dimanche 17 janvier 2010

Avatar, le synopsis et les critiques

Un héros malgré lui se lance dans une aventure épique qui le conduira à se battre pour sauver un monde lointain, un monde qu'il finira par considérer comme le sien.

Nous découvrons ce monde lointain à travers le regard de Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant. Malgré sa paralysie, Jake est resté un combattant au plus profond de son être. Il est recruté pour se rendre à des années-lumière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre.

Parce que l'atmosphère de Pandora est toxique pour les humains,, ceux-ci ont créé le programme Avatar qui permet à des "pilotes" humains de lier leur esprit à un avatar, un corps biologique commandé à distance, capable de survire dans cette atmosphère létale. Ces avatars sont des hybrides créés génétiquement en croisant l'ADN humain avec celui des Na'vi, les autochtones de Pandora. Sous sa forme d'avatar, Jake Sully peut à nouveau marcher. On lui confie une mission d'infiltration auprès des Na'vi, devenus un obstacle trop conséquent à l'exploitation du précieux minerai. Mais tout va changer lorsque Neytiri, une très belle Na'vi, sauve la vie de Jake. Ce dernier est alors recueilli par son clan et, à travers de nombreuses épreuves et aventures, il va apprendre progressivement à devenir l'un des leurs. Alors que la relation entre Jake et la réticente Neytiri s'approfondit, Jake en vient à respecter le mode de vie des Na'vi et finit par trouver sa place parmi eux. Reste pour lui à affronter l'ultime épreuve en les menant dans une bataille épique qui devra sceller le destin de tout un monde.

La planète Pandora a été conçue dans ses moindres détails par le cinéaste James Cameron et ses collaborateurs, de la géographie à la faune et la flore (inspiration sous-marine manifeste, comme dans un de ses précédents films : Abyss), en passant par l'écosystème et surtout le peuple des Na'vi. Un peuple extraterrestre pour lequel James Cameron a fait appel à des spécialistes en comportement, dialectes et anthropologie afin de créer une race dotée d'une culture et d'un langage propre !

Depuis la sortie du film, nombreuses sont les critiques, des accusations de plagiat en passant par celles de blasphème. Ainsi, le Vatican, par son prote-parole, a vivement accusé le film de faire l'apologie du paganisme et a très officiellement rappelé que la Nature est une création de Dieu (selon la doctrine judéo-chrétienne) et non une divinité elle-même (c'est l'un des thèmes développés dans le film, faisant écho à la vague écologiste qui sensibilise le monde occidental depuis quelques années).

Certains reprochent au long métrage des similitudes visuelles avec le film d'animation Delgo, ainsi que des ressemblances troublantes avec Call me Joe (1957), signé Poul Anderson, (lire l'article en anglais à http://en.wikipedia.org/wiki/Call_Me_Joe) qui voit un explorateur paraplégique prendre télépathiquement le contrôle d'un corps alien pour explorer sa planète inhospitalière. En 1984, James Cameron avait déjà été accusé de plagiat sur Terminator, que Harlan Ellison jugeait très proche de deux épisodes de Au-delà du réel dont il était l'auteur. Un arrangement avait été trouvé et Harlan Ellison fut crédité au générique du film.

7 commentaires:

Je a dit…

Les similitudes visuelles avec Delgo semblent évidentes, peut-être en est-il de même avec le roman de Poul Anderson ... mais est-il possible de tout inventer soi-même ? Ne peut-on avoir des sources d'inspiration ? Où est la limite entre s'inspirer et copier ? La justice tranchera. J'espère toutefois qu'il y aura un accord entre les différentes parties. Le gateau est tellement énorme (plus d'un miliard de $ de recettes) qu'il devrait y avoir une petite part pour tout le monde. Cela pourrait même faire de la publicité au film d'animation Delgo (qui fait quand même pâle figure comparé aux clichés comparatifs tirés d'Avatar) et au livre Call me Joe.
Quant aux critiques émises par le Vatican, je pense que cette honorable institution (Etat) a perdu une bonne occasion de se taire. Mettre une fiction au même plan qu'une religion qui compte 1,4 milliard de fidèles, c'est se discréditer. Un aveu ?

Je a dit…

Je n'ai pas lu le livre de Poul Anderson mais je trouve que l'histoire s'apparente à un autre récit cinématographique : Danse avec les loups.
Quant à la bioluminescence de certains êtres vivants de Pandora, elle me rappelle les effets visuels d'un autre film de James Cameron : Abyss. Là, James Cameron s'est indubitablement inspiré de la faune marine. Tout comme ses créatures volantes semblent la synthèse des oies migratoires et des chauve-souris.

Quoiqu'il en soit, ce film a provoqué chez moi la même émotion que le premier Star Wars - Episode IV sorti sur les écrans en 1977 (si ma mémoire est bonne). J'avais eu l'impression que le cinéaste, George Lucas, avait matérialisé tout ce que j'avais dans mon imaginaire. Il avait réalisé mes rêves sur grand écran.

Je a dit…

Après plusieurs années, j'ai enfin pu visionner Delgo; découvert dans une médiathèque. C'est un film d'animation pour enfants dont le scénario et la profondeur des personnages n'ont rien à voir avec Avatar.

Finalement, l'accusation de plagiat m'a permis (et peut-être à d'autres personnes) de découvrir ce film moyen.

On y trouve quelques ressemblances visuelles, c'est vrai, mais tout est montré dans les photos ci-dessus. James Cameron est allé beaucoup plus loin. Les autres associations d'images auraient pu être faites avec beaucoup d'autres films :
- l'amour
- la guerre
- des héros
- des monstres
...

Je a dit…

Une adaptation de Call me Joe en bande dessinée : http://www.sffaudio.com/images11/StarStreamComicAdapationOfCallMeJoe565.jpg

Je a dit…

Call Me Joe is a science fiction novelette written by Poul Anderson and published in 1957. The plot involves an attempt to explore the surface of the planet Jupiter using remote-controlled artificial life-forms. It focuses on the feelings of a disabled man who operates an artificial body. The story was published in Astounding Science Fiction magazine by its editor John W. Campbell. It later appeared in Anderson's 1981 collection The Dark Between the Stars.

The Science Fiction Writers of America selected Call Me Joe for The Science Fiction Hall of Fame, Volume Two.

Couverture du roman : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/1/1b/Call_Me_Joe.jpg

Je a dit…

Joe is awakened in his den, when a pack of predators are attacking him. Using his great strength, and weapons made from sculpted ice, he kills the animals and, exultant, bays at the moon above him. A vital component shorts out, and "Joe" reverts to being a human, Ed Anglesey, wearing a special headset on a space station orbiting Jupiter. Anglesey furiously repairs the equipment to restore the connection.

It transpires that such equipment failures are happening more and more often. All technical attempts at repair have failed, and instead a psionics expert, Cornelius, is brought to the station to determine if Anglesey himself is the problem.

Anglesey uses a wheelchair and is bad-tempered. He dislikes all his colleagues and is disliked in return. He is allowed to stay on the station only because of his ability to establish a telepathic connection with and thereby control Joe, a creature designed to survive the hostile conditions on the Jovian surface. Cornelius conjectures that something in Anglesey's mind rejects or fears Jupiter, and the resulting feedback keeps destroying the delicate equipment.

Eventually Cornelius is allowed to share a session with Anglesey during an important part of the mission. A set of autonomous female Jovians, similar to Joe but lacking a human controller such as Anglesey, has been launched from the satellite and will soon land on Jupiter. Joe, still controlled by Anglesey, is to be the leader, and father, of a new race that will live on the planet. During this session, Cornelius becomes aware of a third mind – that of Joe himself. Anglesey's mind has been steadily transforming itself into Joe and shrinking in the process. Cornelius was looking at the problem from the wrong end – it was not Anglesey's fear of going to Jupiter and becoming sublimated into Joe's stronger character which was causing the blowouts, but his fear of leaving Jupiter and the freedom Joe's whole and healthy, though non-human, body allows him. Anglesey's existence is poor and constricted compared to Joe's, and the environment has shaped a personality that no longer wants to be human.

Seeing himself from Cornelius's perspective, Joe becomes fully self-aware. He ejects Cornelius from the loop and shuts down what is left of Anglesey.

Cornelius revives on the station next to the hollow shell of Anglesey's body. Far from being dismayed, Cornelius realizes that this is the way of the future. From now on people with diseased bodies and even the aged can be recruited for the Jovian program if they have the necessary talents. Eventually they will leave their bodies behind and become Jovians in the flesh, functioning as the priesthood of the new race.

Je a dit…

Scientific background
Jupiter, where the story takes place.

At the time of the story's composition, conditions on Jupiter were not well known, although measurements of the planet's mass had revealed that it must consist largely of gases. Call Me Joe posits a surface at very low temperatures and exceptionally high pressures. Under these conditions water is a hard solid and methane a liquid, where both native and human-created life can survive. However, based on subsequent observations from space probes, it is believed (as of 2005) that the solid core of the planet is surrounded by regions of high pressure and temperature that would make any life, as we know it, impossible.