L’OR DES FRANÇAIS CONFIÉ À JP MORGAN
La
gestion du stock d’or de la Banque de France, propriété collective des
Français, vient d’être confiée, sans qu’ils en soient prévenus et sans
la moindre explication, à une Banque américaine à la réputation
sulfureuse, JP Morgan & Chase. Il se pourrait qu’il se retrouve
bientôt à la Banque Centrale Européenne en échange d’une autorisation à
poursuivre la politique économique catastrophique du gouvernement et
dans le cadre du projet d’européanisation forcée de la France. Cela
pourrait aussi avoir pour objectif de priver un gouvernement (RN par
exemple) de la possibilité de recréer un Franc solide.
À quoi sert un stock d’or ?
Les
2 435 tonnes d’or stockées dans le sous-sol de la Banque de France
(BdF) ont été acquises au fil des décennies avec les impôts payés par
les Français, notamment au cours des années 1950 à 1965. De plus, le
président de Gaulle a procédé à des ventes de dollars américains pour
les convertir en or, et il a rapatrié de l’or français stocké aux
Etats-Unis pendant la guerre pour reconstituer un stock de 3 024 tonnes
auxquelles s’ajoutent, mais il ne nous appartient pas, de l’or confié en
garde par des banques centrales ou organismes financiers, tels que que
la Banque centrale européenne, le Fonds monétaire international et la
Deutsche Bundesbank. C’est une pratique courante de répartition des
risques.
Ce
stock est un fond de garantie en cas de crise financière, de guerre ou
autre catastrophe majeure. Il permet ensuite la reconstitution d’une
monnaie solide ou des transactions financières entre États via leurs
banques centrales. C’est en quelque sorte le bas de laine des Français,
même si juridiquement cet or est la propriété de la République, inscrit à
l’actif du bilan de la BdF. Aujourd’hui, il servirait en cas, par
exemple, d’effondrement de l’euro, ce qui n’est plus impensable en
raison de l’état désastreux de la gestion de l’économie de l’Union
Européenne gérée par les technocrates de Juncker.
Stocker de l’or est une erreur pour Bercy
Stocker de l’or, quelle erreur, vous diront les énarques de Bercy, l’or comme les devises ou l’argent, ça doit travailler.
Premier grand succès de ces énarques, ils réussissent en 2004 à
convaincre Nicolas Sarkozy, alors ministre des Finances de Raffarin, de
vendre 588,6 tonnes d’or du stock pour remédier aux conséquences de la
crise financière de 2002. Le stock tombe à 2 435,4 tonnes. En soi,
l’idée n’est pas mauvaise, mais nos spécialistes énarques de Bercy
s’occupent de la vente et font perdre 10 milliards à la France, car
entre 2004 et 2009, la valeur de l’or a considérablement augmenté et ces
588 tonnes qui valaient 9 milliards en 2004 en auraient valu 19 en
2009… si la BdF les avait gardées. Personne n’est parfait, surtout les
énarques, et la leçon a porté.
Depuis,
selon l’accord entre l’État et la BdF publié au J.O. en 2011, la Banque
de France n’a plus le droit d’offrir un service de vente et d’achat de
lingot d’or, ni d’acheter ou vendre des napoléons 20 francs en or. De
toutes façons, ça n’avait jamais rapporté grand-chose à cause d’une
fiscalité déjà excessive.
Le président veut et autorise un marché de l’or à Paris
Voilà
nos énarques de Bercy bien contrariés. Heureusement, un miracle se
produit : Macron-l’énarque est élu, Bercy repart à l’assaut et obtient
au mois de novembre 2018 la création d’un marché de l’or à Paris.
Prétexte : le marché londonien de l’or va s’effondrer en raison du
Brexit (les énarques l’espèrent !), la France va le récupérer et se
faire des c… en or.
Mais pas question de laisser Bercy gérer comme en 2004. Le 2ème
sous-gouverneur de la BdF, Sylvie Goulard, énarque comme il se doit et
recasée par Macron à la BdF après un éphémère passage d’un mois au
ministère des Armées où elle n’a pas fait la moindre étincelle, trouve
la solution.
Il
faut savoir que Sylvie Goulard, outre d’être très compétente pour
passer des concours, s’en mettre plein les poches (c’est pour ça qu’elle
a été virée de la Défense, elle était en même temps payée 10 000 $/mois
par un institut américain), et compétente en communication comme tout
bon énarque mais totalement incompétente dans tout le reste, a passé
deux ans comme « conseiller spécial » à l’Institut Bergrruen (celui qui
la payait quand elle était ministre).
C’est
un Institut californien où l’on débat pour « changer le Monde »,
imaginer comment construire l’Europe fédérale et le gouvernement
mondial. Et en débattant, car on y débat beaucoup, on s’y constitue un
carnet d’adresses en or. En effet, on y trouve des gens comme Romano
Prodi, Gerhard Schroder, Mario Monti, Felipe Gonzalez, Joseph Stiglitz,
Pisani-Ferry, Jacques Delors, Pascal Lamy de la Banque Mondiale, Peter
Sutherland de la Banque Fédérale allemande et accessoirement
ex-président de la Trilatérale, Pierre Moscovici, le très brillant
ministre de l’Économie de Jean-Marc Ayrault (52 Milliards d’impôts
supplémentaires en 2012-2013, 10 % de chômage) recasé par Hollande à la
Commission européenne, le président de Goldman Sachs, etc.
Avec tout ça, si vous ne savez pas gérer un stock d’or ensuite…
Bref, Sylvie Goulard, 2ème vice-gouverneur a eu une idée géniale : confier la gestion de notre or à JP Morgan & Chase, 1ère banque américaine, 4ème
banque mondiale, qui gère 42 % des comptes aux USA, Visa, etc. avec un
bilan annuel de 2 513 milliards de $ en actifs. En 2010 JP Morgan a
racheté Chase afin de pouvoir rentrer dans le marché des
matières premières, pétrole, gaz, électricité, métaux. Dont l’or où, en
s’associant sur le marché de Londres avec plusieurs grandes banques,
Barclays et Goldman Sachs notamment, elle est devenue le premier agent
d’influence sur les cours. D’où son nouveau nom : JP Morgan & Chase.
JP Morgan & Chase, banque à problèmes
Pour ne parler que des douze dernières années (JP-MC existe depuis 180 ans), JP-MC avait commercialisé en avril 2007 un produit financier complexe
lié à des prêts dans l’immobilier, sans informer les investisseurs du
rôle joué par le fond « Magnetar Capital », qui lui appartenait et dont
le rôle était précisément de miser sur la baisse de ces produits
financiers. Dix mois plus tard, les investisseurs étant ruinés, et pour
éviter d’être trainée en justice, la JP-MC a finalement accepté en juin 2011 de rembourser les investisseurs.
En 2012, JP-MC avoue avoir perdu 2 Mds $ à cause d’un trader français, Bruno Michel, plus malin qu’elle. Normal, il est français.
En novembre 2013, JP-MC annonce un accord sous forme d’amende de 13 Mds$ avec le ministère de la Justice des États de New York et de Californie, pour arrêter les poursuites judiciaires liées à la crise des subprimes.
Toujours en novembre 2013, JP-MC a également dû payer 4,5 Mds$
à une série d’institutions financière dont Goldman Sachs, ING, et
BlackRock, pour solder un conflit qui les opposait suite à diverses
malversations.
En janvier 2014, JP-MC paie une amende de 1,7 Mds$ pour escroquerie (dite au « schéma de Ponzi ») dans le cadre de l’affaire Madoff.
En novembre 2014, après une enquête de la Financial Conduct Authority (Royaume-Uni), de la Finma (Suisse), de la Commodity Futures Trading Commission (États-Unis) et de l’Office of the Comptroller of the Currency (États-Unis), JP-MC avec quelques autres banques paie une amende de 4,2 Mds$ dans le cadre d’ententes entre banques pour manipuler le cours du Libor,
un indice de taux de change. Ayant soudoyé un employé du Trésor, elle
avait appris que Lehman Brothers était sur le point de déposer son
bilan, avait, la veille, avec l’aide de ses copines, fait saisir 8,6
Mds$ de liquidités, y compris 5 Mds$ en numéraire.
Etc. Etc. Bref, comme dit sa publicité, « 180 années d’excellence« . Dans l’escroquerie ?
Escroqueries en tous genres, la banque rêvée pour lui confier de l’or !
C’est
donc la Banque rêvée pour lui confier la gestion de l’or de la BdF.
Surtout au moment où États-Unis, Chine, Russie et quelques autres
achètent de l’or à tour de bras pour faire face à la probable crise
financière qui arrive. Et ceci au moment où John Edmonds, l’un des « gold-traders » de JP-MC vient d’avouer au FBI s’être adonné à la technique de manipulation de marché dite du « spoofing » (1) des centaines de fois avec l’assentiment de sa hiérarchie pendant 6 longues années, de 2009 à 2015.
Sa hiérarchie, s’appelle Jamie Dimon, CEO (2) de JP-MC, lequel après avoir déclaré que le Bitcoin était « une fraude« , s’est écrié « Nom de D…, la con… Bon sang, mais c’est bien sûr »
et a créé un bitcoin-JP-MC spécifique. Quand on est champion du monde
de la fraude et de l’escroquerie sur les marchés, tous les marchés,
immobilier, financiers, métaux, palladium, lithium, or, etc. on ne rate
pas une occasion pareille ! Et surtout pas de devenir partenaire de la
BdF sur le marché de l’or.
L’accord-or avec la Banque de France est un marché particulier
Cela dit, il ne s’agit pas d’un marché de l’or au sens classique, c’est-à-dire qui coterait le Napoléon et le lingot. Le stock d’or de la Banque de France va être « mobilisé » par JP-MC pour garantir des « swaps or contre devise » (contrats d’échanges or contre devises) et du « leasing d’or »
(prêts d’or). Pour l’instant, seules les autres banques centrales de la
planète pourront faire usage de ces produits financiers avec la BdF,
mais comme celle-ci a pris pour partenaire la banque la plus pourrie du
monde (ou presque), pourquoi pas une banque européenne ou française ?
Cela ouvre la possibilité qu’à l’avenir des banques commerciales
internationales puissent également y avoir accès. D’où son évolution
récente en JP Morgan-Chase & Co.
De facto, l’or de la Banque de France n’est plus à l’abri :
une mauvaise opération, un krach financier soudain, des calculs
erronés, et une partie de cet or qui sert de garantie aux Français devra
quitter le gigantesque (22 000 m2) coffre-fort du sous-sol de la BdF à
Paris.
Sylvie Goulard s’y est préparée, elle a fait exécuter des travaux d’agrandissement pour que de gros élévateurs puissent y circuler quand il faudra sortir l’or :
La rénovation des coffres, des ascenseurs et des salles est
pratiquement achevée. Le sol a été renforcé pour supporter le poids du
passage de chariots élévateurs lourds et le stockage a été réaménagé
pour faciliter la manutention et « d’ici la fin de l’année un nouveau système informatique sera mis en place, pour répondre au mieux aux opérations de marché » (Sylvie Goulard à L’Usine nouvelle).
Pourrait-on
nous expliquer pourquoi ce ne sont ni le gouverneur de la BdF, ni le
ministre des Finances, ni le président mais une obscure sous-fifre qui
nous apprend tout ça, sans nous dire ce que le gouvernement va faire
comme spéculations hasardeuses avec l’or des Français, par un banque
américaine plus ou moins louche, et sous le contrôle d’énarques
incompétents dans ce domaine ?
L’Imprécateur
25 février 2019
1:
« spoofing » Le spoofing en finance est une technique manipulation
boursière qui consiste à offrir des titres à la vente ou l’achat dans
l’intention d’annuler l’ordre juste avant qu’il soit exécuté, et ceci
afin d’obtenir un mouvement favorable au spoonfinger. JP-MC achetait des
titres-or, les revendait quelques instants avant la clôture à prix bas,
provoquant un panique à la baisse, pour protéger le dollar, car l’or à
un cours trop élevé provoque une baisse du dollar. Or elle spéculait sur
le dollar.
2: CEO : Chief Executive Officer = Directeur Général