1-Introduction
Le livre "Le meilleur combattant de tous les temps" répertorie les plus grands champions des sports de combat (ou arts martiaux) les plus diffusés dans le monde, de l'Antiquité à nos jours. Mais cette étude s'intéresse quasi-exclusivement aux sports de combat sans arme. Or, certaines disciplines martiales avec armes ont elles aussi acquis une dimension sportive permettant de comparer objectivement les champions à travers les âges.
On peut catégoriser les sports et arts martiaux avec armes de la façon suivante :
- les disciplines où l'adresse est devenue le critère de comparaison (tir sportif, tir à l'arc ...)
- les disciplines où c'est la chorégraphie, c'est-à-dire la dimension artistique, qui sera notée (différentes variantes du wushu ...)
- et enfin les disciplines où l'opposition duelle est maintenue (escrime, kendo, canne de combat ...).
2- Références féodales
Avant de détailler les disciplines sportives modernes et ses plus grands champions, un mot sur les deux plus illustres prédécesseurs des combattants modernes avec arme(s) :
Le livre "Le meilleur combattant de tous les temps" répertorie les plus grands champions des sports de combat (ou arts martiaux) les plus diffusés dans le monde, de l'Antiquité à nos jours. Mais cette étude s'intéresse quasi-exclusivement aux sports de combat sans arme. Or, certaines disciplines martiales avec armes ont elles aussi acquis une dimension sportive permettant de comparer objectivement les champions à travers les âges.
On peut catégoriser les sports et arts martiaux avec armes de la façon suivante :
- les disciplines où l'adresse est devenue le critère de comparaison (tir sportif, tir à l'arc ...)
- les disciplines où c'est la chorégraphie, c'est-à-dire la dimension artistique, qui sera notée (différentes variantes du wushu ...)
- et enfin les disciplines où l'opposition duelle est maintenue (escrime, kendo, canne de combat ...).
2- Références féodales
Avant de détailler les disciplines sportives modernes et ses plus grands champions, un mot sur les deux plus illustres prédécesseurs des combattants modernes avec arme(s) :
- Musashi Miyamoto pour l'Extrême Orient
- et William the Marshal pour l'Occident.
Musashi Miyamoto (宮本 武蔵, Miyamoto Musashi?), de son premier nom Takezō Shimmen (Miyamoto étant le nom de son village de naissance et Musashi, une autre façon de lire les idéogrammes écrivant Takezō), (1584—19 mai 1645) est l'une des figures emblématiques du Japon et le plus fameux escrimeur de l'histoire du pays.
Il combattit en duel et tua pour la première fois à 13 ans (contre Arima Kihei en 1596). Âgé de 17 ans, il participa à la bataille de Sekigahara (1600) qui vit la victoire de l'armée de Ieyasu Tokugawa suite à la mort de Hideyoshi Toyotomi. Engagé dans le camp des perdants, il fut laissé pour mort sur le champ de bataille. Il survécut à ses blessures grâce à une certaine Oko, et sa fille Akemi, qui volaient les cadavres pour survivre et qui résidaient non loin du champ de bataille. Jusqu'à l'âge de 29 ans, il participa à une soixantaine de duels, la plupart avec un sabre en bois (bokken) alors que ses adversaires avaient de vrais sabres (katana). Il défia et anéantit à lui seul la totalité de l'école d'escrime Yoshiyoka, en se battant contre 60 combattants. C'est là qu'il pratiqua pour la première fois, sans s'en rendre compte, sa technique si célèbre des deux sabres, qu'il développa ensuite. Son dernier duel (le plus fameux) eut lieu le 13 avril 1612 contre l'autre plus grand escrimeur du Japon, Kojirō Sasaki, qu'il vainquit sur l'île de Fuma grâce à un long bokken, taillé dans une rame du bateau qui l'y avait amené. Il entra ensuite au service de la famille des Hosokawa, fidèle famille apparentée à celle du shogun. Il arrêta ensuite les duels, puis fut chargé du commandement d'un corps d'armée du seigneur Ogasawara et participa au siège du château de Hara en 1638, lors de la révolte des chrétiens menés par Shirō Amakusa. À l'âge de 59 ans (1643) il partit pour le mont Iwato, situé près de Kumamoto, où il s'installa dans la grotte de Reigan-dô ("Grotte du Roc-Esprit"). Il y disposa une table basse, et le 10 du dixième mois commença à rédiger Gorin no shō.
Il est l'auteur d'un ouvrage de stratégie, le Gorin no shō, écrit à l'âge de 60 ans, traduit en français par "Livre des cinq anneaux" ou "Traité des cinq roues". Vers la fin de sa vie, il médita et fit une introspection sur son passé et son expérience ; il en déduisit que les principes qu'il avait mis en œuvre dans son art martial (duels) pouvaient aussi être mis en œuvre non seulement en stratégie militaire (affrontement de masse) mais aussi dans tous les domaines. Les « cinq anneaux » ou « cinq cercles » font référence aux cinq étages des monuments funéraires bouddhiques (gorintō) qui représentent les cinq éléments de la tradition japonaise.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Musashi_Miyamoto
Guillaume le Maréchal (William Marshal en anglais) (vers 1145 – 1219, Caversham), 1er comte de Pembroke, est un chevalier anglais et un tournoyeur réputé. Il fut surnommé « le meilleur chevalier du monde ».
Chevalier anglo-normand, il est le fils né en Angleterre de Jean le Maréchal et de Sybille de Salisbury, sa seconde épouse. Le surnom de Maréchal remonte à son grand-père Gilbert le Maréchal, maréchal de la cour du roi Henri Ier Beauclerc, charge familiale héréditaire.
Il est chargé de l'éducation du roi Henri le Jeune († 1183). En 1173-1174, il le suit dans la révolte de celui-ci contre son père Henri II d'Angleterre. Pendant plusieurs années, il mène une bande de chevaliers réunis autour du jeune roi de tournoi en tournoi dans le nord de la France actuelle. À la mort de ce dernier, il escorte son corps à Rouen ou il va être enterré en la cathédrale Notre-Dame. Puis il part deux ans en croisade. Il rejoint alors l'ordre du Temple, dans un engagement devenu réalité à sa mort. Il est de retour en 1187, quelque temps avant la défaite de Hattin.
Le roi Henri II le prend alors à son service. Il lui accorde le fief de Cartmel dans le Lancashire. Il est l'un des derniers fidèles du vieux roi dans la lutte de ce dernier contre ses fils, au premier chef desquels le jeune Richard Cœur de Lion.
Régent d'Angleterre, il bat le 20 mai 1217 les troupes françaises à la bataille de Lincoln au cours de laquelle il tue le comte Thomas du Perche. Il est alors âgé de plus de 70 ans.
Le grand chevalier mourut le 14 mai 1219, sa femme Isabelle mourut un an plus tard. Sur son lit de mort, il avait pu encore s'enorgueillir d'avoir capturé plus de 500 chevaliers au cours des différents tournois auxquels il avait pris part.
C'est en apprenant la nouvelle de sa mort que son ennemi, le roi de France Philippe Auguste, demanda aux chevaliers de sa cour de porter un toast à la mémoire de son plus formidable adversaire, en lequel Guillaume des Barres reconnut le "Meilleur chevalier du monde".
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_le_Mar%C3%A9chal
3- Sports et arts martiaux modernes avec armes
Au programme des Jeux Olympiques modernes, on trouve plusieurs disciplines utilisant des armes blanches, des armes de jet ou des armes à feu.
L'escrime se décline en :
- fleuret depuis 1896
- sabre depuis 1896
- et épée depuis 1900
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Escrime_aux_Jeux_olympiques
Le tir à l'arc.
Seul l'arc classique est disputé aux Jeux Olympiques.
Au total, pas moins de 23 épreuves différentes furent proposées de 1900 à 1920; de 6 à 10 simultanément selon les éditions. Aujourd'hui (depuis l'édition des JO de 1992), seules 4 épreuves existent :
- Tournoi olympique, hommes
- Tournoi olympique, femmes
- Tournoi olympique par équipe, hommes
- Tournoi olympique par équipe, femmes
Ce sport d'adresse s'apparente peut-être plus à une version sportive de la chasse que du combat.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tir_%C3%A0_l%27arc_aux_Jeux_olympiques
Le tir sportif.Ce sport se décline, aux Jeux Olympiques, en 9 épreuves :
- Pistolet air comprimé 10 m
- Carabine air comprimé 10 m
- Pistolet tir rapide 25 m
- Pistolet 50 m
- Carabine 50 m
- Carabine trois positions 50 m
- Double Trap
- Skeet
- Trap
Même remarque que pour le tir à l'arc : ce sport d'adresse s'apparente peut-être plus à une version sportive de la chasse que du combat.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tir_aux_Jeux_olympiques
Parmi les sports olympiques avec arme, on peut également citer le pentathlon moderne qui inclut des épreuves de tir au pistolet et d'escrime (en plus de la course cross, de la natation et de l'équitation), sorte d'épreuves combinées déterminant le meilleur soldat moderne. Ce sport fut créé par Pierre de Coubertin lui-même, qui était un pratiquant émérite de tir sportif.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pentathlon_moderne_aux_Jeux_olympiques
Et le biathlon, aux Jeux Olympiques d'hiver, qui combine le ski de fond et le tir sportif (à la carabine plus précisément).
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Biathlon
Certains sports eurent l'honneur d'être en démonstration aux Jeux Olympiques. Parmi ceux-ci, il faut citer :
- la canne de combat (aux JO de 1924); voir à : http://fr.wikipedia.org/wiki/Canne_de_combat
- les budo (aux JO de 1964) qui se déclinent en judo, aïkido, karatédo et kendo; voir à : http://fr.wikipedia.org/wiki/Budo
- et les wushu (aux JO de 2008) ; voir à : http://fr.wikipedia.org/wiki/Wushu_(sport)qui présentent une ou plusieurs disciplines martiales avec arme.
Pour connaître l'ensemble des sports en démonstration aux Jeux Olympiques, de 1896 à 2008 :
voir à : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sports_olympiques#Sports_de_d.C3.A9monstration
Certaines de ces disciplines avec armes, ont connu une consécration en devenant sports officiels des Jeux Mondiaux (créés en 1981) ou, plus récemment, aux Jeux de Combat SportAccord (première édition en 2010).
Kendo
Les compétitions par équipe et les compétitions individuelles des 1ers "Jeux de Combat SportAccord 2010" ont été dominées par le Japon qui rafle tous les titres. En individuel, le Japonais Kazuo Furukawa s'impose contre un compatriote dans le maniement du sabre de bambou.
Wushu
Trois styles correspondant à différentes pratiques traditionnelles chinoises ont été présentés en compétition lors des Jeux de Combat SportAccord de 2010. L'histoire retiendra le nom des premiers vainqueurs comme des précurseurs.
Le nanquan/nangun, style traditionnel du sud, qui inclut la "boxe du sud", le "bâton du sud" ou encore le "sabre du sud", a vu la victoire de l'Iranien Farshad Arabi.
Dans le daoshu/gunshu ("dao shu" constituant la pratique du sabre. le qiang shu la pratique de la lance et le "gun shu" les techniques au bâton), c'est le Chinois Yong Xu Lv qui se montra le plus technique.
Enfin, en taijiquan/taijijian, "lance", "sabre", "double sabre", "épée" ... victoire pour le Chinois Ying Qi Huang.
Ces disciplines se pratiquent sous la forme d'une démonstration technique, chorégraphiée, de manipulation des armes. Ce n'est pas un combat duel mais un enchaînement noté.
4- Champions les plus titrés
Escrime
- fleuret :
Au fleuret, c'est le Français Christian d'Oriola qui a conquis le plus de médailles d'or en individuel aux championnats du monde (1947, 1949, 1953 et 1954) et aux Jeux Olympiques (1952 et 1956) : soit 6 titres individuels de 1947 à 1956. S'ajoutent également des victoires par équipe : or aux Jeux Olympiques de 1948 et 1952, et aux championnats du monde 1947, 1951, 1953 et 1958 ! Soit 12 médailles d'or au total pour une domination sur la période 1947-1958.
Durée exacte de la domination individuelle ou collective : 9 ans (années 1947, 1948, 1949, 1951, 1952, 1953, 1954, 1956 et 1958).
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_d%27Oriola
- sabre :L'équipe nationale de Hongrie a dominé outrageusement le sabre pendant plus d'un quart de siècle (approximativement la période 1932-1960) et a connu pendant cette époque plusieurs champions individuels extraordinaires capables de conquérir 6 voire 7 médailles d'or olympiques !
* Aladar Gerevich
Ce sabreur a remporté la médaille d'or lors de six éditions différentes des Jeux Olympiques Modernes, un exploit que seule la kayakiste allemande Birgit Fischer a réussi depuis 1896.
Il fut une fois médaillé d'or olympique en individuel (1948) et six fois par équipe (1932, 1936, 1948, 1952, 1956 et 1960) sachant que les deux éditions 1940 et 1944 des JO ont été annulées pour cause de Seconde Guerre Mondiale !
A ces titres olympiques, il faut ajouter 14 médailles d'or en championnats du monde : individuels (1951 et 1956) et collectifs (1933, 1934, 1935, 1937, 1951, 1953, 1954, 1955, 1957 et 1958). Soit un total de 21 médailles d'or olympiques ou mondiales dans sa carrière entre 1932 et 1960 !
La durée exacte de sa domination individuelle ou collective est au minimum de : 16 ans (années exactes : 1932, 1933, 1934, 1935, 1936, 1937, 1948, 1951, 1952, 1953, 1954, 1955, 1956, 1957, 1958 et 1960).
Se pose ensuite la question de la période 1939-1946 durant laquelle ni les Jeux Olympiques ni les championnats du monde ne furent organisés. Mais il faut savoir que la dernière compétition de sabre avant la Guerre, celle de 1938, et la première après la Guerre, celle de 1947, furent toutes deux remportées par l'Italien Aldo Montano, et l'équipe nationale d'Italie. C'est peut-être lui, et non Aladar Gerevich et les Hongrois qui ont vu leur carrière amputée par la Seconde Guerre Mondiale. Pour couper la poire en deux, on pourrait éventuellement donner 4 années à l'Italie et 4 à la Hongrie pour la période 1939-1946 ce qui porterait le règne d'Aladar Gerevich à 20 années environ.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Aladar_Gerevich
* Pál Kovács
Aux côtés de son compatriote Aladar Gerevich, Pal Kovacs remporte six titres olympiques au sabre : en individuel (1952) et par équipe (1936, 1948, 1952, 1956 et 1960).
Il s'impose également en championnats du monde : en individuel (1937 et 1953) et par équipe (1937, 1951, 1953, 1954, 1955, 1957 et 1958).
Soit un total de 15 médailles d'or olympiques ou mondiales et une domination au minimum de : 12 ans (1936, 1937, 1948, 1951, 1952, 1953, 1954, 1955, 1956, 1957, 1958 et 1960). Qui peut être portée à 16 années si on considère que l'Italie et la Hongrie auraient pu se partager les 8 années correspondant à la Seconde Guerre Mondiale.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pal_Kovacs
* Rudolf Karpati
Rudolf Karpati a conquis lui aussi six titres olympiques, deux en individuel (1956 et 1960) et quatre par équipe (1948, 1952, 1956 et 1960).
Il a ajouté à ce brillant palmarès sept autres médailles d'or en championnats du monde : deux en individuels (1954 et 1959) et cinq par équipe (1953, 1954, 1955, 1957 et 1958).
Son total est donc de treize médailles d'or avec une domination individuelle et/ou collective lors des années : 1948, 1952, 1953, 1954, 1955, 1956, 1957, 1958, 1959 et 1960); pendant 10 ans.
Source :http://fr.wikipedia.org/wiki/Rudolf_Karpati
Pourtant, le plus titré en individuel ne figure pas parmi ces champions hongrois. C'est le Russe Stanislav Pozdniakov qui, entre 1996 et 2007 a conquis 1 titre olympique (1996) et 5 titres de champion du monde (1997, 2001, 2002, 2006 et 2007). A ce palmarès individuel remarquable, il faut ajouter les titres par équipe aux Jeux Olympiques (1992, 1996 et 2000) et aux championnats du monde (1994, 2001, 2002, 2003 et 2005). Soit 14 médailles d'or au total sur la période 1992-2007.
Si l'on prend également en compte les Coupes du monde qu'il a remportées en 1994, 1995, 1996, 1999 et 2000, on peut connaître la durée exacte de la domination individuelle ou collective : 13 ans (années 1992, 1994, 1995, 1996, 1997, 1999, 2000, 2001, 2002, 2003, 2005, 2006 et 2007).
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Stanislav_Pozdniakov
- épée :
La légende de l'épée est l'Italien Edoardo Mangiarotti
Pratiquant d'épée et de fleuret, cet escrimeur a conquis plus de médailles qu'aucun autre combattant dans son sport. Mais à ne regarder que les médailles d'or (20), il est quand même devancé par le Hongrois Aladar Gerevich (21).
Edoardo Mangiarotti a obtenu six médailles d'or aux Jeux Olympiques :
- une individuelle à l'épée en 1952
- quatre par équipe à l'épée en 1936, 1952, 1956 et 1960
- et une par équipe au fleuret en 1956.
Aux championnats du monde, il a ajouté quatorze autres médailles d'or :
- deux individuelles à l'épée en 1951 et 1954
- cinq par équipe à l'épée en 1937, 1949, 1950, 1954 et 1955
- et sept par équipe au fleuret en 1938, 1949, 1950, 1951, 1953, 1954 et 1955.
Sa domination, individuelle et/ou collective, à l'épée et/ou au fleuret porte ainsi sur les années : 1936, 1937, 1938, 1949, 1950, 1951, 1952, 1953, 1954, 1955, 1956 et 1960; soit 12 années.
Toutefois, de 1939 à 1946 (inclus), ni les Jeux Olympiques ni les championnats du monde n'ont été tenus pour cause de Seconde Guerre mondiale. La France et l'Italie se disputant les titres par équipe tant en fleuret qu'à l'épée, on peut supposer qu'Edoardo Mangiarotti aurait pu conquérir d'autres médailles d'or collectives durant ces huit années de coupure.
La durée de son règne peut donc être estimée à (en coupant la poire en deux) 16 années.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Edoardo_Mangiarotti
Mais le plus titré en individuel est le Russe Pavel Kolobkov qui a obtenu la médaille d'or une fois aux Jeux Olympiques (2000) et quatre fois aux championnats du monde (1993, 1994, 2002 et 2005). Par contre, il ne gagna jamais par équipe.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pavel_Kolobkov
A tous ces spécialistes d'une seule arme (voire deux avec E.Mangiarotti), il faut ajouter le polyvalent (maîtrisant les trois : fleuret, sabre et épée) Nedo Nadi qui évolua à une époque où les championnats du monde n'existaient pas encore et dont le palmarès aurait pu être le plus grand de tous.
Il obtint le titre olympique individuel au fleuret en 1912, rata les Jeux de 1916 annulés pour cause de Première Guerre mondiale mais, en 1920, remporta 5 titres olympiques sur 6 possibles en escrime : fleuret individuel et par équipe, sabre individuel et par équipe, et épée par équipe avec l'Italie. Ce record de 5 médailles d'or lors d'une même édition des Jeux Olympiques ne sera battu que par le nageur Mark Spitz en 1972.
La durée de son règne peut être estimée à 12 années.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Nedo_Nadi
Tir à l'arc
L'archer le plus médaillé aux Jeux Olympiques est le Belge Hubert Van Innis avec 6 médailles d'or (et 3 médailles d'argent) :
- en 1900 : 2 médailles d'or : dans les épreuves cordon doré 33m et au chapelet 33m
- en 1920 : 4 médailles d'or : dans les épreuves Libre-oiseau mobile 28m et 33m et les épreuves par équipe libre-oiseau mobile 33m et 50m
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hubert_Van_Innis
Tir sportif
Pas moins de cinq tireurs sportifs ont obtenu 5 médailles d'or aux Jeux Olympiques :
- Carl Townsend Osburn (Etats-Unis) en aux éditions 1912, 1920 et 1924
- Willis Augustus Jun Lee (Etats-Unis) en 1920
- Ole Andreas Lilloe-Olsen (Norvège) en 1920 et 1924
- Alfred P. Lane (Etats-Unis) en 1912 et 1920
- et Morris Fisher (Etats-Unis) en 1920 et 1924
Le premier cité se distingue des autres par sa plus grande longévité et un nombre total de 11 médailles (d'or, d'argent et de bronze confondues). Ce total de médailles remportées par un États-unien ne sera battu que par le nageur Michael Phelps en 2008.
Source : http://www.issf-sports.org/results/historicalmedalwinners.ashx
et http://en.wikipedia.org/wiki/Carl_Osburn
Pentathlon moderne
Biathlon
Canne de combat
Kendo
Wushu
- nanquan/nangun
- daoshu/gunshu
- taijiquan/taijijian
Pour ces derniers sports, l'histoire reste à écrire. La postérité se cherche encore un champion iconique.
Musashi Miyamoto (宮本 武蔵, Miyamoto Musashi?), de son premier nom Takezō Shimmen (Miyamoto étant le nom de son village de naissance et Musashi, une autre façon de lire les idéogrammes écrivant Takezō), (1584—19 mai 1645) est l'une des figures emblématiques du Japon et le plus fameux escrimeur de l'histoire du pays.
Il combattit en duel et tua pour la première fois à 13 ans (contre Arima Kihei en 1596). Âgé de 17 ans, il participa à la bataille de Sekigahara (1600) qui vit la victoire de l'armée de Ieyasu Tokugawa suite à la mort de Hideyoshi Toyotomi. Engagé dans le camp des perdants, il fut laissé pour mort sur le champ de bataille. Il survécut à ses blessures grâce à une certaine Oko, et sa fille Akemi, qui volaient les cadavres pour survivre et qui résidaient non loin du champ de bataille. Jusqu'à l'âge de 29 ans, il participa à une soixantaine de duels, la plupart avec un sabre en bois (bokken) alors que ses adversaires avaient de vrais sabres (katana). Il défia et anéantit à lui seul la totalité de l'école d'escrime Yoshiyoka, en se battant contre 60 combattants. C'est là qu'il pratiqua pour la première fois, sans s'en rendre compte, sa technique si célèbre des deux sabres, qu'il développa ensuite. Son dernier duel (le plus fameux) eut lieu le 13 avril 1612 contre l'autre plus grand escrimeur du Japon, Kojirō Sasaki, qu'il vainquit sur l'île de Fuma grâce à un long bokken, taillé dans une rame du bateau qui l'y avait amené. Il entra ensuite au service de la famille des Hosokawa, fidèle famille apparentée à celle du shogun. Il arrêta ensuite les duels, puis fut chargé du commandement d'un corps d'armée du seigneur Ogasawara et participa au siège du château de Hara en 1638, lors de la révolte des chrétiens menés par Shirō Amakusa. À l'âge de 59 ans (1643) il partit pour le mont Iwato, situé près de Kumamoto, où il s'installa dans la grotte de Reigan-dô ("Grotte du Roc-Esprit"). Il y disposa une table basse, et le 10 du dixième mois commença à rédiger Gorin no shō.
Il est l'auteur d'un ouvrage de stratégie, le Gorin no shō, écrit à l'âge de 60 ans, traduit en français par "Livre des cinq anneaux" ou "Traité des cinq roues". Vers la fin de sa vie, il médita et fit une introspection sur son passé et son expérience ; il en déduisit que les principes qu'il avait mis en œuvre dans son art martial (duels) pouvaient aussi être mis en œuvre non seulement en stratégie militaire (affrontement de masse) mais aussi dans tous les domaines. Les « cinq anneaux » ou « cinq cercles » font référence aux cinq étages des monuments funéraires bouddhiques (gorintō) qui représentent les cinq éléments de la tradition japonaise.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Musashi_Miyamoto
Guillaume le Maréchal (William Marshal en anglais) (vers 1145 – 1219, Caversham), 1er comte de Pembroke, est un chevalier anglais et un tournoyeur réputé. Il fut surnommé « le meilleur chevalier du monde ».
Chevalier anglo-normand, il est le fils né en Angleterre de Jean le Maréchal et de Sybille de Salisbury, sa seconde épouse. Le surnom de Maréchal remonte à son grand-père Gilbert le Maréchal, maréchal de la cour du roi Henri Ier Beauclerc, charge familiale héréditaire.
Il est chargé de l'éducation du roi Henri le Jeune († 1183). En 1173-1174, il le suit dans la révolte de celui-ci contre son père Henri II d'Angleterre. Pendant plusieurs années, il mène une bande de chevaliers réunis autour du jeune roi de tournoi en tournoi dans le nord de la France actuelle. À la mort de ce dernier, il escorte son corps à Rouen ou il va être enterré en la cathédrale Notre-Dame. Puis il part deux ans en croisade. Il rejoint alors l'ordre du Temple, dans un engagement devenu réalité à sa mort. Il est de retour en 1187, quelque temps avant la défaite de Hattin.
Le roi Henri II le prend alors à son service. Il lui accorde le fief de Cartmel dans le Lancashire. Il est l'un des derniers fidèles du vieux roi dans la lutte de ce dernier contre ses fils, au premier chef desquels le jeune Richard Cœur de Lion.
Régent d'Angleterre, il bat le 20 mai 1217 les troupes françaises à la bataille de Lincoln au cours de laquelle il tue le comte Thomas du Perche. Il est alors âgé de plus de 70 ans.
Le grand chevalier mourut le 14 mai 1219, sa femme Isabelle mourut un an plus tard. Sur son lit de mort, il avait pu encore s'enorgueillir d'avoir capturé plus de 500 chevaliers au cours des différents tournois auxquels il avait pris part.
C'est en apprenant la nouvelle de sa mort que son ennemi, le roi de France Philippe Auguste, demanda aux chevaliers de sa cour de porter un toast à la mémoire de son plus formidable adversaire, en lequel Guillaume des Barres reconnut le "Meilleur chevalier du monde".
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_le_Mar%C3%A9chal
3- Sports et arts martiaux modernes avec armes
Au programme des Jeux Olympiques modernes, on trouve plusieurs disciplines utilisant des armes blanches, des armes de jet ou des armes à feu.
L'escrime se décline en :
- fleuret depuis 1896
- sabre depuis 1896
- et épée depuis 1900
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Escrime_aux_Jeux_olympiques
Le tir à l'arc.
Seul l'arc classique est disputé aux Jeux Olympiques.
Au total, pas moins de 23 épreuves différentes furent proposées de 1900 à 1920; de 6 à 10 simultanément selon les éditions. Aujourd'hui (depuis l'édition des JO de 1992), seules 4 épreuves existent :
- Tournoi olympique, hommes
- Tournoi olympique, femmes
- Tournoi olympique par équipe, hommes
- Tournoi olympique par équipe, femmes
Ce sport d'adresse s'apparente peut-être plus à une version sportive de la chasse que du combat.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tir_%C3%A0_l%27arc_aux_Jeux_olympiques
Le tir sportif.Ce sport se décline, aux Jeux Olympiques, en 9 épreuves :
- Pistolet air comprimé 10 m
- Carabine air comprimé 10 m
- Pistolet tir rapide 25 m
- Pistolet 50 m
- Carabine 50 m
- Carabine trois positions 50 m
- Double Trap
- Skeet
- Trap
Même remarque que pour le tir à l'arc : ce sport d'adresse s'apparente peut-être plus à une version sportive de la chasse que du combat.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tir_aux_Jeux_olympiques
Parmi les sports olympiques avec arme, on peut également citer le pentathlon moderne qui inclut des épreuves de tir au pistolet et d'escrime (en plus de la course cross, de la natation et de l'équitation), sorte d'épreuves combinées déterminant le meilleur soldat moderne. Ce sport fut créé par Pierre de Coubertin lui-même, qui était un pratiquant émérite de tir sportif.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pentathlon_moderne_aux_Jeux_olympiques
Et le biathlon, aux Jeux Olympiques d'hiver, qui combine le ski de fond et le tir sportif (à la carabine plus précisément).
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Biathlon
Certains sports eurent l'honneur d'être en démonstration aux Jeux Olympiques. Parmi ceux-ci, il faut citer :
- la canne de combat (aux JO de 1924); voir à : http://fr.wikipedia.org/wiki/Canne_de_combat
- les budo (aux JO de 1964) qui se déclinent en judo, aïkido, karatédo et kendo; voir à : http://fr.wikipedia.org/wiki/Budo
- et les wushu (aux JO de 2008) ; voir à : http://fr.wikipedia.org/wiki/Wushu_(sport)qui présentent une ou plusieurs disciplines martiales avec arme.
Pour connaître l'ensemble des sports en démonstration aux Jeux Olympiques, de 1896 à 2008 :
voir à : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sports_olympiques#Sports_de_d.C3.A9monstration
Certaines de ces disciplines avec armes, ont connu une consécration en devenant sports officiels des Jeux Mondiaux (créés en 1981) ou, plus récemment, aux Jeux de Combat SportAccord (première édition en 2010).
Kendo
Les compétitions par équipe et les compétitions individuelles des 1ers "Jeux de Combat SportAccord 2010" ont été dominées par le Japon qui rafle tous les titres. En individuel, le Japonais Kazuo Furukawa s'impose contre un compatriote dans le maniement du sabre de bambou.
Wushu
Trois styles correspondant à différentes pratiques traditionnelles chinoises ont été présentés en compétition lors des Jeux de Combat SportAccord de 2010. L'histoire retiendra le nom des premiers vainqueurs comme des précurseurs.
Le nanquan/nangun, style traditionnel du sud, qui inclut la "boxe du sud", le "bâton du sud" ou encore le "sabre du sud", a vu la victoire de l'Iranien Farshad Arabi.
Dans le daoshu/gunshu ("dao shu" constituant la pratique du sabre. le qiang shu la pratique de la lance et le "gun shu" les techniques au bâton), c'est le Chinois Yong Xu Lv qui se montra le plus technique.
Enfin, en taijiquan/taijijian, "lance", "sabre", "double sabre", "épée" ... victoire pour le Chinois Ying Qi Huang.
Ces disciplines se pratiquent sous la forme d'une démonstration technique, chorégraphiée, de manipulation des armes. Ce n'est pas un combat duel mais un enchaînement noté.
4- Champions les plus titrés
Escrime
- fleuret :
Au fleuret, c'est le Français Christian d'Oriola qui a conquis le plus de médailles d'or en individuel aux championnats du monde (1947, 1949, 1953 et 1954) et aux Jeux Olympiques (1952 et 1956) : soit 6 titres individuels de 1947 à 1956. S'ajoutent également des victoires par équipe : or aux Jeux Olympiques de 1948 et 1952, et aux championnats du monde 1947, 1951, 1953 et 1958 ! Soit 12 médailles d'or au total pour une domination sur la période 1947-1958.
Durée exacte de la domination individuelle ou collective : 9 ans (années 1947, 1948, 1949, 1951, 1952, 1953, 1954, 1956 et 1958).
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_d%27Oriola
- sabre :L'équipe nationale de Hongrie a dominé outrageusement le sabre pendant plus d'un quart de siècle (approximativement la période 1932-1960) et a connu pendant cette époque plusieurs champions individuels extraordinaires capables de conquérir 6 voire 7 médailles d'or olympiques !
* Aladar Gerevich
Ce sabreur a remporté la médaille d'or lors de six éditions différentes des Jeux Olympiques Modernes, un exploit que seule la kayakiste allemande Birgit Fischer a réussi depuis 1896.
Il fut une fois médaillé d'or olympique en individuel (1948) et six fois par équipe (1932, 1936, 1948, 1952, 1956 et 1960) sachant que les deux éditions 1940 et 1944 des JO ont été annulées pour cause de Seconde Guerre Mondiale !
A ces titres olympiques, il faut ajouter 14 médailles d'or en championnats du monde : individuels (1951 et 1956) et collectifs (1933, 1934, 1935, 1937, 1951, 1953, 1954, 1955, 1957 et 1958). Soit un total de 21 médailles d'or olympiques ou mondiales dans sa carrière entre 1932 et 1960 !
La durée exacte de sa domination individuelle ou collective est au minimum de : 16 ans (années exactes : 1932, 1933, 1934, 1935, 1936, 1937, 1948, 1951, 1952, 1953, 1954, 1955, 1956, 1957, 1958 et 1960).
Se pose ensuite la question de la période 1939-1946 durant laquelle ni les Jeux Olympiques ni les championnats du monde ne furent organisés. Mais il faut savoir que la dernière compétition de sabre avant la Guerre, celle de 1938, et la première après la Guerre, celle de 1947, furent toutes deux remportées par l'Italien Aldo Montano, et l'équipe nationale d'Italie. C'est peut-être lui, et non Aladar Gerevich et les Hongrois qui ont vu leur carrière amputée par la Seconde Guerre Mondiale. Pour couper la poire en deux, on pourrait éventuellement donner 4 années à l'Italie et 4 à la Hongrie pour la période 1939-1946 ce qui porterait le règne d'Aladar Gerevich à 20 années environ.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Aladar_Gerevich
* Pál Kovács
Aux côtés de son compatriote Aladar Gerevich, Pal Kovacs remporte six titres olympiques au sabre : en individuel (1952) et par équipe (1936, 1948, 1952, 1956 et 1960).
Il s'impose également en championnats du monde : en individuel (1937 et 1953) et par équipe (1937, 1951, 1953, 1954, 1955, 1957 et 1958).
Soit un total de 15 médailles d'or olympiques ou mondiales et une domination au minimum de : 12 ans (1936, 1937, 1948, 1951, 1952, 1953, 1954, 1955, 1956, 1957, 1958 et 1960). Qui peut être portée à 16 années si on considère que l'Italie et la Hongrie auraient pu se partager les 8 années correspondant à la Seconde Guerre Mondiale.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pal_Kovacs
* Rudolf Karpati
Rudolf Karpati a conquis lui aussi six titres olympiques, deux en individuel (1956 et 1960) et quatre par équipe (1948, 1952, 1956 et 1960).
Il a ajouté à ce brillant palmarès sept autres médailles d'or en championnats du monde : deux en individuels (1954 et 1959) et cinq par équipe (1953, 1954, 1955, 1957 et 1958).
Son total est donc de treize médailles d'or avec une domination individuelle et/ou collective lors des années : 1948, 1952, 1953, 1954, 1955, 1956, 1957, 1958, 1959 et 1960); pendant 10 ans.
Source :http://fr.wikipedia.org/wiki/Rudolf_Karpati
Pourtant, le plus titré en individuel ne figure pas parmi ces champions hongrois. C'est le Russe Stanislav Pozdniakov qui, entre 1996 et 2007 a conquis 1 titre olympique (1996) et 5 titres de champion du monde (1997, 2001, 2002, 2006 et 2007). A ce palmarès individuel remarquable, il faut ajouter les titres par équipe aux Jeux Olympiques (1992, 1996 et 2000) et aux championnats du monde (1994, 2001, 2002, 2003 et 2005). Soit 14 médailles d'or au total sur la période 1992-2007.
Si l'on prend également en compte les Coupes du monde qu'il a remportées en 1994, 1995, 1996, 1999 et 2000, on peut connaître la durée exacte de la domination individuelle ou collective : 13 ans (années 1992, 1994, 1995, 1996, 1997, 1999, 2000, 2001, 2002, 2003, 2005, 2006 et 2007).
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Stanislav_Pozdniakov
- épée :
La légende de l'épée est l'Italien Edoardo Mangiarotti
Pratiquant d'épée et de fleuret, cet escrimeur a conquis plus de médailles qu'aucun autre combattant dans son sport. Mais à ne regarder que les médailles d'or (20), il est quand même devancé par le Hongrois Aladar Gerevich (21).
Edoardo Mangiarotti a obtenu six médailles d'or aux Jeux Olympiques :
- une individuelle à l'épée en 1952
- quatre par équipe à l'épée en 1936, 1952, 1956 et 1960
- et une par équipe au fleuret en 1956.
Aux championnats du monde, il a ajouté quatorze autres médailles d'or :
- deux individuelles à l'épée en 1951 et 1954
- cinq par équipe à l'épée en 1937, 1949, 1950, 1954 et 1955
- et sept par équipe au fleuret en 1938, 1949, 1950, 1951, 1953, 1954 et 1955.
Sa domination, individuelle et/ou collective, à l'épée et/ou au fleuret porte ainsi sur les années : 1936, 1937, 1938, 1949, 1950, 1951, 1952, 1953, 1954, 1955, 1956 et 1960; soit 12 années.
Toutefois, de 1939 à 1946 (inclus), ni les Jeux Olympiques ni les championnats du monde n'ont été tenus pour cause de Seconde Guerre mondiale. La France et l'Italie se disputant les titres par équipe tant en fleuret qu'à l'épée, on peut supposer qu'Edoardo Mangiarotti aurait pu conquérir d'autres médailles d'or collectives durant ces huit années de coupure.
La durée de son règne peut donc être estimée à (en coupant la poire en deux) 16 années.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Edoardo_Mangiarotti
Mais le plus titré en individuel est le Russe Pavel Kolobkov qui a obtenu la médaille d'or une fois aux Jeux Olympiques (2000) et quatre fois aux championnats du monde (1993, 1994, 2002 et 2005). Par contre, il ne gagna jamais par équipe.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pavel_Kolobkov
A tous ces spécialistes d'une seule arme (voire deux avec E.Mangiarotti), il faut ajouter le polyvalent (maîtrisant les trois : fleuret, sabre et épée) Nedo Nadi qui évolua à une époque où les championnats du monde n'existaient pas encore et dont le palmarès aurait pu être le plus grand de tous.
Il obtint le titre olympique individuel au fleuret en 1912, rata les Jeux de 1916 annulés pour cause de Première Guerre mondiale mais, en 1920, remporta 5 titres olympiques sur 6 possibles en escrime : fleuret individuel et par équipe, sabre individuel et par équipe, et épée par équipe avec l'Italie. Ce record de 5 médailles d'or lors d'une même édition des Jeux Olympiques ne sera battu que par le nageur Mark Spitz en 1972.
La durée de son règne peut être estimée à 12 années.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Nedo_Nadi
Tir à l'arc
L'archer le plus médaillé aux Jeux Olympiques est le Belge Hubert Van Innis avec 6 médailles d'or (et 3 médailles d'argent) :
- en 1900 : 2 médailles d'or : dans les épreuves cordon doré 33m et au chapelet 33m
- en 1920 : 4 médailles d'or : dans les épreuves Libre-oiseau mobile 28m et 33m et les épreuves par équipe libre-oiseau mobile 33m et 50m
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hubert_Van_Innis
Tir sportif
Pas moins de cinq tireurs sportifs ont obtenu 5 médailles d'or aux Jeux Olympiques :
- Carl Townsend Osburn (Etats-Unis) en aux éditions 1912, 1920 et 1924
- Willis Augustus Jun Lee (Etats-Unis) en 1920
- Ole Andreas Lilloe-Olsen (Norvège) en 1920 et 1924
- Alfred P. Lane (Etats-Unis) en 1912 et 1920
- et Morris Fisher (Etats-Unis) en 1920 et 1924
Le premier cité se distingue des autres par sa plus grande longévité et un nombre total de 11 médailles (d'or, d'argent et de bronze confondues). Ce total de médailles remportées par un États-unien ne sera battu que par le nageur Michael Phelps en 2008.
Source : http://www.issf-sports.org/results/historicalmedalwinners.ashx
et http://en.wikipedia.org/wiki/Carl_Osburn
Pentathlon moderne
Biathlon
Canne de combat
Kendo
Wushu
- nanquan/nangun
- daoshu/gunshu
- taijiquan/taijijian
Pour ces derniers sports, l'histoire reste à écrire. La postérité se cherche encore un champion iconique.