Après le Théorème de Lordon, dont je vous avais donné la démonstration ici, et qui disait en substance qu’un secteur bancaire privatisé n’est pas tolérable, je vous propose maintenant le Théorème d’Holbecq.
Ce Théorème peut être énoncé de la manière suivante :
Sa démonstration se trouve notamment ici et il peut être résumé par la formule lapidaire : ce n’est pas le fric qui manque !Si une collectivité a:
1 – un besoin (collectivement souhaitable),
2 – la volonté de le satisfaire,
3 – les moyens techniques et énergétiques,
4 – un excès de main d’œuvre et le savoir-faire,
… l’impossibilité souvent alléguée du manque de financement est une mauvaise excuse car une vraie richesse résultera d’une création monétaire éventuellement nécessaire pour la réaliser. Il faut évidemment par la suite « détruire » cette monnaie; l’impôt y pourvoira par remboursement progressif d’une dette sans intérêts (et donc la destruction des obligations correspondantes) au fur et à mesure de l’usure, c’est-à-dire de l’amortissement, des richesses dont la production aura été permise par l’émission monétaire, ce qui, évidemment, n’empêche pas l’émission de nouvelle monnaie pour de nouveaux projets.
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