Après avoir lu l'intégralité des programmes d'une dizaine de candidats à
l'élection présidentielle 2012, j'ai réalisé que les "journalistes" de
la télévision ne délivraient pas, à la masse des téléspectateurs, la
vérité factuelle mais de grossières caricatures des "petits" candidats"
et un "léchage de bottes" caractérisé des "gros" candidats.
Je
reviens ici sur quelques propositions intéressantes relatives à
"Economie et Emploi" (que je considère comme fondamental puisque c'est
ça qui permet de financer tous les autres projets) et je m'arrêterai
plus particulièrement sur les thèmes "Banque et régulation financière"
et "Politique monétaire".
Banques et régulation financière
proposition 1
Séparation par la loi des banques de dépôt et des banques d’affaires.
En
cas d’extrême nécessité et de risque pour les dépôts des particuliers,
nationalisation, même partielle et temporaire, des banques de dépôts en
difficulté.
Action déterminée de la France au niveau international
pour une interdiction des produits dérivés spéculatifs et une taxe
mondiale sur les transactions financières.
Le monopole des marchés
financiers et des banques en ce qui concerne le financement de nos
emprunts sera supprimé et la possibilité pour la Banque de France de
détenir des titres de la dette publique sera rétablie.
Il conviendra
d’adopter des mesures de contrôle des mouvements de spéculation des
capitaux. Les banques de dépôt feront l’objet d’une nationalisation
partielle aussi longtemps que nécessaire pour assainir les pratiques
bancaires et sécuriser l’épargne des Français.
Nous procéderons à l’annulation des conventions fiscales avec tous les paradis fiscaux.
Les
règles de transparence sur les frais de sortie et sur les tarifs des
banques, des assurances, des opérateurs mobiles seront renforcées.
Fixation
par la loi d’un plafond applicable au montant des frais bancaires
facturés aux clients des banques (ménages et entreprises).
Les taux
des crédits à la consommation et des crédits immobiliers contractés par
des particuliers, feront l’objet d’un encadrement législatif et
réglementaire avec notamment une révision de la procédure de fixation du
taux d’usure pour empêcher les organismes de crédit de prêter à taux
exorbitants.
proposition 2
Seules
les banques qui n’opèrent plus dans les paradis fiscaux garderont leur
licence bancaire. Cette licence, octroyée par l’Etat, donne le droit de
vendre des services bancaires.
Pour en finir avec le secret bancaire
et l’évasion fiscale, toutes les institutions financières qui opèrent en
France et qui ouvrent un compte à une Française ou un Français,
n’importe où dans le monde, devront en informer l’administration
fiscale. Une disposition semblable a été votée aux Etats-Unis, qui
s’appliquera dès 2013 aux citoyennes et citoyens américains.
La
France pèsera de tout son poids pour l’instauration d’une vraie taxe sur
les transactions financières au sein de l’Union Européenne, en
commençant par la zone euro.
Les banques disposent d’une garantie de
l’Etat pour les dépôts des épargnants allant jusqu’à 100 000 euros par
personne. La garantie publique sera réservée aux banques n’exerçant pas
d’activités spéculatives sur les marchés financiers, de sorte que les
contribuables ne soient plus les assureurs des activités financières à
haut risque.
proposition 3
La
crise financière a révélé la monstruosité d’un système bancaire qui
privatise ses profits mais collectivise ses pertes, tout en jouant
l’argent des épargnants au casino sur des marchés anarchiques. Pour
éviter les excès du passé, je mettrai en œuvre la séparation des
activités de banques d’affaires et de banques de dépôt, je ferai établir
des normes bancaires strictes en interdisant le « hors bilan » et les
activités les plus spéculatives.
Aujourd’hui, l’économie réelle est
soumise aux humeurs irrationnelles et exubérantes des marchés et à leurs
intérêts privés. Il faudra par conséquent introduire un contrôle de
mouvement des capitaux aux frontières afin de limiter la spéculation et
pour en finir avec les « parasites fiscaux ». Une Taxe Tobin d’au moins
0,1% sur toutes les transactions financières sera instaurée dans le
cadre de ce contrôle des capitaux.
Politique monétaire
proposition 4
Depuis
1973, la France a renoncé au pouvoir de financer à 0 % par la Banque de
France les grands investissements d’avenir de l’Etat, ce qui a été
sanctuarisé ensuite par les traités européens. Le pouvoir de création
monétaire a alors été offert aux banques privées, qui pourtant ne gèrent
pas mieux l’inflation que les Etats ! Je propose donc de reprendre le
plein contrôle de notre politique monétaire afin de ne plus dépendre des
marchés financiers. La maîtrise de la création monétaire nous permettra
de gérer avec rigueur et sérieux notre dette publique, aujourd’hui
plombée par les intérêts d’emprunts que l’on doit aux banques privées.
proposition 5
Passer
ensemble d’un système monétariste destructeur à un système de crédit
public productif, dans lequel les États émettent du crédit-monnaie pour
l’équipement de l’homme et de la nature. Ce système de crédit productif
public partagé doit être fondé sur des taux de change fixes entre
monnaies, même s’il faut prévoir qu’ils pourront être ajustables d’un
commun accord en cas de circonstances exceptionnelles. La fixité est ce
qui permettra d’éviter les spéculations monétaires à court terme
détournant les flux financiers des investissements à moyen et long
terme.
Sortir du système de l’euro et de l’Europe qui s’est fait
depuis le Traité de Maastricht, condition pour pouvoir passer à un
système de crédit productif public et retrouver notre indépendance
nationale par rapport à un ordre européen actuel qui se reconnaît
lui-même comme non démocratique.
Proposer à nos partenaires européens
et tout particulièrement à l’Allemagne, de négocier une sortie du
système actuel pour fonder en commun un système de crédit public par
association de nos banques nationales, en vue de financer de grands
projets d’équipement et de développement mutuels à l’échelle de l’Europe
et de l’Eurasie.
Abandon des critères de Maastricht et du Pacte de
stabilité, combinaison de politiques monétaires et budgétaires
restrictives et relais d’un système international destructeur.
A un
euro-franc, que je proposerai d’appeler euro-franc polytechnique,
correspondraient d’autres euros nationaux. La cohabitation de ces
différents euros nationaux serait assurée par des appréciations ou des
dépréciations qui permettraient un fonctionnement du système compte tenu
des réalités économiques, et non comme aujourd’hui des rapports de
force financiers.
Vous voulez savoir qui a écrit ces propositions ?
1 : Marine Le Pen
2 : Eva Joly
3 : Nicolas Dupont-Aignan
4 : Nicolas Dupont-Aignan
5 : Jacques Cheminade
Source : http://justemonopinion-jeronimo.blogspo ... i-des.html
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