Dans son livre intitulé "Les bons chiffres pour ne pas voter nul en 2007", Jacques Marseille (historien et économiste français) constatait que "55% des Français se réfugient dans l'abstention ou dans les votes extrêmes. Cette tendance atteint 62,5% chez les employés et plus de 70% chez les ouvriers". Il prévenait à juste titre que c'était "une mauvaise nouvelle pour la France". Et d'ajouter "qu'en mars 2006, 70% des personnes interrogées répondent que les hommes politiuqes se préoccupent "pratiquement pas" ou "très peu" de ce que pensent les "gens" est à la mesure des risques qui pèsent sur notre démocratie".
Heureusement, en 2007, près de 85% des électeurs se sont exprimés et fort peu ont été tentés par les extrêmes.
Quand on compare ce taux de participation aux 40% ou 50% de citoyens états-uniens qui s'expriment, on mesure combien la démocratie est à prendre au conditionnel en Amérique.
dimanche 19 août 2007
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