mercredi 15 avril 2015

La vérité sur le chômage !

Étienne Chouard professeur d'économie et de droit nous livre la vérité sur le chômage : il est voulu et créé par nos dirigeants afin de rendre les travailleurs dociles et de garder un niveau bas d'inflation.

Élire des maîtres est une imposture politique, nous ne sommes pas en démocratie , car en démocratie nous voterions nous-mêmes les lois .

Venez rejoindre les gentils virus militants pour la véritable démocratie: http://www.gentilsvirus.org

Retrouvez Étienne Chouard sur son site : http://etienne.chouard.free.fr/Europe/

Références et liens :

_La relation entre le taux de chômage et l'inflation (Courbe de Phillips)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Courbe_...

_Le taux de chômage minimun, le NAIRU : Non-Accelerating Inflation Rate of Unemployment
(Le taux de chômage n'accélérant pas l’inflation) https://fr.wikipedia.org/wiki/Taux_de...

_Les statuts officiels de la banque centrale européenne (BCE), (lutte principale contre l'inflation)
https://www.ecb.europa.eu/ecb/tasks/m...

Conférence réalisée à Metz le 22 Octobre 2011 filmé par GPS-Tv-Web
La vidéo complète disponible ici : http://www.dailymotion.com/video/xmbc...

Source de la vidéo : https://youtu.be/_x1eck6ZHks
 

2 commentaires:

Je a dit…

Le taux de chômage n'accélérant pas l’inflation (en anglais : Non-Accelerating Inflation Rate of Unemployment ou NAIRU) est un indicateur économique qui, estimé économétriquement pour un pays et à un instant donné, mesure approximativement le taux de chômage qui serait compatible avec un taux d'inflation stable. Le terme a été inventé par James Tobin, sur la base de recherches menées par Franco Modigliani et Lucas Papademos.

Le NAIRU est défini par l'OCDE comme le « taux de chômage d'équilibre vers lequel le chômage converge, en l'absence de chocs d'offre temporaires, une fois que le processus d'ajustement dynamique de l'inflation est achevé1. »

Le NAIRU est un indicateur, utilisé par les économistes pour mesurer deux éléments :

l'écart entre le taux de chômage effectif et le NAIRU, qui donne une indication sur les futures évolutions du taux de chômage (qui tend à revenir vers le NAIRU) et de l'inflation (un taux de chômage inférieur au NAIRU indique la présence de tensions sur le marché du travail et de difficultés d'entreprises à recruter des travailleurs compétents qui sont susceptibles de pousser à la hausse les prix à la production) ;
le taux de chômage structurel, qui est approximativement égal au NAIRU. Un taux de chômage structurel élevé peut notamment révéler l'absence ou l'inefficacité de mesures administratives, fiscales et réglementaires de l'État à permettre à ceux qui veulent travailler (population active) de travailler effectivement (population en emploi).

Je a dit…

Le concept a été inventé en 1975 sous le nom de NIRU (non-inflationary rate of unemployment, taux de chômage non inflationniste) par les économistes Franco Modigliani et Lucas Papademos2, afin de fournir une base théorique aux constatations empiriques résumées par la courbe de Phillips, équation économétrique qui relie chômage et inflation sur le court terme. Dans ce modèle, l'inflation provient d'une demande globale excessive, provenant d'un marché du travail tendu, ce qui pousse les salaires à la hausse, et oblige les entreprises à augmenter leurs prix afin de couvrir ces hausses. Le NIRU est le seuil du taux de chômage en deçà duquel ont lieu ces tensions ; lorsque le taux de chômage est supérieur au NIRU, l'inflation est faible. À contrario, ces économistes néokeynésiens pensent qu'une inflation plus élevée permettrait un taux de chômage plus faible.

Le NIRU constitue la réponse des néokeynésiens au concept monétariste de chômage naturel introduit par Milton Friedman3 et Edmund Phelps4 en 1968. En effet, pour les monétaristes la courbe de Phillips à long terme est verticale : la demande globale n'influe pas sur le chômage, et il existe un taux de chômage naturel vers lequel tend le taux de chômage en l'absence de changements structurels sur le marché du travail5. Ce taux est indépendant du taux d'inflation et la politique monétaire ne peut pas modifier durablement le taux de chômage. Dans cette perspective, les monétariste voient dans la période de stagflation des années 1970, qui combine inflation et chômage élevés, une preuve de la véracité de leur approche.

Les nouveaux keynésiens modifient alors la courbe de Phillips (en:Triangle model), parlant de « courbe de Phillips augmentée ». En 1980, James Tobin souligne la nature divergente de l'évolution de l'inflation en dessous du NIRU, et propose la formulation NAIRU pour en rendre compte. L'écart entre le NAIRU et le taux de chômage n'explique plus l'inflation, mais les variations de l'inflation :

si le taux de chômage U est inférieur au taux de chômage naturel U*, l'inflation tend à augmenter ;
s'il est supérieur, elle tend à diminuer ;
s'il est voisin, elle reste constante.

Les concepts de taux de chômage naturel et de NAIRU sont proches ; ils sont parfois considérés comme identiques, par exemple par Gordon et Staiger, Stock et Watson5. Néanmoins, F. Mishkin et A. Estrella considèrent les deux taux peuvent être assez éloignés, en raison des chocs d'offre et de demande qui, pris en compte dans l'estimation de la courbe de Phillips, peuvent écarter le NAIRU du taux de chômage naturel