faible production = peu d'argent,
production moyenne = production moyenne d'argent,
production abondante = argent abondant,
production automatique = argent automatique.
Le vrai problème, se distribuer les produits surabondants grâce aux robots de plus en plus nombreux et efficaces.
On finance des guerres avec des milliers de milliards, pourquoi pas la paix avec quelques centaines de milliards ?
La Suisse, premier pays sans chômeurs et SANS IMPÔTS, NI POUR LES PERSONNES, NI POUR LES ENTREPRISES.
PAS DE DéCLARATION FISCALE, NI POUR LES PERSONNES, NI POUR LES ENTREPRISES.
Le vrai paradis fiscal, la nique aux enfers fiscaux voisins et éloignés ...
«
L’impôt doit être impersonnel. Ce principe signifie que son prélèvement
ne doit pas impliquer des recherches de type inquisitorial sur la vie
des personnes. C’est là une exigence tout à fait primordiale si on admet
que la finalité ultime de la vie dans une société démocratique est le
respect de la personne humaine et son plein épanouissement »
Maurice Allais.
Nous
sommes le Souverain, le Roi, qui ne doit pas être mis à nu par des
manants impolis au service d'un état inquisiteur et impitoyable.
On comble le trou SURTOUT PAR LE PARTAGE DES Créations Monétaires sans leur destruction automatique comme actuellement, sic, du néant à chaque création de dettes à intérêts composés exponentiels et au néant à chaque remboursement, ...ex nihilo et ad nihilo ... ce qui aggrave les crises...
Ils doivent
nous donner les chiffres des stocks et des flux des créations
monétaires, en vertu du principe de la transparence ( Glasnost...).
Ces sommes énormes suffiront à couvrir tous nos besoins, publics et privés.
Ces sommes énormes suffiront à couvrir tous nos besoins, publics et privés.
On peut
imaginer que 90 % des biens soient produits par des robots, il faudra
bien nous les distribuer avec des tickets faciles à produire, tickets
appelés argent...
En cas improbable d'insuffisance, on peut imaginer une miette, une MINUSCULE taxe AUTOMATIQUE sur les paiements électronique de plus de 100 mille milliards par année, sic...
Ils ont actuellement au moins sept manières d'abuser du système.
http://desiebenthal.blogspot.ch/2016/01/creation-monetaire-bancaire-du-neant-ex.html
Reprise du contrôle des créations et flux monétaires pour le Souverain suisse, des milliers de milliards, chiffres secrets, au moins 3 mille milliards avec les devises, 200 milliards par année, quel enjeu !
Reprise du contrôle des créations et flux monétaires pour le Souverain suisse, des milliers de milliards, chiffres secrets, au moins 3 mille milliards avec les devises, 200 milliards par année, quel enjeu !
"Il existe de nombreuses manières d'organiser un système bancaire, celle que nous utilisons aujourd'hui est la pire de toutes." -
Mervin King, gouverneur de la Banque d'Angleterre du 1er juillet 2003 au 1er juillet 2013
La Banque Centrale d'Angleterre, dans son dernier bulletin sorti le 14
mars 2014, démonte consciencieusement les idées fausses qui sont encore
largement enseignées dans de nombreux cours d'économie à propos de la
monnaie, et les remplace par une description complète de la réalité des
faits.
Dernièrement, le
professeur de finance à l’université de Zürich Marc Chesney a montrée
qu’une taxe de 0,2% sur les paiements électroniques en Suisse permet de
capter 200 milliards de CHF.
«Une taxe sur les transactions financières pourrait remplacer tous les impôts actuels»
Dans son dernier ouvrage*, Marc Chesney dresse un parallèle entre la
Première Guerre mondiale et la crise financière de 2008. Pour le
professeur de finance de l’Université de Zurich, une société civilisée
vacille dans les deux cas. Aujourd’hui, une aristocratie financière a
pris le pouvoir au détriment du reste de la population, dénonce-t-il,
tout en proposant des solutions. Entretien.
Le Temps: Vous comparez la crise financière et la Première Guerre mondiale, n’est-ce pas exagéré?
Marc Chesney: Il
s’agit uniquement de comparer l’Europe de 1914 à celle d’aujourd’hui. A
l’époque, une société civilisée a subitement basculé dans la barbarie.
Actuellement, la société vacille sur elle-même, tremble sur ses
fondations, confrontée qu’elle est à une crise d’une grande ampleur, une
crise aux dimensions non seulement financières, mais aussi économiques,
sociales, politiques et environnementales. Une aristocratie financière a
pris le pouvoir. Elle se drape dans les habits du libéralisme, mais sa
pratique quotidienne contredit souvent les principes de base. Cette
aristocratie arrive à imposer sa politique et ses intérêts. Ceux-ci ont
provoqué la crise et nuisent aux perspectives d’amélioration. Si les
dégâts causés par la crise sont d’une autre nature que ceux de la Grande
Guerre, ils sont néanmoins dévastateurs.
Le nombre de chômeurs dans le monde a augmenté d’environ 60 millions par
rapport à 2007. Dans de nombreux pays européens, des pans entiers de la
population perdent espoir, perspectives et repères. Ils sont confrontés
à une situation difficile dont l’issue semble incertaine. Les
frémissements de croissance sont une illusion car les véritables
problèmes n’ont pas été résolus.
– Vous le dites, la croissance frémit. N’est-ce pas le signe que nous sortons finalement de la crise?
– La chute des prix du pétrole explique principalement ces frémissements
de croissance. Mais les problèmes de fond demeurent: au niveau
international le chômage et le sous-emploi sont énormes, les
particuliers et les entreprises subissent des niveaux d’imposition bien
trop élevés alors que les grandes banques sont sous-imposées. Quant à la
politique de la Banque centrale européenne (BCE), qui consiste à
maintenir un taux d’intérêt très faible et à inonder les marchés
financiers de liquidité, les résultats ne sont pas au rendez-vous. Ces
liquidités, au lieu d’être investies dans l’économie, stagnent le plus
souvent dans le secteur financier et contribuent au développement de la
finance casino.
–
Pourtant, des mesures ont été prises depuis la crise, notamment pour
renforcer l’assise financière des banques pour éviter que les Etats ne
doivent se porter à leur secours…
– En apparence effectivement. En réalité les lobbys sont à l’œuvre pour
soit vider de leur contenu les projets de réformes, soit les
complexifier de manière démesurée. En dernière instance, c’est le
contribuable, sans parler du client, de l’employé et de l’actionnaire,
qui le cas échéant s’acquitte de la facture laissée par les banques
systémiques. Cette situation contredit un des principes de base du
libéralisme, en l’occurrence que ceux qui prennent des risques se
doivent de les assumer. Les banques systémiques sont incitées à prendre
des risques et ce, aux dépens de la société.
–
Vous êtes partisan d’une taxe sur les transactions financières, mais
qui n’a rien à voir avec la taxe Tobin. Pouvez-vous en dire plus?
– Il s’agirait, comme le propose le financier zurichois Felix Bolliger,
de taxer tous les paiements électroniques, comme les factures de
restaurant… et pas seulement les achats d’actions ou d’obligations. En
Suisse ces paiements sont de l’ordre de 100 000 milliards de francs par
an. C’est énorme. Il s’agit d’environ 160 fois le PIB du pays.
Il suffirait de prendre 0,2% sur chaque transaction pour obtenir
200 milliards, soit davantage que l’ensemble des impôts perçus en
suisse, qui est de l’ordre de 170 milliards. Une telle taxe, si elle
était introduite, pourrait théoriquement remplacer tous les impôts
actuels et permettrait de simplifier le système fiscal. Cela pourrait
délester l’économie d’activités qui lui sont néfastes comme le trading à
haute fréquence.
– Certaines transactions ne se déplaceraient-elles pas simplement ailleurs, où aucune taxe n’est perçue?
– Oui, la Suisse risquerait de perdre certaines activités. Lesquelles?
Les activités de négoce à haute fréquence par exemple? Elle peut
certainement se passer des transactions sur actions exécutées en
quelques microsecondes, c’est-à-dire d’activités de la finance casino.
Et elle en gagnera par ailleurs, parce que les entreprises, tout comme
le contribuable, bénéficieraient dans ce cas d’une véritable baisse des
impôts qui leur permettrait d’investir et de créer des emplois.
– Une telle proposition pourrait-elle vraiment être mise en œuvre?
– Nous avons besoin – la Suisse, mais en général l’Europe aussi – de
politiciens qui prennent leurs responsabilités et s’émancipent des
lobbys de cette aristocratie financière. La société se doit aussi de
comprendre les enjeux, même si, il est vrai, un certain jargon est
favorisé pour rendre le tout très opaque. Des termes comme hors-bilan,
trading à haute fréquence, darks pools sont souvent utilisés, mais qui
comprend vraiment ces termes? Cette complexité permet à un secteur
composé de «spécialistes» – l’aristocratie financière – de détenir le
pouvoir aux dépens de la démocratie.
–
Ne noircissez-vous pas quelque peu le tableau? Si l’on prend UBS, la
banque a beaucoup changé depuis son sauvetage en 2008. Elle a augmenté
ses fonds propres et considérablement réduit ses activités de banque
d’affaires par exemple.
– Tant mieux. Mais regardez les bonus, les politiques de rémunération
n’ont pas vraiment changé. A Credit Suisse, le directeur général sortant
Brady Dougan a perçu approximativement 160 millions de francs durant
son mandat, alors que pendant la même période le cours de bourse de
celle-ci s’est effondré d’environ 75%. Par ailleurs, la banque a dû
s’acquitter en 2014 d’une amende record de 2,8 milliards de dollars pour
avoir incité des contribuables américains à échapper au fisc. Du point
de vue économique aussi, ces rémunérations sont tout simplement
injustifiables. Certains actionnaires réagissent, mais ils sont une
minorité. Que font les autres?
– La question portait sur UBS…
–
Parlons-en! Ces dernières années, elle a été confrontée à une série de
scandales. Après les manipulations des taux Libor et des changes, l’aide
à l’évasion fiscale, quel sera le prochain? La situation requiert un
travail en profondeur. Le monde académique porte aussi sa part de
responsabilité. Comparés aux programmes de cours datant d’avant la
crise, les programmes actuels en finance n’ont pas suffisamment été
modifiés. Dans les cours de finance, la question des prix des actifs est
au premier plan, or c’est des valeurs de notre société qu’il faudrait
parler. Actuellement, elles sont purement financières, le problème étant
précisément que les valeurs d’une société démocratique et civilisée ne
sauraient être purement financières.
Marc Chesney «De la Grande Guerre à la crise permanente», Presses polytechniques universitaires romandes, avril 2015.
Comme l’effort réel pour un revenu de base inconditionnel à CHF 2500.-
est de moins que 10% de cette somme. On peut se dire qu’il y a là une
moyen financer l’argent qui manque en ne captant que 0.02% des paiements électroniques en Suisse. Ce qui représente CHF 2.- sur un paiement de 10 000.- CHF.
C’est un moyen de récupérer de l’argent sans charger plus les gens qui travaillent….
… mais pour aller dans ce sens, il y a encore mieux, pour autant qu’on sorte des préjugés et que l’on comprennent vraiment ce qu’est la monnaie…
Financement du Revenu de Base Inconditionnel: un gros malentendu !
Il y a un gros malentendu qui subsiste sur le financement du Revenu de Base Inconditionnel. La plupart des gens sont persuadés que pour financer le RBI il faut trouver de l’argent en plus !=> C’est faux !
La plupart de l’argent pour financer le RBI est déjà là et disponible !
Voici une vidéo dans laquelle nous vous proposons de bien comprendre les différents modèles de RBI possibles et leur effets, ceci afin de bien comprendre leur financement.Puis nous nous vous invitons à visiter notre laboratoire d’idées à propos du financement du Revenu de Base Inconditionnel…
Ce qu’il faut bien comprendre, c’est qu’en Suisse, la plupart des gens ont déjà un revenu plus élevé que le montant du Revenu de Base.
Instaurer un Revenu de Base Inconditionnel, c’est juste sécuriser la première tranche de ce revenu global, tranche que l’on appelle Revenu de Base Inconditionnel.
Donc la manière la moins chère de réaliser un RBI, c’est de l’intégrer dans le revenu global.
Cette méthode est bon marché (< de 3% du PIB). Cependant, les effets qu’elle a ne sont pas pleinement un vrai Revenu de Base Inconditionnel.
En effet, si ce type de RBI est capable de faire augmenter les bas salaires, il n’est pas capable de permettre aux gens qui travaillent de baisser leur temps de travail.
Il faut le savoir. Ainsi il y a 2 sortes de RBI à choix:
- le RBI qui est de l’argent en plus pour tous => coûte 140 milliards
- le RBI qui est de l’argent en plus uniquement pour ceux qui n’ont pas actuellement un revenu qui est de l’ordre du montant du RBI, soit: les enfants, les parents au foyer et lesworking poors. => coûte ~18 milliards
Au vue du montant global du PIB, les revenus du peuple suisse,Génération RBI a pour objectif le Revenu de Base Inconditionnel qui est de l’argent en plus pour tous.
Cependant, pour effectuer une transition en douceur vers ce modèle. Il est possible de discuter de la mise en place d’un RBI moins cher. Mais ce n’est pas l’objectif final.Pour en savoir plus sur quelques modèles de financement du Revenu de Base Inconditionnel en Suisse, voici notre page labo….
Exemple d’un RBI intégré avec un montant de CHF 2500.-
Si l’on choisi un RBI à CHF 2500.- le principe revient tout simplement à nommer les premiers CHF 2500.- de votre revenu global… « Revenu de Base Inconditionnel ». La plupart des gens dans ce pays ont déjà un revenu supérieur à CHF 2500.-(seuls, 2.3% des salaires à plein temps sont inférieurs à CHF 3000.-)
Ainsi on ne fait que réaffecter sous un nouveau nom, des revenus déjà existants qui, suivant les personnes viennent d’un emploi, de l’AI, de l’AVS, de l’aide sociale, de bourse d’études etc…..
Une simple opération neutre de réaffectation d’argent
Il est évident que l’on peut réaffecter le financement d’assurances sociales actuelles au financement du Revenu de Base Inconditionnel. (AVS, AI, Aide sociale, bourse d’études, etc…)Réaffecter les premiers CHF 2500.- de chaque salaire est un choix qui dépend de la méthode globale de financement d’un RBI.
Il y a plusieurs modèles de financement (VAN des entreprises, remplacement d’impôts des entreprises par une taxe à la consommation, micro-taxe sur les paiements électroniques et création monétaire par les gens et pas par la dette).
La méthode la plus simple à mettre en place est le modèle qui prélève une part de la Valeur Ajoutée Nette des entreprises. (VAN) Ceci car le réseau de caisse de compensation est déjà en place. Donc dans une optique de transition, c’est plus facile.
Avec ce modèle, on peut dire qu’effectivement, il y a globalement un transfert de la première tranche de CHF 2500.- d’un salaire pour financer le RBI.
En effet, avec un tel modèle de financement, naturellement il va se produire un rééquilibrage des salaires pour tenir compte du RBI. Ainsi globalement on crée une opération neutre. L’employeur donne pareil que maintenant et l’employé reçoit pareil que maintenant. (Cette régulation naturelle, sans règlement fixe, cette souplesse d’adaptation à chaque situation est une grande force du RBI.)
Au passage on supprime le système actuel d’aide sociale qui est vraiment plein d’effet pervers. Il n’incite pas du tout à travailler, vu que tout revenu supplémentaire est déduit. De plus, dans la plupart des cantons, l’aide sociale se rembourse une fois que l’on retrouve une situation financière meilleure!
Mais encore, pour toucher une aide sociale il faut d’abord épuiser sa fortune, comme par exemple, une maison ou une voiture. (et ainsi renoncer à un loyer pas cher et un moyen de transport souvent utile pour avoir un emploi !)
Le Revenu de Base Inconditionnel est une vision positive, un véritable socle pour se construire bien plus efficace qu’un filet social troué...
L’effort réel à fournir est faible…. voir nul !
Le principal « trou » de financement d’un RBI provient du complément à ajouter pour les personnes qui ont actuellement un revenu global inférieur au montant du Revenu de Base (en dessous de CHF 2500.- par exemple).Dans ce cas il n’y a aucun revenu de la personne à réaffecter sous le nom de Revenu de Base, on doit le trouver ailleurs.
Dans cette catégorie, il y a des pauvres, (de plus en plus de working poor) mais aussi les enfants !
En effet, les enfants faisant partie de la population suisse, ils ont aussi droit à un Revenu de Base. C’est une réelle aide pour les familles. Mais on voit que les allocations familiales actuelles sont insuffisantes pour être significativement réaffectées au financement du Revenu de Base Inconditionnel.
Pour cette raison, les modèles de financement prévoient un Revenu de Base pour enfant qui est seulement de l’ordre de la moitié ou du quart du montant du RBI d’un adulte.(On peut imaginer des variantes progressives, et on peut imaginer responsabiliser l’enfant en fonction de son âge en lui donnant directement une part du RBI et l’autre à ses parents.)
Ainsi, quel est l’ordre de grandeur de l’effort réel ?
Selon les calculs les plus récents, l’effort réel est de CHF 18 milliards, ce qui représente ~ 2.8 % du PIB Suisse.
Ce montant est dans un ordre de grandeur qui est tout à fait finançable par notre pays.
… et si on place le montant du Revenu de Base Inconditionnel à CHF 2250.- L’effort réel est nul !
On comble le trou par une taxe sur les paiements électronique
Dernièrement, le professeur de finance à l’université de Zürich Marc Chesney a montrée qu’une taxe de 0,2% sur les paiements électroniques en Suisse permet de capter 200 milliards de CHF.Comme l’effort réel pour un revenu de base inconditionnel à CHF 2500.- est de moins que 10% de cette somme. On peut se dire qu’il y a là une moyen financer l’argent qui manque en ne captant que 0.02% des paiements électroniques en Suisse. Ce qui représente CHF 2.- sur un paiement de 10 000.- CHF.
C’est un moyen de récupérer de l’argent sans charger plus, les gens qui travaillent….
… mais pour aller dans ce sens, il y a encore mieux, pour autant qu’on sorte des préjugés et que l’on comprennent vraiment ce qu’est la monnaie…
On comble le trou par la création monétaire
On peut même imaginer faire intervenir la création monétaire pour prendre en charge ce montant.Ce qui ressemblait à une idée farfelue il y a quelques années est maintenant proposé par des dirigeants de banques !Voici un exemple, dans la NZZ du 16 février et le Temps du 17 février 2015, le banquier Michaël Malquarti propose de lutter contre la déflation en donnant de l’argent directement aux gens.
(…) cette ration pourrait s’élever dans un premier temps à 100 francs par personne et par mois, c’est-à-dire, en termes annualisés, à environ 1,5% du PIB et, selon l’agrégat utilisé, à 1 ou 2% de la masse monétaire. Les moyens déployés seraient donc bien inférieurs aux achats de devises effectués par la BNS ces dernières années. (…)Effectivement, on l’a vu, entre 2011 et 2014 la BNS n’a pas hésité à créer CHF 100 milliards / année(15% du PIB !).
Si cette mesure a été possible pendant quelques années, on peut donc imaginer que la création monétaire finance les CHF 18 milliards manquants qui représentent nettement moins chaque année.
On peut imaginer cette méthode ne serait-ce que le temps que la nouvelle économie avec un Revenu de Base Inconditionnel porte ses fruits et permette d’économiser des coûts sur le long terme, notamment dans les infrastructures et la santé.
On voit donc qu’il existe des pistes pour financer un Revenu de Base Inconditionnel en Suisse sans (trop d’) effort par rapport au gain qui est apporté à tout le pays.
Le fait que l’initiative sur laquelle nous allons voter ne définisse pas précisément le financement est une chance qui nous permet d’adapter le financement à chaque époque.
Ainsi on peut réaliser une transition en douceur.
Pour approfondir toutes les solutions de financement du RBI, voici les articles de notre laboratoire d’idées sur le financement du Revenu de Base Inconditionnel...
PS:
Pour l’avenir, on peut même imaginer changer le système monétaire pour financer une plus grande part du RBI par la création monétaire. On pourrait remplacer le système actuel qui augmente la masse monétaire par des dettes contractées dans les banques commerciales, par un système basé sur la Théorie Relative de la Monnaie qui augmente la masse monétaire en donnant de l’argent aux gens régulièrement. Avec un tel système les estimations montrent que l’on peut probablement financer au moins la moitié du RBI.
Pour ceux qui sautent au plafond et pensent « inflation » dès que l’on parle de création monétaire, prenez le temps d’étudier la Théorie Relative de la Monnaie. Quand tout le monde reçoit équitablement une part de la création monétaire, l’inflation n’est pas un souci.
D’autre part, il est peut être important de rappeler qu’actuellement le problème de l’économie Suisse n’est pas vraiment l’inflation, c’est plutôt le contraire. L’économie suisse bascule du côté de la déflation….
Source : http://desiebenthal.blogspot.ch/2016/05/financement-du-revenu-de-base.html
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