mardi 18 février 2020

Retour sur le 11 septembre 2001


Maintenant que même un livre d'histoire (publié fin janvier 2020), destiné aux élèves de Science Po et des classes préparatoires, affirme que « cet événement mondial – sans doute orchestré par la CIA (services secrets) pour imposer l’influence américaine au Moyen-Orient ? – touche les symboles de la puissance américaine sur son territoire », on peut revenir sereinement sur les carences (euphémisme) de la version officielle.


Source : https://www.youtube.com/watch?v=1MR8MZXTylo

Et si cette vidéo ironique ne suffisait pas à démontrer les mensonges et omissions de la version officielle, voici le témoignage d'une ancienne agent de la CIA : Susan Lindauer (chargée des relations, à l'ONU, entre les États-Unis et l'Irak)


Source : https://www.youtube.com/watch?v=Vd0vxcARIvs

3 commentaires:

Je a dit…

Susan Lindauer s'étonne que 99% des personnes présentes dans son auditoire détestent la CIA. Pourtant, elle-même raconte que sa mission était de négocier "poliment" ou d'imposer "à coup de menaces de destructions massives", avec des pays étrangers pour qu'ils accordent des avantages à des entreprises américaines. C'est pourtant totalement illégitime d'aller chez quelqu'un pour le forcer à faire ce qui nous arrange ! Sa candeur et son allure de bonne mère de famille qui-prépare-des-cookies-pour-ses-enfants me fait penser à une expression d'Hannah Arendt : la banalité du mal.

Je a dit…

La « banalité du mal » est un concept philosophique développé par Hannah Arendt en 1963, dans son ouvrage Eichmann à Jérusalem : Rapport sur la banalité du mal. Lors de son procès, Eichmann, qu’on pense être une bête furieuse et qui devrait laisser une forte impression, montre plutôt l’image d’un petit fonctionnaire médiocre, ce qui fait dire à Arendt que le mal ne réside pas dans l’extraordinaire mais dans les petites choses, une quotidienneté à commettre les crimes les plus graves. Dans son ouvrage L'injustice et le mal, publié en 1996, Patrick Pharo explique le sens de l'expression :

« L'expression banalité du mal ne peut se comprendre que comme une façon de décrire les routines par lesquelles ceux qui recourent à la violence, comme ceux qui en sont témoins, mettent en suspens leurs convictions morales et renoncent à l'examen de leur engagement pratique personnel. »

Cette notion a donné lieu à d'importantes polémiques, certaines personnes considérant qu'elle revient à déresponsabiliser les dirigeants nazis de leurs crimes, bien qu'Hannah Arendt se soit toujours opposée à cette interprétation.

Je a dit…

Cette impression troublante étant précisée, j'en viens au témoignage proprement dit.

Susan Lindauer confirme :
- que des avions ont bien été détournés même si les supposés terroristes étaient de médiocres pilotes;
- que de la thermite, un explosif militaire capable de liquéfier les métaux, a probablement été installé dans les tours et qu'il s'agit donc bien d'une démolition contrôlée (chose évidente quand on observe les vidéos, surtout de la troisième tour qui n'a été frappée par aucun avion);
- et enfin que son chef de la CIA ne voulait pas qu'elle se rende à New-York; pas seulement dans les tours jumelles mais à New-York en général. Elle en déduit qu'il voulait la protéger de radiations émises par l'utilisation d'une mini-bombe nucléaire. J'avais déjà entendu cette hypothèse de la part d'un analyste spécialiste des énergies.