Le cerveau et ses automatismes 1/2 - La magie de l'inconscient
Des
séquences animées en 3D prouvent que notre capacité de raisonnement
atteint vite ses limites et peine à influencer nos comportements. Des
objets banals tels que des allumettes et des chaises permettent des
expériences surprenantes quand ils sont manipulés par des chercheurs.
Pour
prouver le bien-fondé de leurs thèses, ces derniers n'hésitent pas à
s'élancer sur une planche de surf ou à étudier les méthodes des
prestidigitateurs. Autant de raisons de s'inquiéter parfois, notamment
quand nous apprenons que notre cerveau prend les décisions sept secondes
avant que nous en ayons conscience !
Un fascinant périple aux
quatre coins du monde, de l'Australie à l'Allemagne en passant par les
États-Unis et la Suède, pour observer nos neurones dans tous leurs
états.
Source : https://www.youtube.com/watch?v=X93Z0u1hOMw
Le cerveau et ses automatismes 2/2 - Le pouvoir de l'inconscient
À
90 %, les actes que nous entreprenons au quotidien se déroulent à notre
insu, avec un cerveau en pilotage automatique... La conscience ne
serait ainsi qu'une sorte de clap de fin qui se manifeste lorsque tout
est déjà joué - un tour de passe-passe de notre cerveau pour nous faire
croire que nous avons encore notre mot à dire.
L'amour est le
domaine dans lequel nous sommes le plus assujettis à des automatismes
inconscients, mais selon les individus, ce sont quatre cerveaux
différents qui président au choix de l'élu(e).
Les ballets que
dansent dopamine, sérotonine, testostérone, oestrogènes, endorphine et
ocytocine dans notre tête ne peuvent que nous la faire perdre. La grande
distribution qui, elle, a les pieds sur terre, a sollicité les
neurosciences pour comprendre et faire fructifier nos humeurs
"acheteuses".
D'autres experts étudient la part d'intuition qui
intervient chez des personnes en état de stress devant une table de
casino ou chez des pilotes devant un simulateur de vol.
ARTE
Source : https://www.youtube.com/watch?v=JK90wl0rCVE
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23 commentaires:
"Seule la pensée consciente fatigue". Le reste du temps, c'est l'inconscient qui gère tout. Plus les neurologues et les psychologues étudient le fonctionnement du cerveau/de la pensée, plus on découvre que l'inconscient s'occupe de plus en plus de choses. Le cortex cérébral est plus souple (à la nouveauté) mais dépense beaucoup d'énergie; autant que les muscles d'un athlète de haut niveau.
Pour comprendre les proportions, il faut savoir que le cerveau humain est capable d'enregistrer 11 millions d'unités d'information simultanément mais que seules 40 d'entre elles sont conscientes !
Le cerveau va occulter ce qui est déjà connu.
Le test du marshmallow : les ressorts de la volonté
"Quels sont les ressorts de la volonté ?
Lors d'un test, on donne le choix à des enfants [de 4 ans] : soit manger un marshmallow tout de suite, soit attendre et en obtenir deux plus tard. Que décideront-ils ? Avec quelles conséquences sur le reste de leur vie ?
Grâce à son désormais célèbre Test du marshmallow, Walter Mischel a prouvé que savoir attendre est une compétence critique pour réussir sa vie: le self-control est corrélé avec de meilleurs résultats aux concours d'entrée à l'université, à un meilleur fonctionnement cognitif et social et à une meilleure confiance en soi. Il aide aussi à mieux gérer le stress, à poursuivre efficacement ses objectifs et à surmonter les émotions éprouvantes. Mais est-il inné ou peut-on l'améliorer ?
Dans son livre révolutionnaire, le docteur Mischel résume plusieurs décennies d'études et de tranches de vie fascinantes, afin de cerner les ressorts de la volonté et d'en identifier les mécanismes mentaux. Il montre comment les mettre en application au quotidien pour suivre un régime, arrêter de fumer, tourner la page après un chagrin d'amour, prendre de grandes décisions ou préparer sa retraite. Par son impact profond sur nos pratiques parentales et éducatives, sur les politiques publiques et sur notre santé, Le Test du marshmallow changera votre point de vue sur ce que nous sommes et sur notre devenir."
Traduit de l'anglais par Isabelle Crouzet
Le "test du marshmallow" (présenté dans cette vidéo) mesure-t-il vraiment la volonté ou au contraire l'obéissance suivie d'une récompense ? Ne reflète-t-il pas ainsi la capacité que pourrait avoir, par exemple, un chien vis-à-vis d'un maître qui lui donnerait ensuite une croquette ? Celle d'un ouvrier vis-à-vis d'un patron suivi d'une augmentation de salaire ? Celle d'un électeur vis-à-vis d'un élu suivi d'une aide quelconque financée par l'argent public ?
Auquel cas, il expliquerait effectivement qu'un individu réussissant le "test du marshmallow" puisse s'insérer plus aisément dans une société remplie de règles qu'il n'a pas choisies lui-même ...
Notre inconscient gère le présent à notre place (lorsque nous pensons consciemment au passé ou au futur) car le présent est dangereux.
La première impression sur un visage nouveau, sur une nouvelle personne, se forge en 100 millisecondes c'est-à-dire avant même que la raison puisse intervenir. L'inconscient puise dans des banques mémorielles d'images et agit par associations. C'est automatique.
Les micro-mouvements du visage, les mimiques, sont au nombre de 3000 pour les humains et notre cerveau les reconnaît toutes.
Sauf chez les autistes chez qui c'est la zone du cerveau qui reconnaît les objets qui s'active et non la zone de reconnaissance faciale avec les émotions associées.
L'apparence d'un candidat ou d'une candidate politique influence et même détermine à 70% le résultat d'une élection d'après une étude menée par le chercheur Alex Todorov, professeur de psychologie américano-bulgare à l'Université de Princeton.
"Nous décidons ce dont nous nous souvenons" ... ce qui est la voie royale pour la manipulation de masse !
La quantité répétée d'informations (images, sons, etc.) enregistrées inconsciemment va déterminer nos choix futurs.
"L'intuition" s'appuie sur des expériences et d'innombrables répétitions.
John Bargh est le spécialiste mondial de l'effet d'amorçage.
En psychologie cognitive, l’amorçage désigne une famille de paradigmes expérimentaux basés sur la présentation préalable d'un stimulus (l'amorce) pour influencer le traitement d'un autre stimulus (la cible). Il y a un effet d'amorçage quand, par exemple, la cible est reconnue plus rapidement par les personnes exposées à l'amorce que par celles non exposées à l'amorce.
Si une personne voit une image préalablement, elle sera en mesure de la reconnaître plus rapidement si elle la voit à nouveau. Elle a donc été amorcée positivement la première fois qu'elle a été en contact avec la photo.
Allan Snyder est spécialiste des routines de pensées inconscientes qu'il cherche à ... déconnecter.
Car l'expertise entrave la créativité.
Profil de ce chercheur à l'Université de Sydney : https://en.wikipedia.org/wiki/Allan_Snyder
Selon Helen Fischer, il existe quatre types de cerveaux :
- les "aventuriers" dirigés par la dopamine
- les "casaniers" dirigés par la sérotonine
- les "décideurs" pilotés par la testostérone
- les "négociateurs" pilotés par les œstrogènes.
"Aventuriers" et "casaniers" tombent amoureux de leurs semblables tandis que les "décideurs" tombent amoureux des "négociateurs".
Helen Elizabeth Fisher est une anthropologue américaine, chercheuse en comportement humain, et auteure de plusieurs livres de développement personnel. Elle est chercheuse à l'Institut Kinsey, et membre du centre pour l'étude de l'histoire évolutive des homininés au département d'anthropologie à l'Université Rutgers. Avant l'Université Rutgers, elle était chercheuse au Muséum américain d'histoire naturelle à New York.
Elle est une experte en biologie de l'amour et de l'attraction. Fisher a dit que lorsqu'elle a commencé à faire des recherches pour sa dissertation, elle a pris en compte la seule chose que tous les humains ont en commun – leurs stratégies de reproduction. Elle est maintenant la chercheuse la plus citée dans la communauté des chercheurs étudiants l'amour. En 2005, elle est embauchée par match.com pour aider à monter chemistry.com, qui utilisait ses recherches et son expérience pour créer des systèmes de rencontre par affinité basés à la fois sur les hormones et sur la personnalité. Elle fut une des principales intervenantes aux Conférences TED de 2006 et 2008. Le 30 janvier 2009, elle participe au numéro spécial d'ABC News 20/20 intitulé Why Him? Why Her? The Science of Seduction (Pourquoi lui? Pourquoi elle? La science de la séduction), dans lequel elle parle de ses recherches les plus récentes sur la neurochimie et les relations amoureuses.
Elle apparaît en 2014 dans le documentaire sur les cœurs brisés et l'isolement, intitulé Sleepless in New York et le numéro spécial de PBS Nova sur les rencontres en ligne, 'How to Find Love Online' (comment trouver l'amour en ligne).
L'activité cérébrale montre que les choix sont fait 7 à 10 secondes avant la décision consciente.
38' de la 2ème parie : "Pourquoi les légumes sont-ils placés à l'entrée d'un supermarché ? Parce que le fait d'avoir des produits sains dans notre chariot calme les trouble-fête et qu'ensuite on achète n'importe quoi en toute bonne conscience."
Le libre-arbitre existe-t-il ?
Source : https://sciencetonnante.wordpress.com/2012/03/05/le-libre-arbitre-existe-t-il/
Nous avons coutume de penser que nous sommes libres de décider et de choisir nos actes. Et pourtant, une série d’expériences de neurosciences jettent un doute sur ce qu’on a l’habitude d’appeler notre libre-arbitre.
Même si elles sont largement débattues, tant du point de vue de leurs résultats scientifiques que de l’interprétation philosophique qui en est donnée, ces expériences sont pour le moins…troublantes ! Aujourd’hui au menu : neurologie, sciences sociales et philosophie !
Libre arbitre et activité neurologique
Nous avons tous une notion intuitive de ce qu’est le libre-arbitre. Sur le plan biologique, il peut être associé à la notion d’action volontaire, qui s’oppose à celle de réflexe. Alors que les réflexes empruntent des chemins neuronaux simples (comme un rapide circuit via la moelle épinière), les actions volontaires font intervenir de nombreuses aires cérébrales.
Le schéma ci-contre (extrait de [1]) montre un des chemins possibles, dans lequel le cortex moteur (M1) est activé par une région appelée aire motrice supplémentaire, (ou SMA en anglais) qui reçoit elle-même des signaux d’autres parties du cerveau. C’est pour étudier les liens entre l’activité cérébrale du cortex et les décisions de libre-arbitre que le chercheur Benjamin Libet a imaginé dans les années 80 son expérience, devenue depuis fameuse et controversée.
1983 : L’expérience fondatrice de Benjamin Libet
Dans l’expérience de Libet [2], on vous place devant une horloge qui défile rapidement, et on vous donne un bouton sur lequel vous pouvez appuyer au moment qui vous plaira. La seule chose qu’on vous demande c’est de retenir le nombre indiqué par l’horloge au moment où vous prenez votre décision d’appuyer. Dans le même temps, des électrodes placées sur votre crâne suivent votre activité cérébrale.
Ce dispositif permet de mesurer 1) le moment où vous prenez la décision d’appuyer, 2) le moment où votre cerveau commence à s’activer, et 3) le moment où vous appuyez physiquement sur le bouton. Et la découverte spectaculaire de Libet, c’est que l’activation cérébrale précède la décision consciente, et ce de plusieurs centaines de millisecondes. C’est ce qu’illustre le schéma ci-dessous, où la courbe rouge symbolise la mesure d’un signal électrique cérébral appelé potentiel de préparation motrice
Interprétée de manière brute, l’expérience de Libet semble condamner le libre-arbitre : vous avez l’impression de décider d’appuyer à un certain moment, mais votre cerveau a déjà décidé depuis presque une demi-seconde ! Comment puis-je être libre de décider quelque chose, si au moment où j’ai conscience de choisir, mon cerveau a déjà commencé à agir ? Comme on peut s’en douter, cette expérience possède de nombreux points faibles que les spécialistes n’ont pas été longs à relever.
Il y a tout d’abord les incertitudes de mesure, puisqu’on parle ici d’un écart de seulement quelques centaines de millisecondes. Ensuite le fait que l’estimation du moment de décision par le sujet lui-même n’est certainement pas très fiable : elle est subjective et l’horloge peut constituer une source de distraction et donc d’erreur. Enfin, le signal électrique relevé dans le cerveau pourrait être simplement un signal « préparatoire », qui indique que le cerveau s’active mais qui ne détermine pas spécifiquement la décision que l’on va prendre.
Bref, il y a plein de critiques à faire à l’expérience de Libet, et qui permettent de se rassurer quant à l’existence de notre libre-arbitre. Tout va bien donc, jusqu’à une nouvelle expérience réalisée en 2008, et qui s’affranchit de la plupart de ces critiques.
2008 : Une nouvelle expérience vraiment troublante
Dans cette nouvelle expérience [3], plusieurs choses diffèrent par rapport au protocole de Benjamin Libet. Tout d’abord, le sujet dispose de 2 boutons, un dans sa main gauche et un dans sa main droite. Il peut appuyer quand il le souhaite, soit à gauche soit à droite. Ensuite, le cerveau du sujet est suivi cette fois dans une IRM, ce qui permet d’observer simultanément l’activité de tout un ensemble d’aires cérébrales.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les résultats de cette expérience sont perturbants. D’une part, l’IRM révèle qu’une activité cérébrale préparatoire existe 7 à 10 secondes AVANT que le sujet ne prenne sa décision d’appuyer. Encore plus troublant, cette activité cérébrale permet dans une certaine mesure de prédire de quel côté le sujet va appuyer (notamment dans les zones représentées en vert dans l’image ci-contre [3])
Oui oui, vous avez bien lu, plusieurs secondes avant que vous soyez conscient de choisir, votre cerveau a déjà décidé entre droite et gauche, et l’IRM peut révéler le côté qui sera choisi !
Pour modérer un peu ce résultat apparemment catastrophique pour notre libre-arbitre, il faut noter que la prédiction faite par l’IRM est loin d’être infaillible, puisqu’elle fonctionne au mieux dans 60% des cas, ce qui est significativement mieux que le hasard, mais reste tout de même limité.
Quelle conclusion raisonnable tirer de ces expériences ?
Il faut savoir qu’il n’existe chez les scientifiques et les philosophes aucun consensus quant à l’interprétation de ces expériences. Pour certains comme Patrick Haggard, le libre-arbitre n’existe tout simplement pas, il affirme « We feel that we choose, but we don’t ». Pour d’autres, au contraire, ces expériences n’ont aucune valeur, « Circulez y'a rien à voir ! ».
Une position intermédiaire raisonnable c’est d’admettre que ces expériences montrent au moins que nos intentions ne sont pas systématiquement à l’origine de nos actions. Les processus inconscients jouent peut être un plus grand rôle que nous ne pouvions le penser, et la conscience d’une décision est un phénomène qui se construit au cours du processus de décision, pas à son origine.
Comme cette conclusion prudente semble quand même en mettre un coup à notre vieille notion de libre-arbitre, une manière de se rassurer c’est de considérer que notre cerveau prépare nos décisions assez en avance par rapport à notre conscience, mais qu’il nous laisse jusqu’au dernier moment un droit de veto. Il semblerait qu’une des fonctions de cette aire appelée SMA soit justement de pouvoir inhiber certaines actions décidées et préparées en amont. Donc jusqu’au dernier moment, on aurait le choix de ne pas faire. C’est ce que les anglo-saxons appellent le « free won’t », par analogie au libre-arbitre appelé « free will ».
Pour d’autres philosophes comme Dan Dennett (ci-contre), ces expériences sont correctes, mais elles ne sont pas incompatibles avec le libre-arbitre. Ces philosophes adhèrent à une position appelée compatibilisme, selon laquelle la réalité est totalement déterministe mais le libre-arbitre existe quand même. J’avoue que je ne comprends pas ce que ça signifie, et que pour moi ça ressemble beaucoup à une posture de façade « pour sauver les meubles ». Ce qu’on peut comprendre car si le libre-arbitre était vraiment réfuté, les conséquences pour la société pourraient être terribles.
Les implications morales de l’absence de libre-arbitre
Imaginons que l’on montre scientifiquement que le libre-arbitre n’existe pas, alors on est mal car toutes nos lois et notre droit reposent sur la notion de responsabilité individuelle : nous sommes responsables de nos actes car nous sommes libres de les accomplir ou pas.
D’ailleurs en droit, pour être puni d’un crime, il faut qu’il y ait à la fois l’intention et l’action. La pensée n’est pas un crime, donc si vous avez juste l’intention de commettre un forfait, on ne peut pas vous condamner pour ça (encore que ce ne soit pas totalement vrai, notamment dans le cas de la préparation d’actes terroristes). Réciproquement, si quelqu’un commet un crime mais est jugé irresponsable, il ne sera pas condamné. Donc si le libre-arbitre n’existe pas, nous sommes tous irresponsables de nos actes et toutes nos structures juridiques s’effondrent !
L’autre risque si on conclut que le libre-arbitre n’existe pas, c’est que la plupart des gens risquent d’en déduire qu’ils peuvent faire n’importe quoi, puisque finalement ils ont l’impression de ne pas être responsables. Cet effet a été démontré dans une expérience [4], où les auteurs ont montré que si les gens ne croyaient pas au libre-arbitre, ils étaient plus enclin à tricher.
Toutes ces conséquences on a amené Dan Dennett à mettre en garde les scientifiques à ne pas trop faire d’annonces intempestives au sujet de leurs expériences sur le libre-arbitre. J’ai l’impression qu’avec ce billet, je fais exactement le contraire… En tout cas le sujet intrigue, songez que le programme de recherche Big Questions in Free Will est quand même doté de la modique somme de 4.4 millions de $ !
Pour aller plus loin…
Je voudrais quand même faire un petit commentaire sur ce résultat de 60% de prédiction du côté gauche/droit quand on fait l’IRM. Cela peu paraître peu, bien peu. Mais songez que l’IRM est loin d’être en général un prédicteur parfait de nos actes. Ce qu’ont notamment montré les auteurs, c’est que même en utilisant l’information disponible dans le cortex moteur après la prise de décision et pendant le mouvement, on n’arrivait à correctement prédire le côté que dans 75% des cas. Alors qu’en théorie on devrait être capable de le faire à 100%. Cela montre que l’IRM est une information peut être trop agrégée pour permettre une prédiction très fiable.
Ainsi une récente étude [5] montre qu’en faisant un suivi individuel de neurones avec des électrodes implantées dans le cerveau (plutôt qu’une IRM), on peut prédire le résultat avec une acuité de 80%, et ce 700 millisecondes avant la décision consciente. [...]
Références
[1] P. Haggard, Human volition: towards a neuroscience of will, Nature Reviews Neuroscience 9, p.934-946 (2008)
[2] B. Libet et al., Time of conscious intention to act in relation to onset of cerebral activity, Brain 106, p.623 – 642 (1983)
[3] C.S. Soon et al., Unconscious determinants of free decisions in the human brain, Nature Neuroscience 11, p.543 – 545 (2008)
[4] K. D. Vohs et J. W. Schooler, The Value of Believing in Free Will : Encouraging a Belief in Determinism Increases Cheating, Psychological Science 19 (2008)
[5] I. Fried et al., Internally Generated Preactivation of Single Neurons in Human Medial Frontal Cortex Predicts Volition, Neuron 69 3 p. 548-562 (2011)
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