jeudi 23 mai 2013
Marine Le Pen à propos des allocations familiales
Le 5 avril 2013, la Cour de Cassation, sous la pression de l'Union Européenne, de l'Algérie et de la Turquie, vient d'étendre le bénéfice des allocations familiales à des enfants d'étrangers, nés à l'étranger, mais justifiant de séjours réguliers en France. Dans le même temps, les familles françaises, en fonction de leurs revenus, voient leurs allocations familiales drastiquement restreintes chez les classes aisées mais aussi chez les classes moyennes. En conséquence, Marine Le Pen préconise : - le retour à la primauté du droit français sur le droit union-européen - et la priorité nationale (pour les citoyens de nationalité française) sur les allocations familiales.
Source : https://www.youtube.com/watch?v=eGqT_g4d0D4&feature=youtu.be
Libellés :
famille,
Marine Le Pen,
politique,
politique internationale
lundi 20 mai 2013
dimanche 19 mai 2013
Message reçu de quelqu'un qui en a ras-le-bol du PS
Français,
Vérifiez bien à quelle catégorie vous appartenez :
- Si vous êtes homosexuel, le gouvernement va bientôt vous permettre de vous marier et surtout d'adopter des enfants;
Vérifiez bien à quelle catégorie vous appartenez :
- Si vous êtes homosexuel, le gouvernement va bientôt vous permettre de vous marier et surtout d'adopter des enfants;
- Si vous êtes drogué, le ministre de la « santé publique » va mettre à votre disposition des "salles de shoot"
- Si vous êtes un locataire indélicat, Cécile Duflot vous facilite les choses en réduisant de 3 mois à 1 mois la caution qui était censée couvrir vos loyers impayés.
- Si vous êtes un Rom, le gouvernement vous donne accès à plus de professions et en tant que « gens du voyage », beaucoup moins de contrôles vous seront appliqués.
- Si vous êtes "gens du voyage", la CAF participera à l'achat de votre caravane.
- Si vous êtes salariés d’EDF-GDF et SNCF, le gouvernement ne touchera pas à (je cite :) vos fabuleuses retraites quitte à verser 7 milliards chaque année pour combler le trou de vos caisses.
- Si vous êtes salarié du Secteur Public, Marisol Touraine a supprimé le jour de carence maladie (rappel c’est 3 dans le privé), et cela ne coûtera après tout que 70 millions d'’euros.
- Si vous êtes un élu politique, pas de soucis, vous pourrez en toute impunité vous en mettre plein les poches, avec cumul des mandats et exonération d'impôts.
- Si vous êtes un petit voyou de banlieue, Christiane Taubira vous autorise à voler tout ce que vous voulez, et agresser qui vous voulez, tant que vous ne risquez pas 2 ans fermes de prison.
Mais, désolé, si vous n'êtes qu'un simple Français "normal", retraité ou non, hétérosexuel, que vous ne vous droguez pas, que vous payez régulièrement vos loyers, ou votre prêt pour payer l'appartement que vous mettez en location, et que vous n'êtes pas un bénéficiaire d'avantages acquis scandaleux, vous n'intéressez qu'un seul ministère, celui des finances.
Alors là oui, on s'occupera tout particulièrement de vous.
Vous serez l'objet de toutes les attentions !
Et vous devrez financer, par vos impôts tous les frais occasionnés par les multiples mesures de protection décrites précédemment.....
De plus pour vous ce sera tolérance 0 vous paierez dès 91 km/h sur une route limitée à 90.
vendredi 17 mai 2013
Les hommes physiquement forts sont plus enclins à avoir des opinions de droite
Une étude réalisée par un chercheur danois et un chercheur américain révèle
qu'il existe un lien entre force physique et opinions
politiques.
Gymnastique politique
Publié le 16 mai 2013
Et si la force physique était liée aux opinions politiques ? C'est en tout cas ce qu'affirment les chercheurs en psychologie Michael Bang Petersen de l'université d'Aarhus au Danemark et Daniel Sznycer de l'Université de Californie aux États-Unis dans une étude publiée dans Psychological Science.
Les deux universitaires assurent ainsi que les hommes physiquement forts sont plus enclins à avoir des opinions politiques marquées à droite tandis que les hommes plus faibles soutiennent plus facilement l'état providence.
Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques se sont intéressés aussi bien à la taille du biceps qu'au statut économique qu'aux opinions sur la redistribution des richesses de centaines de personnes originaires du Danemark, des États-Unis mais également d'Argentine. Et les chercheurs de découvrir que les hommes dotés des membres supérieurs les plus développés sont en moyenne les moins favorables au partage de richesses tandis que les hommes qui ont les biceps les moins développés sont au contraire plus favorables au partage de richesses même s'ils possèdent eux-mêmes beaucoup d'argent.
Selon Michael Petersen, "les hommes physiquement faibles ont moins tendance à mettre en avant leurs intérêts personnels que les hommes physiquement forts. Les oppositions politiques semblent donc être une affaire de force physique dans un petit groupe de personnes plutôt qu'un phénomène abstrait parmi une population de plusieurs millions d'individus". Le chercheur ajoute que "la sélection naturelle pourrait donc formater les idées politiques à travers des facteurs récurrents de l'histoire de l'évolution humaine".
L'étude précise par ailleurs qu'un tel lien entre opinions politiques et force physique n'a pas été retrouvé chez les femmes participant à l'étude. Cela s'expliquerait notamment selon les chercheurs par le fait que la gent féminine a toujours eu plus à perdre en s'impliquant dans des conflits physiques.
Lu sur The Daily Mail
http://www.atlantico.fr/atlantico-light/hommes-physiquement-forts-sont-plus-enclins-avoir-opinions-droite-728989.html
Gymnastique politique
Publié le 16 mai 2013
Et si la force physique était liée aux opinions politiques ? C'est en tout cas ce qu'affirment les chercheurs en psychologie Michael Bang Petersen de l'université d'Aarhus au Danemark et Daniel Sznycer de l'Université de Californie aux États-Unis dans une étude publiée dans Psychological Science.
Les deux universitaires assurent ainsi que les hommes physiquement forts sont plus enclins à avoir des opinions politiques marquées à droite tandis que les hommes plus faibles soutiennent plus facilement l'état providence.
Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques se sont intéressés aussi bien à la taille du biceps qu'au statut économique qu'aux opinions sur la redistribution des richesses de centaines de personnes originaires du Danemark, des États-Unis mais également d'Argentine. Et les chercheurs de découvrir que les hommes dotés des membres supérieurs les plus développés sont en moyenne les moins favorables au partage de richesses tandis que les hommes qui ont les biceps les moins développés sont au contraire plus favorables au partage de richesses même s'ils possèdent eux-mêmes beaucoup d'argent.
Selon Michael Petersen, "les hommes physiquement faibles ont moins tendance à mettre en avant leurs intérêts personnels que les hommes physiquement forts. Les oppositions politiques semblent donc être une affaire de force physique dans un petit groupe de personnes plutôt qu'un phénomène abstrait parmi une population de plusieurs millions d'individus". Le chercheur ajoute que "la sélection naturelle pourrait donc formater les idées politiques à travers des facteurs récurrents de l'histoire de l'évolution humaine".
L'étude précise par ailleurs qu'un tel lien entre opinions politiques et force physique n'a pas été retrouvé chez les femmes participant à l'étude. Cela s'expliquerait notamment selon les chercheurs par le fait que la gent féminine a toujours eu plus à perdre en s'impliquant dans des conflits physiques.
Lu sur The Daily Mail
http://www.atlantico.fr/atlantico-light/hommes-physiquement-forts-sont-plus-enclins-avoir-opinions-droite-728989.html
mercredi 15 mai 2013
Lettre de Gérard Depardieu à François Hollande
Texte paru dans "Lectures Françaises" n°670 - février 2013 pages 16 à 18
Monsieur le Président de la République,
J'aurais aimé vous écrire pour vous présenter mes voeux et souhaiter à la France une année 2013 pleine de bonheur, mais l'actualité en a décidé autrement.
Il ne vous a pas échappé que je suis devenu l'ennemi public n°1, celui qui est la cible quotidienne de tous les journalistes autoproclamés, la victime expiatoire jetée en pâture aux Français par le moindre histrion ou plumitif de caniveau, le bouc émissaire de tous les échecs gouvernementaux et Dieu sait s'ils sont nombreux ! Je ne m'en plains pas, c'est la rançon de la gloire et la mienne est immense comparée à celle de ces nabots, de ces nains de jardin qui entendent me dicter ma conduite. Comme disait le grand Bernanos dont j'ai interprété au cinéma Sous le soleil de Satan : "Les ratés, eux, ne vous rateront pas".
Ils croient m'atteindre, ces petits marquis de gauche anoblis le 6 mai 2012, et, à travers moi, ceux qu'ils appellent les "riches" dont vous faites, du reste, partie, Monsieur le Président, mais ils ne renvoient dans le miroir sans tain que l'image de leur haine, de leur jalousie, de leur médiocrité et de leur petitesse. Quelle est l'image de que la France, dont vous êtes le garant, Monsieur le Président, donne à l'étranger avec cette "chasse au Depardieu" à longueur d'antenne ? Nous donnons l'image pitoyable d'une France aux abois, sans cap ni boussole, qui tire sans sommation sur ceux qui créent de la richesse, des emplois, qui paient des impôts, hélas pas assez à votre goût, mais, en plus, qui chasse et fait fuir tous ceux qui donnent à la France un surcroît de grandeur et de gloire...
On aurait aimé, Monsieur le Président de la République, que vous attaquiez avec la même énergie, le même courage, M. Yannick Noah, "l'icône" de la gauche bien pensante, le chantre de l'antiracisme dans les grand-messes socialistes, lui aussi réfugié fiscal à l'étranger, en Suisse précisément, mais cela aurait certainement dépassé votre honnêteté intellectuelle, heurté votre sens de la justice et de l'équité et malmené votre belle conscience de gauche ! Au nom de quel principe supérieur, M. Noah a-t-il droit à un régime de faveur qui rappelle les privilèges d'Ancien Régime, alors que moi, on me voue aux gémonies ? Heureusement que les galères n'existent plus sinon, avec ma gueule et ma force herculéenne, j'étais bon pour le prochain embarquement !
A l'inverse de ce Monsieur, j'incarne le mal absolu et je suis, à moi seul, le symbole de tout ce que vous haïssez et méprisez, Monsieur le Président : Cyrano, le plus Français des Français avec son panache, sa verve, son sens du devoir et du sacrifice, ses traditions gasconnes et bien françaises. Pour aggraver mon cas, je suis un incorrigible récidiviste de la geste gauloise ; je viens, en effet, d'incarner Obélix au cinéma, Obélix résistant à l'envahisseur, défendant sa petite patrie comme la grande avec grand coeur, courage, humour, sens de l'amitié et... force rasades de potion magique ou autre liquide alcoolisé. Bref, l'horreur absolue pour votre vision puritaine, étriquée, constipée et petite-bourgeoise de la vie.
Vous me livrez, Monsieur le Président, au grand Inquisiteur qui a pour nom aujourd'hui la police de la pensée, officiellement pour des raisons fiscales, mais en réalité pour d'autres raisons inavouables comme une maladie honteuse. Je quitte, sans regret, le navire France qui prend eau de toutes parts (vous connaissez ma détestation pour ce liquide), car je n'ai pas envie de travailler pour l'Etat du 1er janvier au 30 septembre, samedis et dimanches inclus, et de ne travailler pour moi qu'à partir du 1er octobre. Que j'aille en Belgique, en Suisse, en Russie, au Sri Lanka ou aux îles Féroé, quelle différence à partir du moment où je quitte l'enfer fiscal que vous avez mis en place.
En fait, Monsieur le Président, vous me reprochez, de manière subliminale, trois griefs que vous n'avez pas le courage d'énoncer publiquement par pudeur de chaisière socialiste ou par crainte du ridicule, mais que je vous livre volontiers pour libérer votre conscience affreusement torturée par ces critiques et soupçons permanents :
1°) Vous me reprochez, tout d'abord, d'avoir choisi la Russie éternelle de Poutine comme exil, celle qui vomit la laïcité de l'Etat, celle qui considère que l'homme a d'abord des droits avant d'avoir des devoirs, celle qui lutte contre l'immigration extra-européenne, facteur d'appauvrissement général et d'affrontements ethniques inévitables, celle qui veut réconcilier la Russie avec son passé glorieux et sa grandeur. Vous aurez remarqué, Monsieur le Président, que c'est l'exact opposé, le négatif parfait de ce que vous faites en France avec le succès que l'on sait. Peut-être, la nuit, avez-vous des remords ?
2°) Vous me reprochez, ensuite, mon côté "franchouillard", grande gueule, peuple (je suis né à Châteauroux, dans une cité HLM), bon vivant, porté sur la chopine et tout ce qui porte juppon (la jaquette, très peu pour moi), d'être à la fois le descendant de Rabelais, du Père Hugo, l'héritier de Dumas, père et fils, de Maupassant et le cousin de Chesterton. Belle ascendance, belle lignée dont je suis fier et dont je ne renie rien. En reprenant un terme flaubertien : rien de ce qui est "hénaurme" ne m'est indifférent. C'est peut-être pourquoi je porte, en toutes circonstances, haut les couleurs de la France à l'étranger avec une légitime fierté. Hors de France, qui vous connaît, Monsieur le Président ?
Il est vrai que votre nom, dont vous n'êtes pas responsable, prête plus à la mollesse, aux rondeurs, au peu de saveur et de goût qu'aux chevauchées fantastiques et à l'épopée victorieuse. Quand on porte le patronyme de Depardieu, on est forcé à la grandeur, au dépassement de soi, en un mot à l'excellence, mot qui a été gommé depuis longtemps de l'école républicaine.
3°) Enfin, vous me reprochez de ne plus faire partie des comités de soutien de la gauche. Comme naguère, de ne plus mettre mon nom au bas des manifestes socialistes et, surtout, horresco referens (j'ai des lettres pour un gars du peuple), d'avoir presque seul, donné mon parrainage à Nicolas Sarkozy en 2012. Cela, vous et vos amis ne me le pardonneront jamais ! Ayez, Monsieur le Président, le courage de le dire, de l'avouer au lieu de me traiter d'émigré de 93, de mauvais citoyen, de "minable" comme votre premier ministre (1) moi qui ai donné à la France un prestige reconnu à l'étranger, qui ai fait rêver des millions de Français, leur ai apporté de la joie et du bonheur dans leur grisaille quotidienne. J'ai acheté un domaine viticole dans la région de Chinon comme feu mon ami Jean Carmet, je fais construire une villa à Trouville, en Normandie, sur les traces du duc de Morny, sont-ce là des signes visibles de mon désintérêt pour la France, de mon départ vers d'autres cieux plus cléments ? Si j'étais mort avant 2007, la gauche m'aurait encensé, les médias m'auraient porté aux nues, le versatile François Hollande aurait demandé pour moi le Panthéon, ce qu'à Dieu ne plaise !
Je préfère être enterré à Chinon, le pays de Rabelais, au pied d'un cep de vigne, au confluent de la Vienne et de la Loire, à l'ombre de saint Martin.
Pour conclure, Monsieur le Président, j'imiterai le grand Soljenitsyne : je reviendrai en France lorsque la terreur fiscale aura disparu, lorsque vous serez, Monsieur le Président, renvoyé dans les poubelles de l'Histoire, dont vous n'auriez jamais dû sortir. En attendant ce jour, je bois une vodka à la santé de la France qui se prive de ses riches et fait crever ses pauvres. Bons baisers de Russie pour rester dans le registre cinématographique et que Dieu redonne à la France sa grandeur passée, foi de Cyrano !
Gérard DEPARDIEU - Citoyen russe. Français de tripes et d'âme
1) Je renvoie M. Aurault au vieux Courteline : "Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est un plaisir de fin gourmet".
Monsieur le Président de la République,
J'aurais aimé vous écrire pour vous présenter mes voeux et souhaiter à la France une année 2013 pleine de bonheur, mais l'actualité en a décidé autrement.
Il ne vous a pas échappé que je suis devenu l'ennemi public n°1, celui qui est la cible quotidienne de tous les journalistes autoproclamés, la victime expiatoire jetée en pâture aux Français par le moindre histrion ou plumitif de caniveau, le bouc émissaire de tous les échecs gouvernementaux et Dieu sait s'ils sont nombreux ! Je ne m'en plains pas, c'est la rançon de la gloire et la mienne est immense comparée à celle de ces nabots, de ces nains de jardin qui entendent me dicter ma conduite. Comme disait le grand Bernanos dont j'ai interprété au cinéma Sous le soleil de Satan : "Les ratés, eux, ne vous rateront pas".
Ils croient m'atteindre, ces petits marquis de gauche anoblis le 6 mai 2012, et, à travers moi, ceux qu'ils appellent les "riches" dont vous faites, du reste, partie, Monsieur le Président, mais ils ne renvoient dans le miroir sans tain que l'image de leur haine, de leur jalousie, de leur médiocrité et de leur petitesse. Quelle est l'image de que la France, dont vous êtes le garant, Monsieur le Président, donne à l'étranger avec cette "chasse au Depardieu" à longueur d'antenne ? Nous donnons l'image pitoyable d'une France aux abois, sans cap ni boussole, qui tire sans sommation sur ceux qui créent de la richesse, des emplois, qui paient des impôts, hélas pas assez à votre goût, mais, en plus, qui chasse et fait fuir tous ceux qui donnent à la France un surcroît de grandeur et de gloire...
On aurait aimé, Monsieur le Président de la République, que vous attaquiez avec la même énergie, le même courage, M. Yannick Noah, "l'icône" de la gauche bien pensante, le chantre de l'antiracisme dans les grand-messes socialistes, lui aussi réfugié fiscal à l'étranger, en Suisse précisément, mais cela aurait certainement dépassé votre honnêteté intellectuelle, heurté votre sens de la justice et de l'équité et malmené votre belle conscience de gauche ! Au nom de quel principe supérieur, M. Noah a-t-il droit à un régime de faveur qui rappelle les privilèges d'Ancien Régime, alors que moi, on me voue aux gémonies ? Heureusement que les galères n'existent plus sinon, avec ma gueule et ma force herculéenne, j'étais bon pour le prochain embarquement !
A l'inverse de ce Monsieur, j'incarne le mal absolu et je suis, à moi seul, le symbole de tout ce que vous haïssez et méprisez, Monsieur le Président : Cyrano, le plus Français des Français avec son panache, sa verve, son sens du devoir et du sacrifice, ses traditions gasconnes et bien françaises. Pour aggraver mon cas, je suis un incorrigible récidiviste de la geste gauloise ; je viens, en effet, d'incarner Obélix au cinéma, Obélix résistant à l'envahisseur, défendant sa petite patrie comme la grande avec grand coeur, courage, humour, sens de l'amitié et... force rasades de potion magique ou autre liquide alcoolisé. Bref, l'horreur absolue pour votre vision puritaine, étriquée, constipée et petite-bourgeoise de la vie.
Vous me livrez, Monsieur le Président, au grand Inquisiteur qui a pour nom aujourd'hui la police de la pensée, officiellement pour des raisons fiscales, mais en réalité pour d'autres raisons inavouables comme une maladie honteuse. Je quitte, sans regret, le navire France qui prend eau de toutes parts (vous connaissez ma détestation pour ce liquide), car je n'ai pas envie de travailler pour l'Etat du 1er janvier au 30 septembre, samedis et dimanches inclus, et de ne travailler pour moi qu'à partir du 1er octobre. Que j'aille en Belgique, en Suisse, en Russie, au Sri Lanka ou aux îles Féroé, quelle différence à partir du moment où je quitte l'enfer fiscal que vous avez mis en place.
En fait, Monsieur le Président, vous me reprochez, de manière subliminale, trois griefs que vous n'avez pas le courage d'énoncer publiquement par pudeur de chaisière socialiste ou par crainte du ridicule, mais que je vous livre volontiers pour libérer votre conscience affreusement torturée par ces critiques et soupçons permanents :
1°) Vous me reprochez, tout d'abord, d'avoir choisi la Russie éternelle de Poutine comme exil, celle qui vomit la laïcité de l'Etat, celle qui considère que l'homme a d'abord des droits avant d'avoir des devoirs, celle qui lutte contre l'immigration extra-européenne, facteur d'appauvrissement général et d'affrontements ethniques inévitables, celle qui veut réconcilier la Russie avec son passé glorieux et sa grandeur. Vous aurez remarqué, Monsieur le Président, que c'est l'exact opposé, le négatif parfait de ce que vous faites en France avec le succès que l'on sait. Peut-être, la nuit, avez-vous des remords ?
2°) Vous me reprochez, ensuite, mon côté "franchouillard", grande gueule, peuple (je suis né à Châteauroux, dans une cité HLM), bon vivant, porté sur la chopine et tout ce qui porte juppon (la jaquette, très peu pour moi), d'être à la fois le descendant de Rabelais, du Père Hugo, l'héritier de Dumas, père et fils, de Maupassant et le cousin de Chesterton. Belle ascendance, belle lignée dont je suis fier et dont je ne renie rien. En reprenant un terme flaubertien : rien de ce qui est "hénaurme" ne m'est indifférent. C'est peut-être pourquoi je porte, en toutes circonstances, haut les couleurs de la France à l'étranger avec une légitime fierté. Hors de France, qui vous connaît, Monsieur le Président ?
Il est vrai que votre nom, dont vous n'êtes pas responsable, prête plus à la mollesse, aux rondeurs, au peu de saveur et de goût qu'aux chevauchées fantastiques et à l'épopée victorieuse. Quand on porte le patronyme de Depardieu, on est forcé à la grandeur, au dépassement de soi, en un mot à l'excellence, mot qui a été gommé depuis longtemps de l'école républicaine.
3°) Enfin, vous me reprochez de ne plus faire partie des comités de soutien de la gauche. Comme naguère, de ne plus mettre mon nom au bas des manifestes socialistes et, surtout, horresco referens (j'ai des lettres pour un gars du peuple), d'avoir presque seul, donné mon parrainage à Nicolas Sarkozy en 2012. Cela, vous et vos amis ne me le pardonneront jamais ! Ayez, Monsieur le Président, le courage de le dire, de l'avouer au lieu de me traiter d'émigré de 93, de mauvais citoyen, de "minable" comme votre premier ministre (1) moi qui ai donné à la France un prestige reconnu à l'étranger, qui ai fait rêver des millions de Français, leur ai apporté de la joie et du bonheur dans leur grisaille quotidienne. J'ai acheté un domaine viticole dans la région de Chinon comme feu mon ami Jean Carmet, je fais construire une villa à Trouville, en Normandie, sur les traces du duc de Morny, sont-ce là des signes visibles de mon désintérêt pour la France, de mon départ vers d'autres cieux plus cléments ? Si j'étais mort avant 2007, la gauche m'aurait encensé, les médias m'auraient porté aux nues, le versatile François Hollande aurait demandé pour moi le Panthéon, ce qu'à Dieu ne plaise !
Je préfère être enterré à Chinon, le pays de Rabelais, au pied d'un cep de vigne, au confluent de la Vienne et de la Loire, à l'ombre de saint Martin.
Pour conclure, Monsieur le Président, j'imiterai le grand Soljenitsyne : je reviendrai en France lorsque la terreur fiscale aura disparu, lorsque vous serez, Monsieur le Président, renvoyé dans les poubelles de l'Histoire, dont vous n'auriez jamais dû sortir. En attendant ce jour, je bois une vodka à la santé de la France qui se prive de ses riches et fait crever ses pauvres. Bons baisers de Russie pour rester dans le registre cinématographique et que Dieu redonne à la France sa grandeur passée, foi de Cyrano !
Gérard DEPARDIEU - Citoyen russe. Français de tripes et d'âme
1) Je renvoie M. Aurault au vieux Courteline : "Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est un plaisir de fin gourmet".
lundi 6 mai 2013
Après Fedor Emelianenko, Daniel Cormier ?
Fedor Emelianenko a dominé la catégorie des poids lourds plus longtemps (2003-2010) que quiconque ces vingt dernières années (1993-2013). Ce n'était pourtant pas physiquement un énorme combattant : 1m83, 106kg, issu des "moins de 100kg" en judo et évoluant juste au-dessus de cette limite de poids en sambo combat.
Daniel Cormier, le lutteur issu des "moins de 96kg", a remporté le StrikeForce Grand Prix 2012 avec un physique très ressemblant à celui de Fedor Emelianenko : 1m80, 108kg (cf. http://www.sherdog.com/fighter/Daniel-Cormier-52311). Il est toujours invaincu (12 victoires dont 8 avant la limite) et compte à son palmarès des noms comme : Jeff Monson (sur décision unanime), Antonio Silva (KO1 en 3'56''), Josh Barnett (sur décision unanime) et Frank Mir (sur décision unanime).
Palmarès mondial et olympique en lutte libre :
- 5ème aux Championnats du monde 2003
- 4ème des Jeux Olympiques 2004
- 2ème de la Coupe du monde 2005
- 11ème aux Championnats du monde 2005
- 21ème aux Championnats du monde 2006
- 3ème aux Championnats du monde 2007
- 19ème des Jeux Olympiques 2008
Premier combat en MMA au StrikeForce - Challengers 3 de septembre 2009.
L'avenir nous dira s'il concrétise le potentiel qu'il possède à l'instar de champions au physique similaire comme le Japonais Satoshi Ishii, champion olympique de judo passé aux MMA ou le Bulgare Blagoi Ivanov, champion du monde de sambo combat passé aux MMA.
Daniel Cormier, le lutteur issu des "moins de 96kg", a remporté le StrikeForce Grand Prix 2012 avec un physique très ressemblant à celui de Fedor Emelianenko : 1m80, 108kg (cf. http://www.sherdog.com/fighter/Daniel-Cormier-52311). Il est toujours invaincu (12 victoires dont 8 avant la limite) et compte à son palmarès des noms comme : Jeff Monson (sur décision unanime), Antonio Silva (KO1 en 3'56''), Josh Barnett (sur décision unanime) et Frank Mir (sur décision unanime).
Palmarès mondial et olympique en lutte libre :
- 5ème aux Championnats du monde 2003
- 4ème des Jeux Olympiques 2004
- 2ème de la Coupe du monde 2005
- 11ème aux Championnats du monde 2005
- 21ème aux Championnats du monde 2006
- 3ème aux Championnats du monde 2007
- 19ème des Jeux Olympiques 2008
Premier combat en MMA au StrikeForce - Challengers 3 de septembre 2009.
L'avenir nous dira s'il concrétise le potentiel qu'il possède à l'instar de champions au physique similaire comme le Japonais Satoshi Ishii, champion olympique de judo passé aux MMA ou le Bulgare Blagoi Ivanov, champion du monde de sambo combat passé aux MMA.
dimanche 5 mai 2013
Wladimir Klitschko conserve son titre en mai 2013 et se projette déjà jusqu'en 2016
L'Ukrainien Vladimir Klitschko a poursuivi sa domination chez les lourds et conservé ses titres WBA-IBF-WBO en battant l'Italien Francesco Pianeta par arrêt de l'arbitre à la 6e reprise, samedi soir à Mannheim (Allemagne).
A 37 ans, le cadet des Klitschko a signé la 60e victoire de sa carrière -la 52e avant la limite- entachée de trois défaites seulement dont la dernière remonte au 10 avril 2004 contre l'Américain Lamon Brewster.
Il n'a pas laissé planer le doute face à Pianeta, un ancien sparring partner qui a vaincu un cancer en 2010, l'envoyant au tapis aux 4e et 5e reprises avant le troisième et dernier passage qui contraignait l'arbitre à mettre fin au débat.
"Je dois d'abord féliciter mon adversaire qui je rappelle a vaincu la maladie. Il a beaucoup appris ce soir et sera peut-être champion du monde un jour", a déclaré Klitschko, visiblement peu marqué par un combat rapidement à sens unique.
Le géant ukrainien (1,99 m) s'est appuyé d'entrée sur son jab du gauche pour contrôler le combat et passer ensuite sa lourde droite ou des combinaisons.
Pianeta a fait illusion à la 3e reprise en passant quelques contres mais sans faire vaciller le solide champion. Ce dernier trouvait la faille une première fois sur un direct du droit à la face qui envoyait l'Italien au sol.
A la reprise suivante, Pianeta mettait un genou au tapis pour être encore compté, l'aventure se terminant le round suivant sur une vive et puissante combinaison de Klitschko.
A 28 ans, l'Italien basé en Allemagne concédait la première défaite de sa carrière riche de 28 victoires et un nul.
La page Pianeta tournée, il pourra se consacrer au projet suivant et ce combat contre le Russie Alexander Povetkin fin août à Moscou pour lequel un promoteur russe a promis une bourse de plus de 17 millions d'euros.
Durant la promotion de son combat, l'Ukrainien a également reparlé de son rêve d'une deuxième expérience olympique après les lauriers de 1996 chez les super-lourds.
Il souhaite en effet profiter de l'entrée des pros au tournoi de Rio-2016, message qui a sensibilisé la Fédération internationale (AIBA) prête à faire des concessions dans les démarches.
Vitali Klitschko (41 ans, champion WBC et parallèlement député de l'assemblée ukrainienne !) a vaincu, en 2011, le plus redoutable obstacle issu de la boxe amateur pour les Klistchko en seulement 1 reprise : le Cubain Odlanier Solis (champion olympique et multiple champion du monde amateur).
Wladimir Klitschko (37 ans, champion WBA-IBF-WBO) s'apprête à relever le défi d'un autre grand champion issu de la boxe amateur et même, auparavant, du full-contact WAKO (disciplines dans lesquelles il a été champion du monde et champion olympique de boxe en 2004) : le Russe Alexander Povetkin.
Mais le projet de Wladimir Klistchko est plus lointain encore : continuer à régner sur les professionnels jusqu'en 2016 et (probablement) conclure sa carrière par un second titre olympique après celui de 1996 : celui de 2016 !
Champion olympique 1996, puis champion du monde professionnel WBO 2000-2003 et ensuite IBF, WBO et WBA de 2006 à 2013 (en cours), Wladimir Klistchko est maintenant champion depuis 11 années. Il rejoint dans l'histoire James Figg (1719-1730) et Lennox Lewis qui ont aussi régné 11 années sur la boxe; et n'est plus qu'à une année du statut de "champion iconique" (12 années de règne) qu'ont atteint avant lui Joe Louis, Cassius Clay alias Mohamed Ali et Teofilo Stevenson durant le XXème siècle. Si Wladimir Klitschko réussit son pari de régner jusqu'en 2016, il totalisera 14 années de règne égalant le Cubain Felix Savon-Fabre, deuxième meilleur pugiliste de l'Histoire derrière le Grec de l'Antiquité : Tisandros de Naxos en Sicile (quadruple vainqueur olympique et autant de fois pythique soit 16 +/-1 années).
Inscription à :
Articles (Atom)