vendredi 21 février 2020

L'eugénisme terrifiant des milliardaires et des monarques

Dans la vidéo ci-dessous, Rick Wiles et son co-présentateur nous apprennent (sources à l'appui) que :

* le 24 mai 2009, le Sunday Times de Londres, a révélé qu'une réunion secrète de milliardaires avait eu lieu à Manhattan pour déterminer comment infléchir la surpopulation. Réunis par Bill Gates, ces milliardaires ont pris la décision de vaincre les obstacles politiques et religieux pour atteindre leur but. Etaient présents à cette réunion : Bill Gates, David Rockefeller Jr., Warren Buffet, George Soros, Michael Bloomberg, Ted Turner et Oprah Winfrey

* Le Prince Philip (aujourd'hui âgé de 98 ans), époux de la Reine Elisabeth II, a affirmé il y a quelques années, dans le livre "If I were an animal" (1986), de Fleur Cowles, qu'il était "tenté de demander la réincarnation comme un virus particulièrement mortel dans le but de contribuer à résoudre la surpopulation." Dans un autre bouquin de 1988, "Down to Earth", dont il était l'auteur, il écrivit qu'il y avait un "besoin d'ajuster l'abattage à la taille de la population excédentaire." Lors d'une interview à la BBC du 6/9/2011, il déclara que "la limitation volontaire est une solution à la crise de la population humaine".

* En 2006, le professeur Eric R. Pianka, surnommé "Dr Doom", de l'Université du Texas, élu scientifique de l'année au Texas, déclara qu'il fallait qu'une épidémie éradique 90% de la population humaine sur Terre (par exemple un virus qui tue vite, comme Ebola) ... et reçut une standing ovation pour son discours.


PROOF! Coronavirus Is Caused by Bill Gates, Prince Philip, Oprah, & Other Billionaires! (TrueNews)


Source : https://www.youtube.com/watch?v=ryrwtHYTTeU&fbclid=IwAR3zAYnS5WmW-1VaMwSjI8mSCCETkgAWpXKjeGg4seuaB7uh1YLVW_Mi2RA

jeudi 20 février 2020

Suite au Brexit, la nécrose de l'UE s'accélère



Source : https://www.youtube.com/watch?v=jhZjYNgwexs

En quelques jours à peine, Boris Johnson, le Premier Ministre britannique vient d'annoncer une hausse du SMIC de 6%, une augmentation des dotations annuelles au service de santé publique de 33 milliards de £ (!), l'embauche de 50.000 infirmières et de 6000 médecins, la nationalisation d'une compagnie de chemins de fer privatisée sous Thatcher et la levée de sanctions contre la Russie imposées par l'Union Européenne.
Le FMI vient de faire des déclarations à 180° : il n'y aura pas de catastrophe économique au Royaume-Uni et au contraire, ils devraient plutôt pas mal s'en sortir.
C'est un drame pour les idéologues européistes et un espoir pour les Etats-nations qui veulent retrouver leur liberté, leur souveraineté.

mardi 18 février 2020

Interview de Laurent Louis suite à sa rencontre avec Etienne Chouard (2013)

Objectif commun : nous ne devons rien attendre de nos élus, il ne faut pas compter sur eux. Pour une vraie démocratie, il faut mettre en place le tirage au sort.



Source : https://www.dailymotion.com/video/xxetoy

Retour sur le 11 septembre 2001


Maintenant que même un livre d'histoire (publié fin janvier 2020), destiné aux élèves de Science Po et des classes préparatoires, affirme que « cet événement mondial – sans doute orchestré par la CIA (services secrets) pour imposer l’influence américaine au Moyen-Orient ? – touche les symboles de la puissance américaine sur son territoire », on peut revenir sereinement sur les carences (euphémisme) de la version officielle.


Source : https://www.youtube.com/watch?v=1MR8MZXTylo

Et si cette vidéo ironique ne suffisait pas à démontrer les mensonges et omissions de la version officielle, voici le témoignage d'une ancienne agent de la CIA : Susan Lindauer (chargée des relations, à l'ONU, entre les États-Unis et l'Irak)


Source : https://www.youtube.com/watch?v=Vd0vxcARIvs

vendredi 14 février 2020

ABATTRE LE CAPITALISME : MODE D'EMPLOI - FRÉDÉRIC LORDON

Comment sortir du néolibéralisme, et quelle alternative y substituer ? 
Quelle place pour les partis et les syndicats dans cette révolution ? 
Quid du recours à la violence ? 
Faut-il se débarrasser de cette police ? 

Économiste et philosophe, Frédéric Lordon était l’invité de l’association de polytechniciens X-Alternative, le 6 février dernier à Paris, pour répondre à ces questions.




Sourcehttps://www.youtube.com/watch?v=CML76Y4CENU&fbclid=IwAR0TS5K-nZBH4GIohnB01mEI34hEId95S6kFBoxNa8oVgyFt7t5I1J9-rrM

Débat(complet) Thomas Piketty Frédéric Lordon: Propriété & Capital, Clash des Analyses janvier 2020

Modérer le capitalisme ou bien le remplacer totalement ? Quel lien entre propriété et capital ? Propriété privée ou propriété sociale du mode de production économique ? Thomas Piketty et Frédéric Lordon dans un débat très animé, voire parfois houleux autour des thèmes abordés dans le dernier livre "Capital et Idéologie" de Thomas Piketty, essai d'économie publié en septembre 2019. 

Des méthodes d'analyses et des propositions radicalement différentes sur la façon d'organiser et répartir la production de valeur dans les différentes formes de l'entreprise dans l'économie. Thomas Piketty est un économiste français, Directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS). 

Frédéric Lordon est chercheur au Centre de sociologie européenne (CSE) et est directeur de recherche à la section 35 du CNRS (Sciences philosophiques et philologiques, sciences de l'art). 

En remerciant les "Amis de l'Humanité" http://amis-humanite.fr/ pour l'organisation de cette rencontre publique le vendredi 31 janvier 2020 dans la salle Eugène Hénaff à la Bourse du Travail annexe au 19 Boulevard du Temple 75011 Paris. 
Voir aussi la vidéo officielle filmée et diffusée en direct https://www.youtube.com/watch?v=dDY3a... par la chaîne "Journal l'Humanité" https://www.youtube.com/channel/UCar0...

Frédéric Lordon ayant maintes fois cité et brièvement expliqué les solutions et thèses de Bernard Friot, mais pas eu le temps d'aborder la question sur les retraites posée dans le public en fin de débat, retrouvez toutes les vidéos du séminaire 2018-2019 co-animé par Bernard Friot et Nicolas Castel sur "les régimes de retraite entre salaire continué et revenu différé" via la playlist : https://www.youtube.com/playlist?list... et la playlist : https://www.youtube.com/playlist?list... de la chaîne Youtube 

Réseau Salariat : https://www.youtube.com/channel/UCwdr... Réseau Salariat est une association d'éducation populaire, qui propose de socialiser 100% de la richesse grâce à la cotisation sociale et d'instaurer un salaire à vie à la qualification pour toutes et tous. http://www.reseau-salariat.info/ 

N'hésitez pas à partager cette vidéo, apporter vos commentaires et vous abonner sur la chaîne NostraBlablatus : https://www.youtube.com/c/NostraBlabl... pour recevoir nos toutes prochaines réalisations.



Sourcehttps://www.youtube.com/watch?v=mU8nu5YwZ5Y&feature=share&fbclid=IwAR2qaFf9aMKVLncB6BM4hv9BklWBSvPbPGwf5mxdseB9_myQ7Vyr_ldTJwY

mercredi 12 février 2020

SNCF - Un cheminot contre les bêtises de la télévision !

Fabien, cheminot à Saint-Brieuc démonte - point par point - l'argumentaire utilisé par les médias de masse pour casser la grève !



Source : https://www.youtube.com/watch?v=LJVg8v_YZ40

Dieudonné : Corona-complot



Source : https://www.youtube.com/watch?v=KGDUtgKlYco

mardi 11 février 2020

Indifférence de la classe éduquée face à la montée de l’autoritarisme en France

Comment expliquer l’incroyable indifférence de la classe éduquée face aux violences policières, l’acceptation des restrictions croissantes aux libertés publiques ? Plus on est éduqué, moins on doute des médias, nous dit Chomsky ; voilà un premier élément de réponse.  D’autres explications résident dans l’incapacité de la classe éduquée de se penser comme une classe, dans sa fascination pour les dominants dont elle partage les attributs culturels, dans la propagande bien rôdée dont elle est la cible, dans l’illusion de la fin de l’Histoire. L’article se conclut par une mise en garde adressée à ceux qui manifestent leur colère face aux mutilations et aux violences d’État : ils feraient bien de se méfier ; leurs cris n’alertent pas, ils dérangent.
Merci Macron, merci Hollande, merci Sarkozy : il me semble enfin trouver une réponse à la question qui me taraudait depuis mes cours d’histoire sur la montée du fascisme, du nazisme, du pétainisme : comment a-t-on pu, au cours des années 30, s’accommoder toujours davantage de l’ignominie croissante, sans que les peuples y mettent un frein ?
Peut-être la réponse réside-t-elle dans ce que l’on observe en ce moment : on est tellement peu nombreux à crier notre colère, à alerter, alors même que les réseaux sociaux facilitent l’expression ; dans les manifestations, on est des centaines de milliers, mais on devrait être des millions. Quant aux plus courageux – les gilets jaunes notamment – ils se font battre, embastiller, mutiler et cela dans l’indifférence stupéfiante du plus grand nombre.
Samedi 8 février 2020 – Acte 65, Palais Royale (Interdite), Serge d’Ignazio
Parmi nous, il y a la classe des éduqués, passée par le tamis de l’école, Bac et +, courtisés par le PS-LREM-PR, qui s’identifient aux maîtres, sans en avoir ni le patrimoine, ni le pouvoir, à qui l’on a appris, par martèlement médiatique, à se méfier de toutes les idéologies qui ne sont pas le néolibéralisme, à qui l’on fait gober que la marche du monde s’explique techniquement (économie, management…), que la répartition des richesses est l’effet du travail et du mérite. Cette masse des éduqués (« l’influence des médias est plus importante sur la fraction de la population la plus éduquée » nous apprend Chomsky) n’imagine même pas que le néolibéralisme puisse être une idéologie, elle rejette avec dégoût l’idée qu’elle devrait constituer une classe solidaire sachant faire valoir ses intérêts, alors que la classe qui la domine est, elle, très soudée, très active, très organisée.
Il y a ensuite parmi nous la masse des moins éduqués, des plus pauvres, que le PS et le PC ont laissé tomber depuis 40 ans ; le PS sous l’influence de ses thinktanks, de communicants malins se vendant comme philosophes, comme ce « pompeux cornichon de BHL », de sa gentrification ; le PC parce qu’il n’a pas survécu à l’effondrement de l’avatar stalinien du communisme. C’est cette classe privée de parole, qui ne se reconnaît pas dans les modèles médiatiques dominants, et que le FN (je refuse la banalisation du FN et donc aussi son changement de nom) a pu facilement courtiser et séduire en trop grand nombre.
Voilà maintenant comment s’installe un pouvoir autoritaire : les lois liberticides de l’antiterrorisme, raison commode, ont préparé le terrain; la mondialisation a permis aux grandes entreprises d’immenses profits avec les marchés émergents : elles n’ont depuis bien longtemps plus besoin de transformer la classe pauvre en classe moyenne pour élargir leur marché, et on dirait bien qu’elles n’ont même plus besoin aujourd’hui de la masse de la classe éduquée; restent toutefois les marchés de la santé, de l’éducation, des retraites.
On en arrive alors au point où nous sommes : 28 yeux crevés, 6 mains arrachées, plus de 800 cas d’abus selon le décompte remarquable et courageux établi par le journaliste David Dufresne, des milliers de personnes interpellées pour des motifs fumeux, des jugements expéditifs rendus par une justice qui paraît trop aux ordres pour qu’aux consignes de Belloubet ne s’ajoute pas un mépris de classe pour les plus pauvres
Les milliers de vidéos prises par des citoyens remarquables et des journalistes courageux (Gaspard Glanz, Taha Bouhafs, et tous ceux qui ont le même engagement journalistique) nous montrent une police sans  limites, dont les membres les plus violents peuvent jouir sans entrave de leur liberté de battre, de fouler, d’humilier, de mutiler.
Au gouvernement, on trouve des dirigeants cupides (les millionnaires qui forment la moitié de ce gouvernement ont bénéficié de la fin de l’ISF), inhumains (pas un mot pour le peuple blessé, humilié, mutilé), infiniment moins cultivés et moins frottés aux réalités politiques que leurs prédécesseurs, des ministres dont l’intelligence et la dignité sont très questionnées – pensons à Schiappa, Pénicaud, Belloubet, avec leurs phrases mal construites, leurs erreurs (Mila), leur indécence (5 jours pour enfant mort) – manipulateurs (Le Driant et sa gauche du macronisme).
Ces tyrans qui n’écoutent rien, qui bousculent, qui maltraitent, s’entourent, comme tous les petits chefs médiocres, d’une basse-cour de sots, d’incompétents absolus : tous ces députés LREM godillots, qui ânonnent leur propagande, incapables de comprendre le rôle et la responsabilité d’un député de la nation. Les exemples grotesques abondent : l‘ineffable Legendre,  fils à papa qui s’imagine trop intelligent pour être compris, mais dont le parcours sur les bancs d’écoles majoritairement privées ne reflète certes pas du génie, s’invente un rapport fictif à l’Europe (sa vidéo de campagne pour 2019) ; ou encore les phrases stupides, indignes, mesquines dans l’affaire des congés pour la mort d’un enfant.
Et tout ce monde, aux ordres de la classe dominante, met en œuvre au vu de tous une entreprise de pillage systématique des biens et services publics (ADP et caisses de retraite bientôt, autoroutes, …), détruit tout ce qui fait le vivre ensemble, tout ce que la République a conçu de solidarité depuis 1945 et ne conçoit même pas ne serait-ce que la nécessité politique de prétendre éprouver indignation, ou même compassion pour les citoyens de notre pays, quand la police de la République blesse, cogne, mutile, tue (Zineb Redouane tuée à sa fenêtre à Marseille, et les morts à venir, car cela viendra).
Samedi 8 février 2020 – Acte 65, Palais Royale (Interdite) par Serge d’Ignazio
Face à ce déferlement de la violence d’État, à cette déconstruction du bien commun, la classe éduquée est, dans son ensemble, dans un déni total de la réalité, déni facilité par le fait que les victimes des violences sont majoritairement des membres de la classe moins éduquée ; cette classe éduquée continue de croire en son poulain, qu’elle pense avoir choisi (et ne se rend toujours pas compte de la facilité avec laquelle on l’a bernée, tant elle continue d’ignorer que la propagande est une technique dont le XXème siècle a fait un outil terriblement efficace), parce qu’il est jeune, parce qu’il est réformateur, parce qu’il va lever les blocages de la France, cette classe éduquée qui a faite sienne la novlangue dont on lui a bourré le crâne, qui a fini par s’approprier l’idée qu’il faut changer, qu’il faut réformer, qu’il y a des corporatismes, des privilégiés parmi les gueux, qui ne comprend rien, qui ne parvient pas à être critique et à voir que la classe dominante, elle, se garde bien de changer, de se réformer, que c’est elle qui a les vrais privilèges et même tous les privilèges !
Bien sûr, parmi cette masse éduquée, il y a des exceptions nombreuses, mais hélas trop minoritaires. Tous ces enseignants, ces avocats, ces personnels hospitaliers, ces retraités solidaires,  qui manifestent depuis de nombreuses semaines.
Mais revenons à la classe des moins éduqués, ceux sur qui l’on cogne si impunément, qui ont des salaires de misère, qui subissent la violence économique de plein fouet, qui vivent 10 ans moins vieux, qui sont bouffés par les angoisses et à qui, je l’ai dit, on ne parle jamais dans les médias. Quelle peut bien être leur réaction ? Quel est leur choix ? Voter FI ou choisir l’infection FN ? La France Insoumise, dont le programme n’est pourtant pas plus audacieux que celui de Roosevelt après 29 est systématiquement décrite comme un parti extrémiste par les télés, les radios, les journaux, et par la classe éduquée qui a tiré un trait sur l’espoir dans l’avenir. Alors, il reste le FN.
On en est là. Les dominants maximisent leurs profits : à leur place, si l’on était comme eux une classe sociale active et solidaire, on ferait de même. Les plus pauvres vont peut-être voter FN dans leur majorité, mais qui peut les en blâmer ? Ceux qui les méprisent à longueur de journée, ces BFM, TF1, LCI, FT, France Info, France Inter, Le Monde, Le Point, l’Express, ces faux experts, ces communicants omniprésents ? Ces médias qui invitent depuis des lustres le FN à tours de plateau, qui légitiment l’horreur raciste, bornée, méchante, et qui opposent la pondération du FN à l’effervescence de Mélenchon ?
Alors qui porte la plus lourde responsabilité dans ce désastre ? Les puissants défendent leurs intérêts, les médias sont aux ordres, les pauvres sont dirigés vers le FN. Il semble bien alors que ce soit la majorité des éduqués, avec leur mépris pour les pauvres, leur macronisme de droite ou de gauche, PS, Modem, UMP, leur indifférence, leur cécité, leur absence de sens critique, leur aspiration à ressembler aux maîtres qui les méprisent pourtant tellement fort, leur respect des médias qui les manipulent, la novlangue qu’ils dégustent : la “politique responsable”, les “ressources humaines”, les “on ne peut pas accueillir toute la misère du monde” – comme si le monde s’arrêtait à notre frontière – , la “valeur travail”, l’assimilation des mots “libre” et “néolibéral” ancrée dans les cervelles à coups de mots clefs et de campagnes de com.
Au langage malmené, privé de sens, s’ajoutent les croyances que le discours néolibéral a enracinées dans leurs esprits :  ce serait l’Europe qui empêcherait nos dirigeants nationaux de prendre en compte les intérêts des citoyens ; cette mythologie vomitive des pères fondateurs animés par le désir de paix – Schuman qui a voté les pleins pouvoirs à Pétain, l’affairiste Monnet – alors que les vrais fondateurs de l’Europe sont ces millions d’hommes et de femmes privés d’emploi et de perspectives, ces générations, nos générations, sacrifiées sur l’autel de la construction européenne, pour respecter des critères économiques absurdes et bureaucratiques (pas plus de 3% de déficit, une Banque Centrale dont la priorité est le contrôle de l’inflation) ;  le modèle privé de management qui serait le plus performant et qu’on applique au forceps à l’État, à l’Éducation Nationale, aux hôpitaux, avec les désastres humains que cela crée et sans jamais percevoir que le modèle privé, lui, n’aspire qu’à ressembler à l’administration (l’accumulation des procédures, la réduction de l’autonomie des gens…) ; la croyance enfin dans les vertus de la compétition, dans le mérite, dans l’économie de marché, alors même que les grands économistes libéraux (Adam Smith…) n’ont jamais et nulle part écrit qu’il fallait abandonner la vie de la cité au marché.
C’est ça qui s’est passé dans les années 30 et dans l’avènement de nombreuses dictatures : c’est cette classe moyenne éduquée, ce centre mou, méprisant la classe en dessous et adorant celle au-dessus, qui a tout laissé faire. Les fanatiques libéraux sont au pouvoir et tout autour de nous. Ceux qui crient leur colère feraient bien de se méfier. Leurs cris n’alertent pas : ils dérangent.

Une frustration signée Gilles Siva, ancien ingénieur et aujourd’hui musicien. 

Source https://www.frustrationmagazine.fr/indifference-de-la-classe-eduquee-face-a-la-montee-de-lautoritarisme-en-france/?fbclid=IwAR2YNOweVnrQEk6F6OhtuqQ1NHaPyLwNGOFE6JAUcH1RVeoHxFnxSGYxquc

LEPAGE ET CHOUARD - L'intégrale - "Une soirée d'éducation populaire" - Rostrenen

Lundi 27 Janvier à Rostrenen, Franck Lepage et Etienne Chouard ont animé pour la première fois ensemble une soirée d'éducation populaire.



Source : https://www.youtube.com/watch?v=2njRxfGaZ6U

lundi 10 février 2020

Le GIEC pond ses rapports à partir de données bâclées inexploitables

alterinfo.net
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Le GIEC pond ses rapports à partir de données bâclées inexploitables
James Delingpole



Le premier audit jamais réalisé sur la base de données de températures la plus importante au monde, révèle qu’elle est si criblée d’erreurs qu’elle est en réalité inexploitable.


HadCRUT4 est la principale base de données dont se sert le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) pour faire ses annonces catastrophiques à propos du ‘réchauffement climatique créé par l’homme’, justifier ses exigences de dépenser des milliards de dollars pour ‘lutter contre le changement climatique’, et légitimer l'Accord de Paris sur le climat.


Or, selon une analyse novatrice du chercheur australien John McLean, les données de HadCRUT4 sont beaucoup trop bâclée pour être prises au sérieux, même par des climatologues [sic], et surtout pas par un organisme aussi influent que le GIEC ou par les gouvernements du monde.


D’après John McLean, nous avons là des « données très négligées d’amateur, à peu près du niveau d'un étudiant en première année d’université. »


Parmi les nombreux vices relevés par McLean, on trouve :


  • Des moyennes établies à partir d’informations pratiquement inexistantes. Pendant deux ans, les températures au-dessus des terres de l'hémisphère sud ont été estimées à partir d'un seul site en Indonésie.

  • Presque aucun contrôle de qualité, avec des noms de pays mal orthographiés (Venezuala, Hawaai, République de K (Corée du Sud) et des entrées de données bâclées, manifestement inexactes.

  • Des ajustements – « Je ne serais pas surpris de voir que plus de 50% des ajustements sont incorrects, » dit McLean – qui abaissaient artificiellement les anciennes températures et élevaient les températures plus récentes, en donnant une impression exagérée de la vitesse du réchauffement planétaire.

  • Une méthodologie si incohérente que les mesures n'obéissaient même pas à une règle fiable pour les variables telles que l'heure d'été.

  • Des mesures en mer, supposées provenir de navires, mais relevées par erreur jusqu'à 80 kilomètres à l'intérieur des terres [c’est peut-être les tsunamis ? NdT].

  • Une île des Caraïbes, Saint-Kitts, où la température a été enregistrée à 0°C pendant un mois entier à deux reprises (quelque peu invraisemblable pour les tropiques).

  • Une ville de Roumanie qui, en septembre 1953, aurait connu une température moyenne mensuelle de –46°C (bien que la moyenne typique de ce mois-là soit de 10°C).
C’est pourtant avec ces données de températures que le GIEC a estimé que, depuis le milieu du XIXe siècle, le ‘réchauffement climatique’ est suffisamment alarmant pour que les gouvernements du monde entier prennent des mesures urgentes, mesures qui coûtent actuellement environ 2000 milliards de dollars par an aux contribuables.


La base de données HadCRUT4 est mise à jour en commun par le Centre Hadley du Met Office (Royaume-Uni) et l'unité de recherche sur le climat de l'université d'East Anglia (le mal famé CRU du ClimateGate).


Selon McLean :





C’est comme si ces deux organismes avaient omis de vérifier correctement les données de températures terrestres ou maritimes avant de les introduire dans la base de données HadCRUT4. Si elles avaient été vérifiées, le CRU se serait peut-être posé des questions sur les erreurs les plus évidentes dans les données fournies par divers pays. Le Centre Hadley aurait peut-être aussi constaté certaines incohérences dans les données de température de surface de la mer, ainsi que dans les erreurs qu'ils ont faites eux-mêmes en recopiant les données des journaux de bord manuscrits de certains navires de la Royal Navy.


Le rapport de McLean aurait difficilement pu arriver à un moment plus embarrassant pour le GIEC. Lundi, pour les décideurs politiques, il publiera son résumé de 2018, dans lequel il prétend que la crise du réchauffement climatique est plus urgente que jamais. Mais ce que la vérification de McLean suggère fortement, c’est que ces affirmations s’appuient tout simplement sur des données absolument pas crédibles.


Bien que le GIEC utilise trois principaux jeux de données de température de surface – les autres sont compilés aux États-Unis par la NASA et la NOAA –, la base de données HadCRUT du Royaume-Uni est sa préférée pour des raisons historiques : Le fondateur du Centre Hadley (où HadCRUT est partiellement concoctée) était Sir John Houghton, qui a aussi coprésidé le groupe de travail 1 du GIEC et a été l'éditeur de son premier rapport.


Aussi, le fait que la principale base de données du GIEC se s’avère bâclée, peu fiable et un boulot d’amateur, ne contribue pas à la crédibilité du GIEC.


Comme dit McLean :





Les gouvernements ont eu 25 ans pour vérifier les données sur lesquelles ils ont dépensé des milliards de dollars. Et ils ne l'ont pas fait une seule fois.


McLean est l'analyste informatique australien qui a mit fin à un autre scandale sur l'alerte au réchauffement climatique. En analysant le rapport d'évaluation du GIEC de 2007, qui, selon le GIEC représentait la vue ‘consensuelle’ de ‘2500 climatologues’, il a découvert que c’était faux.


En fait, le nombre de scientifiques impliqués dans le chapitre 9 crucial – celui qui a abouti à la conclusion mise en vedette que le réchauffement induit par l'homme est détectable sur tous les continents sauf l'Antarctique et qu’il entraîne toutes sortes de catastrophes, de la fonte des glaciers et de la banquise au changement du modèle des précipitations et à l’intensification de l’activité cyclonique – n’était que de 53.


En outre – comme le mentionnait Christopher Booker dans son ouvrage intitulé The Real Global Warming Disaster – ces 53 auteurs appartenaient pour la plupart à un réseau professionnel intimement lié à Michael Mann, l’homme à ‘la crosse de hockey’. Il ne s’agissait pas tellement d’une ‘vue consensuelle’, mais plutôt, comme l’a confirmé le scandale ultérieur du ClimateGate, d’une cabale d’intérêts personnels.


L'audit de McLean sur les anomalies de HadCRUT est disponible à partir du site Robert Boyle Publishing. Les 8 dollars demandés pour la consulter serviront à le dédommager pour ce travail non rémunéré, qu’il a réalisé dans le prolongement de sa thèse de doctorat, supervisée par Peter Ridd à l'université James Cook.


Peter Ridd est le professeur qui a été chassé de son poste après avoir dit la vérité sur la Grande barrière de corail : Le ‘réchauffement climatique’ ne lui nuit point. Comme il ne s’accordait pas avec le discours alarmiste de son établissement, il a été licencié sous prétexte d’avoir un comportement qui donne une image fausse de la nature, et ses publications en ligne et dans les médias lui ont valu la procédure disciplinaire.


D’après McLean, les inexactitudes sont telles dans les enregistrements de données, qu'il est impossible connaître l’élévation réelle des températures mondiales.


Mais il pense que sur les 0,6°C de réchauffement planétaire depuis 1950, peut-être un tiers est exagéré.


Le chiffre réel, estime-t-il, est 0,4°C de réchauffement au cours des sept dernières décennies.


« La plupart des gens ne sont même pas capables de remarquer 1°C de changement de température d'un instant à l'autre. Aussi, l'idée que les gouvernements dépensent autant d'argent sur la foi de l’accroissement des températures d’une fraction de celle qui s’est étalée sur près de 70 ans, est tout simplement d’une imbécillité impossible à croire. »


Au Centre Hadley et au Met Office, ils auront du mal à écarter ce que dit McLean en le traitant d’hurluberlu. En mars 2016, il les a informés de quelques erreurs qu'ils ont rapidement corrigées. De ce fait, McLean est une autorité qu'ils prennent au sérieux.







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vendredi 7 février 2020

Réchauffement climatique, ours polaires et Greta Thunberg

Quand le débat coince face aux contradicteurs de l'origine anthropique du réchauffement climatique (+0,75°C en un siècle, oui, mais quelle est précisément la part de responsabilité des activités humaines ?) et/ou ses conséquences sous-entendues (6ème extinction de masse des espèces), ...



... et que la censure se voit (comme celle de cette spécialiste des ours polaires Susan Crockford , qui explique que la population des ours polaires est en pleine croissance https://www.climato-realistes.fr/susan-crockford-expulsee-de-l-universite-de-victoria-canada/ - passée de 7000 dans les années 1970 à au moins 26000 en 2017 https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/grands-mammiferes/l-ours-polaire-pas-l-espece-la-plus-menacee-de-l-arctique_132624 puis qui se fait diffamer très bêtement par Le Monde qui affirme qu’on ne peut pas compter les ours donc qu'on ne peut pas dire que leur nombre augmente … mais en ne se rendant pas compte que, selon leur propre argument, on ne pourrait pas non plus affirmer que leur nombre diminue https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/06/18/non-le-nombre-d-ours-polaires-n-est-pas-en-augmentation_5478083_4355770.html ), ...

 

... on sort la carte de l’émotion avec la jeune autiste Greta Thunberg.


jeudi 6 février 2020

Qu'est-ce que le sionisme ?


Qu’est ce que le sionisme ?

Au milieu du XVIIe, les calvinistes britanniques se regroupèrent autour d’OliverCromwell et remirent en cause la foi et la hiérarchie du régime. Après avoir renversé la monarchie anglicane, le « Lord protecteur » prétendit permettre au peuple anglais de réaliser la pureté morale nécessaire pour traverser une tribulation de 7 ans, accueillir le retour du Christ et vivre paisiblement avec lui durant 1 000 ans (le « Millenium »). Pour ce faire, selon son interprétation de La Bible, les juifs devaient être dispersés aux confins de la terre, puis regroupés en Palestine et y reconstruire le temple de Salomon. Sur cette base, il instaura un régime puritain, leva en 1656 l’interdiction qui était faite aux juifs de s’installer en Angleterre et annonça que son pays s’engageait à créer en Palestine l’État d’Israël.

La secte de Cromwell ayant été à son tour renversée à la fin de la « Première Guerre civile anglaise », ses partisans tués ou exilés, et la monarchie anglicane ayant été rétablie, le sionisme (c’est-à-dire le projet de création d’un État pour les juifs) fut abandonné. Il ressurgit au XVIIIe siècle avec la « Seconde Guerre civile anglaise » (selon la dénomination des manuels d’Histoire du secondaire au Royaume-Uni) que le reste du monde connaît comme la « guerre d’indépendance des États-Unis » (1775-83). Contrairement à une idée reçue, celle-ci ne fut pas entreprise au nom de l’idéal des Lumières qui anima quelques années plus tard la Révolution française, mais financée par le roi de France et conduite pour des motifs religieux au cri de « Notre Roi, c’est Jésus ! ».

George Washington, Thomas Jefferson et Benjamin Franklin, pour ne citer qu’eux, se sont présentés comme les successeurs des partisans exilés d’Oliver Cromwell. Les États-Unis ont donc logiquement repris son projet sioniste.

En 1868, en Angleterre, la reine Victoria désigna comme Premier ministre, le juif Benjamin Disraéli. Celui-ci proposa de concéder une part de démocratie aux descendants des partisans de Cromwell de manière à pouvoir s’appuyer sur tout le peuple pour étendre le pouvoir de la Couronne dans le monde. Surtout, il proposa de s’allier à la diaspora juive pour conduire une politique impérialiste dont elle serait l’avant-garde. En 1878, il fit inscrire « la restauration d’Israël » à l’ordre du jour du Congrès de Berlin sur le nouveau partage du monde.

C’est sur cette base sioniste que le Royaume-Uni rétablit ses bonnes relations avec ses anciennes colonies devenues États-Unis à l’issue de la « Troisième Guerre civile anglaise » —connue aux États-Unis comme la « guerre civile américaine » et en Europe continentale comme la « guerre de Sécession » (1861-65)— qui vit la victoire des successeurs des partisans de Cromwell, les WASP (White Anglo-Saxon Puritans). Là encore, c’est tout à fait à tort que l’on présente ce conflit comme une lutte contre l’esclavage alors que 5 États du Nord le pratiquaient encore.

Jusqu’à la presque fin du XIXe siècle, le sionisme est donc exclusivement un projet puritain anglo-saxon auquel seule une élite juive adhère. Il est fermement condamné par les rabbins qui interprètent la Torah comme une allégorie et non pas comme un plan politique.

Parmi les conséquences actuelles de ces faits historiques, on doit admettre que si le sionisme vise à la création d’un État pour les juifs, il est aussi le fondement des États-Unis. Dès lors, la question de savoir si les décisions politiques de l’ensemble sont prises à Washington ou à Tel-Aviv n’a plus qu’un intérêt relatif. C’est la même idéologie qui est au pouvoir dans les deux pays. En outre, le sionisme ayant permis la réconciliation entre Londres et Washington, le remettre en cause, c’est s’attaquer à cette alliance, la plus puissante au monde.

L’adhésion du peuple juif au sionisme anglo-saxon

Dans l’Histoire officielle actuelle, il est d’usage d’ignorer la période XVIIe-XIXe siècle et de présenter Theodor Herzl comme le fondateur du sionisme. Or, selon les publications internes de l’Organisation sioniste mondiale, ce point est également faux.

Le vrai fondateur du sionisme contemporain n’était pas juif, mais chrétien dispensationaliste. Le révérend William E. Blackstone était un prêcheur états-unien pour qui les vrais chrétiens n’auraient pas à participer aux épreuves de la fin des temps. Il enseignait que ceux-ci seraient enlevés au ciel durant la bataille finale (le « ravissement de l’Église », en anglais « the rapture »). À ses yeux, les juifs livreraient cette bataille et en sortiraient à la fois convertis au Christ et victorieux.

C’est la théologie du révérend Blackstone qui a servi de base au soutien sans faille de Washington à la création d’Israël. Et ceci bien avant que l’AIPAC (le lobby pro-Israélien) soit créé et prenne le contrôle du Congrès. En réalité, le pouvoir du lobby ne vient pas tant de son argent et de sa capacité à financer des campagnes électorales que de cette idéologie toujours présente aux USA.

La théologie du ravissement pour aussi stupide qu’elle puisse paraître est aujourd’hui très puissante aux États-Unis. Elle représente un phénomène en librairie et au cinéma (voir le film Left Behind, avec Nicolas Cage, à paraître en octobre).

Theodor Herzl était un admirateur du diamantaire Cecil Rhodes, le théoricien de l’impérialisme britannique et fondateur de l’Afrique du Sud, de la Rhodésie (auquel il donna son nom) et de la Zambie (ex-Rhodésie du Nord). Herzl était juif, mais pas israélite et n’avait pas circoncis son fils. Athée comme beaucoup de bourgeois européens de son époque, il préconisa d’abord d’assimiler les juifs en les convertissant au christianisme. Cependant, reprenant la théorie de Benjamin Disraéli, il arriva à la conclusion qu’une meilleure solution était de les faire participer au colonialisme britannique en créant un État juif, dans l’actuel Ouganda ou en Argentine. Il suivit l’exemple de Rhodes dans la manière d’acheter des terres et de créer l’Agence juive.

Blackstone parvint à convaincre Herzl de joindre les préoccupations des dispentionnalistes à celles des colonialistes. Il suffisait pour cela d’envisager de créer Israël en Palestine et de multiplier les références bibliques. Grâce à cette idée assez simple, ils parvinrent à faire adhérer la majorité des juifs européens à leur projet. Aujourd’hui Herzl est enterré en Israël (sur le Mont Herzl) et l’État a placé dans son cercueil La Bible annotée que Blackstone lui avait offerte.

Le sionisme n’a donc jamais eu comme objectif de « sauver le peuple juif en lui donnant une patrie », mais de faire triompher l’impérialisme anglo-saxon en y associant les juifs. En outre, non seulement le sionisme n’est pas un produit de la culture juive, mais la majorité des sionistes n’a jamais été juive, tandis que la majorité des juifs sionistes ne sont pas israélites. Les références bibliques, omniprésentes dans le discours officiel israélien, ne reflètent la pensée que de la partie croyante du pays et sont avant tout destinées à convaincre la population états-unienne.

C’est à cette période que l’on créa le mythe du peuple juif. Jusque-là, les juifs se considéraient comme appartenant à une religion et admettaient que leurs membres européens n’étaient pas des descendants des juifs de Palestine, mais de populations converties au cours de l’Histoire.

Blackstone et Herzl ont artificiellement fabriqué l’idée selon laquelle tous les juifs du monde seraient des descendants des juifs antiques de Palestine. Dès lors, le mot juif s’applique non seulement à la religion israélite, mais désigne aussi une ethnie. En se fondant sur une lecture littérale de La Bible, ils sont devenus les bénéficiaires d’une promesse divine sur la terre palestinienne.

Le pacte anglo-saxon pour la création d’Israël en Palestine

La décision de créer un État juif en Palestine a été prise conjointement par les gouvernements britannique et états-unien. Elle a été négociée par le premier juge juif à la Cour suprême des États-Unis, Louis Brandeis, sous les auspices du révérend Blackstone et fut approuvée aussi bien par le président Woodrow Wilson que par le Premier ministre David Llyod George, dans le sillage des accords franco-britanniques Sykes-Picot de partage du « Proche-Orient ». Cet accord fut progressivement rendu public.

Le futur secrétaire d’État pour les Colonies, Leo Amery, fut chargé d’encadrer les anciens du « Corps des muletiers de Sion » pour créer, avec deux agents britanniques Ze’ev Jabotinsky et Chaim Weizmann, la « Légion juive », au sein de l’armée britannique.

Le ministre des Affaires étrangères Lord Balfour adressa une lettre ouverte à Lord Walter Rotschild pour s’engager à créer un « foyer national juif » en Palestine (2 novembre 1917). Le président Wilson inclut parmi ses buts de guerre officiels (le n°12 des 14 points présentés au Congrès le 8 janvier 1918) la création d’Israël.

Par conséquent, la décision de créer Israël n’a aucun rapport avec la destruction des juifs d’Europe survenue deux décennies plus tard, durant la Seconde Guerre mondiale.

Durant la conférence de paix de Paris, l’émir Fayçal (fils du chérif de La Mecque et futur roi d’Irak britannique) signa, le 3 janvier 1919, un accord avec l’Organisation sioniste, s’engageant à soutenir la décision anglo-saxonne.

La création de l’État d’Israël, qui s’est faite contre la population de Palestine, s’est donc aussi faite avec l’accord des monarques arabes qui furent les premiers leaders sionistes musulmans. En outre, à l’époque, le chérif de La Mecque, Hussein ben Ali, n’interprétait pas le Coran à la manière du Hamas. Il ne pensait pas qu’« une terre musulmane ne peut être gouvernée par des non-musulmans ».

La création juridique de l’État d’Israël

En mai 1942, les organisations sionistes tinrent leur congrès à l’hôtel Biltmore de New York. Les participants décidèrent de transformer le « foyer national juif » de Palestine en « Commonwealth juif » (référence au Commonwealth par lequel Cromwell remplaça brièvement la monarchie britannique) et d’autoriser l’immigration massive des juifs vers la Palestine. Dans un document secret, trois objectifs étaient précisés : 
« (1) l’État juif embrasserait la totalité de la Palestine et probablement la Transjordanie ; 
(2) le déplacement des populations arabes en Irak 
et (3) la prise en main par les juifs des secteurs du développement et du contrôle de l’économie dans tout le Moyen-Orient ».

La presque totalité des participants ignoraient alors que la « solution finale de la question juive » (die Endlösung der Judenfrage) venait juste de débuter secrètement en Europe.

En définitive, alors que les Britanniques ne savaient plus comment satisfaire à la fois les juifs et les arabes, les Nations unies (qui ne comptaient alors que 46 États membres) proposèrent un plan de partage de la Palestine à partir des indications que les Britanniques lui fournirent. Un État binational devait être créé comprenant un État juif, un État arabe et une zone « sous régime international particulier » pour administrer les lieux saints (Jérusalem et Bethléem). Ce projet fut adopté par la Résolution 181 de l’Assemblée générale.

Sans attendre la suite des négociations, le président de l’Agence juive, David Ben Gourion, proclama unilatéralement l’État d’Israël, immédiatement reconnu par les États-Unis. Les arabes du territoire israélien furent placés sous la loi martiale, leurs déplacements furent limités et leurs passeports confisqués. Les pays arabes nouvellement indépendants intervinrent. Mais sans armées encore constituées, ils furent rapidement battus. Au cours de cette guerre, Israël procéda à un nettoyage ethnique et contraint au moins 700 000 arabes à fuir.

L’ONU envoya comme médiateur, le comte Folke Bernadotte, un diplomate suédois qui sauva des milliers de juifs durant la guerre. Il constata que les données démographiques transmises par les autorités britanniques étaient fausses et exigea la pleine application du plan de partage de la Palestine. Or, la Résolution 181 implique le retour des 700 000 arabes expulsés, la création d’un État arabe et l’internationalisation de Jérusalem.

L’envoyé spécial de l’ONU fut assassiné, le 17 septembre 1948, sur ordre du futur Premier ministre, Yitzhak Shamir.
Furieuse, l’Assemblée générale des Nations unies adopta la Résolution 194 qui réaffirme les principes de la Résolution 181 et, en outre, proclame le droit inaliénable des Palestiniens à retourner chez eux et à être indemnisés des préjudices qu’ils viennent de subir.

Cependant, Israël ayant arrêté les assassins de Bernadotte, les ayant jugés et condamnés, fut accepté au sein de l’ONU sur la promesse d’en honorer les résolutions. Or tout cela n’était que mensonges. Immédiatement après les assassins furent amnistiés et le tireur devint le garde du corps personnel du Premier ministre David Ben Gourion.

Depuis son adhésion à l’ONU, Israël n’a cessé d’en violer les résolutions qui se sont accumulées à l’Assemblée générale et au Conseil de sécurité. Ses liens organiques avec deux membres du Conseil disposant du droit de veto l’ont placé en dehors du droit international. C’est devenu un État off shore permettant aux États-Unis et au Royaume-Uni de feindre respecter eux-mêmes le droit international alors qu’ils le violent depuis ce pseudo-État.

Il est absolument erroné de croire que le problème posé par Israël ne concerne que le Proche-Orient. Aujourd’hui, Israël agit partout militairement dans le monde en couverture de l’impérialisme anglo-saxon. En Amérique latine, ce sont des agents israéliens qui ont organisé la répression durant le coup d’État contre Hugo Chavez (2002) ou le renversement de Manuel Zelaya (2009). En Afrique, ils étaient partout présents durant la guerre des Grands lacs et ont organisé l’arrestation de Mouamar el-Kadhafi. En Asie, ils ont dirigé l’assaut et le massacre des Tigres tamouls (2009), etc. Chaque fois, Londres et Washington jurent n’y être pour rien. En outre, Israël contrôle de nombreuses institutions médiatiques et financières (telle que la Réserve fédérale états-unienne).

La lutte contre l’impérialisme

Jusqu’à la dissolution de l’URSS, il était évident pour tous que la question israélienne ressort de la lutte contre l’impérialisme. Les Palestiniens étaient soutenus par tous les anti-impérialistes du monde —jusqu’aux membres de l’Armée rouge japonaise— qui venaient se battre à leurs côtés.

Aujourd’hui, la globalisation de la société de consommation et la perte des valeurs qui s’en est suivie ont fait perdre conscience du caractère colonial de l’État hébreu. Seuls les arabes et les musulmans se sentent concernés. Ils font preuve d’empathie pour le sort des Palestiniens, mais ignorent les crimes israéliens dans le reste du monde et ne réagissent pas aux autres crimes impérialistes.

Pourtant, en 1979, l’ayatollah Rouhollah Khomeini expliquait à ses fidèles iraniens qu’Israël n’était qu’une poupée dans les mains des impérialistes et que le seul vrai ennemi était l’alliance des États-Unis et du Royaume-Uni. Pour avoir énoncé cette simple vérité, Khomeini fut caricaturé en Occident et les chiites furent présentés comme hérétiques en Orient.

Aujourd’hui l’Iran est le seul État au monde à envoyer massivement des armes et des conseillers aider la Résistance palestinienne, tandis que des leaders sionistes musulmans débattent aimablement par vidéo-conférence avec le président israélien durant les réunions du Conseil de sécurité du Golfe.



Source : extraits de l'articlehttps://www.voltairenet.org/article184968.html

Déjà partagé en intégralité en 2014 : https://justemonopinion-jeronimo.blogspot.com/2014/08/qui-est-lennemi-par-thierry-meyssan.html