mardi 2 juillet 2019

NI DIEU NI MAITRE HISTOIRE DE L'ANARCHISME


1 La volupté de la destruction
+ 2 La mémoire des vaincus
+ BONUS complémentaires
- 2h53mn : Anarchisme et antisémitisme - L'affaire Schwartzbard
- 3h00mn : Combattantes et anarchistes - Mujeres libres
- 3h03mn : Anarchie en Mandchourie - La Ligue Générale des Coréens
- 3h07mn : Ce qui subsiste sous la surface - Un entretien avec Noam Chomsky
- Aux origines de l'anarchisme aux Etats-Unis
- Vie et mort des Knights Labor
- Etrangers et libertaires
- Chronique d'une guerre civile
- Regard critique sur la Révolution russe et ses conséquences
- La Révolution libertaire espagnole et son destin (3h20mn)
- Un vent nouveau a soufflé du sud (Amérique latine, Tunisie, Egypte ...)
- Servitude volontaire ou démocratie directe
- Survivances et permanence
- Pour un autre futur (les peuples indigènes, les droits de la nature, l'anarchisme écologique ...)

Pourquoi n'entend-on pas le mot anarchiste ou anarchisme, aujourd'hui, durant les cours d'histoire ? Pourquoi ce mot fait peur à la plupart des gens d'aujourd'hui ? Pourquoi a-t-il une connotation péjorative et négative quand nous regardons sa définition dans le dictionnaire ?, ce documentaire y répond, nous avons souvent tendance à définir le mot anarchie ( du grec signifiant absence d'autorité) comme un terme négatif synonyme de désordre et de chaos, nous ne pouvons pas nous attacher à cette simple définition sans nous intéresser à l'environnement économico-social, dans lequel vivait la classe ouvrière contemporaine de l'époque de la révolution industrielle. climat de peur, pauvreté économique, une période durant laquelle la santé physique fait loi, nous avons une capacité de production industrielle de plus en plus important et pourtant les riches sont de plus en plus riche et les pauvres de plus en plus pauvre, comment expliquer ce paradoxe ? de grands penseur se sont posé la question et ont tenté d'y répondre:
 - karl Marx,
- Mikhaïl Bakounine,
- kropotkine
- Pierre joseph Proudhon Célèbre pour avoir écrit en 1840 l'une des plus grande théorie économique qui dérange, 180 ans que les plus grands économistes s'arrachent les cheveux à essayer de la démonter, en vain , traité représentatif de la pensée libertaire anarchiste et dont on n'entend pas parler : [qu'est ce que la propriété? Recherche sur le principe du Droit et du Gouvernement] ( à lire).

et bien d'autres dont les idées et les œuvres de ces figures pensantes ont été oubliées et pourrissent en librairie (ou sur ebay car plus éditées). certains de leur noms ne vous parlent pas? et pourtant ils continuent de nous influencer indirectement, on leur doit le premier mai, le principe de la grève,les premiers syndicats et bien d'autre chose encore. Nous pouvons comprendre l'histoire des différents mouvements de révolte et libertaire du 19 et 20 ième siècle et quels sont leur origines passant par l'anarchisme,le capitalisme et le communisme, comprendre que la violences du prolétariat n'était que la seule réponse possible à la l'oppression des puissances dominantes exploitante de l'époque qui étaient les mêmes qu'aujourd'hui nous pouvons faire la similitude avec l'état de notre société actuelle car c'est vers cela que nous retournons, aujourd'hui les moyens et les costumes sont différents mais les problématiques et les acteurs restent les mêmes.

Bon visionnage



Sourcehttps://www.youtube.com/watch?v=4SAjq4WaLaA&feature=youtu.be&fbclid=IwAR347kGFFV08ekGQ5HNlSt_Jw9DalEH-ntlqJaKFBpzvJMAYXb2XgTInGHI

1 commentaire:

Je a dit…

Dans son entretien, Noam Chomsky cite Abad de Santillán.

Diego Abad de Santillán pseudonyme de Sinesio Baudilio Garcia Fernandez, né le 20 mai 1897 à Reyero (León) et mort le 18 octobre 1983 à Barcelone, est un militant anarchiste, écrivain et économiste espagnol, une figure majeure du syndicalisme libertaire en Espagne et en Argentine.

En 1934, Santillán commence à travailler pour la Fédération anarchiste ibérique (FAI) et devient en 1935, le secrétaire de son comité Peninsular et le directeur de Solidaridad Obrera et Tierra y Libertad. Au cours de la même période il fonde également trois nouveaux journaux : Tiempos Nuevos, Butlletí de la Conselleria d’Economia et Timón. Après la révolution de juillet 1936, il représente la FAI au Comité central des milices antifascistes (CCMA), qui coordonne les diverses milices de Catalogne – et qui formait de facto le gouvernement catalan au début de la guerre civile. La théorie économique anarchiste est à l'époque la première de ses préoccupations, ce qui se traduit dans son livre El organismo económico de la revolución (1936), publié au nom de la Confédération nationale du travail (CNT) (réédité en 1937 sous le titre After the Revolution: Economic Reconstruction in Spain Today).

Entre décembre 1936 et avril 1937, il est conseiller économique au sein du ministère de l'économie de la Generalitat de Catalogne tout en continuant de prôner politiquement les principes anarchistes de la démocratie directe. Il se montre particulièrement critique du gouvernement et de Juan Negrín, et dénonce les crimes du Parti communiste d'Espagne – fidèle au Komintern – dans la guerre civile. Il publie deux livres : La revolución y la guerra de España (1938) et une bibliographie d'écrits anarchistes argentins (1938). En avril 1938, Santillán rejoint le comité national du front populaire antifasciste formé par les anarchistes de la CNT et les socialistes de l'UGT. La défaite de la république espagnole face aux forces franquistes le conduit à retourner en Argentine via la France.

Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Diego_Abad_de_Santill%C3%A1n