samedi 30 juillet 2022

Bigard & Dieudo bientôt en duo sur scène !

 C'est incontestablement l’événement humoristique de ces 30 dernières années. Deux monstres sacrés du rire se sont donné rendez-vous pour un grand baroud d’honneur. 72 représentations uniques et exceptionnelles partout en France et jusqu’au bout du monde. À ne rater sous aucun prétexte !


 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=xEIl0voZ38g

La Grande réinitialisation échec et mat ? - Le Zoom - Stanislas Berton - TVL

 


 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=BlGEtM_ZzxU

vendredi 29 juillet 2022

Défaitiste ?

 A celui qui vous dit : "Tu es défaitiste, tu critiques tout.", répondez : "Erreur, tu es défaitiste parce que tu te contentes de tout."

La défaite est dans l'acceptation, pas dans le combat.

mardi 26 juillet 2022

Kémi Séba détricote le mensonge HIV et SIDA : un virus artificiel fabriqué dans les labos militaires états-uniens !

 

Source : https://odysee.com/@Comit%C3%A9dessages:f/Dieudonn%C3%A9-d%C3%A9tricote-le-mensonge-HIV-et-SIDA:a

La guerre en Ukraine expliquée à un extraterrestre !

 


 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=mwFFJ0y7NxA

Citation de Mikhaïl Bakounine

"Wer nicht das Unmögliche wagt, wird das Mögliche niemals erreichen."

"Ceux qui n'osent pas l'impossible n'atteindront jamais le possible."

 


La pensée de Bakounine

 

Bakounine pose dans ses écrits les fondements du socialisme libertaire. L'idée centrale de Bakounine gravite autour de la liberté, bien suprême que le révolutionnaire doit rechercher à tout prix. Pour lui, à la différence des penseurs du siècle des Lumières et de la Révolution française, la liberté n'est pas une affaire individuelle mais une question sociale.

Dans Dieu et l'État, publié à titre posthume par ses amis Elisée Reclus et Carlo Cafiero, il réfute Jean-Jacques Rousseau : le bon sauvage (qui aliène sa liberté à partir du moment où il vit en société) n'a jamais existé. Au contraire, c'est le fait social qui crée la liberté : « La liberté d'autrui, loin d'être une limite ou la négation de ma liberté, en est au contraire la condition nécessaire et la confirmation. Je ne deviens libre vraiment que par la liberté d'autres, de sorte que plus nombreux sont les hommes libres qui m'entourent et plus profonde et plus large est leur liberté, et plus étendue, plus profonde et plus large devient ma liberté. » La véritable liberté n'est pas possible sans l'égalité de fait (économique, politique et sociale). La liberté et l'égalité ne peuvent se trouver qu'en dehors de l'existence d'un Dieu extérieur au monde ou d'un État extérieur au peuple. L'État, le Capital et Dieu sont les obstacles à abattre.

L'hostilité de Bakounine (et bien sûr de l'ensemble des anarchistes) envers l'État est définitive. Il ne croit pas qu'il soit possible de se servir de l'État pour mener à bien la révolution et abolir les classes sociales. Qu'il s'agisse d'un État ouvrier, du gouvernement des savants ou des « hommes de génie couronnés de vertu » comme il l'écrit au cours de sa polémique contre Mazzini, l'État, quel qu'il soit, est un système de domination qui crée en permanence ses élites et ses privilèges. Le pouvoir étatique est forcément utilisé contre le prolétariat dans la mesure où celui-ci ne peut pas administrer tout entière l'infrastructure étatique et doit déléguer cette gestion à une bureaucratie. La formation d'une « bureaucratie rouge » lui semble donc inévitable.

L'athéisme de Bakounine trouve lui aussi sa base dans la recherche de la liberté pour l'humanité : « Dieu est, donc l'homme est esclave. L'homme est libre, donc il n'y a point de Dieu. Je défie qui que ce soit de sortir de ce cercle, et maintenant, choisissons. » écrit-il

Un autre aspect important de la pensée de Bakounine concerne l'action révolutionnaire. À la différence des marxistes qui préconisent l'intervention d'une avant-garde (le Parti, par exemple) devant guider la masse populaire sur le chemin de la révolution, l'organisation bakouninienne, même si elle est secrète, se donne uniquement le droit de soutenir la révolte, de l'encourager, en favorisant l'auto-organisation à la base. Cette conception n'est pas très différente de celle défendue plus tard par les anarcho-syndicalistes au sein d'organisations de masse. Si les marxistes attribuent au prolétariat industriel le rôle de seule classe révolutionnaire, lui opposant une paysannerie par essence réactionnaire, Bakounine estime au contraire que seule l'union entre les mondes rural et industriel est riche de potentialités révolutionnaires, la révolte anti-étatique de la paysannerie trouvant sa complémentarité dans l'esprit de discipline des ouvriers. 

Source https://fr.wikipedia.org/wiki/Mikha%C3%AFl_Bakounine

samedi 23 juillet 2022

Qui est ce Carroll Quigley dont Pierre Hillard est le seul à parler en France ?

Dans Jeudi Chouard n°1 (https://www.youtube.com/watch?v=_4Sy4IKs_8A), les internautes ont proposé différentes idées d'invités à Étienne Chouard qui les a successivement présentés aux auditeurs. 

Quand il s'est agi de Pierre Hillard, que je connaissais personnellement comme la sommité pour tout ce qui touche au mondialisme (ses origines, son évolution, etc.), Etienne Chouard m'a surpris en disant que Pierre Hillard est la seule personne en France qui parle de Carroll Quigley. 

Mais qui est ce Carroll Quigley ?

C'est un historien d'Harvard (1910-1977), auteur de :

Il faisait partie de ce qu'on appelle aujourd'hui "The Deep State". Tellement convaincu que sa caste (l'establishment anglo-américain) avait gagné la partie (c'est-à-dire la mise en place d'un gouvernement mondial dirigé par les financiers anglo-américano-sionistes), il a tout révélé dans un livre posthume. 

Depuis la sortie de ce livre, il n'y a plus de complot (secret) : il y a des aveux publics. 

Portrait 

Carroll Quigley (9 novembre 1910, Boston - 3 janvier 1977, Washington) est un historien américain et professeur d'histoire à l'université de Georgetown de 1941 à 1976.

Biographie

Quigley est né à Boston où il étudie par la suite et où il décroche deux diplômes et un doctorat d'histoire de la proche et très réputée université Harvard.

À l'université de Georgetown, Quigley rejoint le Edmund A. Walsh School of Foreign Service où il enseigne les cours sur le développement de la civilisation. Il fait alors forte impression à celui qui sera son plus célèbre étudiant, le futur président américain Bill Clinton. Celui-ci évoquera l'influence que Quigley a eu sur lui dans son discours d'investiture à la Convention nationale démocrate de 1992.

Hormis ses travaux universitaires, Quigley est aussi consultant au département de la Défense des États-Unis, à l'United States Navy, à la Smithsonian Institution et au Select Committee on Astronautics and Space Exploration, venant d'être établi par la NASA.

Analyse de la finance internationale

Selon Quigley, les puissances du capitalisme financier (1850-1932) ont pour ambition de créer un système mondial de contrôle financier dans les mains du secteur privé capable de dominer le système politique de chaque pays et l'économie mondiale1. Il demande à ce que son livre The Anglo-American Establishment: From Rhodes to Cliveden ne soit publié qu'après sa mort.

Publications
Traduction française
  • Histoire secrète de l'oligarchie anglo-américaine [« The Anglo-American Establishment: From Rhodes to Cliveden »] (trad. de l'anglais, préf. Pierre Hillard), Aube/Paris, Le retour aux sources, , 450 p. (ISBN 978-2-35512-062-6).
  • Tragédie et espoir, L'histoire contemporaine de notre monde, Tome I [ Tragedy and Hope: A History of the World in Our Time] (trad. de l'anglais), Discovery Publisher, 2020 (ISBN 978-1-78894-367-3)

Adieu l’ancienne époque, bonjour la nouvelle époque

 

Par Dmitry Orlov – Le 13 juillet 2022 – Source Club Orlov

Orlov

Le plus difficile, lorsqu’on vit une période de profonds changements, c’est que personne ne se soucie de vous informer que les temps ont changé et que rien ne sera plus comme avant. Certainement pas les têtes parlantes à la télévision, qui sont souvent les dernières à le savoir. Vous devez vous en rendre compte par vous-même, si vous le pouvez. Mais je suis là pour vous aider.

Tout est lié à l’énergie. Rien à la technologie – c’est accessoire -, rien à la supériorité militaire – c’est éphémère et largement imaginaire – et certainement rien à une quelconque forme d’autosatisfaction politique ou culturelle – c’est illusoire. Il n’y a pas de substitut à l’énergie. Si vous en manquez, vous ne pouvez pas faire fonctionner votre économie industrielle avec des baguettes de bois. Elle s’arrête tout simplement. Pire encore, les sources d’énergie ne sont même pas particulièrement substituables les unes aux autres. Si vous manquez de gaz, vous ne pouvez pas passer au charbon ou au fumier sec, même si vous en avez jusqu’au cou. L’industrie moderne fonctionne au pétrole, au gaz naturel et au charbon, dans cet ordre, et les substitutions sont très limitées.

De plus, l’énergie doit être très bon marché. Le pétrole doit être le liquide le moins cher que vous puissiez acheter – moins cher que le lait, moins cher même que l’eau en bouteille. Si l’énergie n’est pas assez bon marché, toutes les industries énergivores qui en dépendent deviennent non rentables et ferment leurs portes. C’est le stade auquel nous sommes actuellement dans la plupart des pays du monde. Alors, que s’est-il passé ?

Il fut un temps où les États-Unis produisaient la plupart du pétrole dans le monde. Mais les puits prolifiques de l’ouest du Texas se sont épuisés et l’Arabie Saoudite a pris le relais en tant que plus grand producteur de pétrole. Mais les États-Unis n’allaient pas se laisser faire et ont élaboré un plan ingénieux : L’Arabie saoudite vendra son pétrole en dollars américains imprimés, puis rendra aux États-Unis la plupart de ces dollars en les « investissant » dans la « dette » américaine. Tous les autres pays ayant besoin de pétrole devaient trouver un moyen de gagner des dollars américains pour l’acheter, et tous les dollars américains qui leur restaient après avoir acheté du pétrole devaient également être utilisés pour acheter de la dette américaine, juste parce que… « Belle économie que vous avez là ! Nous ne voudrions pas qu’il lui arrive quelque chose de mal, n’est-ce pas ? »

Quelques personnes n’ont pas compris le message (Saddam en Irak, Kadhafi en Libye) et leurs pays ont été bombardés. Et tout un tas d’autres pays sans défense ont été bombardés juste pour faire peur aux autres. Mais ensuite, la Syrie, qui refusait elle aussi de recevoir le message, a demandé l’aide des Russes. Les Russes ont aidé la Syrie, et maintenant personne n’a plus peur des États-Unis. Pendant ce temps, les États-Unis ont été gâtés par tout cet argent gratuit, sont devenus gros, paresseux, dégénérés et faibles et ont amassé le plus gros tas de « dettes » (entre guillemets parce qu’il n’est pas question de les rembourser un jour) de toute l’histoire de l’humanité.

Puis vint le temps où la Russie, qui est le plus grand pays producteur d’énergie au monde, décida qu’elle en avait assez. Dans le cadre de l’ancien système, la Russie exportait ses ressources à bas prix, dépensait 1/3 des recettes en importations et laissait les 2/3 sortir du pays, dont une grande partie était également utilisée pour acheter la « dette » américaine. Au début, elle n’a rien pu faire à ce sujet et a donc passé la dernière décennie à développer son armée à un point tel que les États-Unis et l’OTAN ont peur de s’en approcher, et son économie à un point tel qu’elle n’a plus besoin d’une grande partie des importations, du moins pas avant quelques années. Et puis une chose stupide s’est produite : les États-Unis ont confisqué les avoirs de la Russie en « dette » américaine, ce qui a attiré l’attention de tous les pays du monde, qui ont commencé à s’en débarrasser – même les Japonais – et a entraîné tout le système financier dans une chute libre.

Entre-temps, la Russie a commencé à passer de la vente de ses exportations d’énergie en dollars et en euros, qui quittent ensuite le pays où ils peuvent être confisqués, à la vente en roubles, qui restent dans le pays. Vous voulez acheter de l’énergie russe ? Eh bien, trouvez comment gagner quelques roubles ! Et si vos propres sanctions anti-russes vous empêchent de le faire, eh bien, la-di-da, à qui la faute ? De plus, étant donné qu’il y a maintenant une pénurie mondiale d’énergie, les Russes se sont demandés : Pourquoi vendre beaucoup de pétrole et de gaz pour un peu d’argent quand on peut en vendre moins pour plus d’argent ?

Il ne s’agit pas de développements projetés ; ils se produisent maintenant et en temps réel. Les « nations hostiles » (c’est-à-dire l’ensemble de l’Occident) ont désormais besoin de roubles pour acheter du gaz naturel russe et il est prévu d’étendre ce système aux exportations de pétrole. Il y a quelques jours, le ministre russe des finances, Anton Siluanov, a annoncé que la Russie n’avait pas vraiment intérêt à exporter quoi que ce soit contre des dollars ou des euros, puisqu’elle n’en a pas besoin, et a conseillé aux exportateurs de commencer à utiliser le troc à la place. Le troc n’est pas très pratique, mais si le fait d’offrir des dollars (ou des euros) ne vous vaut qu’un coup de poing dans les dents, c’est tout ce qui reste.

Quelles sortes d’accords de troc ? Eh bien, par exemple, il y a une très belle usine chimique gigantesque en Allemagne, le complexe chimique de Ludwigshafen, propriété de BASF, qui est sur le point de fermer en raison d’une pénurie de sa principale matière première, le gaz naturel russe. Cet équipement pourrait être mis en caisse et expédié en Russie en échange de certains produits énergétiques, d’engrais et d’autres fournitures essentielles dont les Allemands auront besoin pour rester unis corps et âme au cours de l’hiver prochain. Les sanctions anti-russes font-elles obstacle ? Eh bien, la-di-da encore ! Elles ne sont pas le problème de la Russie ; quelqu’un d’autre doit trouver un moyen de les contourner.

Pendant ce temps, beaucoup d’idées, de systèmes et d’institutions morts s’accumulent à l’Ouest. Sont morts le Green New Deal (un plan concocté par des gens qui ne connaissent ni la physique ni même l’arithmétique), le Great Reset, le Build Back Better (peu importe ce que c’était), l’ordre international fondé sur des règles et la destruction mutuelle assurée (si vous la demandez, la Russie le fera, mais en quoi est-ce mutuel ?) Et nous nous tenons tous prêts, attendant le cri de « Timber ! » lorsque la pyramide des dettes en dollars, euros et yens commencera à s’effondrer.

Le monde attend également avec impatience qu’un grand nombre d’hommes d’affaires pompeux mais inutiles disparaissent de la scène publique. Se débarrasser de ce vantard pompeux qu’est Boris Johnson était un bon début, mais qu’en est-il de Scholz, Macron, Duda, von der Leyen, Zelensky et d’une foule d’autres ? Biden fait partie d’une catégorie à part, car il est clair que l’identité du président des États-Unis, ou même l’existence d’un président, importe peu.

Le monde a changé, mais la réalité sociale n’a pas encore rattrapé la réalité politique et physique. C’est l’été de l’anticipation. L’hiver du mécontentement est à suivre. Au printemps prochain, nous vivrons tous sur une planète étrange et différente.

Dmitry Orlov

Soutenez mes efforts sur https://boosty.to/cluborlov ou https://subscribestar.com/orlov.

Le livre de Dmitry Orlov est l’un des ouvrages fondateurs de cette nouvelle « discipline » que l’on nomme aujourd’hui : « collapsologie » c’est à-dire l’étude de l’effondrement des sociétés ou des civilisations.

Il vient d’être réédité aux éditions Cultures & Racines.

Il vient aussi de publier son dernier livre, The Arctic Fox Cometh.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

Sourcehttps://lesakerfrancophone.fr/ancienne-epoque-nouvelle-epoque?fbclid=IwAR3RSsnC8LgK55RixomOSN33yDOB-p1g2wW-QjTP04oYTddgicQhgvGqkXk

vendredi 22 juillet 2022

Les identifiants MAC et le réseau intracorporel des nanocommunications

 


 

Source : https://crowdbunker.com/v/HxNGhKywea

Jeudi Chouard n°4 - Comprendre le totalitarisme et organiser la résistance, avec Ariane Bilheran et Slobodan Despot

Chers amis, 
Sur ce site (chouard.org), on travaille — ensemble — depuis 2005 sur les abus de pouvoirs : leurs différentes formes, leurs causes profondes, et les différentes solutions que les humains pourraient imaginer pour les empêcher durablement. En ces temps inquiétants de prétendues « urgences » (déclarées fort habilement par les pouvoirs exécutifs, appuyés par de complaisantes instances « internationales »), on entend de plus en plus souvent le mot TOTALITARISME dans les conversations des citoyens, inquiets pour leur liberté. Ce mot important mérite d’être étudié publiquement pour éviter entre nous les malentendus, pour être sûrs de bien nous comprendre, sans exagérations ni euphémismes ou contresens. Je vous propose d’y réfléchir jeudi prochain, 21 juillet à 19 h, avec deux personnalités dont je trouve le travail important : Ariane Bilheran (https://www.arianebilheran.com/ et https://www.youtube.com/c/ArianeBilhe...) et Slobodan Despot (https://antipresse.net/auteurs/slobod... et https://www.youtube.com/c/Antipresse_...) . Ils se connaissent, ils travaillent ensemble, ce sont des résistants à toutes les formes de domination, ce sont des gens bien. Je voudrais qu’Ariane et Slobodan nous expliquent chacun (exposé d’Ariane, puis réactions de Slobodan et moi, puis échanges avec les auditeurs, point par point) : 
• leur définition du mot totalitarisme, la distinction avec les non synonymes comme dictature, despotisme, tyrannie… 
 • les indicateurs (« warnings dans la tête ») qui permettent de dire qu’on se trouve dans (ou qu’on se dirige vers) un régime totalitaire, 
 • les causes profondes de cette catastrophe antidémocratique, 
 • et les solutions, curatives et préventives, qu’Ariane et Slobodan — et les auditeurs — préconisent pour les simples citoyens. 
De mon point de vue, un régime totalitaire est le bout d’un chemin, le terme d’un processus d’autonomisation des pouvoirs, faute de constitution digne de ce nom c’est-à-dire faute de citoyens constituants. Il me semble que dans un peuple éduqué à rester vigilant, dans une population de citoyens constituants, il n’y a pas de place pour un tyran, et encore moins pour un régime totalitaire : une démocratie ça s’institue et nous sommes seuls à pouvoir le faire, nous les représentés qui avons tout à craindre de nos représentants tant que ce n’est pas nous qui leur fixons nous-mêmes leurs limites. J’espère pouvoir passer cette idée au feu de l’esprit critique de mes invités. Ensuite de quoi, comme d’habitude dans cette émission, j’aimerais inciter mes invités — ainsi que nos auditeurs et commentateurs — à rédiger avec moi des (ébauches d’) articles de constitution sur ce sujet ; je vous poserai à tous la question : si vous aviez le pouvoir constituant (si vous étiez souverain, quoi), quelques minutes ou quelques heures , quelles règles institueriez-vous pour empêcher durablement tout pouvoir de devenir totalitaire ? Vous allez naturellement penser à rédiger de grandes règles fondamentales, mais pensez bien à rédiger aussi les modalités d’exécution pratique des grandes règles fondamentales (procédures sans lesquelles tout est corruptible) : Qui contrôle qui ? Qui juge ? Qui punit ? Qui révoque ? Qui contrôle les contrôleurs ? etc. 
 J’ai hâte de vous y retrouver, ça va être passionnant. 
Étienne.
 

 

 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=lmcgqcQHreE

jeudi 14 juillet 2022

Dernières données VAERS pour les 5-17 ans

Ce n’est pas pour les conscients, abusivement dénommé "complotistes".

C’est pour celles et ceux concernés et celles et ceux dubitatifs et sceptiques… quant à la participation criminelle des "élites" portées par le mirage des urnes, aux exécutifs des pays occidentaux. Les urnes, un sophisme démocratique, désormais entre les mains des trusts financiers, pharmaceutiques et marchands.

mercredi 13 juillet 2022

Vaccins Covid : la vérité éclate enfin !

 

Cher(e) ami(e),

Bonne nouvelle !

La DREES – l’organisme public des statistiques – vient de publier les chiffres sur les hospitalisations et décès Covid[1].

Et surprise : à quantité équivalente, le nombre de personnes vaccinées hospitalisées est 2,33 fois supérieur[2] aux personnes non-vaccinées.

Et le nombre de décès est 30% supérieur[3] chez les personnes vaccinées !

Sachant ces chiffres, pourquoi le gouvernement s’obstine-t-il à encourager la 4ème dose pour les plus de 60 ans[4] ?

La réponse ici.

Prenez soin de vous,

Gaspard Frey

PS : grâce au travail de grands experts tous indépendants et sans conflit d’intérêts, vous ne vous ferez plus jamais avoir par ces chiffres et les déclarations trompeuses. N’attendez plus, cliquez ici (je ne pourrai malheureusement pas garder ces informations en ligne très longtemps).

vendredi 8 juillet 2022

Jeudi Chouard n°2 - Industrie de la contrainte et surveillance généralisée avec Nathanaël Leroy

Chers amis,  

Ce soir, sur Jeudi Chouard, je vous propose de (continuer à) travailler sur les outils numériques de la surveillance et de la contrainte de la population par les pouvoirs abusifs, et sur les institutions qui pourraient nous en protéger durablement.  J’ai invité Nathanaël, un jeune homme épatant, à venir nous présenter le travail du collectif « Pièces et main d’œuvre » (PMO, « atelier de bricolage pour la construction d’un esprit critique à Grenoble », https://www.piecesetmaindoeuvre.com/), en partant d’un livre important intitulé « L’INDUSTRIE DE LA CONTRAINTE » :


Chers amis,

Ce soir, sur Jeudi Chouard, je vous propose de (continuer à) travailler sur les outils numériques de la surveillance et de la contrainte de la population par les pouvoirs abusifs, et sur les institutions qui pourraient nous en protéger durablement.

J’ai invité Nathanaël, un jeune homme épatant, à venir nous présenter le travail du collectif « Pièces et main d’œuvre » (PMO, « atelier de bricolage pour la construction d’un esprit critique à Grenoble », https://www.piecesetmaindoeuvre.com/), en partant d’un livre important intitulé « L’INDUSTRIE DE LA CONTRAINTE » :

Chers amis,

Ce soir, sur Jeudi Chouard, je vous propose de (continuer à) travailler sur les outils numériques de la surveillance et de la contrainte de la population par les pouvoirs abusifs, et sur les institutions qui pourraient nous en protéger durablement.

J’ai invité Nathanaël, un jeune homme épatant, à venir nous présenter le travail du collectif « Pièces et main d’œuvre » (PMO, « atelier de bricolage pour la construction d’un esprit critique à Grenoble », https://www.piecesetmaindoeuvre.com/), en partant d’un livre important intitulé « L’INDUSTRIE DE LA CONTRAINTE » :

Léo Girod a gentiment accepté de participer à notre discussion. Léo est, à mon avis, à la fois le meilleur citoyen constituant du monde 🙂 (pour le moment 🙂 ), un fin connaisseur (très exigeant) du RIC, et donc un vrai démocrate. Au cours de l’élaboration de la Constitution du Mumble, Léo a réfléchi à ces problèmes de surveillance étatique exagérée et il va sans doute nous parler des articles qu’ils ont rédigés à ce sujet, pour nous donner des idées, des pistes de résistance à l’oppression. Les points de vue de Léo sont souvent surprenants et toujours intéressants. Vous pouvez d’ailleurs le rejoindre tous les mardis à 21 h sur le salon ATELIERS CONSTITUANTS du serveur Discord des Gentils virus. Ce soir encore, Mira m’aidera à repérer les plus importants de vos commentaires, questions et suggestions : d’abord en cas d’urgence elle pourra intervenir en pleine discussion avec Léo et Nathanaël, puis au moment des échanges avec vous (après la présentation de Nathanaël), elle nous signalera ceux des commentaires qui lui semblent particulièrement intéressants. En plus de vos commentaires écrits, j’aimerais arriver à inviter certains d’entre vous à nous rejoindre dans le salon Stream Yard (en vous envoyant un lien de connexion) pour vous permettre de participer à la réflexion avec son, image et possibilité de débattre réellement. On va voir si on y arrive 🙂 Tout le travail de Pièces et main d’œuvre mérite d’être signalé, débattu et mis en valeur. Voici leur présentation sur leur site :


 

De la même façon que les analyses et propositions de La Décroissance (premier journal d’économie politique) méritent d’être découvertes, relayées et soutenues : abonnez-vous, c’est un des tout meilleurs journaux du pays et il n’est (malheureusement) disponible que sur papier. Pour vous donner une idée du travail de Nathanaël, je vous signale ci-dessous quelques vidéos importantes qui n’ont pas pris une ride. Quand Nathanaël aura fini sa présentation (1), nous lui poserons des questions (2), et en dernière partie (3) j’aimerais que nous cherchions ensemble des solutions durables, c’est-à-dire des institutions. (Montesquieu nous conseillait de nous en prendre à la tyrannie plutôt qu’aux tyrans.) L’idée centrale de cette émission est, en effet, de nous entraîner, au fil de l’actualité, concrètement, à réfléchir en constituants ; je voudrais donc inciter chaque invité, après son intervention principale, à prolonger sa pensée pour devenir constituant, avec moi pour l’aider si c’est nécessaire, pour donner le spectacle de deux « honnêtes hommes » (qui peuvent être des femmes, évidemment) en train de réfléchir concrètement, simplement, aux règles de leur représentation. Je voudrais montrer souvent (au moins une fois par semaine), à la fois 1) que c’est possible, 2) que c’est simple, et 3) que c’est aussi très agréable, que c’est même souvent enthousiasmant avec l’impression de faire de la politique enfin en adulte, comme des grands. Dans les commentaires, j’attends de vous, si vous le voulez bien, des suggestions d’articles de constitution qui pourraient freiner — voire empêcher — que les représentants surveillent progressivement les représentés comme du bétail, pour finalement prendre le contrôle total de leurs vies. Selon moi, il s’agit ici que les citoyens deviennent assez vigilants pour contrôler eux-mêmes tous les faits et gestes de leurs représentants, et même les surveiller tellement étroitement qu’ils ne pourraient plus jamais en devenir les victimes. Au plaisir de vous retrouver tout à l’heure, avec Nathanaël, Léo et Mira 🙂 

Étienne.

Sourcehttps://www.chouard.org/2022/07/07/jeudi-chouard-n2-7-juillet-2022-industrie-de-la-contrainte-surveillance-generalisee-pmo-avec-nathanael-leroy/


 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=OaqXd2cCyp4

jeudi 7 juillet 2022

Texte inspirateur : La déclaration de guerre de l’EZLN et du Chiapas au gouvernement mexicain et au capitalisme du 1er janvier 1994 : la première déclaration de la jungle de Lacandon, Mexique (EZLN)

 


“Le cri des opprimés, des pauvres et des exploités n’est pas toujours juste, mais si vous ne l’écoutez pas, vous ne saurez jamais ce qu’est vraiment la justice…”
~ Howard Zinn ~

“D’après Marcos, de nos jours, la planète est le champ de bataille de la quatrième guerre mondiale (la troisième ayant été la “guerre froide”). Le but de cette guerre est la conquête du monde entier au moyen du marché. Les armes y sont essentiellement financières, bien que des millions de personnes soient estropiées ou tuées à chaque moment. Ceux qui mènent cette guerre veulent faire converger toute la planète vers une grande entreprise planétaire unique ayant la Banque Mondiale, le FMI, l’OMC, l’OCDE et le président des Etats-Unis comme comité directeur…”
~ Ziga Vodovnik, Ph.D sciences sociales, université de Llubjana, Slovénie ~

-[]- Voir notre note sous le texte (Résistance 71) -[]-

Chapas1

Première déclaration de la jungle de Lacandon

1er janvier 1994

Déclaration de guerre de l’EZLN

“Aujourd’hui nous disons : “Assez est assez !” (¡Ya Basta!)

Au peuple du Mexique

Traduction de Résistance 71

Juillet 2022

Frères et sœurs mexicains,

Nous sommes le produit de 500 ans de lutte : d’abord contre l’esclavage, puis durant la guerre d’indépendance contre l’Espagne menée par des insurgés, puis pour éviter d’être absorbés par l’impérialisme nord-américain, puis pour promulguer la constitution et expulser l’empire français de notre sol, puis plus tard la dictature de Porfirio Diaz nous a refusé la juste application des lois de réforme et le peuple s’est rebellé et des leaders comme Pancho Villa et Emiliano Zapata ont émergé, des pauvres, tout comme nous. On nous a refusé la plus élémentaire des préparations de façon à ce qu’ils puissent nous utiliser comme chair à canon et piller la richesse de notre terre. Ils ne se préoccupent pas si nous n’avons rien, absolument rien, pas même un toit au dessus de nos têtes, pas de terre, pas de travail, pas de service de santé, pas de nourriture ni d’éducation. Nous ne pouvons pas non plus librement et démocratiquement élire nos représentants politiques ; il n’y a pas non plus d’indépendance des étrangers, ni n’y a t’il de paix et de justice pour nous et nos enfants.

Mais aujourd’hui, nous disons assez est assez !

Nous sommes les héritiers des véritables bâtisseurs de notre nation. Les dépossédés, nous sommes des millions et appelons donc nos frères et sœurs à rejoindre cette lutte et de la reconnaître comme la seule voie, ainsi nous ne mourrons pas de faim à cause de l’insatiable ambition d’une dictature vieille de 70 ans et menée par une clique de traîtres qui ne représentent que des groupes les plus conservateurs et les plus corrompus. Ce sont les mêmes qui se sont opposés à Hidalgo et Morelos, les mêmes qui ont trahi Vincente Guerrero, les mêmes qui ont vendu la moitié de notre pays à un envahisseur étranger, les mêmes qui ont importé un prince européen pour diriger notre pays, les mêmes qui ont formé la dictature “scientifique” Porfiriste, les mêmes qui se sont opposés à l’expropriation pétrolière, les mêmes qui ont massacré les cheminots en 1958 et les étudiants en 1968, les mêmes qui aujourd’hui nous prennent tout, absolument tout.

Pour prévenir que tout ce qui précède ne continue et comme dernier espoir, après avoir essayé d’utiliser des moyens légaux fondés sur la constitution, nous nous tournons vers l’article 39 de notre constitution qui nous dit : “La souveraineté nationale essentiellement et originellement réside dans le peuple. Tout pouvoir politique émane du peuple et son but est d’aider le peuple. Le peuple a, à tout moment, le droit inaliénable d’altérer et de modifier sa forme de gouvernement.

Ainsi, en accord avec notre constitution, nous déclarons ce qui suit à l’armée fédérale mexicaine, le pilier de la dictature mexicaine dont nous souffrons, monopolisée par un système de parti unique emmené par Carlos Salinas de Gortari, le chef de l’exécutif fédéral maximum et illégitime qui détient le pouvoir aujourd’hui.

En accord avec cette déclaration de guerre, nous demandons que tous les autres pouvoirs de la nation se fassent l’avocat de la restauration de la légitimité et de la stabilité de la nation en renversant le dictateur.

Nous demandons aussi que les organisations internationales et la Croix Rouge Internationale surveillent et régulent nos combats de façon à ce que nos efforts soient validés tout en protégeant les populations civiles. Nous déclarons que maintenant et toujours, nous sommes soumis à la convention de Genève en formant l’Ejecito Zapatista de Liberaciòn Nacionale (EZLN) comme notre bras armé dans notre lutte de libération. Nous avons le peuple mexicain de notre côté, nos combattants insurgés aiment le drapeau tricolore de notre nation qui est hautement respecté. Nous utilisons les couleurs rouge et noire sur nos uniformes comme symbole de nos travailleurs en grève. Notre drapeau est imprimé des lettres suivantes : “EZLN” pour Armée Zapatiste de Libération Nationale (AZLN) et nous portons toujours notre drapeau au combat.

D’emblée, nous rejetons tout effort et volonté de nous disgracier et de nous calomnier en nous accusant d’être des trafiquants de drogue, des narco-guerillas, des voleurs ou toutes autres insultes qui pourraient être utilisées par nos ennemis. Notre lutte suit la constitution que nous respectons pour son appel à la justice et à l’égalité.

Ainsi, en accord avec cette déclaration de guerre, nous donnons à nos forces militaires de l’EZLN les ordres suivants :

Premièrement : Avancez jusqu’à la capitale du pays en submergeant les forces armées fédérales mexicaines tout en protégeant dans notre avancée les populations civiles et en permettant aux habitants des zones libérées d’élire librement et démocratiquement leurs propres autorités administratives.

Deuxièmement : Respectez la vie de nos prisonniers et transférez les blessés à la Croix Rouge Internationale.

Troisièmement : Mettez en place des jugements rapides contre les soldats de l’armée fédérale mexicaine et de la police politique qui ont reçu une formation ou ont été payés par des étrangers, accusés d’être des traîtres à notre pays et contre tous ceux qui ont réprimé et maltraité la population civile, qui ont volé ou tenté de commettre des crimes contre le bien du peuple.

Quatrièmement : Formez de nouvelles troupes avec les Mexicains démontrant un intérêt à rejoindre notre lutte, incluant ceux des soldats ennemis qui se tournent vers nous sans nous avoir combattu et promettant de recevoir des ordres du commandement général de l’EZLN.

Cinquièmement : Nous demandons la rédition sans conditions des quartiers généraux de l’ennemi avant même que nous ne commencions tout combat, ce afin de sauver des vies humaines.

Sixièmement : Mettez un terme au pillage de nos ressources naturelles dans les zones contrôlées par l’EZLN.

Au peuple du Mexique,

Nous, les hommes et les femmes, souverains et libres, sommes conscients que cette guerre que nous avons déclarée est notre dernière possibilité, mais qu’elle est aussi juste. Les dictateurs mettent en application une guerre génocidaire non déclarée contre notre peuple, ce depuis bien des années. Ainsi, nous demandons votre participation, votre décision de soutenir ce plan qui lutte pour la terre, l’habitat, le travail, la nourriture, la santé, l’éducation, l’indépendance, la liberté, la démocratie, la justice et la paix. Nous déclarons que nous ne cesserons de lutter jusqu’à ce que les demandes de base de notre peuple aient été remplies en formant un gouvernement pour notre pays qui est libre et démocratique.

REJOIGNEZ LES FORCES INSURGEES DE L’ARMEE ZAPATISTE DE LIBERATION NATIONALE.

Le commandement général de l’EZLN.

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Notes de Résistance 71 :

Cette première déclaration zapatiste de la jungle de Lacandon fut suivie par cinq autres, plus élaborées que celle-ci, contenant des préambules et scindées en plusieurs parties. Chacune des déclarations suivantes analysent et enrichit les précédentes.

La seconde déclaration fut émise le 10 juin 1994, six mois après la première. Comparée à la première, la seconde déclaration fait 8 pages.

La troisième déclaration de 6 pages fut émise en janvier 1995.

La quatrième date du 1er janvier 1996, elle fait 10 pages et est divisée en un préambule et trois parties.

La cinquième déclaration fait 12 pages et fut émise en juillet 1998. Elle contient un court préambule et 6 parties.

La sixième et courante déclaration fut émise en juin 2005 et est connue sous le vocable de référence de “la Sixta” par les Zapatistes. Elle est essentiellement la plus aboutie au fil du temps et n’a pas nécessité d’amendements depuis 17 ans maintenant. Elle est loin de la première déclaration (de guerre) traduite ci-dessus. Elle est l’aboutissement politico-social de 11 ans de lutte et de réalisations de terrain, de succès et d’échecs, d’analyse et d’éducation de la génération zapatiste suivante. La Sixta est une analyse et un déni du système étatico-marchand, de son bras armé néoliberal et une fenêtre ouverte sur la réalisation factuelle de la société des sociétés libre et émancipée. La Sixta est le texte moderne le plus abouti pour une compréhension et une action directe politiques émancipatrices. C’est un document historique qui n’est pas fait pour rester dans les tiroirs, mais pour être adapté et vivre dans sa chair sociale organique à l’échelle planétaire.

Vous pouvez la lire sur Résistance 71 ainsi que la télécharger ici, ainsi que la comparer avec la 1ère publiée ci-dessus…

Ce qu’il est essentiel de comprendre est que le monde zapatiste incluant tous les mondes n’est pas un “produit fini”, une révolution achevée et (déjà) sclérosée, il est organique et en perpétuel mouvement et évolution constante. La société zapatiste est propre à son environnement socio-culturel et il est évident que leur mode de fonctionnement ne peut en aucun cas être directement appliqué à toute autre société, il contient néanmoins des éléments de gouvernance universels à l’humain qui peuvent être repris comme structure sociale tout en adaptant la forme à une société particulière.

Si seuls les Zapatistes peuvent faire du zapatisme, nous pouvons, à leur instar, tous fonctionner dans une société horizontale non hiérarchisée et non-autoritaire. Il suffit de le vouloir une fois la réalité oppressive bien appréhendée. Rappelons-nous toujours que le pouvoir est inhérent à la société humaine. Il n’y a pas de société sans pouvoir. Nous devrons toujours prendre des décisions pour le bien commun et les mettre en application. Le but n’est pas d’abolir le pouvoir, ceci est impossible à réaliser, car il n’y a pas de société sans pouvoir, mais de mettre un terme au règne du pouvoir coercitif et de faire retourner la société humaine dans un monde de fonctionnement horizontal non-coercitif  qui est conforme à sa nature profonde (cf Pierre Clastres). 

Nous avons adressé ce sujet dans deux essais (2017 et 2019), compilés dans ce PDF : “Du chemin de la société vers son humanité réalisée” (2020), à (re)lire et aussi à diffuser au grand large sans aucune modération. 

Voir également notre page essentielle : Textes fondateurs pour un changement politique ainsi que notre page sur les “communes libres zapatistes”.
Et cette compilation : « Chiapas, feu et parole d’un peuple qui dirige et d’un gouvernement qui obéit ! »

Vive la Commune Universelle de notre humanité enfin réalisée !

A bas l’État ! A bas la marchandise ! A bas l’argent ! A bas le salariat !

Marcos2

« C’est notre conviction et notre mode de pratique que
pour se rebeller et lutter, aucun leader, patron, messie,
ou sauveur n’est nécessaire. Pour lutter, les gens ont besoin
d’un sens de la honte, d’un peu de dignité et de beaucoup
d’organisation, Pour le reste, cela sert le collectif… ou pas. »

Marcos1
¡YA BASTA!

Source :  https://resistance71.wordpress.com/2022/07/06/texte-inspirateur-la-declaration-de-guerre-de-lezln-et-du-chiapas-au-gouvernement-mexicain-et-au-capitalisme-du-1er-janvier-1994-la-premiere-declaration-de-la-jungle-de-lacandon-mexique-ezln/