samedi 26 janvier 2008

Ma philosophie (suite)

Depuis la nuit des temps, les humains se sont interrogés sur le monde qui les entoure.
Pendant fort longtemps, la question majeure fut "Pourquoi ?" . Personnellement, je pense qu'il n'y a pas de réponse, non pas que je sois agnostique, mais simplement parce que, selon moi, il n'y a pas de sens à l'univers. D'ailleurs, le simple fait de poser la question implique l'existence d'une volonté créatrice ou ordonnatrice; d'où les théories idéalistes ou spirituelles diverses.

La seule question que l'on doive se poser au sujet du monde, de l'univers, est : "Comment ?"
Les philosophes matérialistes, tels que Chârvâka en Inde, Démocrite et Leucippe en Grèce, ont eu une intuition géniale près de 2500 ans avant que la science moderne ne vienne confirmer et préciser leurs hypothèses.
S'il reste des zones d'ombre, peu importe ! La recherche est passionnante. Il faut savoir accepter de ne pas encore savoir. Pas la peine de boucher les trous avec toutes sortes de dieux ou Dieu.

Reste à donner un sens à sa vie, en tant qu'individu, et, éventuellement, en tant que membre d'une société.

Au niveau individuel, je me sens épicurien. J'aspire aux plaisirs simples. Je recherche la quiétude, l'ataraxie (voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Ataraxie); c'est-à-dire : le bonheur et/ou l'absence de tout trouble ou douleur. Vivre dans les îles tropicales, avec le moins de stress possible, fut, par exemple, un choix guidé par cette philosophie.
Je m'efforce également d'être le plus agréable possible à mes proches (amis et famille). Pas la peine de se disperser si on n'est pas d'abord capable de transmettre ce bonheur, cette sérénité, cette absence de douleur provenant du manque, à ceux qui nous sont chers.

Une fois ce stade atteint, par contre, on peut essayer d'oeuvrer pour le plus grand nombre : la société. On entre alors dans le stade politique, au sens noble du terme.

Aucun commentaire: