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Un État digne de ce nom NE PEUT PAS être endetté. (Et encore moins en faillite.)
Un État digne de ce nom n'emprunte pas l'argent dont sa population a besoin : il la crée, lors de ses dépenses.
(Et il détruit la monnaie qu'il voit revenir via les impôts, qui sont ses recettes.)
Chaque citoyen avisé devrait connaître la piste émancipante du "Chartalisme".
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L'abandon de la création monétaire aux banques privées est à la fois
une trahison (par nos prétendus "représentants") et une catastrophe
politique durable : un sabotage de la souveraineté populaire.
Mais ce n'est pas du tout une fatalité : une fois au pouvoir, il suffirait d'une volonté politique réelle pour s'émanciper des marchés financiers. Créateurs monétaires, nous n'aurions plus besoin de l'argent des riches.
Le gouvernement grec devrait fuir les griffes de ses bourreaux.
La dépendance des puissances publiques envers les marchés financiers est une construction politique (contraire à l'intérêt général), pas une loi immuable.
Ce que les banquiers font aux Grecs est un laboratoire (antisocial), et nous devrions tous nous sentir concernés et menacés : comme ailleurs, nous n'avons pas de problèmes techniques (nous avons bien des solutions), nous avons UN problème politique : nous n'avons pas de représentants.
Nous devrions réfléchir dès aujourd'hui, avant que les banquiers nous assassinent à notre tour, aux alternatives monétaires capables de nous émanciper des ultra-riches.
Je ne comprends pas pourquoi les Grecs restent dans l'euro et dans l'UE.
De la part de gens qui disent défendre le peuple, c'est juste incompréhensible.
Lien connexe : http://www.mediapart.fr/journal/international/140315/la-grece-est-au-bord-de-leffondrement-financier
Mais ce n'est pas du tout une fatalité : une fois au pouvoir, il suffirait d'une volonté politique réelle pour s'émanciper des marchés financiers. Créateurs monétaires, nous n'aurions plus besoin de l'argent des riches.
Le gouvernement grec devrait fuir les griffes de ses bourreaux.
La dépendance des puissances publiques envers les marchés financiers est une construction politique (contraire à l'intérêt général), pas une loi immuable.
Ce que les banquiers font aux Grecs est un laboratoire (antisocial), et nous devrions tous nous sentir concernés et menacés : comme ailleurs, nous n'avons pas de problèmes techniques (nous avons bien des solutions), nous avons UN problème politique : nous n'avons pas de représentants.
Nous devrions réfléchir dès aujourd'hui, avant que les banquiers nous assassinent à notre tour, aux alternatives monétaires capables de nous émanciper des ultra-riches.
Je ne comprends pas pourquoi les Grecs restent dans l'euro et dans l'UE.
De la part de gens qui disent défendre le peuple, c'est juste incompréhensible.
Lien connexe : http://www.mediapart.fr/journal/international/140315/la-grece-est-au-bord-de-leffondrement-financier
23 commentaires:
F : Peut-être parce que le tourisme est la première source de revenus de la Grèce, qui doit par ailleurs importer tout un tas de produits courants qu'elle ne fabrique pas ? Cette théorie est belle... sauf dans une économie ouverte où les pays sont interdépendants !
F : Peut-être parce que le tourisme est la première source de revenus de la Grèce, qui doit par ailleurs importer tout un tas de produits courants qu'elle ne fabrique pas ? Cette théorie est belle... sauf dans une économie ouverte où les pays sont interdépendants !
La France est la première destination touristique du monde (sauf erreur de ma part) et elle accepte toutes sortes de devises dans ses bureaux de change. Rien n'oblige la Grèce à s'obstiner à rester dans l'euro si cette monnaie est une entrave à son redressement économique. Après tout, sur les 200 pays du monde, seulement 17 ou 18 ont l'euro comme monnaie.
F : Il ne s'agit pas de la monnaie acceptée ou non mais du taux de change correspondant : si la Grèce était autosuffisante, il n'y aurait pas de souci mais si la drachme reprenait cours, non arrimée à l'euro, la Grèce importerait une inflation galopante sur tous les produits qu'elle doit payer en euros ou en dollars...
N : C'est le cas des 182 autres pays qui dépendent des cours de l'euro ou du dollars pour assurer leurs importations. Par exemple quand l'Euro baisse, notre gouvernement mauricien peut dévaluer la roupies pour maintenir un certain équilibre. Les mauriciens eux consomment local, ce qui n'est pas plus mal.
N : Notre économie est aussi basée sur le tourisme. Il y a d'autres secteurs qui attirent les devises dans les caisses de l'Etat. Nous sommes totalement interdépendant d'autres pays avec lesquels nous commerçons.
La France aussi utilisait le franc avant l'euro. Et elle est obligée d'utiliser le dollar US pour acheter son pétrole. Les monnaies sont juste des moyens d'échange. Quand un outil ne convient plus, on en change.
F : Je pense que ce n'est pas faire insulte à L'île Maurice qu'estimer que son niveau de vie n'est pas comparable à celui de la zone euro - il n'y a pas de frein intrinsèque à un décrochage monétaire, mais je ne suis pas certain que la population (grecque ici) accepterait facilement de ne plus pouvoir s'offrir certains produits, qui ne sont pas de première nécessité, comme avant, et qui ne sont pas produits localement...
Quant à l'île Maurice, elle est pleine de dynamisme et est en train d'effectuer un "nettoyage" interne assez impressionnant.
F : La Grèce devrait sans doute renoncer aussi à pas mal d'aides liées à la solidarité européenne, si elle venait à faire un pied de nez à ses créanciers...
Pour reprendre tes propos, F, la Grèce reprendrait donc une situation "qui était la sienne", une situation naturelle, finalement. Ce retour à la réalité serait toutefois nuancé par une certaine lucidité, compte tenu de leur vécu récent et traumatisant.
N : Bien entendu, mais vivant à Maurice, depuis 3 ans, ayant vécu à la Réunion pendant plus de 15 ans, et ayant fait des voyages dans certains pays d'Europe, je ne pense pas que le panier de la ménagère soit si différent au fond entre les pays. Le salaire minimum en Grèce est actuellement seulement de 100 ou 150 euros de plus que celui du salaire mauricien...,
Ah ! Les fameux créanciers ! Dont nous autres Français, je pense ... Le passé nous a montré que certains États ne s'encombraient pas de "contrats". Récemment, l'Islande a "profité" d'une crise financière traumatisante pour évoluer vers ... plus de démocratie; et vers un contrôle de la création monétaire.
Concernant les aides liées à la solidarité européenne, pourquoi s'arrêteraient-elles ? La Grèce veut-elle sortir de l'Union Européenne ou seulement de la zone euro ? A moins que les aides ne s'appliquent qu'à la "monnaie euro".
N : Par ailleurs, sortir de l'Euro pose effectivement la question du "niveau de vie" et "du mode de vie". Citez moi un produit que peut s'offrir un européen qu'un mauricien de classe moyenne ne peut pas s'offrir... Il doit être très rare, car la panoplie (une fois maison et automobile acquis) télévision, ordinateur, i phone, i pad.....
N : est largement diffusé à Maurice...
F : Mon propos sur les aides européennes était simplement que principaux pays contributeurs nets au budget de l'UE (Allemagne, France...) se trouvent aussi être les principaux créanciers de la Grèce... Ce qui pourrait les rendre peu enclins à maintenir dans le budget certaines aides structurelles à un pays qui viendrait tout juste de renoncer à leur rembourser sa dette !
Le choix doit être pris en connaissance de la situation globale, en effet. En tout cas, merci à vous, Nicholas et François, d'avoir participé à cette discussion en apportant vos éclairages respectifs.
Je profite de votre présence pour vous expliquer la raison de ce "partage" depuis la page d'Etienne Chouard.
Autant l'année 2014 a été pour moi (et bien d'autres) "l'année de la quenelle" au sens où j'ai pris conscience des limites de notre liberté d'expression et du rôle disproportionné du lobby juif en France (comme expliqué ici : https://www.youtube.com/watch?v=8_7atqmPn2w) ...
... autant l'année 2015 a commencé par une "monumentale claque" pour moi. Voilà le résumé en moins de 20 minutes : https://www.youtube.com/watch?v=oN5tdMSXWV8&feature=youtu.be
Ce bouleversement fait suite à une prise de conscience partielle quand, pendant l'élection présidentielle 2012, j'ai comparé ce que les journalistes de télévision nous disaient des candidats et ce qu'on trouvait réellement dans les programmes de ces mêmes candidats. Un gouffre ! Et une perte totale de confiance de ma part vis-à-vis des journalistes de télévision.
N : Nous sommes quasiment sur le même cheminement et nous ne sommes pas les seuls je crois.
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