L’AmericaFest est un grand rassemblement politique annuel conservateur organisé par Turning Point USA
Il se tient chaque année (généralement en Arizona ou Floride) et réunit :
– responsables politiques républicains
– figures du mouvement MAGA
– intellectuels conservateurs
– influenceurs, médias et militants
Avec 30 000 participants sur place, cette année, il s’est tenu à Phoenix (Arizona) du 18 au 21 décembre 2025.
Les orateurs vedettes ont été le vice-président des États-Unis, JD
Vance et le fils du président de États-Unis, Donald J. Trump Jr.
Cette édition s’est tenue dans un contexte de bascule politique et idéologique majeure aux États-Unis.
Principales déclarations
Les citations et lignes politiques rapportées ci-dessous s’inscrivent
dans des discours publics prononcés à la tribune, parfois sous des
formulations variables selon les intervenants.
Donald Trump Jr., en hommage à Charlie Kirk et sur l’unité conservatrice :
« J’avais peur qu’après la perte de Charlie, cette salle se vide comme
il y a 10 ans, quand nous avons commencé cette incroyable aventure, et
que tout se dissipe. Mais c’est littéralement deux fois plus grand que
l’année dernière, et l’année dernière c’était déjà un record. C’est un
témoignage de votre patriotisme, de votre courage, de votre
détermination et de tout ce que Charlie représentait. »
Il a aussi attaqué la gauche radicale comme « le véritable ennemi », en contraste avec les querelles internes :
« Le véritable ennemi ? Ce n’est pas Steve Bannon, Tucker Carlson ou
Ben Shapiro. C’est la gauche radicale qui a assassiné Charlie et qui
s’en est réjouie quotidiennement. »
≈
JD Vance, sur l’unité et le rejet des « tests de pureté » internes :
« Le président Trump n’a pas construit la plus grande coalition
politique en soumettant ses partisans à des tests de pureté sans fin et
autodestructeurs. »
« Je ne suis pas venu avec une liste de conservateurs à dénoncer ou à déplatformer. »
Il a insisté sur l’inclusivité :
« Le président Donald Trump dit ‘Make America Great Again’ parce que
chaque Américain est invité. Peu importe que vous soyez blanc ou noir,
gay ou hétéro, chrétien, juif, musulman, hindou ou autre. »
Sur les menaces :
« Les trolls racistes sur internet, même offensants, ne menacent pas
mes enfants. Vous savez ce qui les menace ? Un gouvernement qui laisse
le fentanyl entrer massivement par notre frontière. »
Et un appel à la victoire :
« Je vous promets la victoire. Vous savez ce qui unit aussi les
démocrates ? Nous allons leur botter les fesses en novembre prochain et
chaque année après ça ! »
Il a aussi célébré les avancées :
« Nous avons relégué le DEI (Diversité – Équité – Inclusion) aux oubliettes de l’histoire – exactement là où il doit être. »
« Kamala Harris a utilisé le gouvernement pour vous censurer. Nous,
nous utilisons le gouvernement pour protéger votre liberté
d’expression. »
≈
Tulsi Gabbard (directrice du renseignement national) sur les menaces islamistes :
« Les menaces de cette idéologie islamiste prennent de nombreuses
formes. À l’approche de Noël, en Allemagne, ils annulent les marchés de
Noël à cause de cette menace. Cela se passe déjà dans des endroits comme
Houston… »
« Cela arrive déjà ici, sur notre sol. Paterson, New Jersey, est fier de
s’appeler la ‘première ville musulmane’. Ils travaillent à imposer ces
principes islamiques par la loi ou la violence. Quand on parle de la
menace de l’islamisme, cette idéologie politique, il n’y a pas de
liberté individuelle ni de liberté. »
« Comme Charlie le disait sans cesse, c’est fondamentalement incompatible avec les fondations de notre nation : la liberté. »
≈
Donald Trump (par téléphone) :
« J’espère que mon fils fait du bon boulot pour me représenter. Sinon, je devrai dire : YOU’RE FIRED, Don ! Tu es viré ! »
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Déclarations majeures et lignes politiques exprimées à l’AmericaFest (19–21 décembre 2025)
1) Protection des mineurs et médecine idéologique
Consensus affirmé sur l’arrêt :
– des interventions médicales irréversibles sur mineurs (chirurgicales et hormonales),
– de tout financement fédéral lié à ces pratiques,
– de la capture de la médecine par des intérêts idéologiques et industriels.
Message central :« La protection de l’enfance prime sur toute idéologie, et la médecine doit revenir à son rôle thérapeutique, non militant ».
Ligne politique dominante :
requalification de ces pratiques en abus, responsabilisation pénale des
adultes impliqués, et fin de l’impunité institutionnelle.
2) Rupture avec le complexe politico-pharmaceutique
Plusieurs responsables ont dénoncé :
– l’alliance Big Pharma – bureaucratie fédérale – agences sanitaires,
– les conflits d’intérêts,
– la censure médicale imposée aux praticiens dissidents.
Consensus clair : le système sanitaire fédéral est perçu comme capturé, opaque et dangereux pour les libertés publiques.
Engagement répété : audits, enquêtes parlementaires, et réformes structurelles des agences fédérales de santé.
3)
Armée, obligations médicales et souveraineté du corps : « l’État ne
possède pas le corps des citoyens – pas même sous l’uniforme. »
Dans la continuité des propos du vice-président JD Vance, plusieurs orateurs ont insisté sur :
– la réintégration des soldats exclus pour refus d’obligations médicales,
– la fin de toute coercition médicale dans l’armée,
– la restauration d’une armée fondée sur le patriotisme, non l’idéologie.
Message central : l’État ne possède pas le corps des citoyens – pas même sous l’uniforme.
4) Délitement moral et crise de la jeunesse masculine
Dans la lignée des propos sur le cas Tyler Robinson évoqués par JD Vance, les intervenants ont décrit :
– une jeunesse désorientée, coupée de toute transcendance,
– la pornographie comme arme de destruction massive psychique,
– l’effacement des repères familiaux, spirituels et communautaires.
Diagnostic partagé :ce chaos n’est pas accidentel, mais produit par une ingénierie culturelle assumée.
5) Guerre culturelle et médias
Nombre de discours ont accusé :
– les médias dominants de désinformation systémique,
– les réseaux sociaux capturés par des intérêts idéologiques,
– l’exportation internationale de ce modèle culturel.
Message central : L’AmericaFest a assumé un discours de contre-offensive civilisationnelle, sans euphémisme.
6) Souveraineté nationale et rejet du mondialisme
Thème transversal :
– rejet des élites transnationales,
– critique des ONG, forums et programmes de formation de dirigeants globalisés,
– dénonciation d’une gouvernance hors-sol imposée aux peuples.
Mot d’ordre implicite : reprendre le contrôle politique, culturel et moral des nations.
≈ ≈ ≈
Discours du fils de Donald J. Trump, Donald J. Trump Jr. :
« Il n’y aura PLUS JAMAIS de castration de nos enfants au profit de Big Pharma et du profit médical ! »
« Ces
conneries s’arrêtent MAINTENANT ! Le financement fédéral des
opérations de changement de sexe pour les mineurs est supprimé. »
Que cela fait du bien à entendre, le changement de sexe imposé aux
enfants va enfin être pris pour ce qu’il est : une mutilation et un acte
de torture.
Et
les parents, les enseignants, les médecins et représentants de Big
Pharma qui le promeuvent vont enfin être traités comme ils le méritent,
comme la pire espèce de criminels.
Quant aux adultes transgenres, ils pourront enfin éventuellement
recevoir les soins psychiatriques lorsque cela est nécessaire.
≈
Discours du vice-président des États-Unis, JD Vance
Déclarations du vice-président des États-Unis, JD Vance, au sujet de obligations vaccinales dans l’armée :
– « Aujourd’hui notre armée accueille des soldats patriotes alors
qu’avant ils étaient obligés de la quitter pour avoir refusé une
obligation vaccinale illégale ! »
Déclarations de JD Vance, au sujet de Tyler Robinson, l’assassin de Charlie Kirk :
– « Il incarne tout ce que l’extrême gauche veut pour nos jeunes hommes ».
– « Il est devenu accro à la pornographie, à la haine, et a eu des
relations avec quelqu’un qui ne sait pas s’il est un homme ou une
femme. »
– « Il a rejeté le conservatisme, la spiritualité et les valeurs des familles des petites villes. »
– « C’est le scénario cauchemar – mais c’est précisément celui que la gauche promeut pour les familles américaines. »
≈
En complément…
En complément à ce qu’affirme très justement JD Vance, il existe une
internationale occidentale qui rejette le conservatisme, la spiritualité
et les valeurs des familles des petites villes.
Elle est dirigée par les « Young leaders » formés aux USA depuis 1981,
d’après un programme conçu par la CIA dès 1981, mais qui aurait pris une
tournure mondialiste accélérée avec les démocrates après l’arrivée de
Bill Clinton au pouvoir en 1993.
D’après nos informations, les personnalités françaises qui seraient
d’anciens « Young leaders de la French-American Foundation », sont –
comme ils sont surnommés dans certains milieux à Washington –, les
« toutous français de la CIA bras armé de la mondialisation et des
démocrates » – sans exception aucune (cela va faire pleurer).
Ces informations étant pour l’essentiel cachées du public, il se peut
qu’il y ait des erreurs de dates (classement par année de promotion –
sources ouvertes, données partielles) :
2023 :
– Thomas Clozel – Cofondateur Owkin.
2022 :
– Charles Gorintin – Cofondateur Alan / Mistral AI.
2020 :
– Benjamin Haddad – Député Renaissance, ancien directeur Europe de l’Atlantic Council.
2018 :
– Victor Lugger – Cofondateur Big Mamma / Sunday.
– Christine de Wendel – Sunday.
– Amélie de Montchalin – Ancienne ministre, ambassadrice de la France auprès de l’OCDE.
2017 :
– Clément Beaune – Ancien ministre délégué aux Transports.
– Raphaël Glucksmann – Député européen, essayiste.
2016 :
– Agnès Pannier-Runacher – Ancienne ministre de la Transition énergétique.
2015 :
– Frédéric Mazzella – Fondateur de BlaBlaCar.
– Antonin Baudry – Auteur, scénariste, réalisateur.
2013 :
– Julien Aubert – député du Vaucluse (LR, puis divers droite).
–Matthias Fekl – député du Lot-et-Garonne, ex-ministre sous Hollande.
– Philippe Naudet – capitaine de frégate, Commandant du sous-marin nucléaire d'attaque « Améthyste ».
– Estelle Pietrzyk – directrice, Musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg.
– Vanessa Scherrer – directrice Adjointe, École des Affaires Internationales, Sciences Po Paris.
2012 :
– Emmanuel Macron – Président de la République.
– Cédric Villani – Mathématicien, ancien député.
– Fleur Pellerin – Ancienne ministre, entrepreneure (Korelya)
2011 :
– Édouard Philippe – Ancien Premier ministre, maire du Havre.
2008 :
– Alexandre Ricard – PDG du groupe Pernod Ricard.
2006 :
– Laurent Wauquiez – Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, ancien ministre, ancien président des Républicains.
– Najat Vallaud-Belkacem
– Conseiller à la Cour des comptes (sans la moindre qualification pour
cela), ancienne ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche.
2005 :
– Nathalie Kosciusko-Morizet
– Ancienne ministre de l’Écologie, du Développement durable et de
l’Énergie, ancienne secrétaire d’État, députée puis candidate à la
mairie de Paris.
2002 :
– Valérie Pécresse – Présidente de la région Île-de-France, ancienne ministre.
2001 :
– Nicolas Dupont-Aignan, ancien député, président de Debout la France, candidat présidentiel multiple.
2000 :
– Loraine Donnedieu de Vabres-Tranié – Avocate au Barreau de Paris, ex-dirigeante de CARE France.
– Arnaud Montebourg – Ancien ministre du Redressement productif, avocat et entrepreneur.
1998 :
– Bruno Le Maire – Ministre de l’Économie et des Finances.
– Bruno Le Roux – Ancien ministre de l’Intérieur, ancien président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale.
– Marisol Touraine – Ancienne ministre des Affaires sociales et de la Santé.
1996 :
– Anne Lauvergeon,
présidente d’ALP (Anne Lauvergeon Partners), une société de conseil et
d’investissement qu’elle a fondée après son départ d’Areva en 2011. Anne
Lauvergeon a été directement impliquée et mise en examen dans l’affaire
« Uramin », société achetée par Areva pour 1,8 milliard d’euros. Son
mari, au nom prédestiné « Olivier Fric », a été mis en examen dans la
même affaire pour « délit d’initié et blanchiment ».
– François Hollande – Ancien Président de la République française (2012-2017), ancien Premier secrétaire du Parti socialiste.
– Pierre Moscovici – Ancien ministre des Finances, Premier président de la Cour des comptes européenne.
1994 :
– Henri de Castries,
conseiller spécial pour l’Europe chez General Atlantic, président de
l’Institut Montaigne, président du comité de direction du Bilderberg, et
il a été PDG du groupe AXA de 2000 à 2016.
– Nicolas Dufourcq,
directeur général de Bpifrance (Banque publique d’investissement)
depuis sa création en janvier 2013. En 2023, un rapport de la Cour des
comptes a signalé des risques de conflit d’intérêts liés à un produit
d’investissement lancé par Bpifrance (fonds BE1) en 2020, dont la valeur
a fortement augmenté. Dans ce cadre, certains collaborateurs – dont
Nicolas Dufourcq – ont souscrit à ce fonds.
– Laurent Joffrin, de son vrai nom « Laurent Mouchard », a dirigé « Libération ».
1981 :
– Alain Juppé, ancien Premier ministre.
Les « toutous français de la CIA, bras armé de la mondialisation et des
démocrates », par périodes présidentielles – « Toutous français de la
CIA », actifs ou émergents et ministres ou Président de la République :
Période Chirac (1995–2007)
– Valérie Pécresse
– Nathalie Kosciusko-Morizet
– Laurent Wauquiez
Période Sarkozy (2007–2012)
– Président de la République : Nicolas Sarkozy est cité dans les
documents officiels publié par la French-American Foundation comme
ministre invité, comme orateur, comme Président de la République
soutenant le programme, mais jamais comme participant ou « alumnus »
(personne qui a été officiellement sélectionnée, qui a participé à une
promotion précise du programme Young Leaders et qui a terminé ce
programme).
– Bruno Le Maire
– Valérie Pécresse
– Nathalie Kosciusko-Morizet
Période Hollande (2012–2017)
– Président de la République : François Hollande
– Emmanuel Macron – ministre de l’Économie (2014–2016)
– Fleur Pellerin
– Matthias Fekl
– Arnaud Montebourg
– Marisol Touraine
– Najat Vallaud-Belkacem
Période Macron (depuis 2017)
– Président de la République : Emmanuel Macron
– Édouard Philippe, Premier ministre
– Agnès Pannier-Runacher
– Amélie de Montchalin
– Clément Beaune
≈ ≈ ≈
En guise de conclusion
L’AmericaFest 2025 n’a pas été un simple rassemblement militant. Il a
marqué un point de bascule idéologique assumé, sans précautions
oratoires ni faux-semblants.
Il a également acté, de facto, le lancement de la campagne des
élections de mi-mandat de 2026, tout en installant JD Vance comme figure
centrale et horizon politique désormais évident du camp républicain en
vue de l’échéance présidentielle de 2028.
Pour la première fois depuis des décennies, des responsables politiques
américains de premier plan ont nommé les dérives – médicales,
culturelles, morales et politiques – sans se réfugier derrière le
langage technocratique ou les compromis sémantiques.
« Des lignes rouges non négociables »
La protection de l’enfance, la souveraineté du corps, la liberté
d’expression, la fin de la capture de l’État par des intérêts privés et
idéologiques, ainsi que le rejet du mondialisme hors-sol ont été posés
comme des lignes rouges non négociables.
Face à cela, l’Europe apparaît plus que jamais comme le laboratoire
avancé de cette ingénierie culturelle dénoncée à Phoenix. Une « élite »
formée en partie par la CIA, « bras armé de la mondialisation et des
démocrates », et par les psychopathes qui président la pensée à Davos.
Une « élite » cooptée et recyclée, largement coupée des peuples,
continue d’imposer un modèle que les États-Unis, eux, semblent fermement
décider à déconstruire.
L’AmericaFest
2025 n’est pas un colloque, ni un simple moment de mobilisation : c’est
un programme politique post-wokisme, cohérent, structuré et assumé
Il annonce le démantèlement méthodique des dogmes, des réseaux et des
institutions qui ont organisé le chaos moral, médical, culturel et
politique de l’Occident.
La question n’est donc plus de savoir si ce modèle va s’imposer aux
États-Unis – le processus est définitivement engagé – mais si nous
saurons nous en inspirer pour restructurer politiquement ce pays – la
France – après le chaos paroxystique – notre seul espoir de chasser les
tyrans qui nous gouvernent – qui, en toute logique, s’annonce.
Car l’effondrement n’est pas une fatalité : pour ceux qui savent nommer
l’ennemi –les politiciens et les hauts fonctionnaires – il est le
prélude aux reconquêtes qui nous permettront, le temps venu, de ramasser
le pouvoir politique au nom de nos droits d’êtres humains et de nos
libertés fondamentales.