Pour tous ceux qui croient encore que le guignol, laquais
Trump joue une “partie d’échecs en 5D” avec l’état profond et le
marécage qu’il n’a jamais drainé… Trump est une pourriture de plus,
passé du business à la politique, création intégrale du système
étatico-marchand, mis aux manettes pour mettre
en place la dictature technotronique mondiale… Si nous les laissons
faire. Nous avons en permanence le pouvoir de dire NON ! Soyons B.R.A.V.E sur le chemin de notre émancipation finale.
~ Résistance 71 ~
L’administration Trump est l’administration Netanyahou
Robert Inlakesh
2 décembre 2025
Url de l’article original :
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Il y a toujours eu un long débat quant à savoir si les Etats-Unis contrôlent Israël ou plutôt si c’est l’inverse. Sous l’administration actuelle de Trump, il ne peut plus y avoir de doute que ce sont les Israéliens qui dictent la politique des Etats-Unis en Asie Occidentale (NdT : ex-Moyen-Orient) et en bien des occasions, commande même les affaires domestiques.
Sous les gouvernements américains précédents, il y a eu une claire tendance à donner la priorité aux intérêts israéliens, ceci est indiscutable. Pourtant, il pourrait être démontré que quelques légères déviations ont existé entre les positions israéliennes et américaines sur certaines affaires. Il est bien clair que les Etat-Unis possèdent un bien plus grand pouvoir et plus grande influence que l’entité sioniste, mais la question qui se présente maintenant est de savoir si ce n’est pas plutôt la queue qui a remué le chien.
Depuis la présidence de Lyndon B. Johnson (NdT : après l’assassinat de Kennedy en 1963), Washington a soutenu ses Israéliens jusqu’à la garde, leur donnant plus d’aide étrangère qu’à tout autre allié, les suivant plus tard dans des conflits variés dans la région. Avec le temps, on peut justement dire que le pouvoir du lobby israélien a grandi et ceci a mené à des prises de positions sionistes de plus en plus dures de la part des administrations successives occupant la Maison Blanche.
Mais malgré le biais évident et la protection des intérêts d’Israël, il y a eu des divergences entre une série de leaders américains et leur contrepartie de Tel Aviv. Par exemple, l’administration Obama, qui avait promis à l’époque la plus grosse contribution en aide au régime sioniste de son histoire ; lorsqu’il advint les négociations sur le programme nucléaire iranien débouchant sur le Joint Comprehensive Plan of Action (JCPOA), elle fut capable de défier l’AIPAC et les demandes du premier ministre Netanyahou (NdT : déjà lui à l’époque…)
Sous l’administration Biden, bien qu’ouvertement sioniste de sa propre admission, elle continua de s’attacher à une politique qui recherchait la mise en place de cette “solution à deux états”, déclenchant la colère de bien des Israéliens et bien sûr de l’administration Netanyahou.
Est-ce que Tel Aviv contrôle la Maison Blanche ?
L’argument que les Israéliens exercent une influence sur la politique étrangère des Etats-Unis est distinct de l’affirmation qu’”Israël” est complètement en charge. La première affirmation ne peut être niée de manière crédible, il est plus que clair que les lobbyistes israéliens, les think-tanks et les Neo-conservateurs sionistes ont poussé le gouvernement des Etats-Unis dans de multiples guerre d’agression.
Ce pouvoir utilisé par ces éléments, comme démontré par John Mearsheimer et Stephen Walt dans leur livre “Le lobby d’Israël et la politique étrangère des Etats-Unis”, est arrivé à son sommet durant l’administration du président Bush Jr. Mais on peut argumenter de manière plausible que la politique étrangère agressive des Etats-Unis mise en place a servi l’agenda du pouvoir des Etats-Unis, mais ne fut pas totalement dictée par eux.
Même la notion d’une “solution à deux états” fut une claire tentative de sauver le projet sioniste et d’assurer son existence de long terme, opposé aux ambitions au sein de leadership israélien visant à poursuivre le projet de ce qu’ils appellent “Le Grand Israël”.
Des deux côtés de la pièce se trouvent de fait deux solutions israéliennes à la question régionale en regard du régime sioniste ; l’un est plus pragmatique qui recherche à assurer l’existence d’une entité coloniale d’occupation des sols, l’autre est une solution agressive qui pourrait facilement mener à la désintégration du projet
Le dernier discours de politique étrangère sérieux fait par un ex-ministre des AE américain, Anthony Blinken, alors qu’il était en fonction, dans une conférence d’un think-tank de l’Atlantic Council, profile parfaitement l’idéologie américaine du “deux états”. Bien qu’il passa l’essentiel du discours à suivre les points de propagande d’Israël, il termina sur une note plus sobre et sérieuse.
Baiken argumenta que les Israéliens avaient réagi à l’attaque “Déluge d’Al Aqsa” du 7 octobre 2023 d’une façon qui démontrait la puissance. Ceci évidemment, s’alignait avec ce que les USA avaient cherché à aider le régime à faire preuve. Pourtant, il clarifie ensuite que si Tel Aviv ne bouge pas vers une solution à “deux états”, cela sèmera inévitablement le chaos et menacera le futur du Projet Sioniste, menant même potentiellement à un effondrement des relations avec l’Egypte et la Jordanie.
Cet argument est bien entendu très pro-israélien et se fait effectivement l’avocat d’intégrer le régime colonial d’occupation dans la région en adoptant une approche plus pragmatique. Les mêmes sentiments furent exprimés dans la déclaration de New York franco-saoudienne et qui fut unanimement votée à l’AG de l’ONU en septembre dernier.

La fine équipe Trump : nouveaux cons et
sionistes chrétiens, tous sous contrôle Epstein / Mossad
Mais depuis que Trump est à la Maison Blanche il n’a pas tenté de poursuivre un agenda politique stratégique ; au lieu de cela, il a suivi ses maîtres israéliens comme un caniche, se couchant devant chacun de leurs désirs.
L’administration de Trump a travaillé avec les Israéliens pour superviser un siège de trois mois de Gaza, où aucune aide n’est entrée sur le territoire déclenchant une famine. Il a ensuite utilisé l’argent des contribuables américains pour financer un plan privé qui a fonctionné comme un piège mortel et qui a pris la vie de plus de 2600 civils palestiniens.
Il lança une honteuse et humiliante campagne militaire qui a échoué contre le Yémen, frappé directement l’Iran après avoir utilisé la diplomatie pour lui faire baisser la garde face à une attaque israélienne. L’administration Trump a stationné plus de troupes en Syrie, y saisissant deux bases aériennes, tout en poussant pour une “normalisation” des relation entre Israël et la Syrie via un “arrangement sécuritaire” et a utilisé le pouvoir américain pour tenter de désarmer le Hezbollah au Liban et les Hasch al-Shaabi en Irak.
Le régime Trump a récemment forcé le CS de l’ONU a accepter rapidement la plus disgracieuse résolution sur la Palestine, autorisant une opération de changement de régime. Il y a stationné des troupes, supervise quotidiennement les crimes de guerre d’israël qui viole constamment le cessez-le-feu de Gaza et tente de poursuivre sa promesse de février dernier de “posséder Gaza”.
Intra Muros, depuis le premier jour, il a poursuivi la mise en place du “Projet Esther”, document publié par le think-tank de l’Heritage Foundation, qui cherche à démanteler la liberté d’expression au sujet des crimes d’Israël aux Etats-Unis. (NdT liberté d’expression garantie par le 1er amendement de la Constitution…) Il a aussi accéléré le plus gros coup de force contre la liberté académique de l’histoire des Etats-Unis.
Maintenant il pivote pour faire désigner la “Confrérie des Frères Musulmans” comme une “organisation terroriste” pour satisfaire les efforts du lobby israélien, permettant plus de pouvoir répressif avec cette désignation sur les groupes pro-palestiniens en affirmant qu’ils sont affiliés avec “une organisation terroriste”.
NdR71 : inversion accusatoire classique, alors que les Etats-Unis sont, avec “Israël”, le plus grand terroriste sur cette planète et le plus grand soutien à tous les groupes terroristes satisfaisant leur agenda du chaos généralisé… De manière plus générale, l’État est l’essence même du terrorisme, maître incontesté de la terreur, de l’oppression et de l’injustice institutionnalisées. L’empire anglo-americano-sioniste en est juste le dernier avatar mortifère.
Malgré les scandales, comme l’ambassadeur de Trump en “Israël”, réunion de Mike Huckabee avec le tristement célèbre espion israélien Jonathan Pollard, Washington n’a absolument rien fait. Il apparait aussi que la campagne électorale de Trump a été financée par le who’s who des milliardaires sionistes, la plus grande contribution venant de la plus riche des milliardaires “d’Israël”, Myriam Adelson (NdT : veuve du magnat des hotels et casinos de Las Vegas, Sheldon Adelson, qui avait déjà contribué de plus de 50 millions de $$$ à la première campagne de Trump, là Myriam Adelson a donné près de 200 millions de $$$ à la campagne de Trump, qui maintenant doit renvoyer les ascenseurs…)
Quand Trump a parlé devant la Knesset israélienne, il a même admis que ses donateurs principaux “adorent Israël”, plus que les Etats-Unis et il a même demandé au président israélien Isaac Herzog de pardonner Netanyahou de façon à ce qu’il puisse en finir de ce procès sans fin pour corruption.
Il est très difficile d’imaginer quelque chose de semblable se produisant avec un autre gouvernement étranger. Imaginez un instant que le plus riche des milliardaires russes ait financé la campagne électorale de Trump, que son ambassadeur à Moscou ait rencontré un espion américano-russe notoire pour le pardonner. Juste ça déclencherait une couverture médiatique 24/24 sur un président traître à son pays…
L’administration Trump se sert des services ICE (immigration) comme d’une arme pour attaquer des visiteurs ayant des visas valides et même des résidents permanents aux Etats-Unis comme Mahmoud Khalil, parce qu’ils utilisent leur droit à la libre expression. Des pages de réseaux sociaux appartenant à l’administration Trump ont même émis des menaces envers des gens qu’elle accuse, sans aucune preuve, de soutenir le Hamas.
Rien de ce que cette administration fait n’est indépendant du régime Netanyahou de Tel Aviv, elle n’est qu’une administration du Likud israélien dirigeant les Etats-Unis… Les voix les plus extrêmes prévalent toujours, comme les influenceurs sionistes comme Laura Loomer qui ont accès direct à la Maison Blanche. Lorsque des élus républicains qui ont soutenu Trump de longue date oser parler contre les Israéliens, ils se retrouvent sous un feu médiatique nourri.
Alors que dans le passé ont pouvait dire que les Israéliens avaient une influence sur la politique moyen-orientale des Etats-Uns, on en est arrivé au point où il y a de sérieuses questions à se poser quant à l’administration Trump et si elle a toujours une quelconque autonomie sur quelque question liée à “Israël”.
Certains contreraient cet argument en affirmant que beaucoup de sionistes qui sont responsables d’une telle attitude sont de fait des citoyens américains, ce qui est vrai et tous n’ont pas la double nationalité. Mais dans le monde réel, même les forcenés du sionisme chrétien dans son administration ne peuvent pas être distingués de leurs contre-parties israéliennes. Huckabee est un très bon exemple de cela, un homme qui a depuis longtemps parlé en faveur de Jonathan Pollard, coupable d’espionnage pour Israël, pour qu’il soit libéré.

Trump et son sponsor sioniste : Sheldon Adelson
Des officiels travaillant pour l’administration Trump ont été virés pour toute légère déviation des positions ultra pro-Israël du régime au pouvoir, incluant le fait de simplement mentionner des abus des droits de l’Homme en Cisjordanie, que Washington maintenant nomme “Judée et Samarie”.
Jared Kushner (NdT : beau-fils de Trump…) qui aide l’envoyé spécial américain Steve Witkoff à diriger les soi-disants projets de “cessez-le-feu”, a des liens directs avec la colonie illégale israélienne de Beit El. Pour ces gens, leur passeport américain ne veut pas dire grand-chose quand ils sont impliqués dans des crimes de guerre ou qu’ils sont prêts à argumenter en faveur de la libération d’un condamné israélien pour espionnage.
Il ne devrait en rien être controversif de dire que l’administration Trump est la plus faible de l’histoire des Etats-Unis sur sa politique moyen-orientale et qu’elle rampe littéralement et se fourvoie en génuflexions devant un gouvernement étranger.
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D’où vient Donald J. « Donnie mains d’enfant » Trump ? (VT, traduction R71, 2017)
Notre dossier « Trump Donnie mains d’enfant »
« Trump 2.0 ou la ;pourriture sioniste au sommet du monde » (Résistance 71)
« Soyons B.R.A.V.E en occident décadent au XXIème siècle » (Résistance 71 )
Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)
Comprendre et transformer sa réalité, le texte:
Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »
+
5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:
Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être
Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche
Manifeste pour la Société des Sociétés
Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie
Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

« Vous êtes loyale à Israël et je suis votre propriété
et c’est OK ! »








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6 décembre 2025 à 7:51
« La cybersécurité du gouvernement américain supervisée par d’anciens espions israéliens »
https://reseauinternational.net/la-cybersecurite-du-gouvernement-americain-supervisee-par-danciens-espions-israeliens/
Donc toutes les lois big brother aux USA pour surveiller les américains, toutes les données big brother collectés sur les américains sont collectés par d’anciens espions israéliens.
7 décembre 2025 à 2:51
Quasiment toute la « sécurité » à Yankland est contrôlée par l’entité sioniste. La sécurité des aéroports, également en Europe est contrôlée par l’entité sioniste. C’est une occupation de facto de tout l’appareil d’état occidental. Pour ce faire, des trahisons internes ont eu lieu depuis des décennies. Un sacré paquet de politicards et de hauts-fonctionnaires occidentaux sont coupables de HAUTE TRAHISON, dans un système qui ne fait que l’encourager… donc RAS, circulez y a rien à voir…