cerclé inventé en 1964 par le groupe des Jeunes Libertaires de Paris, sont créés ; de nouveaux mouvements de masse se forment qui mettent en cause stalinisme et capitalisme et essaient de changer le monde.
Et c’est ainsi qu’à partir de l’année 1967 puis tout au long de 1968, l’anarchisme que l’on avait cru moribond, réoccupe le devant de la scène. Il inspire le Summer of Love  aux États-Unis d’Amérique, il se diffuse dans le mouvement Provos  à Amsterdam et il innerve, autour du joli mois de mai, toutes les grandes grèves étudiantes et ouvrières en France, mais aussi en Italie, en Allemagne et jusqu’au Mexique.
Comme un symbole de ce triomphe, les anarchistes se rassemblent et organisent, pour la première fois depuis des décennies, à Carrare, un nouveau Congrès International. Ils espèrent profiter de la situation.
Hélas, ce qui devait être un nouveau temps fort de l’histoire de l’anarchisme et signer son retour sur le devant de la scène, n’est que le théâtre vaines polémiques. Divisés, les anarchistes sont donc condamnés à devoir regarder passer, sans pouvoir le prendre, le train des tentatives révolutionnaires de la fin des années 60.


(archive: occupation d'un immeuble à Londres en 1969)
Episode 4 Les Réseaux de la colère (1965-2011)
Comme au temps de la propagande par le fait, au début des années 70, l’anarchisme est repris par ses vieux démons. Tenté, un temps, de retourner à la violence armée, il s’inspire de la stratégie mise en place par les Tupamaros en Uruguay pour étendre à toutes les grandes métropoles occidentales une nouvelle forme de lutte armée : la guérilla urbaine.
Partout, des groupes se forment et passent à l’action : les Angry Brigades au Royaume Uni, le Mouvement du 2 juin en Allemagne de l’ouest, Action Directe en France, le Weather Underground aux États Unis d’Amérique, autant de nom qui font à nouveau trembler le monde. Et avec eux, le nom de l’anarchisme redevient synonyme de désordre et de chaos.
Il effraie d’autant plus qu’au même moment, le mouvement punk conquiert la scène internationale et mène, à sa manière, contre l’industrie musicale mais aussi et plus largement contre l’ordre établi, une véritable guérilla culturelle. S’il contribue à populariser auprès d’une nouvelle génération les slogans, les symboles et même les pratiques libertaires, il subit aussi de plein fouet la répression généralisée qui s’abat partout, au tournant des années 80, sur le mouvement révolutionnaire.
Dès lors, avec la chute du Mur de Berlin et le triomphe du néo-libéralisme, les anarchistes ne vont plus avoir d'autre choix, que de recourir à l’anonymat et avancer masqués.
Et c'est ainsi qu’avec l’EZLN et le sous-commandant Marcos au Mexique, au cœur du Black bloc qui parvient à mettre en échec le G7 de Seattle en 1999, ou au sein du mouvement des Indignés qui s’étend de Madrid à New York et de Tel Aviv à Buenos Aires, l'anarchisme a inspiré autour de l’an 2000, sans que l’on ne le sache vraiment, toutes les nouvelles formes de résistance.
Mais c’est bien lui qui, des quartiers insurgés d’Athènes au Rojava et de la ZAD de Notre Dame des Landes au cœur des dernières grandes mobilisations sociales, incarne aujourd’hui la critique dernière du capitalisme et donc, pour tous les pouvoirs, le véritable ennemi.



(archive: manifestation lors du contre sommet du G20 en 2009)

À quoi va servir le financement ?

Malgré les soutiens de LCP et du CNC, nous sommes loin de réunir les fonds necessaires pour terminer cette série.
Les archives qui seront dans ces deux derniers épisodes sont en effet très chères, et nous devons interviewer de nouveaux historien.ne.s aux quatres coins du monde.
Nous avons donc besoin de vous.
Pour pouvoir terminer une première version des films et les diffuser en France sur La Chaîne Parlementaire, il  nous faut au moins 15 000 euros.
Mais ce ne serait là qu'un début.

À propos du porteur de projet

Tancrède Ramonet est auteur de documentaires et chanteur dans le groupe ACHAB.
Diplômé en Philosophie (Sorbonne), en Economie (Paris-Dauphine), en Création documentaire (La Havane) et en Production internationale (EURODOC), il a fondé la société indépendante Temps noir avec laquelle il réalise aussi Ni Dieu ni maître, une histoire de l’anarchisme.

Temps noir est une société de production audiovisuelle indépendante de documentaires et de fictions.
Depuis 2002, date de sa création, Temps noir a produit de nombreux films autour de problématiques sociales, historiques, artistiques et culturelles.
Les films de Temps noir, aux contenus forts et aux profondes exigences formelles, interrogent notre monde et rencontrent toujours leur public. Leurs succès d’audience comme leur présence dans les plus prestigieux festivals témoignent du désir toujours renouvelé de Temps noir de conjuguer engagement, popularité et excellence.
Tancrède Ramonet et Temps noir ont obtenu en 2006 le Prix du meilleur jeune producteur français et en 2010 le Prix du meilleur producteur français.

Source https://fr.ulule.com/anarchisme/

Deutéronome 23:19

On dit souvent que le prêt à intérêt (l'usure) est une invention des Juifs mais qu'il est proscrit par les Catholiques et les Musulmans. La vérité est plus subtile. Ce prêt à intérêt est interdit entre Juifs mais autorisé vis-à-vis de ceux qui ne sont pas des coreligionnaires.
 
Deutéronome 23

18Tu n'apporteras point dans la maison de l'Eternel, ton Dieu, le salaire d'une prostituée ni le prix d'un chien, pour l'accomplissement d'un voeu quelconque; car l'un et l'autre sont en abomination à l'Eternel, ton Dieu. 19Tu n'exigeras de ton frère aucun intérêt ni pour argent, ni pour vivres, ni pour rien de ce qui se prête à intérêt. 20Tu pourras tirer un intérêt de l'étranger, mais tu n'en tireras point de ton frère, afin que l'Eternel, ton Dieu, te bénisse dans tout ce que tu entreprendras au pays dont tu vas entrer en possession.…

Sourcehttps://saintebible.com/deuteronomy/23-19.htm

vendredi 26 juin 2020

"A shot in the dark" - Keopi Cat : "Pourquoi ne suis je pas surprise qu'ils y aient mis du spermicide ?!"

La lanceuse d'alerte Keopi Cat nous donne la liste des produits chimiques et biologiques présents dans les vaccins, pour que chacun puisse faire un choix éclairé. Libre arbitre oui mais à condition d'avoir toutes les informations disponibles.

Information 



Source : https://www.youtube.com/watch?v=maYWiXDmX-Q

www.LearnTheRisk.org
La vidéo originale s intitule "A shot in the dark" allez la voir sur la chaine : Wireless Dangers Australia

Après cela vous pourrez choisir de faire vacciner (A shot) votre enfant ou non mais vous ne le ferez plus dans l’obscurité (in the dark).

Proposition d'action

 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=NAvvE_P9UfU&pp=wgIECgIIAQ%3D%3D

Suite du dossier de France-Soir sur la corruption de la mafia pharmaceutique en France.


Revenus versés par BigPharma. A partir de 12 [bénéficiaires] aurait-on un foyer épidémique de conflits d’intérêts ?

Voici le Top 13 du classement des revenus récents versés par l’industrie pharmaceutique :

N°1. La Palme d’Or revient au Pr François Raffi de Nantes. 541.729 €, dont 52.812 € de Gilead. Est-ce un hasard si on nous apprend que le coup de téléphone anonyme pour menacer Didier Raoult, s’il persistait avec l’hydroxychloroquine, est parti du téléphone portable du service d’infectiologie du CHU de Nantes, dont François Raffi est chef de service ? Sûrement une pure coïncidence.

N°2. Le Pr Jacques Reynes de Montpellier. 291.741 €, dont 48.006 € de Gilead et 64.493 € d’Abbvie. Or Jacques Reynes a été sollicité par Olivier Véran pour piloter l’essai clinique du protocole Raoult à Montpellier alors qu’il est en même temps le coordinateur national de deux études sur le remdesivir pour le compte de Gilead. Il n’avait sûrement pas eu le temps d’envoyer au Ministre sa Déclaration publique d’intérêts (DPI).

N°3. La Pr Karine Lacombe de Paris - Saint Antoine. 212.209 €, dont 28.412 € de Gilead. Elle est sur la dernière marche du podium, mais l’essentiel est d’y être. Il n’y a pas que le podium avec les Ministres à Matignon.

N°4. Le Pr Jean Michel Molina de Paris - Saint Louis. 184.034 €, dont 26.950 € de Gilead et 22.864 € d’Abbvie. Or Jean-Michel Molina est co-auteur d’un article publié dans Médecine et Maladies Infectieuses sur quelques cas, pour dire que l’hydroxychloroquine ne marche pas. Médecine et Maladies Infectieuses est le journal officiel de la SPILF (Société de Pathologie infectieuse de Langue Française).

N°5. Le Pr Gilbert Deray de Paris. 160.649€. Une belle somme pour un néphrologue qui très présent sur les plateaux télés. Attention le remdesivir peut être très toxique pour les reins.

N°6. Le Pr Jean-Paul Stahl de Grenoble. 100.358 €, dont 4.552 € d’Abbvie. A noter que cette somme n’a pas été déclarée sur sa DPI. Or Jean-Paul Stahl est rédacteur en chef du journal Médecine et Maladies Infectieuses. C’est lui qui a comparé le Plaquénil* au papier toilette.

N°7. Le Pr Christian Chidiac de Lyon. 90.741 €, dont 16.563 € de Gilead. Or Christian Chidiac est président de la Commission Maladies transmissibles du Haut Conseil de la Santé Publique qui a rendu le fameux Avis interdisant l’hydroxychloroquine, sauf aux mourants et demandant d’inclure les malades dans les essais officiels (donc Discovery). Son adjointe, la Pr Florence Ader, citée ci-dessous, est l’investigatrice principale de Discovery. Pure coïncidence.

N°8. Le Pr Bruno Hoen de l’Institut Pasteur. 82.610 €, dont 52.012 € de Gilead. A noter que sur sa DPI, il a noté n’avoir reçu que 1000 € de Gilead ! Or Bruno Hoen a attaqué l’équipe de Marseille dans un courriel du 18 mars 2020, partagé avec tous les infectiologues.

N°9. Le Pr Pierre Tattevin de Rennes. 79.956 €, dont 15.028 € de Gilead. A noter que sur sa DPI, comme son prédécesseur, il a noté n’avoir reçu que 1000 € de Gilead ! Ca doit être le surmenage. Or Pierre Tattevin est président de la SPILF. Cette Société savante a attaqué l’hydroxychloroquine pour encourager les inclusions dans Discovery, ainsi que dans les autres études par tirage au sort avec des groupes de patients non traités (études randomisées).

N°10. Le Pr Vincent Le Moing de Montpellier. 68.435 €, dont 4.776 € de Gilead et 9.642 € d’Abbvie. Or Vincent Le Moing pilote, avec son patron Jacques Reynes cité ci-dessus, l’essai clinique de Montpellier.

N°11. Le Dr Alain Makinson de Montpellier. 63.873 €, dont 15.054 € de Gilead. Or Alain Makinson participe à l’étude de Montpellier avec Jacques Reynes et Vincent Le Moing. Un beau trio. Montpellier est très bien représentée.

N°12. François-Xavier Lescure de Paris – Bichat. 28.929 €, dont 8.621 € de Gilead. Or François-Xavier Lescure est l’adjoint de notre célèbre Yazdan Yazdanpanah qui est dans le Conseil scientifique Covid-19. Il a publiquement critiqué l’équipe de Marseille pour discréditer l’hydroxychloroquine. Il est co-auteur de l’étude très contestable sur le remdésivir de Gilead, publiée dans le New England Journal of Medicine. Or cette étude n’a aucune méthodologie.

N°13. La Pr Florence Ader de Lyon. 11.842 € , dont 3.750 € de Gilead. Or Florence Ader est l’investigatrice principale de Discovery.

A partir de douze, ça commence à faire un foyer épidémique !

[source > ] http://www.francesoir.fr/societe-sante/top-13-des-revenus-annuels-recents-verses-par-lindustrie-pharmaceutique?fbclid=IwAR021CcWc-ISJHoE6tZnXOb4Vx0P27IkVAoK_mqr7w560J8_W6jtdge34yM !

jeudi 25 juin 2020

Didier Raoult dévoile le scandale des lobbies !


Source : https://www.facebook.com/nicolasdupontaignan/videos/375880370054711/

Dialogue en commentaire de la vidéo "Pourquoi les royalistes ont préféré la république"



Source de la vidéo qui a servi de base au dialogue ci-dessous : https://www.youtube.com/watch?v=649y3s9Urbo&lc=Ugg6FjOknu49CHgCoAEC.7-H0Z7-P2-29AFhA3oG5A6



Déroulement des échanges 

Shrivesna
Je comprends pas le titre de la videé et le fait que des royalistes ont voulu une république ! Si tu veux une monarchie, tu es royaliste ; si tu veux une république tu es républicain. Que tu sois noble, paysan, clerc ... mais dire que les royalistes veulent une république ça ne veut rien dire ... D'ailleurs pour les Français, ça ne veut rien dire "Constitution" car c'est de l'anglais (aucun rapport avec nous). Cela faisait 1000 ans qu'on était régis par la coutume, alors les histoires de Constitution c'est des trucs pour nous enfumer.... et démolir les coutumes et le droit naturel. Démolir les petits gens qui veulent vivre comme leurs ancêtres avant eux ! C'est pas honteux ?
Jérôme Sanchez 
Jérôme Sanchez 
+Loic Gendek De Clovis à la Révolution française (sachant que l'Histoire a hésité pendant quelques décennies après 1789 entre monarchie, empire et république), il s'est écoulé près de 13 siècles où le peuple miséreux était régi par des monarques sanguinaires secondés par une Eglise tout aussi sanguinaire, vivant dans le luxe tandis que les petites gens mouraient littéralement au travail. Comment peut-on avoir la nostalgie d'un tel passé ? A moins d'être du bon côté de l'enceinte du château bien sûr ...  

Jérôme Sanchez
+Loic Gendek Le titre est oxymorique. Il est habilement choisi pour interpeler. Un royaliste vise la monarchie, logiquement. Mais si les royalistes acceptent la république, c'est que celle-ci n'est pas si désavantageuse pour eux. Je m'explique. Quand la monarchie est une monarchie absolue, un seul aristocrate a tous les avantages. Si on passe à une république (c'est-à-dire à un régime parlementaire) dont les dirigeants sont des aristocrates, les nobles frustrés par la monarchie absolue peuvent se partager le "gâteau" , quitte à le partager avec quelques membres de la haute bourgeoisie.
 Shrivesna
Je comprends mieux dans ce sens J.Sanchez, alors c'est l'aristocratie qui devient oligarchique mais on n'est plus sur un débat d'idée, on est dans un rapport de force sinon c'est de la schizophrénie. 
Jérôme Sanchez
On passe du pouvoir d'un seul (monarchie), qu'il est assez facile de renverser voire de décapiter, au pouvoir d'un petit nombre (oligarchie). Ces oligarques sont des héritiers de grandes propriétés terriennes (nobles) et les nouveaux riches issus du secteur secondaire (industrie) ou tertiaire (banque). On pourrait d'ailleurs préciser quel type d'oligarchie : c'est une ploutocratie. La confusion à ne surtout pas faire est entre "république" et "démocratie". Ce sont deux notions différentes !
Shrivesna
Non tu te trompes, les nobles de Paris n'étaient pas propriétaires terriens; c'était une noblesse de robe. Elle ne protégeait plus un territoire comme en province pour le compte du roi. Saint just, De Robespierre, n'avait pas de château, etc ... Tu confonds exercice du pouvoir, et institution, même si tu renverses le gouverneur, tu ne renverses pas par la même son institution.... C'est pour cela qu'il y a des régences. D'ailleurs une monarchie n'est pas tyrannique vu que c'est son exact opposé ... Pareil pour aristocratie et oligarchie.
 
Jérôme Sanchez
Il existe des nobles sans terre, j'en conviens. Mais les (beaucoup) plus riches, à cette époque, étaient des nobles avec terres puisque la révolution industrielle n'avait pas encore pleinement pris son essor. Je n'ai pas parlé de tyrannie. C'est d'ailleurs un terme associé historiquement à la république. Le sénat confiait les pleins pouvoirs pour un temps limité à une personne, pour plus d'efficacité dans une situation de crise. La tyrannie a pris son sens moderne quand des autocrates (des individus ayant pris le pouvoir par la force) ne l'ont plus lâché et en ont abusé. Certains rois français, ceux de la monarchie absolue, ont abusé de ce pouvoir qu'ils avaient reçu en héritage. Mais de façon générale, le "bon roi" reste une exception, pour ne pas dire de l'utopie, ou alors, limité dans ses débordements par une solide constitution.
Micha Muserix
@Jérôme Sanchez Non. Pas du tout. Ca n'a jamais été ça car les rois n'en avaient pas le pouvoir. Le président est bien plus puissant que nos anciens rois. D'ailleurs, la république fait exactement ce que tu décris plus haut.
 
Micha Muserix
@Jérôme Sanchez Toutes les républiques ne sont pas représentatives ni des régimes parlementaires. Ceci est définit par le type de séparation des pouvoirs. La nôtre n'est pas effective en France d'une part mais surtout le type de séparation qui est mixte cad qui reprend les caractéristiques parlementaires et présidentielles.
Jérôme Sanchez
@Micha Muserix Je suis d'accord avec vous sur le fait que notre Vème République française est une république "présidentielle" plutôt que parlementaire mais elle demeure un système dit "représentatif" c'est-à-dire avec des élus qui prennent toutes les décisions sans avoir de compte à rendre à leurs électeurs (article 27 de la Constitution : "Le mandat impératif est nul"). Depuis 1791, le seul mandat électif qui existe en France est le mandat dit "représentatif".
 
Jérôme Sanchez
@Micha Muserix Vous dites "les rois n'en avaient pas le pouvoir". Pouvez-vous préciser de quoi précisément ? Dites-vous qu'aucun roi ne s'est jamais comporté comme un despote ? Personnellement, je ne cherche pas à dire qu'un régime est meilleur qu'un autre (nomination des maîtres par hérédité ou nomination des maîtres par élections) mais à trouver un régime où il n'y a pas de maîtres pour écraser (par despotisme monarchique ou tyrannie républicaine) le peuple.
Micha Muserix
@Jérôme Sanchez Oui. Les pouvoirs de nos anciens rois était qualifié d'absolu mais pas absolutisme. Un tyran par définition a beaucoup de pouvoirs et peu faire presque tout ce qu'il veut. Alors que nos rois avaient qd même beaucoup trop de limites pour des despotes. Limites par les lois fondamentales du royaume qui l'empêchait de choisir son héritiers par ex. Ils n'étaient pas non propriétaires du royaume mais dépositaires devant Dieu. Ils ne pouvaient donc pas exproprier comme ça. Sans parler des puissantes maisons nobles, les financiers. Les corporations avaient des privilèges et surtout le Clergé étaient autant de contre-pouvoirs et j'en passe. Un roi par définition est différend d'un tyran. Le Chah par ex. était-ce la même chose que Khomeini ? Louis 16, était-ce la même chose que Robespierre ? Avec tous les contres-pouvoirs de la bourgeoisie, du clergé, de la noblesse et les privilèges contre l'argent... C'est ça être un desposte ? Non, ils ne disposaient pas assez de pouvoirs de leurs côtés, trop d'oppositions de l'autre pour faire comme un despote cad ce qu'ils veulent comme ils veulent.
 
Micha Muserix
Donc, le régime le plus proche dans lequel i n'y a pas de maîtres pour écraser le peuple, c'est la monarchie voire la royauté
Micha Muserix
@Jérôme Sanchez C'est une monarchie républicaine. Comme le roi autrefois et ses aristocrates. Monarchie par les attributions du président et républicaine par ses institutions
Jérôme Sanchez
@Micha Muserix "Monarchie" républicaine élective, pour désigner notre Vème République, je peux l'entendre. Et je valide. Je pense d'ailleurs que Charles De Gaulle était monarchiste au fond de lui. J'entends aussi qu'il existait des contre-pouvoirs du temps des rois. Félicitations pour vos connaissances historiques. Je nuance simplement en disant que tous les rois n'ont pas eu les mêmes pouvoirs. Et que certains ont été des despotes au même titre que des tyrans républicains ou théocratiques (puisque vous citez l'Iran, il ne faut pas oublier le Shah qui a imposé une dictature militaire pendant une quinzaine d'années après le renversement de Mohammad Mossadegh ... mais il faudrait développer sur ce pays victime de la convoitise britannico-états-unienne). Mais quelle aberration de dire que le régime le plus proche du peuple c'est la monarchie. Désolé mais c'est ridicule. Un maître reste un maître. "Bon" maître ou "mauvais" maître, tant qu'un maître aura du pouvoir il pourra (plus ou moins facilement) abuser de son pouvoir. Qu'il soit désigné par l'hérédité ou par l'élection. Je comprends que vous êtes monarchiste et je respecte votre opinion. Que je ne partage pas cependant. Car, pour être un authentique monarchiste, il faut être croyant. Il faut croire au droit divin, il faut croire que le roi n'est pas propriétaire du royaume mais seulement devant Dieu. Je suis athée. Et je suis anarchiste. Anarchiste, cela signifie sans chef. L'ordre sans le pouvoir. C'est la démocratie pure, authentique, sans pouvoir politique coercitif. A ne pas confondre avec l'anomie "pas de règle". J'aspire à l'horizontalité. Pas à devoir choisir un maître parmi les moins pires. C'est ce que l'humanité (sociétés premières) a d'ailleurs utilisé comme mode de gouvernance pendant 90-95% au moins de son existence ces derniers 40.000 ans, d'après les anthropologues.
Micha Muserix
@Jérôme Sanchez Oui. Pas tous les mêmes pouvoirs mais moins, étendus qu'aujourd'hui. Et être capable de déployer beaucoup d'énergie. Aussi, deleguaient-ils bien souvent leurs pouvoirs à d'autres. Ce qui a sauvé la monarchie avec Richelieu lors de la Fronde. En monarchie, on peut choisir quelqu'un de meilleur que soi quand on est pas sur. Alors qu'en République jamais un président voudra un ministre qui puisse le doubler. On le comprend. Bien sûr que je suis croyant au droit Divin, en Dieu et au roi sinon je ne serais pas royaliste. Je ne crois d'ailleurs ni au vote, ni à la représentativité. Force est de constater que le Shah, même si c'était un régime autoritaire, il a modernisé le pays. Le père a été très dur. Le fils encore plus. Mais Khomeini l'a été encore plus avec une politique rétrograde... Perso, la démocratie mene à l'anarchie. Un système sans maîtres certes mais sans élites est pour moi utopiste. C'est impossible. La France est un pays fondamentalement et par essence monarchiste voire royaliste. La monarchie m'apparaît donc comme le seul moyen de réconcilier la France avec elle-même et son passé.
 
Jérôme Sanchez
@Micha Muserix Vous êtes cohérent avec vos croyances et l'Histoire de France de Clovis à Louis-Philippe (est-ce que vous comptez la dynastie Bonaparte parmi les rois ?). Cela représente tout de même 13 ou 14 siècles. Mais une autre échelle de temps vous démontrerait que "l'utopie" anarchiste a été la norme pour la plupart des régions du monde et des 40.000 dernières années. Autour des États, il y avait toujours des sociétés "barbares" (qui commerçaient ou guerroyaient avec les États sans forcément avoir des rois) et surtout des "sauvages" sans chef, en société très égalitaires, organisées en économie du don. Plusieurs anthropologues abordent ces sujets ; je pense entre autres à David Graeber (auteur de "La démocratie aux marges", "Dette 5000 d'histoire" ou encore "Anthropologie politique et changement de l’histoire humaine"; voici les liens si vous êtes curieux : https://resistance71.wordpress.com/2018/04/20/anthropologie-politique-et-changement-de-lhistoire-humaine-david-graeber/ et https://justemonopinion-jeronimo.blogspot.com/2018/04/anthropologie-politique-et-changement_23.html) et à James C. Scott (auteur de "Zomia", de "Homo domesticus" ...). Vous évoquez aussi les compétences. Le dirigeant n'est pas forcément le plus compétent et doit savoir s'entourer. Pour un roi, sa compétence, c'est de naître. Pour un président (ou un premier ministre), c'est de se faire élire, ce qui sous-entend de savoir mentir (dire aux électeurs ce qu'ils veulent entendre) et être le plus corruptible possible puisque les élections coûtent cher et que la corrélation entre budget de campagne/temps d'antenne/pourcentage des suffrages est largement démontrée. Mais qu'on soit un roi sans talent particulier ou un président menteur et corrompu jusqu'à l'os, il y a toujours la possibilité d'avoir recours à un ou plusieurs experts. Ce serait la même chose pour une démocratie pure/anarchie. Des assemblées de citoyens se réunissent, écoutent les experts sur un sujet donné, et prennent la décision éclairée. Jacques Testart a mis en place ce type d'assemblée citoyenne sur des sujets très délicats de bioéthique. Il a écrit un livre intitulé "Humanitude" me semble-t-il, sur ces expériences. Outre la monarchie, la république ou la démocratie/anarchie, il existe encore d'autres possibilités de gouvernance. L'une d'elles est la technocratie. Une classe d'experts voire d'intelligences artificielles programmées par des experts contrôlerait tout, prendrait les décisions sans consulter ni roi, ni élu, ni le peuple. C'est une vision dystopique ou utopique selon les points de vue. J'ai l'impression qu'on s'achemine vers cela (cela correspond à l'actualité avec le tout prochain Forum Économique Mondial 2020) même si les banquiers (les propriétaires de ces machines mues par des IA) voudront garder le contrôle absolu.
Jérôme Sanchez
@Micha Muserix C'est intéressant de constater que les choix que nous prenons sur le mode de gouvernance découle de croyances/d'idéologies. Ainsi, pour être monarchiste, il faut croire en Dieu et que le roi tire sa légitimité de Dieu. Pour être républicain, croire en une élite élue (j'insiste volontairement avec cette répétition), c'est croire en une caste supérieure. Je pense que ce sont les francs-maçons influencés par le judaïsme (et désormais mêlés avec le B'nai B'rith) qui incarnent cette caste. D'ailleurs, à propos de la "laïcité" et de la franc-maçonnerie, Vincent Peillon parle sans langue de bois d'une religion républicaine concurrente/ennemie à mort du catholicisme. A mon niveau, étant athée, je ne crois pas qu'un homme puisse avoir des pouvoirs/aptitude/légitimité divine ni qu'un groupe d'élite ou d' "élus" soit plus apte qu'un autre à diriger l'ensemble de l'humanité. D'où ma préférence pour la démocratie/anarchie : c'est à ceux qui subissent les lois (sociales) de les écrire.
 

mercredi 24 juin 2020

Capitalisme d'acteur

Cette expression est de Klaus Schwab, le fondateur du Forum Économique Mondial (FEM) ou Forum Économique de Davos.


Mais quelle est la signification concrète de “stakeholder capitalism” traduit par “capitalisme d’acteur” ?
La traduction littérale de “stake holder” ou “stakeholder” est “partie prenante”.
Cela signifie que les capitalistes/les grands propriétaires/les actionnaires, se positionnent ouvertement comme “acteurs” c’est-à-dire décideurs politiques. 
Ils s’encombrent de moins en moins des pantins/hommes de pailles que sont les hommes et femmes politiques élus dont ils ont financé les campagnes électorales. L’étape intermédiaire (actuelle) ayant été la présence permanente des lobbyistes dans l’enceinte du pouvoir politique comme c’est le cas à Bruxelles (Union Européenne).
C’est exactement l’avènement du Nouvel Ordre Mondial : un gouvernement des banquiers “pour le bien de la planète” (bien sûr) avec une population contrôlée par intelligence artificielle (quatrième révolution industrielle).

mardi 23 juin 2020

Premières impressions de "Dette : 5000 ans d'histoire" dans le contexte actuel (covid-19)

Le livre commence par une anecdote. Alors que David Graeber discutait avec une avocate pourtant, comme lui, impliquée dans les actions militantes anarchistes, il a été surpris par l’affirmation qu’elle lui lançait sans l’ombre d’un doute : « Une dette doit toujours être honorée ».

Pourtant, rien n’est moins sûr. Tout le livre se lance dans la démonstration (je n’ai pas encore lu jusqu’au bout) qui est d’ordre moral mais aussi anthropologique et économique.

Au départ, David Graeber nous explique que la science humaine baptisée « économie » a été fondée par Adam Smith qui lui-même était un … moraliste. On comprend ainsi que toute cette prétendue science exacte (à grands renforts de formules mathématiques complexes) est en réalité un choix totalement subjectif, un choix moral, des règles (« nomos ») pour notre « maison » (« oikos » en grec) complètement arbitraires. C’est toujours la même rengaine, de toute façon : les plus forts/riches qui se couvrent sous un vernis de légalité pour masquer leur illégitimité. Bref.

David Graeber explique que le « mythe » des sociétés vivant du troc puis basculant dans la monnaie, et plus particulièrement la monnaie-dette, ne repose sur aucune réalité historique. Tout part d’une simple spéculation/hypothèse erronée d’Adam Smith. L’anthropologie moderne invalide totalement ce « récit » … mais bien sûr, les médias dominants, propriété privée des banquiers et industriels, n’en parlent absolument pas.

L’auteur entre ensuite dans le vif du sujet en expliquant qu’un dirigeant politique élu (mais nullement contraint par son mandat représentatif à respecter son programme) peut tout à fait souscrire une dette publique complètement illégitime et ainsi assujettir ses concitoyens (on devrait plutôt dire « ses électeurs-contribuables ») à payer leur vie durant, ainsi que celle de leurs descendants, des intérêts d’une dette à des banquiers privés.

C’est d’ailleurs ce qui vient de se passer avec la crise « covid-19 ». Grâce (du point de vue des banquiers privés) à ce "couillonavirus", l’État français vient de souscrire 500 milliards de dette supplémentaire, faisant passer la dette publique de 100% à 120% du PIB. En 2007/2008, nous étions déjà passés de 1200 milliards à 2000 milliards d’euros de dette publique. Nous sommes aujourd’hui autour de 2500 milliards. Et la totalité de l’impôt sur les revenus ne suffira même plus à rembourser les intérêts de la dette !

Toute cette dette publique est une arnaque monumentale. Un État digne de ce nom n’emprunte pas la monnaie dont il a besoin : il la crée !!!

Tous les dirigeants politiques qui souscrivent une dette publique sont des traîtres vis-à-vis du peuple, des pantins des banques privées. C’est un crime de haute trahison.

LA PUCE ÉLECTRONIQUE RFID


Source : https://www.youtube.com/watch?v=GMTAZumrpg0

lundi 22 juin 2020

COVID-19 — Les Globalistes préparent la Grande Réinitialisation et votre asservissement sous le couvert de développement durable


Comme l’écrit Spiro Skouras, de ActivistPost, « pendant des mois, nous avons vu notre mode de vie changer radicalement. On nous a dit maintes et maintes fois que les choses ne seront plus jamais les mêmes et que nous devons accepter la nouvelle norme. Maintenant, les ingénieurs sociaux ont dévoilé leur plan et ont officiellement lancé leur solution à cette crise. La solution proposée est la Grande Réinitialisation (Great Reset). » [1] Richard Willett écrit que « le “Great Reset” du Forum économique mondial est complètement orwellien et totalitaire, avec une pincée de nazisme. » Il ajoute : « Nous pouvons clairement voir à quel point ces élites de la noblesse noire (Prince Charles) et des banques ont peu de considération pour notre capacité à prendre nos propres décisions. » [2]

Mais que signifie exactement la Grande Réinitialisation pour l’humanité alors que nous traversons une période de crise sans précédent ? Voici ce que nous pouvons lire sur le site internet du Forum économique mondial (FEM) :

« Il est urgent que les parties prenantes mondiales coopèrent pour gérer simultanément les conséquences directes de la crise du COVID-19. Pour améliorer l’état du monde, le Forum économique mondial lance l’initiative The Great Reset.
« La crise de Covid-19 et les bouleversements politiques, économiques et sociaux qu’elle a provoqués modifient fondamentalement le contexte traditionnel de prise de décision. Les incohérences, les insuffisances et les contradictions de multiples systèmes – de la santé et des finances à l’énergie et à l’éducation – sont plus que jamais exposées dans un contexte mondial de préoccupation pour la vie, les moyens de subsistance et la planète. Les dirigeants se trouvent à un carrefour historique, gérant les pressions à court terme contre les incertitudes à moyen et long terme.
« Alors que nous entrons dans une fenêtre d’opportunité unique pour façonner la reprise, cette initiative offrira des informations pour aider tous ceux qui déterminent l’état futur des relations mondiales, la direction des économies nationales, les priorités des sociétés, la nature des modèles d’affaires et la gestion d’un commun mondial. S’appuyant sur la vision et la vaste expertise des dirigeants engagés dans les communautés du Forum, l’initiative Great Reset a un ensemble de dimensions pour construire un nouveau contrat social qui honore la dignité de chaque être humain. »

 « La grande remise à zéro » sera le thème d’un sommet qui sera convoqué par le Forum économique mondial en janvier 2021. La 51e réunion annuelle du Forum économique mondial réunira des dirigeants mondiaux du gouvernement, des entreprises et la société civile, et les parties prenantes du monde entier dans une configuration unique qui comprend à la fois des dialogues en personne et virtuels.

« COVID-19 a accéléré notre transition vers l’ère de la quatrième révolution industrielle. Nous devons restaurer un système opérationnel de coopération mondiale intelligente structuré pour relever les défis des 50 prochaines années. La Grande Réinitialisation nous obligera à intégrer toutes les parties prenantes de la société mondiale dans une communauté d’intérêt, de but et d’action communs », a déclaré Klaus Schwab, fondateur et président exécutif du Forum économique mondial. « Nous avons besoin d’un changement de mentalité, passant d’une réflexion à court terme à une réflexion à long terme, passant du capitalisme actionnarial à la responsabilité des parties prenantes. La bonne gouvernance environnementale, sociale et bonne doit faire partie intégrante de la responsabilité des entreprises et des gouvernements ».


L’annonce de la Grande Réinitialisation a été faite par SAR le Prince de Galles et le professeur Schwab lors d’une réunion virtuelle, suivie des déclarations du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, et de la Directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva. Cette dernière déclare : « Le moment est donc venu de passer à l’action — et d’utiliser toute la force dont nous disposons — pour tourner la page. Dans le cas du FMI, nous avons une capacité financière d’un billion de dollars et un engagement considérable du côté des politiques. C’est le moment de décider que l’histoire se penchera sur cela comme la Grande Réinitialisation, pas la Grande Inversion. » [3]


Il est maintenant temps pour une “Grande Réinitialisation”

Par Klaus Schwab, fondateur et président du FEM

Les fermetures de COVID-19 peuvent se relâcher progressivement, mais l’inquiétude face aux perspectives sociales et économiques du monde ne fait que s’intensifier. Il y a de bonnes raisons de s’inquiéter : une forte récession économique a déjà commencé et nous pourrions être confrontés à la pire dépression depuis les années 1930. Mais, bien que ce résultat soit probable, il n’est pas inévitable.
Pour obtenir de meilleurs résultats, le monde doit agir conjointement et rapidement pour réorganiser tous les aspects de nos sociétés et économies, de l’éducation aux contrats sociaux et aux conditions de travail. Chaque pays, des États-Unis à la Chine, doit participer et chaque industrie, du pétrole et du gaz à la technologie, doit être transformée. En bref, nous avons besoin d’une « grande remise à zéro » du capitalisme.

Il existe de nombreuses raisons de poursuivre une grande réinitialisation, mais la plus urgente est COVID-19. Ayant déjà fait des centaines de milliers de morts, la pandémie représente l’une des pires crises de santé publique de l’histoire récente. Et, avec des pertes en nombre croissant dans de nombreuses parties du monde, c’est loin d’être terminé.
Cela aura de graves conséquences à long terme sur la croissance économique, la dette publique, l’emploi et le bien-être humain. Selon le Financial Times, la dette publique mondiale a déjà atteint son plus haut niveau en temps de paix. De plus, le chômage monte en flèche dans de nombreux pays : aux États-Unis, par exemple, un travailleur sur quatre a déposé une demande de chômage depuis la mi-mars, avec de nouvelles demandes hebdomadaires bien au-dessus des sommets historiques. Le Fonds monétaire international prévoit que l’économie mondiale se contractera de 3% cette année – une baisse de 6,3 points de pourcentage en seulement quatre mois.
Tout cela aggravera les crises climatiques et sociales qui étaient déjà en cours. Certains pays ont déjà utilisé la crise du COVID-19 comme prétexte pour affaiblir les protections environnementales et leur application. Et les frustrations liées aux maux sociaux comme l’augmentation des inégalités – la richesse combinée des milliardaires américains a augmenté pendant la crise – s’intensifient.
Sans réponse, ces crises, avec COVID-19, vont approfondir et laisser le monde encore moins durable, moins égal et plus fragile. Des mesures incrémentielles et des correctifs ad hoc ne suffiront pas à empêcher ce scénario. Nous devons construire des fondations entièrement nouvelles pour nos systèmes économiques et sociaux.
Le niveau de coopération et d’ambition que cela implique est sans précédent. Mais ce n’est pas un rêve impossible. En fait, un aspect argenté de la pandémie est qu’elle a montré à quelle vitesse nous pouvons apporter des changements radicaux à nos modes de vie. Presque instantanément, la crise a contraint les entreprises et les particuliers à abandonner des pratiques longtemps considérées comme essentielles, des voyages aériens fréquents au travail dans un bureau.
De même, les populations ont massivement montré leur volonté de faire des sacrifices au nom des soins de santé et des autres travailleurs essentiels et des populations vulnérables, telles que les personnes âgées. Et de nombreuses entreprises se sont mobilisées pour soutenir leurs travailleurs, leurs clients et les communautés locales, dans un virage vers le type de capitalisme des parties prenantes auquel elles avaient jusque-là payé du bout des lèvres .
De toute évidence, la volonté de construire une société meilleure existe. Nous devons l’utiliser pour sécuriser la grande réinitialisation dont nous avons tant besoin. Cela exigera des gouvernements plus forts et plus efficaces, bien que cela n’implique pas une poussée idéologique pour les plus grands. Et cela exigera l’engagement du secteur privé à chaque étape du processus.
Le programme Great Reset aurait trois composantes principales. Le premier orienterait le marché vers des résultats plus justes. À cette fin, les gouvernements devraient améliorer la coordination (par exemple en matière de politique fiscale, réglementaire et fiscale), moderniser les accords commerciaux et créer les conditions d’une « économie des parties prenantes ». À une époque où l’assiette fiscale diminue et la dette publique monte en flèche, les gouvernements sont fortement incités à poursuivre une telle action.
De plus, les gouvernements devraient mettre en œuvre des réformes attendues depuis longtemps qui favorisent des résultats plus équitables. Selon le pays, cela peut inclure des modifications de l’impôt sur la fortune, le retrait des subventions aux combustibles fossiles et de nouvelles règles régissant la propriété intellectuelle, le commerce et la concurrence.
Le deuxième volet d’un programme Great Reset garantirait que les investissements permettent de réaliser des objectifs communs, tels que l’égalité et la durabilité. Ici, les programmes de dépenses à grande échelle que de nombreux gouvernements mettent en œuvre représentent une opportunité majeure de progrès. La Commission européenne, pour sa part, a dévoilé les plans d’un fonds de relance de 750 milliards d’euros (826 milliards de dollars). Les États-Unis, la Chine et le Japon ont également des plans de relance économique ambitieux.
Plutôt que d’utiliser ces fonds, ainsi que des investissements d’entités privées et de fonds de pension, pour combler les lacunes de l’ancien système, nous devrions les utiliser pour en créer un nouveau plus résilient, équitable et durable à long terme. Cela signifie, par exemple, la construction d’infrastructures urbaines « vertes » et la création d’incitations pour que les industries améliorent leurs antécédents en matière de mesures environnementales, sociales et de gouvernance (ESG).
La troisième et dernière priorité d’un programme Great Reset est d’exploiter les innovations de la quatrième révolution industrielle pour soutenir le bien public, en particulier en relevant les défis sanitaires et sociaux. Pendant la crise du COVID-19, des entreprises, des universités et d’autres ont uni leurs forces pour développer des diagnostics, des thérapies et d’éventuels vaccins; établir des centres de test; créer des mécanismes de traçage des infections; et offrir la télémédecine. Imaginez ce qui pourrait être possible si des efforts concertés similaires étaient déployés dans tous les secteurs.
La crise COVID-19 affecte toutes les facettes de la vie des gens dans tous les coins du monde. Mais la tragédie n’est pas nécessairement son seul héritage. Au contraire, la pandémie représente une fenêtre d’opportunité rare mais étroite pour réfléchir, réinventer et réinitialiser notre monde afin de créer un avenir plus sain, plus équitable et plus prospère. [4]

« La grande remise à zéro » accolée à l’Agenda 21

Reset« La grande remise à zéro » sera le thème d’un sommet qui sera convoqué par le Forum économique mondial en janvier 2021. Ce sommet sera une réunion annuelle très différente, reflétant l’esprit de la grande réinitialisation. Il fournira une opportunité unique au début de 2021 de rassembler les principaux dirigeants mondiaux du gouvernement et des entreprises à Davos, tout en s’inscrivant dans un sommet mondial multipartite dirigé par la jeune génération pour veiller à ce que le dialogue Great Reset dépasse les limites de la pensée traditionnelle, et soit vraiment tourné vers l’avenir.

Pour ce faire, le Forum économique mondial s’appuiera sur des milliers de jeunes dans plus de 400 villes du monde (la communauté Global Shapers) qui seront interconnectés avec un puissant réseau de hub virtuel pour interagir avec les dirigeants de Davos. Chacun de ces pôles aura une politique de portes ouvertes pour intégrer tous les citoyens intéressés dans ce dialogue, rendant l’assemblée annuelle ouverte à tous. En outre, les médias mondiaux et les réseaux sociaux mobiliseront des millions de personnes, leur permettant de partager leurs contributions tout en leur donnant également accès aux discussions de la réunion annuelle à Davos. Comme l’écrit Lizzy Burden dans le journal britannique The Telegraph : « L’événement virtuel est une première pour le forum et attirera des milliers de jeunes dans plus de 400 villes pour interagir avec des habitués de Davos tels que des cheikhs saoudiens du pétrole, des banquiers internationaux et des magnats tech messianiques alors qu’ils s’attaquent aux problèmes du monde. » [5]

« La reprise de la crise des coronavirus représente une opportunité de réinitialiser l’économie mondiale et de prioriser le développement durable sans endommager davantage la planète », a déclaré le prince Charles à l’ouverture d’une réunion virtuelle du FEM le 3 juin dernier. Il ajoute : « Nous avons une occasion en or de saisir quelque chose de bon de cette crise. Ses ondes de choc sans précédent pourraient bien rendre les gens plus réceptifs aux grandes visions du changement. » [6]

Les morceaux du puzzle commencent à se mettre en place et il faudrait être atteint d’une cécité incurable pour ne pas constater que cette crise sanitaire a été planifiée de très longue date au sein des cénacles du groupe Bilderberg, de la Fondation Rockefeller, de l’Organisation mondiale de la santé, du Forum économique mondial, du Vatican et d’autres organisations mondialistes. Nous vous rappelons que le 50e Forum économique mondial s’est tenu du 21 au 24 janvier 2020, alors que l’OMS a prononcé l’état d’urgence de santé publique de portée internationale concernant la pandémie de Covid-19 six jours plus tard, le 30 janvier 2020. Le « virus royal » (corona virus) aura servi d’agent propagateur afin d’infuser la peur au sein de la population et d’instaurer la dictature à l’échelle planétaire.




Nick Hall présente son livre “Reset” au pape François (13 juin 2016)
Nick Hall présente son livre “Reset: Jesus Changes Everything” au pape François, le 13 juin 2016.

En 2016, le pape François avait déjà annoncé cette grande remise à zéro (Great Reset), en faisant la promotion de l’événement Together2016, l’un des plus grands rassemblements chrétiens américains du siècle réunit au National Mall à Washington DC. [7] L’événement a été dirigé par Nick Hall, fondateur de PULSE, qui s’occupe de la sensibilisation du ministère sur les campus universitaires.
L’idée de Together2016 était en partie basée sur le thème Reset, qui se réfère essentiellement au travail de Jésus comme étant celui qui peut nous réinitialiser (un peu comme un morceau de technologie) et nous donner un nouveau départ. Un peu confus, l’événement a un autre site internet mettant l’accent sur la Grande Réinitialisation (Reset Movement). [8]

La partie la plus remarquable de l’événement était qu’il avait été promu par le pape François qui livra un message vidéo pour aider à unir les chrétiens du « Next Great Awakening » (Prochain grand réveil) à Together2016. Dans la vidéo, le Pape brandit même un T-shirt Together2016, orné du logo Reset (l’Ouroboros alchimique) et d’un drapeau américain, invitant les téléspectateurs à en porter un « à l’unisson ». [9] « L’histoire de RESET est très simple. Tout a commencé lorsque le Pape François a annoncé l’Année de la Miséricorde fin 2015. » C’est ce qu’on lit sur le site Web de l’Opus Dei qui ajoute : « Le bouton RESET peut être utilisé lorsqu’un ordinateur tombe en panne. Lorsqu’un programme cesse de fonctionner et que le système ne répond plus, RESET permet au système de redémarrer. Parfois, notre vie semble bloquée, s’éloigne… à la suite d’une mauvaise décision ou d’une mauvaise étape… Qui ne voudrait pas alors avoir la possibilité de recommencer? Cette option existe. »

Il convient également de noter que Nick Hall a publié un livre intitulé “Reset: Jesus Changes Everything” qui explore les mêmes idées. Dans l’esprit de l’œcuménisme mondial, il eut l’occasion de présenter son livre, en personne, au pape François en juin 2016. [10] Vic Biorseth écrit :

« Le pape François a amplement démontré dans ses paroles et ses discours comment il méprise le capitalisme, c’est-à-dire la libre entreprise, le marché libre, le commerce ouvert, la liberté de l’homme et le principe de la propriété privée. Et qu’il favorise une économie mondiale planifiée et contrôlée, avec à sa place la collectivisation et la redistribution de la propriété privée, par le gouvernement. Tout cela au nom de l’égalité et de la perfection dans un paradis utopique créé par l’homme sur terre.
« Mais il n’y a qu’une seule façon de collecter et de redistribuer la propriété privée sans violer les commandements contre le vol et la convoitise, c’est d’éliminer complètement la propriété privée et de faire de toutes les propriétés des propriétés collectives. Par édit, ou quelque chose. Si personne ne possède rien, rien ne peut être volé ou convoité. Voir? Plus de crime. » [11]

La « Grande Réinitialisation » — signifiant la prise de contrôle sur nos vies par l’intermédiaire du développement durable et des « technologies messianiques » — est un complot et un coup d’état mondial longuement mûri et décidé par les élites lucifériennes qui autrefois se cachaient dans les profondeurs abyssales. Aujourd’hui, les comploteurs n’ont plus aucun besoin de se cacher puisqu’ils contrôlent tous les cordons du pouvoir — du plus bas niveau à l’échelon le plus élevé de la société humaine. Des démarches pourraient sans doute être prises afin de freiner ou de ralentir ces projets ténébreux, mais cela ne pourrait être que temporaire puisque le serpent continuera à frayer son chemin sans adversaire réel devant les objectifs qu’il s’est donné : la domination du monde et la mise en esclavage de tous ses habitants. En vérité. il s’agit d’un combat contre la Bête à sept têtes.

Le 12 juin prochain, s’il n’y a pas d’opposition parmi les députés de l’Assemblée nationale, le Québec pourrait devenir l’une des premières dictatures — sinon la première dictature à s’implanter suite au déclenchement de la pandémie de COVID-19, avec l’adoption de la Loi 61.


Source : https://www.youtube.com/watch?v=b4kPGIvMsts&feature=youtu.be&list=PL0ZzLfn9ACdrw-6B5N2C9ppmSI8n7HMql




RÉFÉRENCES :
  1. Spiro Skouras : The Great Reset Plan Revealed: How COVID Ushers In The New World Order. Activist Post, june 6, 2020.
  2. Richard Willett : GLITCH IN THE CODE with SPIRO SKOURAS (The Great Reset) Now They Creep from the Shadows. Activist Post, june 7, 2020.
  3. Kristalina Georgieva : The Great Reset. Remarks to World Economic Forum. World Economic Forum, June 3, 2020.
  4. Klaus Schwab : Now is the time for a ‘great reset’. World Economic Forum, 3 Jun 2020.
  5. Lizzy Burden :  World Economic Forum logs on to the ‘Great Reset’. The Telegraph, 3 June 2020.
  6. Phillip Inman : Pandemic is chance to reset global economy, says Prince Charles. The Guardian, 3 Jun 2020.
  7. Jeremy Edgar : Together 2016: Pope Francis, Heat Stroke, and a Veggie Tales Rip-Off. Canadian Bible Guy, July 18, 2016.
  8. Discernment Research Group : Together2016: Unbiblical Unity on the National Mall. Herescope, July 15, 2016.
  9. Discernment Research Group : Resetting the Reformation: Part 2. Herescope, August 18, 2016.
  10. FaceLikeTheSun : Do you feel the Pulses? Reset 2016 – Pope-UN-Orlando connection. Youtube, 14 juin 2016.
  11. Vic Biorseth : On the Coming Total Global Reset. This Global Reset will touch every aspect of human life, and nothing will be the same again. The Embattled Catholic American Thinker, March 14, 2015.

Le plan de la Grande Remise à Zéro révélé: comment le Covid ouvre la voie au NOM




 Source : https://www.youtube.com/watch?v=7jIlLCGHsSo&feature=youtu.be


 
Pendant des mois, nous avons vu notre mode de vie changer radicalement. On nous a répété à maintes reprises que les choses ne seront plus jamais les mêmes et que nous devons accepter la nouvelle normalité. Aujourd'hui, les ingénieurs sociaux ont révélé leur jeu et lancé officiellement leur solution à cette crise. La solution proposée est la Grande Remise à Zéro. Dans ce rapport, nous examinons ce qu’est exactement la Grande Remise à Zéro et qui est impliqué. Nous examinons également ce que la Grande Remise à Zéro signifie pour l’humanité qui doit faire face à des temps sans précédent. 
 
Rapport Rockefeller « Etape de blocage » page 18 : https://archive.org/details/pdfy-tNG7... 
 
 Now is the time for a ‘great reset' https://www.weforum.org/agenda/2020/0… 
 
World Economic Forum and UN Sign Strategic Partnership Framework https://www.weforum.org/press/2019/06… 
 
 
What is the Fourth Industrial Revolution? https://www.youtube.com/watch?v=kpW9J...