Depuis l'Empire Romain, les vainqueurs ont l'habitude de parader en exhibant leurs trophées, corps des vaincus en tête. Les Français ont en tête (grâce à "Nos ancêtres les Gaulois") l'exemple de Jules César triomphant en exhibant son captif Vercingétorix. Récemment, les télévisions des États-Unis avaient relayé les images de Saddam Hussein ...
Mais curieusement, pour Oussama Ben Laden, pas de corps. Disparu. C'est tout de même étonnant. Tout aussi surprenant que cet attentat "hollywoodien" du 11 septembre 2001 orchestré par cet ex-agent de la CIA en Afghanistan alors que tous les autres attentats dans le monde sont "artisanaux" voire suicidaires.
Ces incohérences éveillent des soupçons. Et si un "grand méchant", bizarrement introuvable malgré la technologie permettant de lire la marque d'un paquet de cigarettes depuis l'espace, et si ce "grand méchant" donc, servait tout simplement les intérêts du pays agressé en légitimant ensuite des représailles partout où, comme par hasard, les États-Unis avaient besoin d'un alibi médiatique pour intervenir (Irak = pétrole; Afghanistan = trajet du gaz naturel; etc) ?
Le "méchant" comte Dooku est au service du sénateur-président Palpatine dans les films de la Guerre des Étoiles. Et si la réalité rejoignait la fiction ?
Alors pourquoi stopper cette mécanique qui marche si bien ? Peut-être tout simplement parce que le nouveau dirigeant des États-Unis n'en veut plus. Peut-être même que ce système l'embarrasse, l'encombre quand on sait qu'il a été élu Prix Nobel de la Paix. Le fardeau Ben Laden évacué, la politique internationale va pouvoir s'assouplir et les États-Unis se reconcentrer sur leur nouveau rival/créancier : la Chine.
dimanche 15 mai 2011
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1 commentaire:
Officiellement exécuté le 2 mai 2011, Oussama Ben Laden, cesse d'être l'ennemi numéro un des Etats-Unis (après avoir longtemps été leur agent numéro un en Afghanistan).
Avec lui, c'est Al Qaïda fondée en 1987 qui se disloque.
Mais peu importe car, aussitôt, c'est Daech ou "Etat islamique", qui prend sa place :
- depuis 2006 en Irak
- et en 2012 en Syrie.
Ainsi, les Etats-Unis d'Amérique et leurs alliés militaires de l'OTAN vont avoir encore des prétextes pour des guerres "humanitaires" au Proche et Moyen Orient, et accessoirement qui permettent de mettre la main sur le pétrole et le gaz naturel des pays menacés.
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