vendredi 3 décembre 2021

Quand nous ne voyons pas l’évidence, c’est que nous sommes sous influence.

 

On attribue généralement à Alexandre Soljenitsyne, la citation ci-dessous largement partagée actuellement dans les cercles complotistes :

« Nous savons qu’ils mentent, ils savent qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent, nous savons aussi qu’ils savent que nous savons qu’ils mentent, néanmoins ils continuent de mentir. »

Aussi évidente et vraie qu’elle puisse paraître, cette pensée est fausse, au moins en ce qui concerne l’Occident. Il est possible que dans ce monde réellement renversé que fut le communisme soviétique, tout le monde savait que la Pravda est « un moment du faux », [1] mais en Occident, en France en particulier, la plupart croient encore ce qu’impriment les journaux.

De sorte que jamais nos gouvernants ne s’inquiètent de savoir ce que nous pensons puisque les médias de leurs maîtres nous disent quoi penser et nous écoutons la voix de ces maîtres. Ils savent ainsi, par principe, que nous ne savons pas. Nous sommes sous hypnose. De sorte que même si une petite minorité arrive à connaître la vérité, même si celle-ci trouve à être publiée ici et là, la majorité continuera de penser comme les médias lui disent de le faire. Sans même qu’on ait besoin de le lui dire, la masse des hypnotisés se racontera qu’elle est dans le vrai, le beau, le bon, le bien, tous les dissidents n’étant que de misérables mécréants, qu’ils soient anti-nucléaire, antivax, anti-passe ou anti ce qu’on voudra. Les chiens aboient, la caravane passe. Bref, nos gouvernants peuvent faire ce qu’ils veulent, ils savent qu’on va tout gober, tout rond, sans rien mâcher. Comme disait Napoléon, l’Histoire est un tissu de mensonges auxquels tout le monde croit.

Probablement pensez-vous qu’il y a du vrai dans tout cela mais que c’est quand même exagéré. Alors, pour vous aider à voir la duplicité du pouvoir et la fragilité mentale d’un peuple qui cherche son confort dans la docilité, donc dans la consommation d’un prêt à penser médiatique, je vous invite à considérer le cas du nucléaire qui connaît actuellement un retour en grâce motivé par les préoccupations concernant le réchauffement climatique.

La possibilité de disposer d’une énergie abondante et décarbonée apparaît irrésistible tellement le CO2 est devenu le bouc émissaire de l’écologie politique. On se dit que le problème des déchets n’est, au fond, qu’un problème qui trouvera sa solution et, hop, le tour est joué, tout le monde n’y a vu que du feu. Chacun est convaincu qu’à l’ère du réchauffement climatique, le nucléaire a vraiment une carte à jouer car, encore une fois, par principe, il ne produit pas directement de CO2 [2].

Même s’il est parfaitement banal tant il est répété ici et là, il y a dans ce constat quelque chose d’effarant, de grotesque et même de terrifiant car avec lui nous pouvons mesurer la puissance du pouvoir qui tient la population sous hypnose.

Nous sommes sous hypnose, en effet, car a) chacun a suffisamment entendu, compris et accepté l’idée que le nucléaire produit une électricité (relativement) décarbonée propice à la lutte contre le réchauffement climatique et b) personne ne voit qu’il y a là une contradiction dans les termes, parce que personne ne se demande COMMENT cette électricité est produite. Comme l’hypnotisé à qui on a fait croire que la salle est vide et qui ne voit, ni n’entend les spectateurs qui rient, nous ne voyons pas ce qui est flagrant, et c’est ça l’hypnose.

En effet, contrairement aux panneaux solaires qui captent la lumière et en font directement de l’électricité, le nucléaire produit seulement de la chaleur, c’est-à-dire, ce qu’on cherche justement à éviter à tout prix ! Dès qu’on réfléchit une seconde, on sait, de manière sûre et certaine, que le nucléaire contribue directement et intégralement au réchauffement climatique. Il ne fait que ça : réchauffer l’eau de nos rivières, l’air que nous respirons et la Terre dans son ensemble. Ce n’est pas en grammes de CO2 produits qu’il faut juger de la pollution thermique des énergies mais en calories. Si on l’évalue en unités de chaleur produite, si on se donne le bon thermomètre, l’industrie nucléaire est morte, finie, kaput. Elle fait exactement l’inverse de ce qui est souhaité : produire énormément de chaleur au prix d’une technologie tellement dangereuse qu’elle rend le charbon et ses pluies acides sympathiques.

Conclusion : il nous faut sortir du nucléaire, vite ! Tout est mauvais, tout est à jeter. Mais il nous faut surtout admettre que cette arnaque, nous l’avons gobée, complètement, même les antinucléaires. Dans leur grande majorité, leurs critiques ne mentionnent pas cet argument pourtant rédhibitoire.

Nous avons gobé ça, alors qu’un seul pas de logique suffisait à voir le mensonge. Par conséquent, posons-nous la question de savoir qu’est-ce que nous gobons à présent, tous les jours ? Par exemple : qu’est-ce qui nous amène à trouver logique de confiner les non vaccinés afin de protéger les vaccinés ? Le vaccin n’est-il pas LE moyen de protection ? Si le vaccin est efficace, les vaccinés n’ont pas besoin d’être protégés des non vaccinés. Et si le vaccin n’est pas efficace, s’il ne protège pas de la contamination, alors à quoi sent-il ? Surtout, pour quelles raisons chercher à vacciner toute la population puisque, on le sait à présent, cela n’arrêtera pas la circulation du virus ?

Le mensonge est partout. Vous le savez à présent. Alors ouvrez les yeux. La séance est terminée.

Luc-Laurent Salvador

[[1]] Clin d’œil à Guy Debord dont je paraphrase la citation fameuse : « Dans le monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux ». Précisons qu’en russe Pravda veut dire « vérité ».

[[2]] Car il est clair que l’empreinte carbone de l’industrie nucléaire est énorme. Fabriquer les composants, construire les usines, rechercher et produire les combustibles, faire fonctionner l’usine, traiter les déchets, démanteler les vieilles usines et réparer les désastres écologiques et sanitaires en cas d’accident, tout cela engendre des mégatonnes et des mégatonnes de CO2.

Sourcehttps://koz.ronkoze.info/t/nous-sommes-sous-hypnose-la-preuve-par-le-nucleaire/1762

4 commentaires:

Je a dit…

La combustion des hydrocarbures a son lot de déchets (pas que le CO2 qui est le gaz nécessaire à la croissance des plantes) et le nucléaire aussi (des déchets radioactifs qu'il faut enfouir ... cadeau empoisonné pour les générations futures). A choisir, je préfère le CO2.

Je a dit…

Quant au réchauffement climatique, ce sont les géologues qui l'expliquent avec les cycles de Milankovitch, il précède toujours l'augmentation de l'émission de CO2. Et non l'inverse.

Je a dit…

La vérité, c'est que le pétrole n'est plus aussi rentable qu'avant. Les riches vont le garder pour leurs avions (kérosène) et les multinationales pour les porte-containers (fuel lourd) (un porte container polluant autant que 45 millions de voitures !) mais pour les particuliers, ces mêmes riches actionnaires et multinationales vont créer un nouveau marché : les voitures électriques. Les moteurs électriques ne font pas voler les avions ni avancer les porte-containers.

Je a dit…

Dans cet article, on trouvera des courbes qui montrent que le diagramme de Michael Mann (en "crosse de hockey") est faux et qu'il a fait bien plus chaud qu'aujourd'hui de l'an 900 à l'an 1400. https://justemonopinion-jeronimo.blogspot.com/2021/08/un-mot-sur-le-climat.html