jeudi 28 février 2019

Âge politique

J'aurai 50  ans cette année 2019 mais, plus important selon moi, c’est mon “âge politique”.
 
Je me suis éveillé politiquement seulement en 2012 (sorte de “naissance”) en lisant, pour la première fois de ma vie d’électeur, TOUS les programmes des candidates et candidats à l’élection présidentielle 2012 afin de les comparer thème par thème. J’ai soudain réalisé avec force quelle différence énorme il existait entre les “informations” véhiculées par les médias de masse et la réalité des textes, quand on les lit directement. Depuis ce jour, je ne crois plus rien de ce que j’entends à la télévision en termes de politique nationale ou internationale.
 
Pendant deux ans, je suis resté muet (“infans” étymologiquement “qui ne parle pas”) puis, vers 2014-2015, j’ai commencé à participer activement à de nombreux forums et lieux de débats sur Internet. Prises de parole (pour mes “2 ans d’âge politique”) pour échanger des arguments contradictoires avec toutes sortes de personnes, surtout avec celles qui ne partageaient pas mes ressentis, mes opinions politiques en formation. J’ai ainsi pu converser avec des royalistes, des anarchistes-chrétiens, des technocrates, etc., bien au-delà des clivages partisans républicains gauche/droite ou même extrême-gauche/extrême-droite. 
 
Depuis, je me suis mis intensément à la lecture (à “5-6 ans d’âge politique”) pour rattraper des années, des décennies d’aveuglement politique. Il faut dire que je croyais, avant de m’éveiller, que le consensus entre la très grande diversité d’opinions composant une population se trouvait dans les partis politiques centristes ... alors que la totalité des partis politiques eux-mêmes ne représente que quelques centaines de milliers de membres (sur des dizaines de millions de Français) et à peine quelques milliers d’élus. Absolument par représentatifs de l’ensemble de la population ! 
Comme lecteur, je me suis intéressé à la philosophie politique puis naturellement, spontanément, orienté vers la littérature anarchiste (Kropotkine,  Proudhon, ... et plus récemment Clastres, Graeber, Bookchin ...).
 
Je me suis ensuite mis à écrire (à “6-7 ans d’âge politique”), en commençant par un blog “Juste mon opinion” puis un essai intitulé “Après Épicure – De l’éthique à la politique”.
 
Et puis est arrivé le soulèvement des Gilets Jaunes : inespéré, inattendu, incroyable. Je ne pensais jamais voir ça de mon vivant. J’étais résigné à faire de l’éducation populaire mais sans jamais en voir la réalisation concrète. Mais voilà qu’une opportunité historique se présente à nous.  Une masse de personnes s’éveille et ressent le besoin de démocratie directe ! A nous de jouer !

ANTISÉMITISME : LE PROCÈS FAIT AUX GILETS JAUNES

Pour son Entretien Libre, Aude Lancelin reçoit Maxime Benatouil, militant à l'UJFP, qui reviendra sur l'antisémitisme des Gilets Jaunes et l'attitude du CRIF



Source : https://www.youtube.com/watch?v=k3EfDZuaBWQ

Le pouvoir a peur

Quotidien de TMC du 21 février 2019......La vérité sur le mouvement des gilets jaunes face au gouvernement .... si nous avions continué le 01 décembre 2018, nous n'en serions pas là aujourd'hui..... à suivre jusqu'au bout......moment de réflexion....


Les journalistes découvrent la vérité après trois mois de manifestation, des milliers de blessés, ...

Sourcehttps://www.facebook.com/gilles.mumu/videos/1709090832524775/

Crimes de haute trahison de nos dirigeants collabos

La loi Blanquer vient s'ajouter à d'autres qui musèlent la population dans sa liberté de manifester (loi "anti-casseurs"), de s'exprimer, de s'informer (loi "fake news") et de s'éduquer (loi "école de la confiance").
 
De dictature policière (violences avérées, mutilations, arrestations abusives "préventives"), nous entrons donc officiellement dans une dictature totalitaire qui, en plus de contrôler les corps, veut contrôler les esprits.
 
Nous vivons des heures très très graves.
 
Je ne suis pas sûr que nos concitoyens en aient vraiment conscience.
 
Le IVème Reich en Europe de l'ouest et du centre (Union Européenne) est un prélude au Nouvel Ordre Mondial.
 
C'est terrible pour la France, parce que face à cette double domination allemande (domination économique en Europe) et états-unienne (domination militaire, par l'OTAN), nous n'avons que des dirigeants collaborateurs élus.

Le mouvement s'essoufle ?

« Gilets jaunes » : le mouvement, ses soufflesLe mouvement des « gilets jaunes » ne s’ « essouffle » pas comme l’affirme une certaine presse. On cherche plutôt à l’étouffer. Par tous les moyens nécessaires.
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POUR PARTICIPER AU DÉVELOPPEMENT D'ETAT D'EXCEPTION : https://fr.tipeee.com/etatdexception



Source : https://www.facebook.com/317623391690615/videos/2766195426731541/

mercredi 27 février 2019

"Gilets jaunes" : Priscillia Ludosky dénonce "les tentatives de récupération fatigantes" de La France insoumise


La figure des "gilets jaunes" réaffirme que le mouvement n'est pas un parti politique dans une interview.

"Il a fallu se battre contre la récupération politique dès le départ", raconte la figure du mouvement des "gilets jaunes", Priscilla Ludosky, dans une interview au Média, réalisée le 22 février.

Elle se souvient avoir été "approchée par les plus grands partis", "dès le début de la médiatisation, en octobre-novembre".

"Quand c'est rejeté, que c'est dit et redit, c'est assez fatiguant de voir qu'ils ne lâchent pas l'affaire", confie celle qui a lancé une pétition contre la hausse des taxes sur les carburants, signée par plus d'un million de Français avant d'ajouter : "La France insoumise est assez tenace là-dessus".


 Jean-Luc Mélenchon séduit par Éric Drouet

"C'était important pour nous de préciser dès le départ que le mouvement n'est pas un parti. Il a fallu beaucoup se justifier sur le fait que c'est un mouvement citoyen et se battre contre la récupération des partis.
Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de créer un parti", estime-t-elle par ailleurs.

Mais Priscillia Ludosky n'est pas la seule figure des "gilets jaunes" à intéresser lespartis. Éric Drouet a lui aussi été approché par les politiques, à commencer par Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France Insoumise, qui s'était dit "fasciné" par la figure des "gilets jaunes", début janvier. "Sur le seuil de ce début d'année prometteur, pour saluer tous les gilets jaunes et l'histoire dont ils sont les dignes héritiers, je vous dis "Merci, monsieur Drouet'", avait-il écrit dans un long texte publié sur les réseaux sociaux.

"C'est un mouvement qui est apartisan. On est là pour faire avancer les choses. On n'est pas là pour mettre en avant une politique plutôt qu'une autre", s'était défendu le "gilet jaune" sur le plateau de RMC le 30 janvier dernier.

Ce philosophe s'attaque à la culture du mérite



Source : https://www.facebook.com/VewsRTBF/videos/815560015455583/?v=815560015455583

26

26 = le nombre de milliardaires possédant autant d'argent que la moitié de l'humanité.
Ces 3 chiffres qui illustrent les inégalités dans le monde.



Source https://www.facebook.com/brutofficiel/videos/382952612541501/

Près de 30 000 juifs ont manifesté contre Israël à New York


Plusieurs dizaines de milliers de juifs orthodoxes ont manifesté contre l'existence de l'Etat d’Israël, nous apprend le site InternationalNews.fr.

Selon eux: « Israël est un État sioniste pas un Etat juif »,
« L’État sioniste ignore impitoyablement les bases des droits de l’Homme. »

On pouvait également lire sur les pancartes: «La véritable Torah des juifs s’est toujours opposée à l’État d’Israël et à son armée illégitime.»

Le rassemblement qui s’est tenu à Manhattan, à Foley Square, a attiré entre 20 000 et 30 000 participants principalement issus de la communauté hassidique de New York. La quasi totalité d'entre eux étaient des hommes.




Sourceshttps://www.alnas.fr/amp/article/article/pres-de-30-000-juifs-ont-manifeste.html?fbclid=IwAR3cE5Imvnpcap1sBxuWNmqk6A-jZ981sMPjh9xVAlkLSpJpFbPJ_zXMmlI
et
https://www.youtube.com/watch?v=MpwneomGi6A

et
https://reveillez-vous.mediablogger.com/25-photos-de-juifs-antisionistes-sont-ils-antisemites/?fbclid=IwAR27SP5ngRQh6esVxC_j0yUZr9tIU3C-UMg2LHRtewAW1FbnL2RaIeS5NQo

AMI DES LOBBIES #2 - Les pesticides c'est splendide

AMI DES LOBBIES #2 - Les pesticides c'est splendide
Mon ami.e, sais-tu quelle est notre plus grande fierté ? Notre plus belle réussite ?
Les produits phytosanitaires évidemment ! On a sacrément bien bossé pour les imposer aux agriculteurs. Laisse-moi te présenter notre incroyable business-plan…



Sources :
Fabrice Nicolino et François Veillerette, « Nous voulons des coquelicots », Editions Les liens qui libèrent, 2018.

Rapport du Corporate Europe Observatory sur l’EFSA :
https://corporateeurope.org/pressreleases/2017/06/nearly-half-experts-european-food-safety-authority-have-financial-conflicts

Incendie de l'entrepôt Sandoz de Schweizerhalle
https://www.lemonde.fr/archives/article/1986/11/13/pollution-en-chaine_2926737_1819218.html?xtmc=schweizerhalle&xtcr=22

Pomiculture
http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/primeur323.pdf
http://opac.invs.sante.fr/doc_num.php?explnum_id=5893

Fabrice Nicolino et François Veillerette, « Pesticides : Révélations sur un scandale français », Editions Fayard, 2007.

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Marche Contre la Vie Chère à Saint André le 23 février 2019.

Réalisation :VidéoGJ974




Source :https://www.youtube.com/watch?v=CXETX3SZYhM&feature=youtu.be&fbclid=IwAR3OHq4J1JpE8UUfBxIyAwqEAmiPtXf6NceesLkfOhXjzr_vIDLrw9kxwAc

L’OR DE LA FRANCE CONFIE A UNE BANQUE AMERICAINE !

L’OR DES FRANÇAIS CONFIÉ À JP MORGAN


La gestion du stock d’or de la Banque de France, propriété collective des Français, vient d’être confiée, sans qu’ils en soient prévenus et sans la moindre explication, à une Banque américaine à la réputation sulfureuse, JP Morgan & Chase. Il se pourrait qu’il se retrouve bientôt à la Banque Centrale Européenne en échange d’une autorisation à poursuivre la politique économique catastrophique du gouvernement et dans le cadre du projet d’européanisation forcée de la France. Cela pourrait aussi avoir pour objectif de priver un gouvernement (RN par exemple) de la possibilité de recréer un Franc solide.

À quoi sert un stock d’or ?

Les 2 435 tonnes d’or stockées dans le sous-sol de la Banque de France (BdF) ont été acquises au fil des décennies avec les impôts payés par les Français, notamment au cours des années 1950 à 1965. De plus, le président de Gaulle a procédé à des ventes de dollars américains pour les convertir en or, et il a rapatrié de l’or français stocké aux Etats-Unis pendant la guerre pour reconstituer un stock de 3 024 tonnes auxquelles s’ajoutent, mais il ne nous appartient pas, de l’or confié en garde par des banques centrales ou organismes financiers, tels que que la Banque centrale européenne, le Fonds monétaire international et la Deutsche Bundesbank. C’est une pratique courante de répartition des risques.
Ce stock est un fond de garantie en cas de crise financière, de guerre ou autre catastrophe majeure. Il permet ensuite la reconstitution d’une monnaie solide ou des transactions financières entre États via leurs banques centrales. C’est en quelque sorte le bas de laine des Français, même si juridiquement cet or est la propriété de la République, inscrit à l’actif du bilan de la BdF. Aujourd’hui, il servirait en cas, par exemple, d’effondrement de l’euro, ce qui n’est plus impensable en raison de l’état désastreux de la gestion de l’économie de l’Union Européenne gérée par les technocrates de Juncker.

Stocker de l’or est une erreur pour Bercy

Stocker de l’or, quelle erreur, vous diront les énarques de Bercy, l’or comme les devises ou l’argent, ça doit travailler. Premier grand succès de ces énarques, ils réussissent en 2004 à convaincre Nicolas Sarkozy, alors ministre des Finances de Raffarin, de vendre 588,6 tonnes d’or du stock pour remédier aux conséquences de la crise financière de 2002. Le stock tombe à 2 435,4 tonnes. En soi, l’idée n’est pas mauvaise, mais nos spécialistes énarques de Bercy s’occupent de la vente et font perdre 10 milliards à la France, car entre 2004 et 2009, la valeur de l’or a considérablement augmenté et ces 588 tonnes qui valaient 9 milliards en 2004 en auraient valu 19 en 2009… si la BdF les avait gardées. Personne n’est parfait, surtout les énarques, et la leçon a porté.
Depuis, selon l’accord entre l’État et la BdF publié au J.O. en 2011, la Banque de France n’a plus le droit d’offrir un service de vente et d’achat de lingot d’or, ni d’acheter ou vendre des napoléons 20 francs en or. De toutes façons, ça n’avait jamais rapporté grand-chose à cause d’une fiscalité déjà excessive.

Le président veut et autorise un marché de l’or à Paris

Voilà nos énarques de Bercy bien contrariés. Heureusement, un miracle se produit : Macron-l’énarque est élu, Bercy repart à l’assaut et obtient au mois de novembre 2018 la  création d’un marché de l’or à Paris. Prétexte : le marché londonien de l’or va s’effondrer en raison du Brexit (les énarques l’espèrent !), la France va le récupérer et se faire des c… en or.
Mais pas question de laisser Bercy gérer comme en 2004. Le 2ème sous-gouverneur de la BdF, Sylvie Goulard, énarque comme il se doit et recasée par Macron à la BdF après un éphémère passage d’un mois au ministère des Armées où elle n’a pas fait la moindre étincelle, trouve la solution.
Il faut savoir que Sylvie Goulard, outre d’être très compétente pour passer des concours, s’en mettre plein les poches (c’est pour ça qu’elle a été virée de la Défense, elle était en même temps payée 10 000 $/mois par un institut américain), et compétente en communication comme tout bon énarque mais totalement incompétente dans tout le reste, a passé deux ans comme « conseiller spécial » à l’Institut Bergrruen (celui qui la payait quand elle était ministre).
C’est un Institut californien où l’on débat pour « changer le Monde », imaginer comment construire l’Europe fédérale et le gouvernement mondial. Et en débattant, car on y débat beaucoup, on s’y constitue un carnet d’adresses en or. En effet, on y trouve des gens comme Romano Prodi, Gerhard Schroder, Mario Monti, Felipe Gonzalez, Joseph Stiglitz, Pisani-Ferry, Jacques Delors, Pascal Lamy de la Banque Mondiale, Peter Sutherland de la Banque Fédérale allemande et accessoirement ex-président de la Trilatérale, Pierre Moscovici, le très brillant ministre de l’Économie de Jean-Marc Ayrault (52 Milliards d’impôts supplémentaires en 2012-2013, 10 % de chômage) recasé par Hollande à la Commission européenne, le président de Goldman Sachs, etc.
Avec tout ça, si vous ne savez pas gérer un stock d’or ensuite…
Bref, Sylvie Goulard, 2ème vice-gouverneur a eu une idée géniale : confier la gestion de notre or à JP Morgan & Chase, 1ère banque américaine, 4ème banque mondiale, qui gère 42 % des comptes aux USA, Visa, etc. avec un bilan annuel de 2 513 milliards de $ en actifs. En 2010 JP Morgan a racheté Chase afin de pouvoir rentrer dans le marché des matières premières, pétrole, gaz, électricité, métaux. Dont l’or où, en s’associant sur le marché de Londres avec plusieurs grandes banques, Barclays et Goldman Sachs notamment, elle est devenue le premier agent d’influence sur les cours. D’où son nouveau nom : JP Morgan & Chase.

JP Morgan & Chase, banque à problèmes

Pour ne parler que des douze dernières années (JP-MC existe depuis 180 ans), JP-MC avait commercialisé en avril 2007 un produit financier complexe lié à des prêts dans l’immobilier, sans informer les investisseurs du rôle joué par le fond « Magnetar Capital », qui lui appartenait et dont le rôle était précisément de miser sur la baisse de ces produits financiers. Dix mois plus tard, les investisseurs étant ruinés, et pour éviter d’être trainée en justice, la JP-MC a finalement accepté en juin 2011 de rembourser les investisseurs.
En 2012, JP-MC avoue avoir perdu 2 Mds $ à cause d’un trader français, Bruno Michel, plus malin qu’elle. Normal, il est français.
En novembre 2013, JP-MC annonce un accord sous forme d’amende de 13 Mds$ avec le ministère de la Justice des États de New York et de Californie, pour arrêter les poursuites judiciaires liées à la crise des subprimes.
Toujours en novembre 2013, JP-MC a également dû payer 4,5 Mds$ à une série d’institutions financière dont Goldman Sachs, ING, et BlackRock, pour solder un conflit qui les opposait suite à diverses malversations.
En janvier 2014, JP-MC paie une amende de 1,7 Mds$ pour escroquerie (dite au « schéma de Ponzi ») dans le cadre de l’affaire Madoff.
En novembre 2014, après une enquête de la Financial Conduct Authority (Royaume-Uni), de la Finma (Suisse), de la Commodity Futures Trading Commission (États-Unis) et de l’Office of the Comptroller of the Currency (États-Unis),  JP-MC avec quelques autres banques paie une amende de 4,2 Mds$ dans le cadre d’ententes entre banques pour manipuler le cours du Libor, un indice de taux de change. Ayant soudoyé un employé du Trésor, elle avait appris que Lehman Brothers était sur le point de déposer son bilan, avait, la veille, avec l’aide de ses copines, fait saisir 8,6 Mds$ de liquidités, y compris 5 Mds$ en numéraire.
Etc. Etc. Bref, comme dit sa publicité, « 180 années d’excellence« . Dans l’escroquerie ?

Escroqueries en tous genres, la banque rêvée pour lui confier de l’or !

C’est donc la Banque rêvée pour lui confier la gestion de l’or de la BdF. Surtout au moment où États-Unis, Chine, Russie et quelques autres achètent de l’or à tour de bras pour faire face à la probable crise financière qui arrive. Et ceci au moment où John Edmonds, l’un des « gold-traders » de JP-MC vient d’avouer au FBI s’être adonné à la technique de manipulation de marché dite du « spoofing » (1) des centaines de fois avec l’assentiment de sa hiérarchie pendant 6 longues années, de 2009 à 2015.
Sa hiérarchie, s’appelle Jamie Dimon, CEO (2) de JP-MC, lequel après avoir déclaré que le Bitcoin était « une fraude« , s’est écrié « Nom de D…, la con… Bon sang, mais c’est bien sûr » et a créé un bitcoin-JP-MC spécifique. Quand on est champion du monde de la fraude et de l’escroquerie sur les marchés, tous les marchés, immobilier, financiers, métaux, palladium, lithium, or, etc. on ne rate pas une occasion pareille ! Et surtout pas de devenir partenaire de la BdF sur le marché de l’or.

L’accord-or avec la Banque de France est un marché particulier

Cela dit, il ne s’agit pas d’un marché de l’or au sens classique, c’est-à-dire qui coterait le Napoléon et le lingot. Le stock d’or de la Banque de France va être « mobilisé » par JP-MC pour garantir des « swaps or contre devise » (contrats d’échanges or contre devises) et du « leasing d’or » (prêts d’or). Pour l’instant, seules les autres banques centrales de la planète pourront faire usage de ces produits financiers avec la BdF, mais comme celle-ci a pris pour partenaire la banque la plus pourrie du monde (ou presque), pourquoi pas une banque européenne ou française ? Cela ouvre la possibilité qu’à l’avenir des banques commerciales internationales puissent également y avoir accès. D’où son évolution récente en JP Morgan-Chase & Co.
De facto, l’or de la Banque de France n’est plus à l’abri : une mauvaise opération, un krach financier soudain, des calculs erronés, et une partie de cet or qui sert de garantie aux Français devra quitter le gigantesque (22 000 m2) coffre-fort du sous-sol de la BdF à Paris.
Sylvie Goulard s’y est préparée, elle a fait exécuter des travaux  d’agrandissement pour que de gros élévateurs puissent y circuler quand il faudra sortir l’or : La rénovation des coffres, des ascenseurs et des salles est pratiquement achevée. Le sol a été renforcé pour supporter le poids du passage de chariots élévateurs lourds et le stockage a été réaménagé pour faciliter la manutention et « d’ici la fin de l’année un nouveau système informatique sera mis en place, pour répondre au mieux aux opérations de marché » (Sylvie Goulard à L’Usine nouvelle).
Pourrait-on nous expliquer pourquoi ce ne sont ni le gouverneur de la BdF, ni le ministre des Finances, ni le président mais une obscure sous-fifre qui nous apprend tout ça, sans nous dire ce que le gouvernement va faire comme spéculations hasardeuses avec l’or des Français, par un banque américaine plus ou moins louche, et sous le contrôle d’énarques incompétents dans ce domaine ?
L’Imprécateur
25 février 2019

1: « spoofing » Le spoofing en finance est une technique manipulation boursière qui consiste à offrir des titres à la vente ou l’achat dans l’intention d’annuler l’ordre juste avant qu’il soit exécuté, et ceci afin d’obtenir un mouvement favorable au spoonfinger. JP-MC achetait des titres-or, les revendait quelques instants avant la clôture à prix bas, provoquant un panique à la baisse, pour protéger le dollar, car l’or à un cours trop élevé provoque une baisse du dollar. Or elle spéculait sur le dollar.

2: CEO : Chief Executive Officer = Directeur Général

Coup de comm' raté


Dans leur dernier ouvrage publié aux Editions La Découverte, les Pinçon-Charlot ont encore frappé, décrypté et pointé le pouvoir des dominants, celui des ultra-riches de la macronie. Monique Pinçon-Charlot est l’invité de #LaMidinale.





 Source : https://www.youtube.com/watch?v=dMGbY0I_XxA

VERBATIM

  Sur le passage du président des riches (Nicolas Sarkozy) au président des ultra-riches (Emmanuel Macron) 
 
« Avec Macron, les cadeaux fiscaux se chiffrent en dizaines de milliards d’euros tandis qu’avec le bouclier fiscal de Nicolas Sarkozy, c’était seulement un milliard d’euros. »`
« Avec Macron, on est passé à un autre niveau de privilèges accordés depuis l’Elysée. »
« Avec Macron, il y a, en plus de la violence verbale, des manipulations idéologiques et linguistique considérables, totalement cohérentes avec sa personnalité. »

 Sur les donateurs de Macron 
 
« Macron a fait des levées de fonds très importantes avec des diners qui étaient organisés dans les beaux quartiers de Belgique, de Londres et de France, de partout où il y avait de riches Français exilés. »
« Ces gens-là [les donateurs] ont tous été largement récompensés après. »

 Sur ce qui caractérise la politique d’Emmanuel Macron 
 
« Emmanuel Macron symbolise la synthèse des intérêts de l’oligarchie au sommet de l’Etat. »
« Aujourd’hui, il n’y a plus de champ politique autonome, ni de champ médiatique autonome. Tout a été pillé par le monde de la finance, tout a été marchandisé. »
« L’oligarchie contrôle tous les secteurs de l’activité économique et sociale. Il n’y a plus d’intérêt général, il n’y a plus que des intérêts privés qui sont liés à la haute finance et à l’intérêt des plus riches. »

 Sur le rôle des médias 
 
« On assisté à une imposture médiatique absolument unique. »
« On a réussi à faire passer un homme du sérail, un homme du système, le candidat du système le plus au cœur de l’oligarchie, pour quelqu’un de neuf, hors du système. »
« C’est Macron qui a fait toute la politique économique de François Hollande : il fait du neuf avec du vieux. »
« C’est parce que dix milliardaires possèdent 90% des médias en France,qu’il n’y a plus du tout d’indépendance de la presse. »

 Sur la maraude de Macron auprès des sans-abris 
 
« Il s’agit de faire croire que Macron se préoccupe des sans-abris alors que son meilleur ami Jean-Marc Borello fait de l’argent avec la misère et les sans-abris. »
« Grâce à Emmanuel Macron, aujourd’hui, même la détresse la plus incroyable peut rapporter du fric aux actionnaires. »

 Sur le mépris et Macron 
 
« [Ce mépris] est à la fois calculé et en même temps naturel. »
« On voit bien qu’il porte sur lui ce mépris de classe, ça transpire dans sa façon de parler, du fait qu’il est toujours maquillé, qu’il avance masqué, qu’il dégage toujours ses petites formules assassines. C’est quelque chose qui l’habite et qui est en cohérence avec tout le maillage oligarchique de ses réseaux. »

 Sur les gilets jaunes 
 
« Aujourd’hui, du fait que la sphère politique n’existe plus, qu’elle a été achetée et prédatée par le monde de la finance, Emmanuel Macron n’est finalement pas un président légitime. »
« Emmanuel Macron est le chef d’entreprise de la start-up France. »
« Il est intéressant de voir ce mouvement, classe contre classe, directement s’adresser au chef d’entreprise de la France, le responsable en chef du fait qu’aujourd’hui, il y a des millions de gens qui ne mangent plus à leur faim tellement les cadeaux fiscaux aux plus riches, sans aucun contrôle de leur usage, ont fini par appauvrir d’une façon considérable une grande partie des classes populaires et moyennes. »
« Ce qui nous a vraiment frappé chez les gilets jaunes, c’est la conscience de classe, qui s’est construite grâce aux réseaux sociaux : ils s’adressent directement à celui qui leur apparait être comme celui qui doit rendre des comptes et prendre des mesures fortes pour plus de justice sociale et fiscale. »

 Sur Jean-Luc Mélenchon et la stratégie populiste 
 
« Je ne peux pas adhérer à ce eux et nous dans la bouche de Jean-Luc Mélenchon parce que je le trouve très mal placé, lui qui a mangé à aux râteliers de la politique depuis son plus jeune âge et qui reste alors que la retraite a sonné et qu’il y a plein de jeunes qui pourraient mieux nous représenter que lui. »
« Il est absolument nécessaire [qu’il passe la main]. »
« Jean-Luc Mélenchon est une personnalité beaucoup trop clivante et qui veut absolument le pouvoir avant de partir. »
« Je suis pour un rassemblement le plus large possible, des gilets jaunes, du Parti communiste, de la France insoumise. »
« Il faut un grand rassemblement dans le respect mutuel des différences des uns et des autres. »
« Nous devons faire comme les riches : nous devons nous assoir sur nos différences, voire de les valoriser, et être profondément solidaires dans notre conscience de classe. »
« Je veux espérer que les gilets jaunes sont en train de nous rendre le service du siècle pour ce rassemblement qui j’espère va aboutir à une convergence des luttes, en dehors des petits chefs et des égos surdimensionnés. »

Sourcehttp://www.regards.fr/la-midinale/article/monique-pincon-charlot-les-gilets-jaunes-sont-en-train-de-nous-rendre-le?fbclid=IwAR2FHq68IYxnOczst_pNeRVnaptdmYIFQh5kHdV20tRNbnF3Qu1wugaZiJ4

La Bolivie ouvre une école militaire « anti-impérialiste » pour contrer la politique étrangère américaine


Le président Evo Morales a déclaré que l’Académie encouragerait « la pensée anticoloniale et anticapitaliste » afin de contredire et s’opposer à l’enseignement des écoles américaines qui ont pour cible les peuples autochtones.

Le président bolivien, Evo Morales, a ouvert une nouvelle Académie militaire «anti-impérialiste» pour contrer la politique américaine et l’influence militaire en Amérique latine.

« Alors que l’empire prône la domination du monde dans ses écoles militaires, cette École nous apprendra à nous libérer de l’oppression impériale », a déclaré mercredi le premier président autochtone du pays, lors d’une cérémonie d’investiture.

« Nous voulons construire une pensée anticoloniale et anticapitaliste à travers cette École qui relie les forces armées aux mouvements sociaux. Elle contrecarrera l’influence de l’École des Amériques (School of the Americas) qui a toujours considéré les autochtones comme des ennemis internes », a-t-il déclaré à une foule où figuraient les ministres de la Défense du Venezuela et du Nicaragua.

Certains officiers latino-américains formés à la School of the Americas, basée aux États-Unis, ont par la suite commis des atrocités sous les dictatures militaires du XXe siècle. En 2000, l’Académie de Fort Benning, en Géorgie, a été renommée « Institut de l’Hémisphère occidental pour la Coopération en matière de Sécurité ».


Morales, qui a expulsé l’Ambassadeur des États-Unis et les agents de lutte contre les stupéfiants en 2008, a accusé Washington d’avoir encouragé des « coups d’État au Congrès », tels que la procédure en destitution de la présidente suspendue Dilma Rousseff au Brésil.

Il a également déclaré que les États-Unis promouvaient le terrorisme mondial par le biais d’interventions militaires, citant à titre d’exemple le développement du groupe État Islamique.

L’Académie de Santa Cruz a été inaugurée en 2011 sous le nom « École ALBA » à la suite l’alliance régionale, actuellement affaiblie, qui inclut le Venezuela, le Nicaragua, l’Équateur et Cuba.

L’invitation à cet événement lancée par Morales au ministre iranien de la Défense, Ahmad Vahidi, a provoqué un tollé en Argentine, pays voisin, où les autorités judiciaires ont accusé Vahidi d’avoir joué un rôle dans l’attentat à la bombe contre un centre communautaire juif, en 1994, qui a tué 85 personnes.

L’école ré-inaugurée porte le nom du général Juan Jose Torres, un membre de la gauche, qui a de facto présidé la Bolivie en 1970 et qui a expulsé les Peace Corps pour avoir soi-disant stérilisé des femmes autochtones.

« Deux cents cadets environ apprendront l’histoire, la géopolitique et la stratégie militaire », a déclaré le gouvernement.

L’intellectuel marxiste argentin Atilio Boron donne actuellement un cours d’un semestre, qui est nécessaire à la promotion au grade de capitaine, a déclaré le vice-ministre de la Défense, Reymi Ferreira.

Lien de l’article en VO:

Photo: Le président bolivien Evo Morales reçoit l’hommage des militaires lors de l’inauguration de l’école de commandos anti-impérialistes Juan Jose Torres (Photographie: Aizar Raldes/AFP/Getty Images)


Nous, citoyennes et citoyens, exigeons le RIC en toutes matières et exigeons d'en écrire les règles dans la Constitution


Le mur qui nous sépare de la Démocratie ...

Le mur qui nous sépare de la Démocratie n'est pas grand'chose : quelques lignes dans notre Constitution, l'article 89. A cause de lui, nos élus censés être tenus de respecter à la lettre la Constitution toute entière sont également ceux à qui revient toute l'initiative de la modifier, comme si on laissait au chauffard la soin d'écrire le code de la route...
En Démocratie, le peuple a la maîtrise des règles qui régissent son organisation politique c'est à dire de sa Constitution. Nous devons donc réécrire cet article, en proposer plusieurs alternatives et définir démocratiquement celle qui nous convient le mieux, à tout moment. C'est l'objet de la VOTATION pour notre PROCESSUS CONSTITUANT.
Organisons NOTRE RIC, et une
VOTATION PROCESSUS CONSTITUANT
- ici sur la plateforme du Vrai Débat : https://bit.ly/2RYCV4M
- ici sur Change : http://ow.ly/ftK8309acCo
- là sans Change : https://bit.ly/2OPZQfX
#VotationProcessusConstituant
#AteliersConstituantsRICpartout


Didier Maisto ouvre Sud Radio à Etienne Chouard qui pourra y débattre tous les jeudis de 19h à 20h à partir du 14 mars





Source : https://www.facebook.com/100013407183076/videos/629228804200687/

Ces sondages qui tentent de faire l'opinion.

" La crise des "gilets jaunes" pourrait bien être derrière Emmanuel Macron, selon le baromètre Odoxa pour France Inter, la presse régionale et l'Express publié ce lundi. Une majorité de Français souhaitent désormais l'arrêt du mouvement, tandis que le chef de l'État voit sa popularité remonter. "
Sourcehttps://www.franceinter.fr/politique/barometre-odoxa-les-francais-fatigues-des-gilets-jaunes?fbclid=IwAR1YDsj6YKzIVKeueYrvvJeLrJaX415ofrUd2WTjJOe4Y3-9DV5Y8qKCIS8


Odoxa ?

Les deux fondateurs d’Odoxa sont des anciens de l’institut de sondage BVA dont Vincent Bolloré et le fonds d’investissement Rothschild sont actionnaires. Le principal actionnaire actuel d’Odoxa est Bernard Arnault, patron de LVMH et propriétaire de Le Parisien-Aujourd’hui en France. Nicolas Bazire, est l’un des administrateurs de LVMH en même temps que l’un de ceux de l’institut de sondage IPSOS. Mais le plus intéressant ici c’est qu’il est gérant associé de la Banque Rothschild… comme Macron avec qui il a travaillé... Alors eux... LOL

Le RIC des Insoumis rejeté à l'Assemblée nationale [21 février 2019]

Revendication phare des "gilets jaunes", le référendum d'initiative citoyenne (RIC) tel que proposé par les Insoumis a été rejeté sans ambages aujourd'hui à l'Assemblée, le groupe se voyant accusé par gouvernement et majorité de "récupération politique".


Soutenu par plus de deux Français sur trois, selon les derniers sondages, le RIC vise à faciliter la consultation du peuple, sans associer le Parlement en amont. L'idée avait été portée par plusieurs partis sous diverses formes pendant la campagne présidentielle, dont LFI, le RN ou l'UPR. Après trois heures d'un débat souvent tendu, le texte constitutionnel porté par LFI a fait l'objet d'une motion de renvoi à l'initiative de LREM, votée par 91 voix contre 50.

Le rapporteur Bastien Lachaud (LFI) avait auparavant plaidé pour "faire entrer la démocratie dans une ère nouvelle", avec cette proposition qui entend permettre des RIC afin de soumettre ou abroger une loi, mais aussi révoquer les élus - y compris le président -, ou encore convoquer une assemblée constituante.

mardi 26 février 2019

Interdit d'interdire - Les 100 jours des Gilets jaunes : quel bilan ?

Frédéric #Taddeï reçoit les Gilets jaunes François Boulo, Laëtitia Dewalle, Maxime Nicolle et Hayk Shahinyan.


Sourcehttps://www.youtube.com/watch?v=citoCtUMYGI

François Bégaudeau «le bourgeois de gauche oublie qu'il est de gauche" - Les Incorrectibles

L'écrivain, critique littéraire et scénariste, François Bégaudeau, est l'invité d'Eric Morillot dans #LesIncorrectibles sur Sud Radio.

Il nous parlera d'Emmanuel Macron, d'Alain Finkielkraut, des gilets jaunes, d'Étienne Chouard, de la bourgeoisie et bien d'autres.

"Les Incorrectibles" tous les dimanches de 13h à 14h sur www.sudradio.fr



Source :https://www.youtube.com/watch?v=YcWsaNtRHXk

25 ans d’insurrection zapatiste : « C’est une forme de démocratie réelle, radicale »


C’est un anniversaire qui a eu peu d’écho dans la presse. Le premier janvier 1994, jour d’entrée en vigueur de l’accord de libre-échange nord-américain (ALENA), commençait le soulèvement zapatiste dans le sud du Mexique. Communes autonomes, conseils de bon gouvernement, assemblées régionales, propriété collective des terres : Jérôme Baschet, l’auteur de La rébellion zapatiste et de Adieux au capitalisme, revient pour nous sur cette expérience longue de 25 ans.


Quelle est la part du Chiapas qui est contrôlée par les zapatistes, et comment cela se passe-t-il avec les structures de l’État mexicain ?

L’expérience zapatiste se déploie dans la moitié orientale du Chiapas, qui est une région où la population indienne est très largement majoritaire. Cela représente une superficie équivalente à celle d’une région comme la Bretagne, ce qui n’est pas tout à fait négligeable en termes d’extension territoriale. Il faut cependant préciser qu’il ne s’agit pas d’un territoire homogène, car des zapatistes y cohabitent avec des non-zapatistes. Il y a donc coexistence sur le même territoire de deux systèmes politiques. Les communes autonomes zapatistes et les régions zapatistes avec leurs conseils de bon gouvernement sont totalement dissociées des structures administratives et politiques de l’État mexicain. Les communes n’en reçoivent aucun financement et n’ont aucun contact avec elles. Mais ces deux systèmes politiques coexistent, le plus souvent sans trop de tensions au niveau des villages et des communes.

Cependant, depuis 25 ans, l’État fédéral mexicain a déployé contre l’Armée zapatiste de libération nationale (EZLN) toute la batterie des politiques contre-insurrectionnelles : interventions directes de l’armée en 1994 et 1995, paramilitarisation massive avec déplacement de population et massacres dans les années 1995-2000, division des communautés et création artificielle de conflits internes, programmes assistentialistes à visée clientéliste, incitations d’autres groupes ou organisations à attaquer les zapatistes et à s’emparer de leurs terres, etc. Pour ce dernier exemple, cela a conduit à l’assassinat de Galeano à La Realidad en 2014.


Les zapatistes ont résisté à tout cela durant 25 ans, et aujourd’hui, ils ont en outre annoncé qu’ils s’opposeraient fermement aux grands projets de développement mis en place – dans un déni total des droits des peuples indiens – par le nouveau gouvernement fédéral supposément progressiste. Ils ont affirmé très clairement, lors de l’anniversaire des 25 ans du soulèvement de 1994, qu’ils résisteraient à ces projets dès lors que ceux-ci s’attaqueraient aux territoires indiens, et notamment zapatistes, comme c’est le cas du si mal nommé « Train maya », destiné au tourisme.

Que sont et comment fonctionnent les conseils de bon gouvernement ? Est-ce une forme de démocratie directe intégrant plus ou moins de fédéralisme en plus de l’autonomie ?

Les conseils de bon gouvernement sont les instances régionales de l’autonomie zapatiste. Elles en constituent le « troisième niveau », puisque l’autonomie s’organise d’abord au sein des villages, dont l’instance principale est l’assemblée communautaire. Puis ensuite au niveau des communes, chacune rassemblant des dizaines de villages. Enfin, la région englobe de 3 à 7 communes. Son étendue est du même ordre que celle d’un département français. Il y a cinq conseils de bon gouvernement dans les territoires zapatistes, siégeant chacun dans un centre régional dénommé « caracol » (escargot).

Les conseils de bon gouvernement, tout comme les conseils municipaux autonomes, sont élus pour 3 ans, pour des mandats non renouvelables et révocables à tout moment. Ils interagissent pour l’élaboration des décisions avec une assemblée régionale, mais les principaux projets qui ne font pas l’objet d’un ample accord au sein de l’assemblée régionale sont renvoyés en discussion dans tous les villages, pour recueillir avis, amendements, oppositions, avec mission pour l’assemblée suivante d’élaborer une synthèse de toutes les remontées rapportées par les délégués des villages. Cela implique parfois plusieurs aller-retour avant l’adoption d’un projet.

 Vous êtes en territoire zapatiste. Ici le peuple dirige et le gouvernement obéit.

L’autonomie est donc un mode de fonctionnement politique qui se construit par en bas, à partir des villages, puis par fédération ou coordination de ceux-ci au niveau des communes, puis des communes au niveau des régions. C’est une forme de démocratie réelle, radicale, fondée sur un principe de « déspécialisation » de la politique et de participation de tous aux instances décidant des affaires communes. Elle implique cependant – et cela nécessairement dès lors que l’on dépasse un niveau strictement local – des formes de délégation. Cependant, ces formes de délégation maintiennent le primat des assemblées et s’emploient à déjouer les risques de dissociations entre ceux qui assument temporairement des charges politiques et le reste des habitants de ces territoires.

Peut-on considérer que c’est une révolution politique et sociale ? Qu’en est-il de sa dimension économique ?

Les zapatistes préfèrent le vocabulaire de la rébellion à celui de la révolution. Parce qu’ils veulent se démarquer d’une conception classique de la révolution qui était étroitement liée à la conquête du pouvoir d’État et la centralité de celui-ci comme instrument de la transformation sociale et économique. Et ils ont bien raison de s’en dissocier car cette conception-là de la révolution a montré, au cours du 20e siècle, son tragique échec. Cela dit, si vous construisez une réalité collective qui se déploie en sécession complète vis-à-vis des structures de l’État, que vous défendez un mode de vie échappant largement aux catégories fondamentales du capitalisme, et dont l’objectif, nullement limité à la dimension locale, entend lutter contre le capitalisme pour contribuer à sa destruction, alors il ne serait pas tout à fait absurde de prétendre qu’il s’agit d’une dynamique de type révolutionnaire.

S’agissant du domaine productif, les zapatistes entendent défendre une agriculture paysanne revitalisée par les pratiques agroécologiques : rejet des pesticides chimiques, défense des semences natives, prise en compte des enjeux écologiques, etc. Cela veut dire qu’ils produisent eux-mêmes l’essentiel de leur alimentation traditionnelle, à base de maïs, haricots rouges et courges, à quoi s’ajoutent les animaux de basse-cour et divers produits comme le riz, les fruits ou le miel. Il s’agit de formes d’autosubsistance qui se développent sur des terres dont la propriété est collective et l’usage familial. À cela il faut ajouter une capacité à soutenir l’autonomie collective, grâce aux dizaines de milliers d’hectares de terres récupérées en les reprenant aux grands propriétaires, lors du soulèvement de 1994. Ces terres sont la base matérielle de l’autonomie. C’est grâce à elles et aux travaux collectifs qui y sont accomplis que peuvent être couverts les besoins du système de santé, tout comme ceux qu’entraîne l’exercice de l’autogouvernement et de la justice autonome.


La capacité de produire par soi-même se développe aussi dans le cadre de coopératives artisanales dans les domaines du textile, de la cordonnerie, la charpenterie, la ferronnerie ou les matériaux de construction. Enfin, le Chiapas est une importante zone de production de café : les familles zapatistes disposent de petites parcelles dont la production est commercialisée à travers des coopératives et, surtout, des réseaux de distribution solidaires qui se sont organisés dans plusieurs pays d’Amérique et d’Europe. C’est un soutien très important que l’on peut ainsi apporter aux familles zapatistes car, en complément des cultures d’autosubsistance, c’est ce qui leur assure de modestes apports monétaires leur permettant d’acheter les produits de première nécessité qu’elles ne produisent pas.

Quelle est la place de l’EZLN aujourd’hui dans la révolution zapatiste, sachant que tout commence par une insurrection armée le 1er janvier 1994 ?

Il faut bien comprendre que le nom même de l’EZLN (Armée zapatiste de libération nationale) est trompeur. Il y a bien une dimension militaire qui s’est manifestée lors du soulèvement armé du 1er janvier 1994, qui n’a pas disparu, et a été rappelé lors de la célébration des 25 ans. Mais la partie militaire est nettement minoritaire au sein de l’EZLN. La très large majorité de ses membres sont des civils qui vivent dans les villages rebelles du Chiapas. Plus largement, la trajectoire de l’expérience zapatiste a consisté à mettre de côté les armes au profit de formes politiques civiles. Par contre, l’absence d’un accord de paix avec le gouvernement mexicain n’a pas permis d’y renoncer complètement. L’essentiel de l’expérience zapatiste, en particulier à partir de 2003, tient à la construction de l’autonomie dans les territoires rebelles du Chiapas. Cette expérience là est entièrement civile. Elle se développe à côté de la structure militaire de l’EZLN, au point que ceux qui ont des responsabilités au sein de celle-ci ne peuvent y prendre part.


Le zapatisme est un peu passé en dessous des radars depuis 10 ans. A-t-il encore une portée en tant que source d’inspiration ou modèle ? Que représente-t-il au Mexique ?

Pour être un peu plus précis, on a surtout entendu parler du zapatiste entre 1994 et 2001, du soulèvement armé à la marche vers Mexico en passant par la rencontre intercontinentale pour l’humanité et contre le néolibéralisme. Ensuite entre 2001 et 2012, les médias en ont très peu parlé, avec une longue phase de silence des zapatistes eux-mêmes entre 2009 et 2012. Pourtant, le silence des médias, voire des zapatistes eux-mêmes ne signifiaient pas que cette expérience avait cessé d’exister ni que de nombreuses personnes du monde entier continuaient à s’y intéresser. Depuis 2013, on en parle davantage me semble-t-il, car les zapatistes ont multiplié les initiatives nationales et internationales.

En 2013, ils ont organisé, en guise de bilan de 20 ans de construction de l’autonomie, la « Petite école zapatiste » qui a permis à plus de 5000 personnes de se rendre dans les villages rebelles pour mieux comprendre le fonctionnement de leur autonomie. En 2014, ils ont organisé le Festival mondial des rébellions et des résistances contre le capitalisme. En 2015, ils ont convoqué un séminaire international sur « La pensée critique face à l’hydre capitaliste », puis en 2016 et 2017, ils ont organisé d’autres rencontres internationales consacrées aux arts et aux sciences. En 2017, ils ont contribué, conjointement avec le Congrès national indigène, à la formation d’un Conseil indien de gouvernement au niveau national, qui s’est efforcé en vain de présenter sa porte-parole comme candidate indépendante lors de l’élection présidentielle de 2018.


Donc, oui : l’expérience zapatiste représente une source d’inspiration plutôt qu’un modèle, au Mexique et au-delà . Du moins, pour tous ceux qui pensent qu’il ne peut y avoir de solution au désastre actuel qu’à partir du moment où l’on cherche à sortir du système capitaliste, et qu’un anticapitalisme conséquent doit se construire par le biais d’une autre politique qui renonce à la centralité des formes d’organisation étatiques.

Pourquoi n’y a-t-il pas eu de contagion de cette rébellion au reste du Mexique depuis 25 ans ? N’est-ce pas un échec du mouvement ?

Il faut noter que les horizons de lutte des zapatistes ne sont pas seulement nationaux, mais aussi planétaires. Il faudrait donc parler aussi d’un échec au niveau planétaire. Mais cet échec n’est pas celui des zapatistes : il est le nôtre, à tous et toutes. Tant que le capitalisme n’aura pas disparu de notre planète, les zapatistes auront en effet échoué. Et nous tous avec eux. Mais où, sur cette planète, peut-on rencontrer un ample territoire où les gens ont construit des formes d’autogouvernement populaire, parviennent à résister aux attaques des forces liées aux intérêts du capital, et maintiennent des formes de vie et d’organisation autodéterminées ? Hormis le Chiapas et le Rojava [région kurde du nord de la Syrie – ndlr], ainsi que des expériences d’autonomies telles que les ZAD, je ne vois pas.

 Celui qui sème la misère récolte la rage.

Il est certain que la contagion de l’autonomie que les zapatistes s’efforcent de susciter n’a pas été jusqu’à présent à la hauteur de ce qu’on pourrait, autant qu’eux, souhaiter. Il ne faudrait cependant pas minimiser les avancées. Les zapatistes ont largement incité à la création du Congrès national indigène, qui rassemble de nombreuses luttes des peuples indiens du Mexique. Leur exemple est très important pour le développement d’autres formes d’autonomie. Par exemple, celle des autorités communautaires du Guerrero, ou celle de la commune de Cheran dans l’État du Michoacán qui depuis 2011 a réussi à s’auto-organiser pour repousser les assauts des narcotrafiquants.

Les zapatistes ont montré qu’une autre voie de transformation radicale était possible. C’est celle qu’ils dénomment autonomie et qui associe autogouvernement populaire et formes de vie autodéterminées. Elle ne demande qu’à croître partout où la dévastation provoquée par l’hydre capitaliste se fait de plus en plus flagrante et où toutes les solutions traditionnelles ont montré leurs limites ou leurs impossibilités. Cet esprit de l’autonomie n’est peut-être pas si éloigné de ce qui s’exprime dans les courants les plus novateurs des gilets jaunes, tels qu’on peut les voir à l’œuvre notamment dans la récente Assemblée des assemblées convoquée, fin janvier, à Commercy.

Sourcehttps://rapportsdeforce.fr/linternationale/25-ans-dinsurrection-zapatiste-cest-une-forme-de-democratie-reelle-radicale-02203160