mardi 3 octobre 2023

Vaccins à ARNm : Prix Nobel de médecine… ou d’économie !?

 

Chère lectrice, cher lecteur,

Hier, j’ai failli tomber de ma chaise, en découvrant les lauréats du Prix Nobel de médecine 2023.

La distinction la plus prestigieuse au monde dans le domaine de la médecine a été remise à Katalin Kariko et Drew Weissman, pour leurs travaux sur… le vaccin à ARN messager.

Et cela pour « leurs découvertes concernant les modifications des bases nucléosidiques qui ont permis le développement de vaccins à ARNm efficaces contre le COVID-191. » (je traduis le message officiel du Prix Nobel).

Ah…

Quand le Prix Nobel fait la propagande vaccinale

Le communiqué officiel parle de lui-même…

Ce prix est une façon à peine déguisée de récompenser directement les vaccins contre le covid de Pfizer et de Moderna… et surtout de leur faire un joli coup de pub.

Hasard du calendrier (ou pas), la remise du prix ce 2 octobre coïncide tout pile avec le démarrage de la nouvelle campagne de vaccination contre le covid en France2.

Avouez que c’est tout de même une drôle de coïncidence…

Les grands médias ne s’y sont d’ailleurs pas trompés. Ils ont tous profité de cette nouvelle pour faire (encore une fois) l’éloge des vaccins contre le covid.

Pour ne citer que quelques exemples, je vous propose de lire cet extrait paru dans le journal Le Monde :

« En dix mois, les deux laboratoires ont mis au point des vaccins sûrs et protecteurs. Avec une efficacité de 95 % contre la souche initiale, ils affichent même de meilleurs résultats que tous leurs concurrents (…). Sans prendre le moindre risque, on peut donc affirmer que les plus de 13 milliards d’injections de vaccins à ARN messager déjà réalisées ont permis d’éviter une catastrophe bien plus meurtrière encore3. »

Je serais curieux de savoir sur quelles données se basent les journalistes du Monde pour faire des affirmations aussi grotesques…

Et que dire du titre de Libération ?

 « Prix Nobel de médecine : ″Il y a eu des débats sans fin sur le vaccin anti-Covid, le sujet est clos par le Nobel″4. »

Apparemment, pour Libération, recevoir un Prix Nobel permet de clore tout débat scientifique et de mettre au rebut toutes les études qui montrent l’inefficacité et la dangerosité de ces vaccins expérimentaux…

Voilà qui est bien pratique !

Et le gagnant est… Pfizer !

Avant, il fallait 10 ans avant qu’un vaccin soit mis sur le marché.

Et il fallait compter 20 ou 30 ans minimum avant qu’un scientifique soit récompensé du Prix Nobel pour ses travaux.

Mais ça, c’était avant… le covid.

Aujourd’hui, il semblerait que la prudence, le recul, et le principe de précaution, toutes ces qualités indispensables au scientifique, aient été balayés par l’appât du gain immédiat.

Je suis d’ailleurs presque gêné pour les deux lauréats de ce Prix Nobel de Médecine, Katalin Kariko et Drew Weissman…

La propagande pour la vaccination anticovid dans la presse est tellement forte qu’elle a presque totalement éclipsé le travail de ces deux chercheurs.

Pour la petite histoire, sachez que Katalin Kariko travaille depuis 10 ans pour le laboratoire BioNTech (qui a conçu le fameux vaccin avec Pfizer), et en a même assuré la vice-présidence jusqu’à l’an dernier5.

Quant à Drew Weissman, il a fait son stage de fin d’études au National Institutes of Health sous la direction d’un certain… Anthony Fauci6.

Comme quoi, le monde est petit.

Récompense pour un vaccin qui n’immunise pas… Du jamais vu ?!

La technologie à ARNm est un exploit : elle a permis, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, de produire et commercialiser en masse un vaccin qui, selon les aveux même des autorités :

  • N’empêche pas d’être contaminé par le virus

  • N’empêche pas de tomber malade, ni d’avoir des symptômes importants

  • N’empêche pas la transmission de ce virus à d’autres personnes

  • Nécessite des doses de rappels à répétition

Il suffit de lire la définition de « vaccin » pour comprendre que quelque chose cloche :

« Préparation administrée pour stimuler le système immunitaire de manière à développer une immunité durable contre une maladie. »

Et je ne parle même pas des effets secondaires !

À quand le Prix Nobel de la paix pour Albert Bourla, le PDG de Pfizer ???

Après le Prix Nobel de médecine pour le vaccin à ARNm (car c’est bien de cela qu’il s’agit, quoi qu’on en dise), faut-il s’attendre à une remise du Prix Nobel de la paix à Albert Bourla, le directeur général de Pfizer, pour « services rendu à l’humanité » et pour « avoir sauvé des millions de personnes » ?

Finalement, le seul prix qu’aurait mérité Pfizer, c’est bien celui de… « l’économie » !

En 2022, Pfizer aurait ainsi gagné 32 milliards de dollars grâce à ses vaccins anticovid et réalisé un chiffre d’affaires de 100,3 milliards de dollars, un record absolu pour l’entreprise8.

Après une année 2023 en baisse, Pfizer s’attend d’ailleurs à une nouvelle hausse en 2024. L’entreprise compte-t-elle sur « l’effet Prix Nobel » pour relancer ses ventes de vaccins ?

Ma proposition de Prix Nobel de médecine 2023

Quitte à distinguer quelqu’un en lien avec les vaccins à ARN messager, pourquoi ne pas avoir choisi le véritable pionnier de cette technologie, à savoir Robert Malone, biologiste moléculaire, épidémiologiste et spécialiste des maladies infectieuses ?

En effet, Robert Malone et son compatriote Philip Felgner sont les premiers à avoir montré, en 1990, que l’ARN messager pouvait entrer dans nos cellules et produire des protéines9.

La lauréate 2023 Katalin Kariko reconnaît elle-même que ce sont les travaux de ces deux chercheurs qui l’ont poussé à s’intéresser à l’ARN messager.

Problème : Robert Malone n’a pas cessé de mettre en garde la population contre les effets toxiques de la protéine Spike et le manque d’éthique dans l’injection massive de ces traitements expérimentaux.

Ou, tant qu’à faire, pourquoi ne pas avoir décerné le Prix Nobel de médecine 2023 aux chercheurs qui travaillent sur l’effet placebo ?

En 2002, par exemple, 180 personnes souffrant d’arthrose du genou ont subi, soit une chirurgie classique, soit une fausse opération du genou : la réduction de la douleur a été identique dans les deux groupes10.

En temps de covid, le placebo, tout comme la vaccination, n’aurait peut-être pas empêché de tomber malade ni de transmettre le virus (quoique !)… mais il aurait au moins eu le mérite d’être sûr et de ne provoquer aucun effet secondaire !

Ne laissons plus les industries prendre en otage la science

Je ne vous cache pas que c’est une immense déception pour moi de voir une institution aussi prestigieuse comme celle de la Fondation Nobel, céder à des pressions politiques ou industrielles.

Comment ne pas voir dans cette décision si inhabituelle une volonté de jouer sur la politique vaccinale en validant, par ce Prix Nobel, une technologie expérimentale qui n’a de loin pas encore fait ses preuves et dont la sécurité est très controversée.

Faut-il y voir, une fois de plus, une mainmise des laboratoires pharmaceutiques sur le monde de la santé ?

Je n’en ai aucune idée…

Mais ce qui est sûr, c’est que nous laissons depuis trop longtemps les industriels influencer la politique et le monde médical… et cela se fait bien souvent aux dépens de notre santé.

Amicalement,

Florent Cavaler

Aucun commentaire: