Le Monde.fr avec AFP | 15.07.2013 à 15h35 • Mis à jour le 15.07.2013 à 20h35
Une adolescente de 15 ans a été tuée par un requin, lundi 15 juillet, alors qu'elle se baignait dans la baie de Saint-Paul, à La Réunion. Le Journal de l'île de La Réunion précise que le drame s'est produit vers 12 h 15, à proximité du cimetière marin de la baie : "La touriste se baignait à un peu moins de 5 mètres du bord de plage, entre le club nautique de Saint-Paul et le restaurant le Grand Baie".
Gina Hoarau, directrice de la sécurité publique à Saint-Paul, indique qu'"une partie de son corps a été emportée par le squale". La jeune fille, qui vivait avec sa mère en France métropolitaine, était en vacances à La Réunion chez son père. "Les conditions de cette attaque sont surprenantes. On ne pensait pas qu'un requin pouvait venir si près de la côte", a expliqué Mme Hoarau.
BAIGNADE INTERDITE
Le préfet Jean-Luc Marx et la maire de Saint-Paul, Huguette Bello, ont assuré au site Zinfos974 que la baignade était interdite à cet endroit non protégé par la barrière de corail, mais que le panneau le signalant était souvent arraché. Une information confirmée par les gendarmes au site MyTF1News. Jean-Luc Marx a par ailleurs annoncé qu'il avait mis en place, "par anticipation", "une mesure de prélèvement requin après attaque" qui consiste à "pourchasser l'individu susceptible d'avoir commis cette attaque". Toujours selon le préfet, une douzaine de requins bouledogue ont été pêchés ces huit dernières semaines sur la côte ouest, afin de détecter la présence de ciguatera.
Selon des chiffres recensés par Le Monde.fr et confirmés par The Florida Program for Shark Research (FPSR), il ne s'agirait pas de la première attaque mortelle concernant un nageur à La Réunion. Des faits similaires se sont produits en 1981 à Terre-Sainte (Saint-Pierre), en 1984 dans l'embouchure de la Rivière des Galets (Le Port), en 1998 à Grande-Anse (Petite-Ile) et en 1999 au gouffre de la Roche-aux-Oiseaux (Etang-Salé).
MESURES DE PROTECTION
Le 8 mai, un surfeur avait déjà succombé à ses blessures après une attaque, en face de la plage des Brisants (Saint-Gilles-Les-Bains), sur la côte ouest de l'île. Quelques jours après, le préfet avait annoncé un renforcement des prélèvements de requins pour protéger les zones de baignade. En 2011 et 2012, plus d'une douzaine d'attaques de requin, dont quatre mortelles, se sont produites sur l'île, suscitant la controverse entre les autorités locales, les associations pour la protection des animaux et les surfeurs sur les moyens à mettre en œuvre pour sécuriser la baignade et les sports nautiques.
Philippe Mespoulhé, docteur en biologie marine rappelait il y a quelques semaines que "face au large, à faible profondeur (moins de 1,5 mètre), le requin bouledogue peut s'aventurer jusqu'à l'estran", et préconisait sans détour le prélèvement de "certains spécimens identifiés et sédentarisés de plus de 3 mètres, qui représentent une menace évidente pour les usagers".
Interrogé par Le Monde.fr, Robert Calcagno, directeur de l'Institut océanographique Fondation Albert-Ier-Prince-de-Monaco, organisme qui s'engage pour défendre les squales, rappelle que le moustique tue tout de même 80 000 fois plus que le requin chaque année.
Gina Hoarau, directrice de la sécurité publique à Saint-Paul, indique qu'"une partie de son corps a été emportée par le squale". La jeune fille, qui vivait avec sa mère en France métropolitaine, était en vacances à La Réunion chez son père. "Les conditions de cette attaque sont surprenantes. On ne pensait pas qu'un requin pouvait venir si près de la côte", a expliqué Mme Hoarau.
BAIGNADE INTERDITE
Le préfet Jean-Luc Marx et la maire de Saint-Paul, Huguette Bello, ont assuré au site Zinfos974 que la baignade était interdite à cet endroit non protégé par la barrière de corail, mais que le panneau le signalant était souvent arraché. Une information confirmée par les gendarmes au site MyTF1News. Jean-Luc Marx a par ailleurs annoncé qu'il avait mis en place, "par anticipation", "une mesure de prélèvement requin après attaque" qui consiste à "pourchasser l'individu susceptible d'avoir commis cette attaque". Toujours selon le préfet, une douzaine de requins bouledogue ont été pêchés ces huit dernières semaines sur la côte ouest, afin de détecter la présence de ciguatera.
Selon des chiffres recensés par Le Monde.fr et confirmés par The Florida Program for Shark Research (FPSR), il ne s'agirait pas de la première attaque mortelle concernant un nageur à La Réunion. Des faits similaires se sont produits en 1981 à Terre-Sainte (Saint-Pierre), en 1984 dans l'embouchure de la Rivière des Galets (Le Port), en 1998 à Grande-Anse (Petite-Ile) et en 1999 au gouffre de la Roche-aux-Oiseaux (Etang-Salé).
MESURES DE PROTECTION
Le 8 mai, un surfeur avait déjà succombé à ses blessures après une attaque, en face de la plage des Brisants (Saint-Gilles-Les-Bains), sur la côte ouest de l'île. Quelques jours après, le préfet avait annoncé un renforcement des prélèvements de requins pour protéger les zones de baignade. En 2011 et 2012, plus d'une douzaine d'attaques de requin, dont quatre mortelles, se sont produites sur l'île, suscitant la controverse entre les autorités locales, les associations pour la protection des animaux et les surfeurs sur les moyens à mettre en œuvre pour sécuriser la baignade et les sports nautiques.
Philippe Mespoulhé, docteur en biologie marine rappelait il y a quelques semaines que "face au large, à faible profondeur (moins de 1,5 mètre), le requin bouledogue peut s'aventurer jusqu'à l'estran", et préconisait sans détour le prélèvement de "certains spécimens identifiés et sédentarisés de plus de 3 mètres, qui représentent une menace évidente pour les usagers".
Interrogé par Le Monde.fr, Robert Calcagno, directeur de l'Institut océanographique Fondation Albert-Ier-Prince-de-Monaco, organisme qui s'engage pour défendre les squales, rappelle que le moustique tue tout de même 80 000 fois plus que le requin chaque année.
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