mercredi 24 mai 2023

Ni dieu ni maître - Une histoire de l'anarchisme

Nous sommes heureux de vous annoncer enfin la diffusion des livres 3 et 4 de "Ni dieu ni maitre, une histoire de l'anarchisme", sur LCP, les 22 et 23 mai 2023 à 20h30.

Sachez le, faites le savoir.


 

Livre 3 - Ni Dieu ni maître, une histoire de l’anarchisme - Des fleurs et des pavés (1944-1969) 

La suite du documentaire diffusé sur Arte, passé à la RTS l'année dernière, et hier ou avant-hier sur LCP.

Des fleurs et des pavés (1945-1968) raconte comment, l'anarchisme, moribond aux lendemains de la Deuxième Guerre mondiale, renaît lentement de ses cendres, pour incarner dans l'année 1968 à la fois un espoir et une menace de San Francisco à Paris et de Tokyo à Mexico. 


 

 

Source : https://video.ploud.fr/w/08b6dd78-a04f-48b7-b9ea-70fce0173143 ou https://www.youtube.com/watch?v=95X9t-smwns

 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=hSuFRJBPwvE

1 commentaire:

Je a dit…

Je comprends pourquoi LCP ("La Chaîne Parlementaire - Assemblée Nationale") a autorisé la diffusion de ces documentaires (certes un an après la RTS, Radio Télévision Suisse) :
- c'est une démoralisante compilation de toutes les tentatives d'anarchisme écrasées par la police d'Etat
- et sans aucun éclairage sur les expériences qui ont réussi et les raisons de leur réussite.

Pourtant, le Chiapas est cité ... mais la présentation s'achève sur : "le gouvernement a envoyé l'armée" accompagné d'images de chars. Pourtant, les villageois des montagnes ont résisté ! Et l'expérience zapatiste (ou anarcho-indigéniste) continue encore aujourd'hui avec "plus de 250.000 personnes).

Le Rojava lui aussi est cité mais le documentaire n'explique pas pourquoi, comme au Chiapas, il a réussi. C'est simple : le peuple s'est armé et s'est auto-éduqué.

Deux autres réussites (qui me viennent à l'esprit) qui existent depuis des années et qui perdurent n'ont pas été citées bien que fort connues des anarchistes : Marinaleda en Espagne et Christiania, le quartier de Copenhague en Norvège.

Autre critère de réussite (outre le fait de s'armer pur résister aux oppresseurs/policiers) qui n'a pas été cité mais qui est pourtant le plus susceptible de "faire des petits", c'est l'utilisation d'un commun. Au Chiapas, ce sont des terres agricoles auto-gérées, à Marinaleda c'est une coopérative agricole, dans la Catalogne de 1936-37, c'étaient des usines autogérées, comme c'est aussi le cas de certaines usines réquisitionnées par leurs ouvriers en Grèce de nos jours, etc.

Le documentaire donne un profond et amer goût de défaites récurrentes alors que des victoires existent et sont possibles :
- avec des armes pour se défendre
- et avec des biens communs à gérer collectivement.

Mais donner des solutions, ce serait une incitation à la désobéissance civile, à l'autonomie vis-à-vis de l’État centralisateur (et collecteur d'impôts) qui plus est un État possédant le monopole de la violence (pour protéger les intérêts du capitalisme financier).
Le documentaire n'aurait pas été diffusé.

PS : Et je passe sur les soit-disant "acquis" de l'anarchisme (avortement et reconnaissance des "genres" !) et les "nouvelles menaces" montrées tout à la fin comme de gros épouvantails/clichés pro-mondialistes (avec les visages du Russe Vladimir Poutine, de l’États-unien Donald Trump et de l'Italienne Giorgia Meloni photographiée bras tendue comme si elle faisait un salut fasciste).