“Nous continuerons de soutenir tous ceux qui se tiennent contre l’injustice et l’occupation.”
“Notre résistance est un phare d’espoir pour tous les peuples opprimés du monde.”
~ Hassan Nasrallah ~
“Nous ne sommes pas comme les Américains, nous n’abandonnons pas nos amis.”
“Vous commencerez la guerre, mais nous la finirons.”
~ General Qassem Soleimani ~
Rappelons ici si besoin est, la “règle d’or” universelle : ne fait
pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse en pareille
circonstance…
~ Résistance 71 ~
Comment le général Qassem Soleimani cimenta l’alliance anti-impérialiste irano-venezuelienne
Musa Iqbal
28 août 2025
The Intel Drop avec Press TV
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Dans les récentes décennies, l’alliance entre l’Iran et le Venezuela a émergé comme un développement géopolitique de première importance, enracinée dans des implications idéologiques partagées et une résistance mutuelle aux agendas hégémoniques occidentaux.
Cette solidarité, forgée dans la lutte commune des peuples contre les sanctions occidentales et l’agression militaire, combinée avec une résilience historique de résistance aux envahisseurs, représente un partenariat stratégique qui transcende les divisions géographiques et culturelles.
Les deux nations, riches en ressources naturelles et tourmentées par des pressions extérieures qui cherchent à les dominer, ont cultivé une relation qui comprend la coopération économique, la collaboration militaire et le soutien diplomatique.
De partenariats énergétiques aux efforts coordonnés dans les forum internationaux, l’alliance irano-venezuelienne exemplifie une bien plus large coopération sud-sud, un glissement qui défie rapidement l’hégémonie américaine.
Aujourd’hui, l’Iran et le Venezuela doivent faire face au scénario de l’agression américaine. L’Iran, qui a émergé victorieuse de la récente “guerre des 12 jours” contre les sionistes, a subi des bombardements à longe distance des Américains suite à l’agression israélienne.
Empêchant la destruction de ses centrales nucléaires civiles pacifiques et déjouant une fois de plus le plan de “changement de régime”, la République Islamique d’Iran a repoussé l’axe israélo-américain au point qu’Israël supplia pour un cessez-le-feu après que ses systèmes de défense furent complètement annihilés par les frappes de missiles iraniens.
Mais de nouvelles agressions demeurent à l’horizon, agressions à venir contre lesquelles l’Iran est totalement préparée.
Simultanément, le Venezuela fait aussi face aux menaces d’agression des Etats-Unis alors que l’armée américaine se mobilise actuellement dans les Caraïbes avec des mouvements de navires de guerre et des déploiements stratégiques de troupes encerclant le Venezuela.
L’agression militaire par les Etats-Unis, particulièrement sous le président Trump, n’est pas nouvelle. Ce fut Trump qui lança la tentative échouée de coup d’état contre le président vénézuélien Nicolas Maduro en mai 2020, la même année où Trump fit assassiner le commandant des forces Quds anti-terroristes du CGRI, le général Qassem Soleimani, alors en mission diplomatique en Irak (NdT : assassiné par drone sur ordre de Trump en janvier 2020)
Par leurs intérêts partagés et une culture de résilience dans la résistance, l’Iran et le Venezuela allaient naturellement devenir de solides alliés. Hugo Chavez, feu président du Venezuela et leader de la révolution bolivarienne, a reconnu très tôt cela et a établi des liens chaleureux de longue date avec l’Iran, soutenant la République Islamique et son engagement dans l’opposition à l’impérialisme américain.
Mais ce fut le général Soleimani, le grand vainqueur de l’EIIL / Daesh (NdT : la légion mercenaire de la CIA, MI6, Mossad et MIT turc, comme le fut et l’est toujours Al Qaïda ou plutôt Al CIAda..) en Irak et en Syrie, qui fit parvenir la relation entre l’Iran et le Venezuela à l’étape supérieure.
Connu pour forger l’alliance anti-impérialiste de l’Axe de la Résistance et pour être le commandant de la force spéciale Quds du CGRI, il avait une très fine compréhension des tentacules de l’ennemi impérialiste.
C’est pour cette raison qu’il aidait à l’entrainement des armées et des groupes de résistance intéressés à combattre les agents impérialistes. (NdT : la formation du Hezbollah en Iran a pris une toute autre dimension avec le Gen. Soleimani, qui forgea aussi une grande amitié avec Hassan Nasrallah. Le Général. Soleimani fut instrumental dans la grande victoire de la Résistance contre les sionistes dans la “guerre des 33 jours” de juillet 2006 au Liban) Ainsi donc, la défaite de l’impérialisme représente une victoire pour les peuples libres.
En 2019, le Venezuela fut soumis à de dures sanctions menées par les Etats-Unis, juste un an avant l’échec de l’Opération Gédéon. Les sanctions ciblaient spécifiquement le secteur énergétique vénézuélien et pour rendre les choses pires, la nation fut sujette à de nombreuses attaques cybernétiques en mars, handicapant les systèmes énergétiques principaux.
Ce fut à cette même époque que les Etats-Unis essayèrent de renverser Maduro et de le remplacer par leur marionnette, Juan Guaido.
Les attaques cybernétiques impérialistes devaient mettre la pression sur le gouvernement vénézuélien et discréditer Maduro et la révolution bolivarienne. Le renversement d’un Venezuela souverain aurait été une grande victoire et un pied-à-terre dans les Caraïbes et l’Amérique du Sud.
Ce calcul fut parfaitement compris par la force Quds, qui était familière de ces attaques cybernétiques, outil de l’arsenal des attaques impérialistes sophistiquées contre l’Iran. D’après le président Maduro, le Général Soleimani offrit l’aide et l’expertise en la matière de son pays pour restaurer la grille énergétique vénézuélienne.
En deux ou trois jours, des experts iraniens arrivèrent au Venezuela et restaurèrent la grille énergétique pour la remettre aux mains de l’état vénézuélien.
Il est impossible de surestimer à quel point cette intervention fut cruciale. A ce moment là, tous les acteurs régionaux soumis aux diktats yankees mettaient la pression sur le Venezuela afin de renverser le gouvernement Maduro et y mettre un régime factice embrassant les règles Neo-libérales impérialistes.
L’intervention décisive du Gen. Soleimani dans le dénouement de cette attaque aida grandement à faire tomber la pression de la crise fabriquée par les impérialistes et à restaurer une énergie dont le peuple avait grandement besoin.
Dans un entretien accordé en 2022, Maduro mentionna cet incident : “Je ne connaissais pas le gen. Soleimani, je ne savais pas qui il était. La conversation que j’ai eue avec lui fut très harmonieuse, nous avons passé en revue tous les sujets de la crise. Il a immédiatement offert son soutien et l’aide des experts iraniens et deux ou trois jours plus tard, ceux-ci étaient au Venezuela pour restaurer nos services d’électricité.”
Il fut très clair que le gen. Soleimani joua un rôle décisif dans les efforts du Venezuela à repousser et déjouer les attaques cybernétiques dont le Venezuela faisait l’objet.
Dans un autre entretien, Maduro se félicita de sa réunion avec le gen. Soleimani en disant : “Le gen. Soleimani fut un homme optimiste et pétillant dans la vie et je remercie Dieu d’avoir pu le rencontrer… Il a fait face au terrorisme et aux criminels terroristes sanguinaires qui attaquaient les peuples de l’Axe de la Résistance. Il était courageux.”
L’Iran a résisté à bien des attaques cybernétiques, des attaques contre sa grille énergétique, et bien d’autres complots faits pour subvertir ses industries souveraines et ce pendant des décennies. Le gen. Soleimani et son équipe d’experts savaient ce qu’il fallait faire pour arrêter cette menace et voyagèrent à travers le monde pour aider le Venezuela et bien d’autres nations.
Cet exemple de solidarité cruciale a immortalisé le gen. Soleimani aux yeux de la révolution bolivarienne. On peut voir aujourd’hui au Venezuela beaucoup de fresques murales de Soleimani, comme celle de Caracas où fut aussi inauguré un trottoir de l’amitié irano-venezuelienne en gratitude à la République Islamique d’Iran.
La solidarité et des exemples de la sorte ne sont pas juste un moment exceptionnel dans le temps ou dans les évènements historiques qui ne peuvent jamais se répéter. La solidarité est une force vivante, qui respire, spécifiquement entre deux géants de la résistance comme le sont le Venezuela et l’Iran, chacun opérant comme un rempart contre l’impérialisme dans leurs régions respectives.
Une fois de plus, aujourd’hui, nous retrouvons ces deux pays repoussant des complots armés impérialistes agressifs. Les tactiques et stratégies peuvent changer, mais le but demeure : la subjugation, la mise sous tutelle et la domination.
Ce que les agresseurs impérialistes recherchent, c’est d’écraser la solidarité, d’isoler les pays pour qu’ils se défendent seuls contre les complots d’agression. Ce qu’ils essaient d’activement briser est la solidarité régionale. Ce qu’ils n’anticipent certainement pas est la solidarité intercontinentale.
Il est essentiel de maintenir les contacts avec ses voisins, c’est indiscutable. Mais devant l’assaut global impérialiste, nous devrions examiner cette action simple de solidarité entre deux pays séparés par des océans, des continents et comment ils réussirent à arrêter l’avance ennemie.
Le monde, et particulièrement le sud global, doit apprendre du livre expérimental de gen. Soleimani et s’aider les uns les autres pour mettre fin à la marche mortifère de l’impérialisme.
Musa Iqbal est un chercheur, analyste basé aux Etats-Unis et éditeur sur le site Vox Ummah.
“Tant que l’impérialisme existe en ce monde, une paix permanente est impossible.” (Hassan Nasrallah)
“L’objectif est le peuple, la société, la communauté, la liberté, la beauté, la joie de vivre.”
~ Gustav Landauer 1911 ~









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