dimanche 12 mai 2024

Guerre de GAZA, l'échec du rêve SIONISTE ? | Myret Zaki

Dans cet extrait, la journaliste économique Myret Zaki analyse la guerre israélo-palestinienne. Selon elle, elle révèle la fin d'un certain rêve israélien. 

 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=jpBZ-zx0tJk

jeudi 9 mai 2024

L'oxyde de graphène et les nano-technologies injectées sous couvert de "vaccination"

 



Hausse de température puis, 800 ans plus tard en moyenne, hausse du CO2

 



Une mafia a pris le contrôle de la France - Valérie Bugault &TVL

Valérie Bugault explore les dynamiques de pouvoir cachées qui influencent la gouvernance mondiale et détaille comment une "mafia" financière a pris le contrôle de la France. Cette discussion se base sur son dernier ouvrage qui résulte de près de 30 ans de recherche. 

🔍 Ce que vous allez apprendre : 

L'influence du modèle économique mondial : Comprendre comment des entités économiques manipulent les systèmes juridiques et politiques pour saper la souveraineté des états et des individus. 

La perte de souveraineté économique, monétaire et juridique : Valérie explique la perte progressive de l'autonomie de la France face aux mécanismes internationaux et supranationaux. 

Les racines de la globalisation : Analyse de la transition de la souveraineté à un contrôle oligarchique qui va bien au-delà de la simple coopération économique internationale. 

🎙 Citations marquantes : "Nous assistons à une guerre du droit où le droit anglo-saxon, utilisé comme un outil par les puissances financières, domine et remplace les principes de droit continental qui ont longtemps façonné l'Europe."

 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=FfGbHpKHFkg

Asselineau met en PLS: Macron, Patrick Cohen, Aymeric Caron, Lea Salame, Gilles Bouleau ... Best Of

Un peu à l'image de Jésus qui distribuait des pains à qui en voulait, François Asselineau met les gens en PLS après les avoir reclaqués pour qu'ils reprennent leur souffle ^^ 

PS: les videos étant protégés de copyright, j'ai du trouver une façon pour contourner la chose  

00:00 PLS Gilles Bouleau 
 01:49 PLS Savaria Rojek 
 03:22 PLS Patrick Cohen 
 04:49 PLS Valentine Letesse 
 06:49 PLS Léa Salamé 
 07:55 PLS Anne-Elisabeth Lemoine 
 09:49 PLS Aymeric Caron 
10:44 PLS Audrey Crespo Mara  
11:31 PLS Raphael Kahane 
 12:27 PLS Nadine Morano 
 13:08 PLS Emmanuel Macron x2
 

 

 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=dTPWKYqvvpk

Jack Lang, François Hollande et Pierre Moscovici : viol en réunion sur mineur (fillette de 4 ans et demi)

 Les faits datent de 2000.


Source : https://www.instagram.com/reel/C47dtbRMLFu/

Le porte-parole d'Israël piégé bien malgré lui par Piers Morgan (pourtant un pro-Israël notoire)

 


 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=dx82s-yWkPE

Palestine occupée : Réviser le narratif du 7 octobre à la lumière de l’histoire (Thierry Meyssan)

 Révision historique importante de Thierry Meyssan au vu de ce qui se passe en Palestine occupée et le consensus occidental pro-génocide. Toujours rechercher à la source (réelle) des liens historiques hors propagande. Pomper les écrans de fumée de la falsification historique permanente des états occidentaux.
~ Résistance 71 ~

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Palestine : la narration du 7 octobre contredite par l’histoire

Thierry Meyssan

7 mai 2024

Url de l’article original :

https://www.voltairenet.org/article220821.html

Nous reproduisons le texte d’une conférence donnée le 4 mai à Boulogne-sur-mer. Thierry Meyssan y explique que le conflit actuel en Palestine n’est pas imputable aux populations arabes et juives. Il a été organisé, dès 1915, par la puissance coloniale avec l’idée que jamais le ou les États à venir ne devaient parvenir à assurer leur sécurité. À leur insu et à leurs dépens, les Palestiniens et les Israéliens, en jouant l’opération du 7 octobre et sa réplique, ne font que mettre en œuvre cette politique. En ne parvenant pas à arrêter le nettoyage ethnique des gazaouis, les Anglo-Saxons ne manifestent pas leur insensibilité, mais le fait qu’ils considèrent les massacres comme de simples variables d’ajustement.

Bien que les massacres au Soudan et au Congo soient beaucoup plus meurtriers qu’en Palestine, c’est de ces derniers dont je vais vous parler aujourd’hui. En effet, c’est la première fois que l’on assiste, en direct sur nos téléphones portables, à un nettoyage ethnique. Je voudrais revenir sur diverses informations que j’ai déjà traitées dans divers articles, mais que, manifestement, certains médias ne veulent pas intégrer à leurs analyses. Je voudrais vous dire qu’il n’y a pas de fatalité communautaire : ce conflit n’est pas été provoqué par les populations de Palestine, qu’elles soient juives, chrétiennes ou musulmanes, mais par des puissances extérieures qui, depuis un siècle ont souhaité qu’elles ne connaissent jamais la paix.

LA CRÉATION D’ISRAËL PAR LES BRITANNIQUES

Pour me faire comprendre, je vais, avant toute chose, vous parler du Royaume-Uni. Vous avez assisté au couronnement du roi Charles III. Vous vous souvenez qu’au milieu de la cérémonie, il a ôté ses riches habits et s’est habillé d’une toile de lin. Ses pages ont dressé des paravents pour que l’assistance ne soit pas éblouie. Lorsque l’on a ôté les paravents, il était devenu roi. On lui a alors remis les symboles de son pouvoir, le sceptre et le globe. Que s’était-il passé durant ces quelques instants hors de la vue du public ? Le prince de Galles avait vu Dieu, comme Moïse devant le buisson ardent [1]. Cette explication vous paraît probablement saugrenue et vous vous demandez comment ses sujets peuvent croire un tel conte à dormir debout. En réalité, depuis Jacques VI, au XVI° siècle, les souverains britanniques se déclarent rois d’Israël [2]. C’est contre sa conception du droit divin, qu’Oliver Cromwell renversa son fils Charles et proclama le Commonwealth. Cependant le Lord Protecteur était tout aussi illuminé, il professait qu’il fallait regrouper tous les juifs en Palestine et y reconstruire le temple de Salomon [3]. En définitive, les dynasties se succédèrent en entretenant ce mythe. Elles ont adopté divers rites et en ont imposés d’autres à leurs sujets, comme la circoncision juive, pratiquée d’office dans les maternités au XX° siècle sur tous les nouveaux-nés mâles du Royaume à leur naissance.

Deux ans avant la déclaration Balfour (1917) qui annonça la création d’un foyer national juif en Palestine, un diplomate juif et futur ministre des Affaires étrangères, Lord Herbert Samuel, rédigea un mémorandum sur le Futur de la Palestine (1915). Il y plaidait pour un État juif qui permettrait de placer toute la diaspora au service de l’Empire. Un peu plus tard, il précisa que ce nouvel État ne devrait jamais pouvoir seul assurer sa sécurité afin d’être éternellement dépendant de la Couronne d’Angleterre. C’est très exactement ce à quoi nous assistons aujourd’hui. C’est le sort qui a maudit la population de Palestine.

La déclaration de Lord Arthur Balfour a été suivie des 14 points du président états-unien Woodrow Wilson. Il y décrit les objectifs atteints par son pays durant la Première Guerre mondiale. Le point 12 est étrangement rédigé, mais lors de la Conférence de Paris qui rédigea le Traité de Versailles, il précisa par écrit ce qu’il fallait comprendre : la création de l’État d’Israël en Palestine (et du Kurdistan en Turquie). La Guerre mondiale avait provoqué un rééquilibrage des forces, de sorte que désormais, Washington travaillait aux côtés de Londres dans la défense d’intérêts communs.

Durant l’entre-deux-guerres, l’immigration juive dans la Palestine mandataire se passa bien. Les propriétaires terriens arabes vendirent sans problème une partie de leurs terres aux juifs. Cependant, dès 1920, des terroristes arabes assassinèrent des juifs. Parmi les assassins, Mohammed Amin al-Husseini fut condamné par les Britanniques à 10 ans de prison, mais ils ne les lui firent jamais exécuter. Bien au contraire, Lord Herbert Samuel (celui qui avait écrit qu’il ne devait jamais avoir de sécurité en Palestine), qui était devenu le haut-commissaire britannique en Palestine, le gracia et le nomma grand mufti de Jérusalem, prétendument pour maintenir un équilibre entre les deux grandes familles locales.

Survint un salafiste (c’est-à-dire un musulman souhaitant vivre comme les compagnons du Prophète au VII° siècle), Izz al-Din al-Qassam, qui avait déjà organisé une révolte contre les Français en Syrie et qui devint imam à Haïfa. Il décida le jihad, non pas contre l’occupant britannique, mais contre les immigrés juifs. Il s’en suivit divers attentats et pogroms de juifs. Pour maintenir la paix civile, les Britanniques tuèrent al-Qassam, ce personnage a donné son nom aux actuelles Brigades al-Qassam du Hamas.

La mort d’al-Qassam n’avait rien résolu du tout. Les Britanniques, fidèles à leur technique coloniale du « Diviser pour régner », ont toujours développé d’une main ce qu’ils combattaient de l’autre. En 1936, Lord Willam Peel, à la tête d’une commission officielle assura que l’on ne pourrait rétablir la paix qu’en séparant les populations arabes et juives en deux États distincts. C’est ce que l’on appelle aujourd’hui la « solution à deux États ».

Durant la Seconde Guerre mondiale le grand mufti de Jérusalem est devenu l’allié du chancelier Adolf Hitler. Il a notamment levé les musulmans des Balkans pour les engager dans la SS et a soutenu la « solution finale de la question juive ». De leur côté, les fascistes juifs (les « sionistes révisionnistes ») de l’Ukrainien Vladimir Jabotinsky, combattirent aux côtés de l’Axe contre les Britanniques. Les sionistes quant à eux, se battirent aux côtés des Alliés tout en contestant les limites que les Britanniques imposèrent en théorie à l’immigration juive ; en théorie seulement.

Ils se réunirent en mai 1942 à l’hôtel Baltimore de New York, sous la présidence de David Ben Gourion. Ils fixèrent les principes du futur État d’Israël. Jusqu’à présent, on nous a assuré que Ben Gourion était un homme de bonne volonté. Or, il avait été le compagnon de Jabotinsky durant l’entre-deux-guerres et s’était prononcé pour le nettoyage ethnique de la Palestine. Un livre, paru hébreu en Israël il y a deux semaines et publié par une grande maison d’édition, assure qu’il était tenu au courant des négociations du Hongrois Rezső Kasztner avec Heinrich Himmler et Adolf Eichmann qui durèrent jusqu’à la chute du Reich. Kasztner prétendait acheter la fuite d’un million de juifs hongrois. En réalité, il n’a sauvé que sa famille et ses amis. Surtout, il a extorqué 8,5 millions de francs suisses en or (une somme colossale à l’époque) aux familles juives riches de Hongrie leur faisant croire à une possible fuite [4]. Si les documents cités dans ce livre sont exacts, David Ben Gourion serait lui aussi un escroc, ayant trompé son propre peuple.

Les Nations unies proposèrent de ne pas diviser la Palestine (et non pas la « solution Peel à deux États ») ; d’instaurer un régime républicain, démocratique et représentatif ; de garantir les cultures des différentes minorités ; de garantir la liberté religieuse des juifs, des chrétiens et des musulmans.

Les conférences et négociations se succédèrent en vain. Le 29 novembre 1947, l’Assemblée générale des Nations unies (qui ne comprend alors que 56 États membres) approuve le plan de partage élaboré par une commission spéciale [5]. Il est immédiatement rejeté par tous les pays arabes.

Le 14 mai 1948 (c’est-à-dire deux mois et demi avant la fin du mandat britannique), David Ben Gourion coupa court aux discussions et proclama unilatéralement l’indépendance de l’État d’Israël. Le lendemain de ce coup de force, alors que les 100 000 soldats britanniques commençaient à se retirer, l’Égypte, la Jordanie, l’Irak, la Syrie, le Liban, l’Arabie saoudite et le Yémen du Nord envoyèrent leurs troupes pour défendre les arabes de Palestine. La confrérie égyptienne des Frères musulmans envoya également un groupe de combattants, sous le commandement de Saïd Ramadan (gendre du fondateur Hassan el-Banna et père de Tariq Ramadan), se joindre à eux. Cependant, à ce moment-là, aucun de ces pays ne disposait d’armée digne de ce nom. Elles sont rapidement défaites. Le mythe de l’invincibilité de Tsahal est né.

Or, ainsi que me l’a raconté mon ami libanais Hassan Hamade, cette narration est mensongère. En réalité, les chefs d’État arabes étaient déjà acquis à Israël et les juifs n’étaient pas plus vaillants que les arabes. Ainsi l’émir Majid Arslan, qui était le ministre de la Défense libanais, a conduit ses troupes sans rencontrer grande résistance jusqu’à Bethléem, qu’il a libéré. Le président libanais, Béchara el-Khoury, lui ordonna immédiatement d’abandonner le champ de bataille, ce qu’il refusa de faire. Il le destitua, mais celui-ci continua la guerre en tant que simple officier. En définitive, ses troupes ne furent pas vaincues par les juifs de Palestine, mais par l’armée « jordanienne » commandée par un général britannique, John Bagot Glubb (dit « Glubb Pacha ») et une centaine d’officiers britanniques. En réalité, la Jordanie n’avait aucun soldat, mais la Légion arabe composée par les Britanniques durant la Seconde Guerre mondiale, avait le premier jour de la guerre changé de nom en « armée jordanienne », tout en conservant ses officiers britanniques. Ce sont les Anglais et les Jordaniens qui ont sauvé Israël dès sa création, comme ils viennent de le sauver à nouveau lorsque l’Iran l’a attaqué le mois dernier. Cette guerre n’était pas une tentative d’écraser Israël, mais la première manifestation du sionisme arabe.

Les Nations unies, inquiètes de ces développements dépêchèrent un envoyé spécial, le Suédois Folke Bernadotte, pour récupérer la situation après le coup de force israélien et la guerre israélo-arabe. Dès son arrivée, il comprend que la Commission spéciale qui a élaboré le plan de partage ignorait les réalités démographiques : les israéliens revendiquent un territoire disproportionné à leur nombre et bénéficient du soutien de gouvernements arabes sionistes qui ont d’abord prétendu jouer les bons offices et ensuite mener une guerre.

Le 17 septembre 1948, les « sionistes révisionnistes » (c’est-à-dire les fascistes juifs) assassinent Folke Bernadotte et le chef des observateurs de l’ONU, le colonel français André Serot. Mon grand-père maternel, Pierre Gaïsset, se trouvait dans la voiture suivante. Il n’a pas été blessé et a remplacé le colonel Serot dans ses fonctions. L’assassin, Yehoshua Cohen, ne sera pas inquiété. Il deviendra deux ans plus tard, le garde du corps attitré du Premier ministre David Ben Gourion. Le chef des « sionistes révisionnistes », Yitzhak Shamir, est immédiatement nommé à la tête d’un département du Mossad. Il mènera des actions secrètes pour le compte du Royaume-Uni et des États-Unis durant toute la Guerre froide, du Guatemala au Congo, puis il deviendra Premier ministre (1983-84 et 1986-92).

Le 29 novembre 1948, le gouvernement Ben Gourion, qui prétend rechercher les assassins de Folke Bernadotte et d’André Serot, dépose une demande d’adhésion aux Nations unies assortie d’une lettre déclarant « que l’État d’Israël accepte par la présente, sans réserve aucune, les obligations découlant de la charte des Nations unies et qu’il s’engage à les observer du jour où il deviendra Membre des Nations Unies ». Convaincue, le 11 mai 1949, l’Assemblée générale des Nations unies accepte [6]. Plusieurs États demandent aujourd’hui, au vu du non-respect systématique par Israël de son engagement, que son adhésion soit « suspendue ».

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L’OPÉRATION « DÉLUGE D’AL-AQSA »

Venons-en à la période actuelle. Le 7 octobre 2023, la Résistance palestinienne, à l’initiative du Hamas, a lancé une vaste opération contre une base militaire israélienne et également contre des civils. En droit international, les arabes de Palestine forment une « population occupée », au sens des Conventions de Genève Ils ont donc le droit d’attaquer Israël. Cependant, ils ne peuvent attaquer que des cibles militaires, pas des Kibboutz, ni des raves. Le but de l’opération était de faire des prisonniers militaires, et éventuellement aussi des otages civils, afin de négocier la libération des otages palestiniens en Israël, c’est-à-dire des prisonniers administratifs. On ignore le nombre de prisonniers et d’otages qu’ils ont pris, et encore plus la répartition des civils et des militaires. Selon le Hamas, plus de 30 officiers seraient retenus.

Cette opération, « Déluge d’al-Aqsa », a été préparée durant les trois dernières années au vu et au su de tous [7]. Des centaines de kilomètres de tunnels ont été creusés au moyen de tunneliers qui n’ont pu entrer à Gaza qu’avec l’approbation des douanes israéliennes. Au moins 1 million de mètres cubes de terre et de gravois ont dû être évacués sous les yeux des services de sécurité israéliens. Plusieurs camps d’entraînement ont été construits et des entraînements de deltaplane ont été réalisés. Non seulement les services de Renseignement israéliens ont observé tout cela, mais d’autres puissances aussi, comme l’Égypte et les États-Unis. De très nombreux rapports ont été envoyés au Premier ministre, Benjamin Netanyahu. Pourtant, celui-ci n’a pas réagi. Pire, il a révoqué son ministre de la Défense, le général Yoav Galland, en août 2023, parce que celui-ci se plaignait de cette absence de réaction en conseil des ministres. Cependant, compte tenu des réactions du public à ce limogeage, il préféra le réintégrer plutôt que d’avoir à en expliquer le motif.

Les différentes factions palestiniennes (Jihad islamique, FPLP et Initiative nationale) ont été réveillées par le Hamas à 4h30 pour participer à une opération débutant à 6h30 (c’est-à-dire avant le lever du soleil). Elle a débuté par la destruction de tous les robots de surveillance du Mur de séparation. Donc, dès 6h30, l’alarme était donnée. À 8h00, les agences de presse du monde entier commençaient à diffuser des images de l’attaque [8]. Pourtant, les forces de sécurité israéliennes ne sont pas intervenues avant 9h45.

Dès le début de leur intervention, les Forces de Défense israéliennes (FDI) ont appliqué la « directive Hannibal » ; une instruction qui ordonne de tuer ses propres militaires plutôt que de les voir faits prisonniers par l’adversaire. Les chiffres des victimes israéliennes diffusées par le gouvernement israélien ne distinguent pas celles qui sont imputables aux attaquants de celles qui le sont aux défenseurs. Identiquement, le gouvernement israélien a fait état d’exactions que des combattants n’ont en principe pas le temps de perpétrer durant une attaque surprise. La Mauricienne Pramila Patten, rapporteuse spéciale des Nations unies sur les violences sexuelles, a auditionné les victimes et les témoins de l’opération Déluge d’al-Aqsa. elle a conclu que quelques exactions sexuelles ont pu être commises, mais que les accusations les plus graves (notamment la castration de soldats) n’étaient pas crédibles [9]. Les rapports de décapitation de bébés ont été retirés après une enquête d’Al-Jazeera.

L’opposition israélienne se refuse pour le moment à aborder la question du rôle éventuel du Premier ministre dans l’organisation de cette opération. Elle doit pourtant être posée : Benjamin Netanyahu est le fils du fasciste Benzion Netanyahu, secrétaire particulier de Vladimir Jabotinsky (l’allié de Benito Mussolini, mort au début de la Seconde Guerre mondiale). Il a toujours exprimé son admiration pour ces deux hommes.

Benjamin Netanyahu a toujours soutenu le Hamas, comme un allié tactique permettant de combattre le Fateh de Yasser Arafat. Or, jusqu’en 2017, le Hamas s’affichait comme la « branche palestinienne de la Confrérie des Frères musulmans ». Cette organisation a été restructurée en 1949 par les services secrets britanniques sur le modèle de la Grande Loge Unie d’Angleterre [10]. En 1950, elle a été intégrée au dispositif anglo-saxon de la Guerre froide. C’est à ce moment-là que Sayyed Qutob, le théoricien du jihad, en est devenu la vedette. Certes, en 2017, des gazaouis qui souhaitaient défendre leur pays y ont adhéré, mais ils ont réclamé que le Hamas rompe avec les Frères musulmans et les Britanniques. En définitive, les deux courants ont coexisté [11]. Le 19 octobre 2022, le président syrien, Bachar el-Assad a reçu Khalil Hayya, leader du courant révolutionnaire du Hamas. Mais il a refusé de recevoir Ismaël Haniyeh et Khaled Mechaal, leaders du courant frériste du Hamas [12]. D’un point de vue arabe, il n’y a donc pas un Hamas, mais deux. En effet, durant toute la guerre en Syrie, le Hamas s’est battu aux côtés d’Al-Nosra (la branche syrienne d’Al-Qaïda), des FDI et des forces spéciales de l’OTAN, contre la République arabe syrienne. Le 9 décembre 2012, des éléments du Hamas étaient notamment venus assassiner à Yarmouk (banlieue de Damas) des leaders du Front de libération de la Palestine (FPLP), dont un de mes amis [13].

Non seulement il est faux d’attribuer l’attaque du 7 octobre au seul Hamas, mais il est également faux d’ignorer qu’il y a deux Hamas. Ces mensonges permettent de présenter l’opération « Déluge d’al-Aqsa » comme un vaste pogrom antisémite, selon les mots du président Emmanuel Macron, alors qu’il s’agit d’un acte de Résistance, ainsi que l’a souligné Francesca Albanese, rapporteuse de l’ONU sur les Droits de l’homme dans le territoire palestinien occupé.

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LE MASSACRE DES GAZOUIS AVEC LES ANGLO-SAXONS

Nous sommes témoins du massacre de 35 000 personnes, de la disparition sous les décombres de 13 000 autres, des graves blessures physiques de 120 000 encore. Toute personne ayant des sentiments humains ne peut qu’être horrifiée. Ceci n’a aucun rapport avec l’identité des victimes, c’est juste une question d’humanité.

Selon le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, il s’agit juste d’une opération de police visant à arrêter les assaillants du 7 octobre, mais tout le monde a compris qu’il n’y aucun rapport entre cette attaque et l’opération israélienne actuelle. Celle-ci vise juste à rendre la vie des gazaouis insupportable jusqu’à ce qu’ils partent d’eux-mêmes. Ce programme était celui de Vladimir Jabotinsky et de son secrétaire, Benzion Netanyahu. Il avait été validé par le négociateur avec les nazis et néanmoins fondateur d’Israël, David Ben Gourion.

Tout au long de ce massacre et aujourd’hui encore, les Anglo-Saxons fournissent des armes à Israël pour le perpétrer.

Cependant, alors que des manifestations ont commencé dans des universités états-uniennes contre le sang versé et qu’elles se généralisent dans le pays puis en France, l’Administration Biden a envisagé de démettre Benjamin Netanyahu au profit du général Benny Gantz. Certes, en droit cette décision ne lui appartient pas, mais Washington a un long passé de coups d’État et de révolutions colorées. Le secrétaire d’État, Antony Blinken, l’a donc invité pour « échanger sur la situation ». Benny Gantz a accepté tout en organisant une entrevue avec l’Administration Sunak durant son voyage de retour. Mais les choses se sont mal passées [14] : Benny Gantz a parfaitement compris que Washington lui demandait d’arrêter le massacre, ce qu’il approuvait, mais il a tenu à informer ses interlocuteurs de sa volonté de protéger son pays en détruisant le Hamas. Ses interlocuteurs interloqués comprirent que ce n’était pas « un fils de pute, mais notre fils de pute », selon l’expression du président Franklin D. Roosevelt. Ils prévinrent immédiatement le Premier ministre britannique, Rishi Sunak. Lorsque Benny Gantz arriva à Londres pour rencontrer le conseiller spécial de Sécurité, Sunak s’invita à leur réunion. Il tenta d’expliquer à Benny Gantz, à son tour interloqué, qu’on ne devait pas toucher aux « fils de pute » du Hamas, parce que certains d’entre eux sont « nos fils de pute ». Les Anglo-Saxons n’ont donc pas renversé Benjamin Netanyahu.

Vu de Londres et de Washington, les massacres de civils sont déplorables, mais ne sont que des variables d’ajustement. Dans l’état actuel, Israël est un État indispensable. S’il était pacifié et devenait normal, il ne servirait plus à rien. Comme la République des Corsaires au XVIII° siècle, Israël permet les plus vastes opérations de blanchiment d’argent et sert de refuge à certains des plus grands criminels de la planète.

Un responsable de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) m’a raconté avoir été serveur au bar de l’hôtel King David à Jérusalem. Un jour, il a été témoin de l’arrivée de quelques diamantaires, venus sans passer par les douanes et véhiculés sous escorte militaire. Ces hommes et quelques clients ont échangé des diamants et de l’argent liquide, puis sont repartis incognito. Ce genre de deal ne pourrait avoir lieu dans aucun autre État.

Notes :

[1] « Deux mondes, mis en scène les 6 et 9 mai », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 9 mai 2023.

[2] « Stratégies de gouvernance britanniques : sectes religieuses », Leonid Savin, Geopolilika, 10 avril 2024.

[3] « Qui est l’ennemi ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 août 2014.

[4] « L’affaire Kastner resurgit », Réseau Voltaire, 3 mai 2024.

[5] « Plan de partage de la Palestine », Onu (Assemblée générale) , Réseau Voltaire, 29 novembre 1947.

[6] « Admission d’Israël à l’Organisation des Nations Unies », Réseau Voltaire, 11 mai 1949.

[7] « Ce qui se cache derrière les mensonges de Benjamin Netanyahu et les esquives du Hamas », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 28 novembre 2023.

[8] « Response from The New York Times to the Office of the Consulate General of Israel Regarding Yousef Masoud », The New York Times, February 24, 2024.

[9] « Mission report. Official visit of the Office of the SRSG-SVC to Israel and the occupied West Bank. 29 January – 14 February 2024 », Office of the special representative of the secretary general on sexual violence in conflicts.

[10] J’ai présenté une histoire internationale de la Confrérie dans un de mes livres, Sous nos yeux. Elle est disponible gratuitement sur Internet en six parties.

[11] A Document of Genéral Principles and Policies, Hamas, May 2017.

[12] « Comment Netanyahu falsifie l’actualité », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 21 novembre 2023.

[13] « Des agents du Mossad dans l’unité d’Al-Qaida qui a attaqué le camp de Yarmouk », Réseau Voltaire, 31 décembre 2012.

[14] « Washington, Londres et Tel-Aviv empêtrés en Palestine », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 19 mars 2024.

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Comprendre la géopolitique du Moyen-Orient de l’intérieur :

“Hezbollah, son histoire de l’intérieur”, Naïm Qassem, 2005 (PDF de notre traduction de l’ouvrage)

« Les 10 principes de la propagande de guerre », Anne Morelli

Meyssan1
Merci à toi Thierry pour toutes ces années de réinformation…

Source :  https://resistance71.wordpress.com/2024/05/09/palestine-occupee-reviser-le-narratif-du-7-octobre-a-la-lumiere-de-lhistoire-thierry-meyssan/

mardi 7 mai 2024

Un réseau israélien de trafic d’organes démantelé en Turquie

L'arrestation de 11 personnes, dont cinq Israéliens, en Turquie pour trafic d'organes a mis en lumière un sombre commerce international dans lequel Israël est impliqué depuis de nombreuses années. Des accusations de vol d'organes sur des Palestiniens décédés ont également été portées contre l'armée israélienne, soulevant des questions éthiques et morales sur les pratiques de l'État hébreu.

Israël, plaque tournante du trafic d’organes : des révélations glaçantes sur un commerce illégal.

La police de la ville turque d’Adana a arrêté 11 suspects, dont cinq Israéliens et deux Syriens, pour des allégations de trafic d’organes, selon un rapport du Daily Sabah daté du 5 mai.

La Direction provinciale de la sécurité et la branche de lutte contre la contrebande ont commencé à enquêter après avoir examiné les passeports de sept individus arrivés en avion dans la ville d’Adana en Turquie il y a environ un mois en provenance d’Israël pour des raisons de tourisme médical. Les deux ressortissants syriens, âgés de 20 et 21 ans, ont été trouvés en possession de faux passeports.

L’enquête a révélé que les ressortissants syriens avaient chacun accepté de vendre l’un de leurs propres reins à deux des ressortissants israéliens, âgés de 68 et 28 ans, pour des transplantations rénales à Adana. Lors des perquisitions aux domiciles des suspects, 65 000 dollars et de nombreux faux passeports ont été saisis.

Israël est depuis longtemps au cœur de ce que Bloomberg décrivait en 2011 comme un « vaste marché noir mondial d’organes où les courtiers utilisent la tromperie, la violence et la contrainte pour acheter des reins à des personnes démunies, principalement dans des pays en développement, puis les vendre à des patients gravement malades dans des nations plus prospères ».

Le journal financier ajoute : « De nombreux reins du marché noir prélevés par ces gangs sont destinés à des personnes vivant en Israël. »

Le réseau de trafic d’organes s’étend des anciennes républiques soviétiques telles que l’Azerbaïdjan, la Biélorussie, l’Ukraine et la Moldavie au Brésil, aux Philippines, à l’Afrique du Sud et au-delà, selon l’enquête de Bloomberg.

Les accusations d’implication israélienne dans le trafic d’organes s’appliquent également aux territoires palestiniens occupés.

En 2009, le plus grand quotidien suédois, Aftonbladet, a rapporté des témoignages selon lesquels l’armée israélienne enlevait et assassinait des Palestiniens pour prélever leurs organes. Le rapport cite des affirmations palestiniennes selon lesquelles de jeunes hommes de Cisjordanie occupée et de la bande de Gaza auraient été enlevés par l’armée israélienne, et leurs corps rendus à leurs familles avec des organes manquants.

« Nos fils sont utilisés comme donneurs d’organes involontaires », ont déclaré les parents de Khaled de Naplouse à l’auteur du rapport, ainsi que la mère de Raed de Jénine et les oncles de Machmod et Nafes de Gaza, qui avaient tous disparu pendant quelques jours et étaient revenus la nuit, morts et autopsiés.

L’auteur du rapport, Donald Bostrom, cite également un incident présumé de vol d’organes pendant la première intifada palestinienne en 1992. Il affirme que l’armée israélienne a enlevé un jeune homme connu pour avoir lancé des pierres sur les troupes israéliennes dans la région de Naplouse. Le jeune homme a été abattu à la poitrine, aux deux jambes et à l’estomac avant d’être emmené dans un hélicoptère militaire vers une destination inconnue.

Cinq nuits plus tard, selon Bostrom, le corps du jeune homme a été rendu, enveloppé dans des draps d’hôpital verts.

La chaîne de télévision israélienne Channel 2 a rapporté que dans les années 1990, des spécialistes de l’Institut de médecine légale Abu Kabir prélevaient de la peau, des cornées, des valves cardiaques et des os sur les corps de soldats israéliens, de citoyens israéliens, de Palestiniens et de travailleurs étrangers sans le consentement des familles.

L’armée israélienne a confirmé que cette pratique avait eu lieu, mais a affirmé : « Cette activité a cessé il y a une décennie et ne se produit plus. »

L’assaut d’Israël sur Gaza depuis le 7 octobre a fourni de nouvelles opportunités pour le vol et le prélèvement d’organes de Palestiniens. Le 30 janvier, l’agence de presse WAFA a rapporté que l’armée israélienne avait rendu les corps de 100 civils palestiniens qu’elle avait volés dans des hôpitaux et des cimetières de diverses régions de Gaza.

Une traduction du Média en 4-4-2 d’après un article de The Cradle.

Sourcehttps://lemediaen442.fr/un-reseau-israelien-de-trafic-dorganes-demantele-en-turquie/

« Le suffrage universel pour élire des maîtres ? Ils se foutent de notre gueule ! » Étienne Chouard

 Karl Zéro invite Étienne Chouard pour une discussion franche et approfondie sur la politique, cherchant à dépasser les clichés et les idées reçues pour proposer une réflexion nouvelle sur nos institutions et nos systèmes de gouvernance.

« Honni par « le Système » et ses chiens de garde qu’il dénonce inlassablement , Étienne Chouard est une des rares personnalités à penser vraiment par elle-même. Il s’intéresse aux causes plus qu’aux conséquences, prend de la hauteur dans ce monde de razmokets. C’est pour ça qu’il agace. Il ose penser le monde, les êtres et les choses d’une façon si différente, si essentielle qu’il mérite d’être entendu, puis médité.

Le modèle qu’il propose est révolutionnaire, au sens propre et au sens noble, libéré des sempiternelles scories idéologiques des siècles passés. Ça change autant du robinet à conneries insipides et pré-pensées des médias inféodés aux pouvoirs politiques et financiers que des litanies marxisantes ou pétainisantes des extrêmes. Chouard ne se prosterne pas devant le Veau d’or, il l’éparpille façon puzzle, et le remplace par nous, vous, moi. Dans cette conversation – on pourrait dire cette « masterclass » – on revient sur toutes ses fulgurances depuis 20 ans, et Chouard analyse les abus sexuels commis sur les enfants comme une variante des abus de pouvoir commis sur le peuple depuis des lustres. »
Karl Zéro

Karl Zéro et Etienne Chouard se réunissent pour une conversation stimulante, où ils explorent ensemble les enjeux politiques actuels, tout en cherchant à éclairer les spectateurs sur les mécanismes du pouvoir et les alternatives possibles.
 

Source : https://lemediaen442.fr/le-suffrage-universel-pour-elire-des-maitres-ils-se-foutent-de-notre-gueule-etienne-chouard/

 

Source : https://www.youtube.com/watch?v=VZgK41z1gAw

dimanche 5 mai 2024

Climat : tout ça pour rien !

Christian Gérondeau répond aux remarques données sur la précédente vidéo et nous présente son nouveau livre. Climat : tout ça pour rien ! Toujours aux éditions l'artilleur. Cette fois-ci, il s'agit de chiffrer la politique climatique tout en montrant son ineptie.

 


Source
:
https://www.youtube.com/watch?v=dEvFEhkOmlI

Urgence absolue ! Stopper le « traité pandémies » de l’OMS et la mise en place de la dictature nano-biotechnologique instutionnalisée dès mai 2024 (Résistance 71)

 

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Organisation Mortelle de la Santé

Traité pandémies OMS : Nous, anarchistes, avocat du diable… pour juste une idiote petite minute

Résistance 71

17 avril 2024

Rien n’est présentement plus important que ce que vous allez lire…

Nous l’avons précédemment dit, le 27 mai prochain, à Genève, va se jouer l’avenir de l’humanité, ni plus ni moins, avec l’adoption en assemblée générale de l’Organisation Mortelle de la Santé (OMS), de son texte sur le “Traité sur les pandémies” qui serait une vaste farce s’il n’était pas si tyrannique et dangereux pour la vie sur cette planète.

Aujourd’hui, à l’échelle planétaire, rien n’est plus important que ce passage en force pour une tyrannie sanitaire globale. Rien. Cela touche déjà depuis le déploiement global de l’arme nano-biotechnologique à ARNm COVID-19 en décembre 2020, sinon la quasi totalité de la population mondiale, en tout cas, celle des pays dits “développés”… Etats-Unis et Europe en tête.

Ce texte est fait, construit, planifié pour totalement éradiquer la souveraineté des nations en matière de santé et de “pandémies” (plandémies), redéfinies au préalable et donner les pleins pouvoirs à une clique d’oligarques bureaucrates à la solde de Big Pharma, qui pourront décider de déclarer “pandémie” tout et n’importe quoi et surtout, de forcer les populations à accepter les mesures draconiennes qu’ils mettront une fois de plus en place mais à la puissance 10 comparé au COVID: confinements, restrictions de toutes sortes, injections renouvelées par armes nano-biotechnologiques à ARNm, etc. Ce “traité pandémies” de l’OMS veut dire :

  • plus de recherches sur le gain de fonction de pathogènes (alors qu’on s’attendrait à ce que ce soit purement interdit…) Open bar pour tout le monde, création des pires saloperies nanotech possibles
  • l’obligation de partager les informations sur les séquences génomiques de nouveaux pathogènes créés
  • payer les nations pour ce faire => porte ouverte au tout et n’importe quoi menant à des “accidents” / fuites, volontaires ou non
  • plus de confinements
  • plus de mesures liberticides au nom de “la santé publique”, qui ne l’est plus mais une extension de très gros intérêts privés dictant leur agenda
  • plus d’injections et de médicaments “obligatoires” assujettis exclusivement au nouveau marché de la nano-biotechnologie, devenue fléau #1 pour l’humanité
  • plus de censure et d’ostracisme contre les remèdes, scientifiques et médecins hors système
  • et bien plus…

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ONU + UE + OMS = TYRANNIE MONDIALE


Après son adoption en assemblée plénière à Genève le mois prochain, les nations auront quelques mois pour “analyser et questionner” le traité et potentiellement le refuser, après quoi il sera entériné pour toutes les nations ne le refusant pas explicitement.

Comment le refuser alors que les “élus”, “parlementaires”, soit ne liront JAMAIS le document complet mais juste un “résumé préparé à leur intention”, soit sont déjà corrompus par Big Pharma et les intérêts particuliers pilotant le projet totalitaire sous couvert sanitaire dont l’OMS, entité vendue aux intérêts privés des Bill Gates et consort depuis belle lurette,  sera le bras armé.

Faisons-nous pour une (idiote) minute les avocats du système représentatif étatico-marchand et de son “processus démocratique”. Ce “Traité pandémies” de l’OMS est l’exemple type de document qui va, si adopté, changer la vie des citoyens de la manière la plus profonde. Ainsi donc, il représente l’archétype même de proposition qui devrait être uniquement adoptée ou rejetée par voie de REFERENDUM, une fois que les citoyens aient eu accès au document complet et une traduction en termes communs édulcorés des termes juridiques champions de la langue de bois et de la confusion.

Ainsi donc, les citoyens devraient avoir accès au document, le lire, en discuter pour ensuite répondre, comme le veut tout REFERENDUM, à une question simple par “oui” ou “non”.

La question de ce REFERENDUM serait quelque chose du style : Voulez-vous que le “traité pandémies” de l’OMS devienne le de facto guide de la santé publique de notre nation ? OUI — NON (cocher la case).

Si les gens avaient accès au document (toujours en voie d’écriture et changeant en permanence afin d’enfumer toujours plus…) et en avaient pleinement connaissance, il est quasiment certain que le résultat d’un tel REFERENDUM sur cette question bien comprise serait un NON resplendissant à plus de 95%…

Cela n’arrivera évidemment pas. Les leçons du NON ! au Referendum de 2005 sur la “constitution européenne” ont été retenues par les politicards traîtres aux nations, surtout en France. Cette supercherie des plus criminelles passera donc par la “voie parlementaire”, cette voie oligarchique sûre de la corruption et de la trahison systématique au profit des intérêts particuliers d’une clique financière toujours plus avide de pouvoir, eugéniste et transhumaniste.

Cessons donc de jouer l’avocat du diable pour dire ici que finalement, tout ceci ne se produirait pas, mieux même, ne pourrait pas se produire dans une société anarchiste, une société des sociétés des associations libres unifiées n’œuvrant que pour le bien commun de manière décentralisée, concernée et totalement désintéressée puisque fonctionnant hors État, hors rapport marchand, hors argent et hors salariat.

Il n’y a rien de plus ultime aujourd’hui que de stopper net cette initiative pseudo-sanitaire tyrannique. Il suffit de dire NON ! Informons-nous ! Regroupons-nous ! BOYCOTTONS toute décision et toute action tyrannique de ceux qui décident à notre place ! Tuons ce projet criminel avant sa mise en application, car une fois en place, tout sera bien plus compliqué…

Si nous les laissons faire, c’en sera fini de l’humanité. Les injections armes nano-biotechnologiques à ARNm COVID-19 ont déjà tué plus de 20 millions de personnes dans le monde depuis décembre 2020, ce chiffre est conservateur. De partout, les rapports d’analyses médicales tombent sur les “effets secondaires” néfastes des injections ARNm, armes biologiques par définition, déployées sur les populations du monde. Les statistiques de turbo-cancers crèvent les plafonds, partout. Les AVC et maladies auto-immunes, maladies cardiaques induites sont légions. Qui ne connaît pas dans son entourage, quelqu’un qui a été affecté de manière grave ou bénigne par ces injections mortifères, vrais faux vaccins mais vraies armes biologiques utilisées contre les populations, ainsi que toute la panoplie de la nanotechnologie dans notre nourriture, produits quotidiens, etc…

Et bien, le “traité pandémies” que l’OMS veut adopter le 27 mai prochain, leur fournira toute autorité tyrannique pour encore plus nous injecter de leurs poisons, armes biologiques : l’ARNm est une arme biologique, répertoriée comme telle dans les brevets et les rapports militaires yankees. Les “virus pandémiques” sont des parasites nano-biotechnologiques, créés pour infester les populations et générer des pertes massives et une transformation génétique de l’espèce humaine. Ceci n’est pas un projet futuriste… CECI SE PRODUIT DÉJÀ ICI ET MAINTENANT alors que nous écrivons ces lignes. C’est un danger courant et immédiat ! Nous devons les arrêter !

Il y a un “Meme” qui circule depuis un moment sur la toile et qui dit ceci : “J’ai besoin de nouvelles théories de la conspiration, parce que toutes les anciennes se sont avérées vraies !” On vous en redonne une ici en primeur : L’oligarchie sait pertinemment qu’il est vital de garder cette affaire secrète ou du moins des plus discrètes le plus longtemps possible. Ainsi donc, tout le tumulte récent : Ukraine, Gaza/Palestine, chaos économique accéléré, n’est qu’écran de fumée, distraction à grande échelle, masquant le véritable agenda, qui avance toujours sous couvert, même si le voile se lève peu à peu… Du grain à moudre, réfléchissez-y… tout concorde.

Divulguer cette info est la chose la plus importante à faire aujourd’hui ! Il en va de la survie de l’humanité, ni plus ni moins.

Qu’on se le dise !

= = =

Sourcehttps://resistance71.wordpress.com/2024/04/17/urgence-absolue-stopper-le-traite-pandemies-de-loms-et-la-mise-en-place-de-la-dictature-nano-biotechnologique-instutionnalisee-des-mai-2024-resistance-71/

L’état d’Arizona vote une loi interdisant les injections ARNm COVID-19 considérées comme arme biologique… (Karen Kingston)

 

Ceci est une excellente nouvelle émanant du système, pour changer un peu. Des poursuites judiciaires sont toujours engagées contre Pfizer dans les états de Floride et du Texas. En espérant que ceci incite et ouvre la voie à bien d’autres mesures, dans et hors système pour mettre à bas la tyrannie sanitaire eugéniste de la nano-biotechnologie, qui s’est abattue sur le monde pour le grand malheur de l’humanité. L’Arizona rejoint les états rebelles avec le Texas et la Floride, tentant de reprendre un semblant de contrôle dans la vaste étendue des attaques tout azimut contre les peuples. Ces sursauts sont louables, mais sont néanmoins cataplasme sur jambe de bois, puisqu’il ne peut, à terme, y avoir de solution au sein du système étatico-marchand.
~ Résistance 71 ~

Arizona

L’état d’Arizona bannit les injections ARNm COVID-19 comme étant des armes biologiques et technologiques. Loi passée par la chambre de l’état

Le vote est passé avec 95,6% des voix

Karen Kingston

28 avril 2024

Source de l’article détaillé en anglais : 

https://karenkingston.substack.com/cp/144104101

Traduction Résistance 71 

Je partage une excellente nouvelle en ce dimanche 28 avril 2024 ! Le parti républicain de l’état de l’Arizona a fait passer au congrès la résolution du “Ban the Jab” / “Interdisons l’injection” [ARNm anti-COVID-19], déclarant les injections à ARNm anti-COVID-19 armes biologiques. Un agent biologique, une toxine ou un ustensile qui ne prévient en rien l’infection, ne protège pas contre les symptômes ou la maladie, n’a pas été utilisé sous essai humain légal et en sécurité et est par la définition 18 USC 175, une arme biologique. Pfizer et la FDA (NdT : agence fédérale américaine, donc responsabilité de l’état fédéral engagée…) ont admis dans leurs documents internes, que ces déclarations sont vraies, ainsi que dans les archives gouvernementales et dans les affaires judiciaires et ils continuent pourtant d’enfumer les citoyens du monde en affirmant que les injections ARNm sont sûres et efficaces.
Peut-être que cette histoire va inciter d’autres à passer des résolutions, des ordonnances ou des décrets ou soumettre une demande d’interdiction totale de ces injections ARNm.
 Karen Kingston

= = =

Lire et diffuser de toute urgence notre compilation PDF mise à jour ce mois d’avril sur le COVID et l’ARNm, armes nano-biotechnologiques, contre le « traité pandémies » de l’OMS :

“SRAS-CoV-2, injections ARNm anti-COVID-19, l’attaque nano-biotechnologique contre l’humanité depuis 2019”

Notre dossier “Le traité dictatorial de l’OMS sur les pandémies” => BOYCOTT

Notre page mise à jour depuis 2019 : « Coronavirus, guerre contre l’humanité »

Ci-dessous, le peuple en arme en Arizona : milice de l’état d’Arizona et milices anarchistes, bien développées dans cet état…

Arizonastate_militia

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AMD

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Groupes anarchistes, Arizona

Source : https://resistance71.wordpress.com/2024/04/30/letat-darizona-vote-une-loi-interdisant-les-injections-arnm-covid-19-comme-arme-biologique-karen-kingston/

Au nom du sionisme et de l’Amérique le monde tu domineras ! (Amar Djerrad)

“Il est plus que grand temps d’ouvrir nos cœurs au reste des souffrances de l’humanité. Ceci fut la plus grande leçon enseignée par ma mère. Je ne l’ai jamais entendue dire : ne comparez pas. Ma mère comparait toujours. Il est évident que des distinctions historiques doivent être faites. Mais établir une distinction morale entre ‘notre’ souffrance [du peuple juif] et “la leur” est en soi un travesti de la morale. Platon avait humainement observé : ‘vous ne pouvez pas comparer deux personnes misérables et dire que l’une est plus heureuse que l’autre.’ Face aux souffrances des natifs américains, des afro-américains, des Vietnamiens, des Palestiniens, le credo de ma mère était toujours de dire : nous sommes TOUS des victimes de l’holocauste.” […]
“Le nombre d’études universitaires dévouées à la solution finale nazie est estimé, de manière conservatrice, à plus de 10 000. Comparez avec les études sur l’hécatombe au Congo durant la colonisation par exemple. Entre 1891 et 1911 (20 ans), quelques 10 millions d’Africains ont péri au cours de l’exploitation européenne de l’ivoire et du caoutchouc. Pourtant, le seul et unique volume de recherche universitaire en anglais directement dévoué à ce sujet ne fut publié qu’il y a deux ans [1998]. »
~ Norman Finkelstein, “L’industrie de l’holocauste”, 2000 ~

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L’article suivant a été publié en novembre 2011. Il n’a pas pris une ride depuis 13 ans. Comme il demeure tout à fait d’actualité, nous avons jugé utile de le rééditer compte tenu de la situation au Moyen-Orient, notamment en Palestine. Il semble avoir été rédigé pour ces événements.

Nous remettons au goût du jour, de larges extraits, car il convient parfaitement à la situation actuelle, qui est devenue délétère en raison des actions génocidaires des sionistes israéliens en Palestine, de leurs mensonges et de leurs diversions, ainsi que du soutien indigne qu’ils reçoivent des gouvernants anglo-saxons et français.

Cet article aborde divers points:

Malgré les atrocités commises par l’Occident dans le passé, il persiste à imposer ses intérêts en usant de diverses stratégies et tactiques. Le sionisme, une idéologie expansionniste, exploite les religions, les valeurs et les institutions pour exercer sa domination en se servant de ses pouvoirs financiers et militaires afin de semer le trouble. L’Empire s’oppose à la démocratie réelle et utilisera tous les moyens pour l’empêcher où il y a ses intérêts.

L’AIPAC et les organisations chrétiennes soutiennent la survie d’Israël, en soutenant que sa pérennité est essentielle pour l’humanité. Certains détracteurs, comme le rabbin Weiss, condamnent l’emprise du sionisme en affirmant qu’elle va à l’encontre de la spiritualité juive, tandis que d’autres, comme Ahmadinejad, considèrent les sionistes comme un groupe raciste poursuivant des intérêts élitistes. Begin considère le « peuple élu » comme une race divine.

Jeffrey Blankfort soutient que les organisations juives et l’influence d’Israël sur la politique étrangère des États-Unis, en particulier dans les conflits au Moyen-Orient, ont engendré des tensions avec l’Iran et des menaces pesant sur la Syrie.

Les lobbies néoconservateurs américains ont contribué à l’escalade des conflits au Moyen-Orient surtout face à la puissance militaire de l’Iran, associée à son programme nucléaire pourtant civil, qui en font une nation de premier plan. L’administration d’Obama s’est retrouvée impuissante devant ces groupes de pression au service d’Israël.

Les sionistes instrumentalisent l’Holocauste comme un outil de manipulation pour influencer les Juifs et promouvoir leur mouvement en diffusant la désinformation.

Le néo-sionisme évangélique met en œuvre des stratégies de manipulation du judaïsme, altérant ainsi cette religion. Il utilise des méthodes de manipulation mentale et politique, recrute des Juifs néo-conservateurs pour faire avancer sa stratégie, ce qui nourrit la haine contre Israël.

Israël est confronté à une délégitimation mondiale, étant assimilé au nazisme et à l’apartheid. Cette situation a engendré des protestations, des boycotts et des poursuites judiciaires.

La réponse en effet doit être multiforme : médiatique, politique, économique. Contrer la propagande sioniste en révélant sa nature coloniale et expansionniste. Montrer que l’argument sécuritaire est mensonger. Refonder les institutions arabes, former des alliances régionales avec l’Iran et la Turquie ; réformer les instances internationales ; encourager les pays loyaux à résoudre les problèmes régionaux, dont la question palestinienne.

Bien que les États-Unis agissent en fonction de leurs intérêts, il est indispensable de promouvoir la paix et de composer avec le pragmatisme des Américains pour les amener à choisir entre leurs intérêts et le sionisme destructeur.

A.D

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L’État et le colonialisme…

Au nom du sionisme et de l’Amérique, le monde tu domineras !

Par Amar Djerrad

Placide devant l’histoire contemporaine mouvementée et monstrueuse qu’il a façonné selon des intérêts mal acquis, insensible à son inhumanité avec son esclavagisme, son colonialisme, son néo-colonialisme, ses guerres, ses génocides, ses crimes, ses agressions, ses provocation, ses mensonges, ses diversions, sa propagande subversive, ses assassinats, voilà cet Occident toujours arrogant, insolent et avide, poursuivre son œuvre de destruction et de sape en usant de toutes les tactiques et autres effronteries pour façonner la pensée en l’orientant, en l’influençant en ne s’embarrassant, ni d’éthique ni de vilenie. A l’origine de toutes les situations instables dans le monde, des guerres directes ou de celles par «procuration», l’Occident continu à prêcher ce qu’il dit être la bonne cause pour le bien du monde par l’ingérence la tromperie et si cela est sans effet, ils utilisent le chantage ou l’agression !

Peut-on sérieusement compter sur cet Occident pour contribuer à la paix? Non ! Car ce monde est otage d’une bande de malfaiteurs riches et puissants dont l’objectif est la domination en instrumentalisant les religions, les valeurs humaines universelles, les institutions internationales censées protéger, mais surtout en usant d’une autre idéologie qui s’est avérée vite totalitaire, nihiliste d’essence colonialiste et expansionniste qui est le sionisme. C’est bien le sionisme qui est derrière la déstabilisation et le désordre avec ses banques, ses bourses et ses complexes militaro-industriels. Ce sionisme vise à instaurer son hégémonie mondiale en dominant les gouvernements, les ONG et institutions dites internationales en s’accaparant les principaux médias du monde. C’est lui qui est habilité à dicter ce qui doit se faire et se dire ; ce qui doit être bon ou mauvais.

l’Empire ne voudra jamais que s’instaure dans les contrées utiles cette démocratie ‘réelle‘, cette liberté génératrice d’élites toujours avant-gardistes et facteurs de progrès ! Dès lors, ils useront de tous les moyens pour empêcher cette démocratie avec l’alibi « des droits de l’homme » comme moyen de pression s’ils manifesteraient des résistances.

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l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee) est bien le lobby américain pro-israélien dominant, qui a de solides soutiens au Congrès Américain, qui influence la politique étrangère des EU sous le prétexte de veiller à maintenir l’alliance stratégique entre ‘l’État hébreu’ et les États-Unis permettant de garantir ‘la survie d’Israël’. «C’est l’organisation de lobbying la plus influente en matière de politique étrangère», affirme son site Internet. Il y a aussi des organisations religieuses chrétiennes, sympathisantes, qui font croire que le «salut de l’humanité viendra d’Israël.»

Pour le Rabbin new-yorkais Yisroel Dovid Weiss, membre de l’organisation Neturei Karta ( Gardien du Temple) qui a de bons rapports avec l’Iran d’Ahmadinejad, «les tentacules du sionisme sont tels que les pays occidentaux sont ses laquais…les hommes politiques américains sont soumis à des pressions ou menaces de toutes les calomnies s’ils ne sont pas suffisamment loyaux…à Israël…Ils leur font faire des guerres et organiser des embargos en fonction des retombées éventuelles sur Israël». Il ajoute «ils ont créé des organisations juives qui prétendent contrôler les peuples, les nations…sous prétexte de défendre les intérêts juifs…La terreur et la contre-terreur, les expropriations, la guerre dès qu’une guerre se termine, voilà ce qu’est devenue la vie quotidienne des Juifs et des Arabes».

Les sionistes ne sont en réalité plus juifs; ils n’ont d’intérêts pour la religion juive que dans le sens d’un usage exclusivement politique et économique. Selon Ahmadinejad «les sionistes ne sont ni Chrétiens ni Juifs…leur religion c’est la richesse et l’argent…Le sionisme est un mouvement compliqué et terrible…ne dépasse pas les 10.000 membres dont 2.000 principaux actifs…ils constituent un groupe de racistes qui se considère comme supérieur aux autres.» Dans ce sens, voici une déclaration de Begin (prix Nobel de la paix): «Notre race est la race des maîtres. Nous sommes des dieux divins sur cette planète. Nous sommes aussi différents des races inférieures comme ils le sont des insectes…les autres races sont comme l’excrément humain. Notre destin doit être de régner sur ces races inférieures».

Pour le journaliste américain, juif antisioniste Jeffrey Blankfort l’influence israélienne par le biais de l’AIPAC est centrale dans la politique des États-Unis particulièrement dans les guerres américaines au Moyen-Orient. Selon lui, la guerre contre l’Irak visait à «placer Israël dans une position très importante au Moyen-Orient, dans le cadre d’un plan visant à parachever le contrôle planétaire des États-Unis. C’est là ce à quoi appelait le document intitulé «Project for a New American Century» (Projet pour un nouveau siècle américain)…Pour lui «la seule composante de la société américaine qui pousse l’administration des États-Unis à entrer en confrontation militaire avec l’Iran se trouve être l’establishment sioniste…il s’agit d’organisations comme l’AIPAC…» Cette position se confirme par la déclaration de Sharon à Shimon Pérès le 3 octobre 2001 «À chaque fois que nous faisons quelque chose, vous me dites que l’Amérique fera ceci ou fera cela. Je veux te dire une chose très claire: ne t’inquiète pas des pressions américaines. Nous, le peuple juif, contrôlons l’Amérique…».

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Ce sont ces mêmes lobbies néoconservateurs qui ont entraîné les États-Unis dans la guerre en Irak, en Afghanistan, en Libye et qui, aujourd’hui, sont en train de bousculer à une confrontation avec la Syrie et l’Iran. Cet Iran qui a bouleversé le rapport de force suite au développement de son industrie militaire de défense, de son option réussie pour l’énergie nucléaire civile et de sa puissance incontournable dans la solution et la prévention des conflits de la région. Cet Iran qui incarne la position la plus ferme face aux velléités sionistes. Même Obama est impuissant face à ces lobbies au point où il déclara lors des élections, devant ses partisans «certains intérêts puissants qui ont dominé … pendant longtemps parlent de moi comme d’un chien».

William A. Cook, professeur et auteur d’un ouvrage sur la politique de Bush au M.O (Tracking Deception: Bush’s Mideast Policy) affirme ceci : «N’est-il pas évident, aujourd’hui, que la direction de la politique américaine au sujet de l’Iran, et notre invasion préemptive de ce pays, quasi certaine au service d’Israël, est dirigée par la même coterie d’individus qui nous ont entraînés dans la désastreuse guerre en Irak»

M. Freeman, esprit libre, assène: «La stratégie du lobby israélien touche le fond du déshonneur et de l’indécence, et comprend la diffamation, les citations sélectives inexactes, la déformation volontaire d’un dossier, la fabrication de mensonges, et un total mépris de la vérité. L’objectif de ce lobby est le contrôle du processus politique par l’exercice d’un droit de véto sur la nomination des personnes qui contestent le bien-fondé de son point de vue…et l’exclusion de toutes les options pour la prise de décisions par les Américains et notre gouvernement autres que celles qu’il favorise».

La journaliste Éva sur son site R-sistons ‘à la désinformation‘, à propos du CRIF en France affirme : «Tous les politiques y font allégeance pour s’attirer les faveurs d’un lobby qui, par sa puissance financière et médiatique, fait et défait les gouvernements». Éva ‘enfonce le clou’ en publiant un long article intitulé «J’accuse le CRIF d’avoir colonisé la France, de l’avoir dévoyée».

Au sujet de l’infiltration des institutions et des gouvernements voici ce que conseille D. Strauss-Kahn aux Juifs : «Je considère que tout Juif de la diaspora, et donc de la France, doit partout où il le peut, apporter son aide à Israël. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est important que les Juifs prennent des responsabilités politiques».

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Le sionisme use et usera de tous les moyens de pression (ruses, fourberies, mensonges, menaces), par Occident interposé, pour faire plier n’importe quel pays pour atteindre ses objectifs qui sont la domination des richesses, et ce, en instrumentalisant les Juifs, la Shoah, et surtout le prétexte «antisémite», pour museler toute résistance à leurs projets. Pour la propagande, Israël a érigé une officine de désinformation ‘The Israël Project’ qui a diffusé un manuel qui s’intitule «The Israël Project’s 2009. Global Language Dictionary». Il comporte une centaine de pages divisées en dix-huit chapitres portant la mention «interdit à la distribution et à la publication». Selon Alain Gresh, le premier chapitre s’intitule «25 règles pour une communication efficace»; le chapitre 2 est consacré aux mots et aux phrases qu’il faut utiliser. A ce propos, il est bon de rappeler le conseil donné par Roger Cukierman, président du CRIF à Haaretz, sept. 2001 : «Quand Sharon est venu en France, je lui ai dit qu’il doit mettre en place un ministère de la propagande comme Goebbels». On entend les chantres du sionisme lancer cette propagande: «on banalise le nouvel antisémitisme sous couvert d’antisionisme ».

Le néo-sionisme, que dominent des évangélistes est considéré, selon un analyste, comme «l’arme absolue pour gagner à tous les coups en faisant de sales coups avec de sales méthodes. C’est une insulte au judaïsme, une perversion politico-religieuse, (il) met en œuvre des outils sémantiques et des manipulations mentales et politiques qui permettent d’asseoir son pouvoir et d’avoir raison, presque quel que soit le sujet dont on parle.» Le sionisme d’origine visant la création d’un état israélien étant atteint, il fallait le réorienter et l’instrumentaliser pour d’autres objectifs hégémoniques…».

Les idéologues sionistes recrutent dans les milieux, néoconservateurs, ultralibéraux, colonialistes; de préférence juifs. Mais beaucoup de Juifs avaient compris la stratégie, la tromperie qui consiste à diaboliser les autres pour mieux dominer. Voici ce que disent des associations juives: «notre soutien au peuple palestinien n’est pas seulement un acte de solidarité. Nous sauvons aussi notre peau au nom d’histoires et d’identités que le sionisme veut faire disparaître». La confusion programmée entre le Juif et le sioniste d’une part et entre le sionisme et la politique occidentale d’autre part nourrit la haine d’Israël, et de l’occident à leur tête l’Amérique, de par le monde …

Voici quelques extraits de ce que dit l’Institut de recherches ‘Reut institute’ de Tel-Aviv dans un rapport au gouvernement de Netanyahu: «Israël est confronté à une campagne mondiale de délégitimation visant à l’isoler…»; «la diabolisation d’Israël vise à…le présenter comme une entité coloniale associée à des pratiques nazies, à l’apartheid ou au racisme». Ce même rapport fustige notamment «les manifestations hostiles aux représentants israéliens dans des universités étrangères ou sur les stades, des appels au boycottage des produits fabriqués en Israël», ou encore «des tentatives visant à arrêter et à poursuivre en justice à l’étranger des responsables israéliens». Il met en cause un réseau mondial d’individus, d’associations et d’ONG dont le dénominateur commun est de présenter Israël comme un ‘État paria’ et de nier son droit à l’existence». On ne peut que partager le communiqué des Afghans taliban lorsqu’ils déclaraient: « être Américain est devenu un danger pour toute personne dans toutes les régions du monde…leurs maisons, leurs villes, leurs bureaux, leurs aéroports, leurs bases militaires sont devenus des champs de bataille pour eux. Ils ne peuvent plus se sentir à l’abri nulle part (…) Ils sont désormais des envahisseurs aux yeux du monde»

Tout le mal vient bien de cette Amérique des lobbies que dominent les sionistes. Le Moyen-Orient est la région nodale où se joue l’avenir ‘hégémonique’ des Américains selon le «Projet pour un nouveau siècle américain» qui doit mettre Israël dans la «position dominante au Moyen-Orient». Lorsque J.M. Aznar affirmait, en sa qualité de Président de l’association des «Amis d’Israël», qu’«Israël…est une nation occidentale…notre première ligne de défense…pour notre sécurité énergétique en raison de notre dépendance…au pétrole du Moyen-Orient…si l’élément juif.. est déterré et Israël perdu, alors nous sommes perdus…», il illustrait parfaitement le rôle de ‘gendarme’ d’Israël dans la région.

Mais toutes choses ont une limite. La défense des intérêts ne peut s’accommoder d’un sionisme récalcitrant, encombrant, fut-il américain ! Si le sionisme ne peut survivre sans guerre et sans colonisation, les intérêts, en revanche, ne peuvent être préservés sans paix. Le dilemme de cette idéologie est que la paix l’affaiblirait et une guerre pourrait l’anéantir.

Que peut donc bien faire la «communauté internationale»…quand ils sont otage de ces lobbies gardiens de la doxa ? Mais le monde a bien changé, fondamentalement, dans les relations politiques et économiques, dans les rapports de force avec la fin de la “guerre froide”, dans les alliances stratégiques. Dès lors que reste-t-il d’espoir et de confiance dans ce monde que dirigent des prédateurs sans foi ni loi ? Quelle riposte leur opposer ?

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La riposte doit, à notre sens, être engagée, de concert, sur trois plans : médiatique, politique et économique.

L’action médiatique est primordiale pour contrer la propagande sioniste. Elle doit viser à détromper leur discours qui veut faire croire qu’il s’agit d’une légitime défense. Démystifier le sionisme en présentant son vrai visage, c’est-à-dire une idéologie coloniale, expansionniste. Démontrer que l’argument “sécurité” est un mensonge comme l’affirme le Gle Matityaha Pelet (Haaretz, 1972) : «La thèse d’un danger, d’un génocide qui nous menaçait en juin 1967 et qu’Israël se battait pour son existence physique était seulement du bluff…». Viser les opinions occidentales en lançant les actions en trois langues, anglais, espagnol, français.

L’action politique doit prendre quatre directions. 1. Refondation des institutions arabes dans leur organisation, fonctionnement et objectifs. 2. Regroupements régionaux d’intérêts communs en intégrant sans attendre l’Iran, mais aussi la Turquie. 3. Engager une offensive extérieure par le biais des ambassades et autres tout en exigeant la réorganisation des instances et organisations internationales qui se caractérisent par leur parti-pris. 4. Améliorer les politiques intérieures pour les rendre plus démocratiques et en conformité avec les aspirations des citoyens, mais aussi pour enlever tout prétexte sur la question des droits de l’homme.

L’action économique doit être encouragée avec les pays loyaux et partisans de l’échange égal. Lier toute adversité par des conséquences économiques. Dans le cas du Moyen-Orient, lier les intérêts économiques des Américano-sionistes et de certains pays européens au règlement définitif et juste des problèmes de la région en particulier palestinien. Les États-Unis n’agissent que dans leurs intérêts et n’admettent de changement que s’ils sont compromis. Le sionisme est, pour eux, moins préoccupant en ce qu’il bombarde les civils, détruise ou assassine que dans ce qu’il met en danger leurs intérêts. Leur matérialisme ne s’encombre pas de considérations humanistes. La défense des intérêts ne peut se réaliser sans paix ! La contradiction sionisme/paix imposera un choix que le pragmatisme américain saura différencier.

Il appartient, impérativement et prioritairement aux Arabes, aux musulmans, aux hommes de bonne volonté épris de paix et de liberté, à travers le monde, de prendre leurs responsabilités en adoptant une stratégie réfléchie de riposte au sionisme qui doit permettre de mettre fin à cet “abcès purulent” que condamnent la raison et l’histoire. Ce sera une nouvelle preuve que les systèmes et idéologies qui visent la domination, l’avilissement, l’exploitation de l’homme finissent toujours au rebut de l’Histoire !

Amar Djerrad

Novembre 2011

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Isr_Pal_enfants

La création d’une entité sioniste sur la terre de Palestine représente une agression manifeste sur le peuple palestinien pacifique et remplace une population par une autre, dispersant les véritables occupants de cette terre aux quatre coins du monde et les met en confrontation avec un groupe unifié d’extorqueurs internationaux. _ceci n’est en rien un conflit au sujet des frontières entre deux pays. Il s’agit du déracinement d’une nation et d’un peuple et leur substitution par un autre.”
Sans la lutte armée, l’identité nationale palestinienne aurait disparu. Malgré un demi-siècle d’occupation, le seul facteur ayant servi à préserver l’existence d’une cause palestinienne est la lutte armée…”
La résistance a émergé en réaction à l’occupation d’Israël, qui a commencé en Palestine et s’est étendue à d’autres partie de la région [Liban]. Ainsi donc, aussi longtemps qu’existera l’occupation d’Israël, la résistance persistera, car celle-ci émane d’une croyance fondamentale en l’élimination de l’occupation et ne représente en rien une condition temporaire ou contingente.”
~ Naïm Qassem, SG-adjoint du Hezbollah, 2005 ~

Handala00

Source : https://resistance71.wordpress.com/2024/05/04/au-nom-du-sionisme-et-de-lamerique-le-monde-tu-domineras-amar-djerrad/