jeudi 28 mars 2019

Buzyn est "dengue" !

N. D'E. : Suite à l’épidémie de dengue, des actions de démoustications sont réalisées. Malgré cela, les cas de  dengue se multiplient. Par conséquent, on peut en conclure qu’elles sont inutiles. Par contre, elles sont très efficaces pour détruire la faune (caméléons, endormis et autres animaux et insectes) et perturbent l’écosystème local. De plus, ces produits seraient cancérigènes et toxiques, très persistants dans l’environnement. [...]

JKS : Quand on voit les gros 4x4 de ce service public, on peut s'étonner ... Surtout quand ce même service public confie à des laboratoires privés la moitié des analyses habituellement confiées aux hôpitaux publics. Nous avons là, clairement, un exemple flagrant de service public corrompu jusqu'à la moelle ! Et ce qu'ils nous fourguent, ce sont des produits toxiques ; probablement des invendus de gros laboratoires chimiques. On les balance sur les Réunionnais (pas que les moustiques réunionnais ou les endormis réunionnais; je parle des humains) et on verra les conséquences dans quelques années (infertilité ? cancer ? allez savoir ...).

Une agence régionale de santé est un établissement public administratif de l'État français chargé de la mise en œuvre de la politique de santé dans sa région. Créées le 1ᵉʳ avril 2010, les agences régionales de santé sont régies par le titre III du livre IV de la première partie du code de la santé publique.

Le ministère des Affaires sociales et de la Santé, appelé depuis 2017 « ministère des Solidarités et de la Santé », est l’administration française chargée de la mise en œuvre de la politique du gouvernement dans les domaines des affaires sociales, de la solidarité et de la cohésion sociale, de la santé publique et de la protection sociale. Il est dirigé par le ministre correspondant, membre du gouvernement français. L’appellation peut varier, notamment en fonction de l'existence ou non d’un ministère du Travail séparé. L’action sociale fait également partie de la compétences des conseils départementaux. La titulaire actuelle est Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé dans les gouvernement Philippe I et II.

Agnès Buzyn, née le 1er novembre 1962 à Paris, est une hématologue, professeure des universités – praticienne hospitalière et femme politique française. Spécialiste d'hématologie, d'immunologie des tumeurs et de transplantation, Agnès Buzyn a effectué l'essentiel de sa carrière de médecin et d'enseignante-chercheuse à l'université Paris-Descartes (Paris-V) et à l'Hôpital Necker. À partir de 2008, elle prend des responsabilités au sein d'institutions publiques liées à la santé et au nucléaire : présidente du conseil d'administration de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (2008-2013), membre du Comité de l'énergie atomique du Commissariat à l'énergie atomique (2009-2015), membre du conseil d'administration (2009), vice-présidente (2010) puis présidente de l'Institut national du cancer (depuis 2011), présidente du collège de la Haute Autorité de santé (2016-2017). Sous la présidence d'Emmanuel Macron, elle est ministre des Solidarités et de la Santé au sein du premier et du second gouvernement Édouard Philippe.

De 1998 à mars 2011, elle organise un congrès annuel sur la greffe de moelle, tâche rémunérée par le laboratoire pharmaceutique Genzyme. De 2002 à 2006 elle dirige une équipe de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) travaillant sur l’immunologie des tumeurs à l’Institut Cochin. De 2005 à 2011, elle est également rémunérée pour intervenir dans des congrès concernant trois médicaments permettant de lutter contre la leucémie myéloïde chronique : le Glivec, le Tasigna (produits par Novartis) et le Sprycel (produit par Bristol-Myers Squibb). Elle entre au conseil consultatif (advisory board) de ce dernier médicament en 2007, et des deux autres en 2008, rôle qu'elle occupe jusqu'en mars 2011 tout en exerçant de nombreuses fonctions au sein d'organismes publics, ce que Le Canard enchaîné a qualifié ironiquement de « léger conflit d'intérêt ».

Alors, je conclus ironiquement par : "Avons-nous Buzyn de tous ces produits chimiques contre la dengue ?"

N.D'E :  Pas très rassurant tout ce que tu dis là !

JKSCe sont de simples suspicions basées sur des observations locales et sur le CV de notre ministre. Reste à vérifier le nom du produit utilisé et celui du laboratoire qui le commercialise. On découvrira ainsi à quels actionnaires cela profite.

AF :  Deltaméthrine. Bayer.

Vous n’évoquez pas la technique de l’insecte stérile mise au point par l’IRD (Institut de Recherche et Développement) en 2014. Qu’ont fait l’ARS et la Région pendant 4 ans ? Essayez d’obtenir de l’ARS qu’elle communique, au moins, et aussi l’avis des chercheurs.

J’ai été impliqué dans le chikungunya, ce qui m’a valu la franche inimitié de l’ARS. Quant à la TIS, il semble qu’elle rencontre une obstruction institutionnelle. Pourquoi ? Les chercheurs de l’IRD sont tenus au devoir de réserve. J’ai essayé en vain d’y intéresser la presse et la députée Bareight. C’est peut-être aux réseaux sociaux de prendre le relais... 

Je dois préciser en outre que pour avoir été cité dans la presse sur les dangers de la deltaméthrine, l’importateur réunionnais de Bayer m’a menacé au téléphone d’un procès. 

JKS Merci pour l'information ! Bayer, c'est le plus gros groupe mondial en chimie. Il a même pu s'acheter Monsanto (rien que ça !) pour un montant de l'ordre de 50 milliards d'euros. Jadis, Bayer a soutenu Adolf Hitler et commercé avec le régime nazi, en vendant des gaz toxiques et en achetant des prisonniers (des lots de femmes) pour faire des expériences, n'est-ce-pas ?

J'ai trouvé ceci en cliquant "deltaméthrine" : "La deltaméthrine est un composé chimique de la famille des pyréthrinoïdes. Utilisée principalement comme insecticide et répulsif pour les insectes ou les serpents en raison de ses propriétés neurotoxiques."

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