Cet enseignement vise à :
- faire partager les valeurs républicaines et démocratiques
- apprendre à vivre ensemble
- acquérir des connaissances
- s'approprier des pratiques sociales responsables
- et cultiver l'esprit critique.
Mes représentations (subjectives et personnelles)
L'éducation "civique" c'est l'enseignement du civisme, c'est-à-dire du respect du citoyen pour la collectivité dans laquelle il vit. C'est le respect de la loi et des conventions/coutumes d'une société donnée.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Civisme
L'éducation "morale" est d'ordre philosophique. C'est une éthique, un comportement à adopter.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89thique
Définition (officielle) et histoire de l'instruction civique et morale
- enseignement scolaire (textes officiels, horaires ...)
- dimension éducative
- éducation au temps présent
- concerne tous les adultes à l'école
- des connaissances (droits et devoirs du citoyen)
- des pratiques sociales (respect, débat, non-violence, ...)
- un comportement civil (politesse, langage, ...)
Trois finalités :
- patrimoniale (histoire, textes de référence ...)
- intellectuelle
- pratique (comportement sociaux)
L'évolution des instructions officielles depuis la IIIème République
- 1882 : mise en place de l'école républicaine par Jules Ferry. L'instruction morale est distincte de l'instruction civique. Il s'agit d'une morale universelle qui n'est pas discutable. Le mot "devoir" revient constamment (exemple : "ne pas boire d'alcool").
- 1941 : sous le régime de Vichy, la morale est au-dessus de l'individu. Les valeurs résumées par la formule "Travail, famille, patrie". L'idée-clé est la soumission avec des références explicites au christianisme et au patriotisme.
- 1945 : la morale est abordée par une entrée civique, le patriotisme étant une valeur très importante en 1945
- 1969 : l'instruction disparaît, l'idée de l'époque est que l'apprentissage de la morale et du civisme se fera naturellement. Le seul domaine civique enseigné est celui du code de la route.
- 1985 : avec Jean-Pierre Chevènement "L'éducation civique est un devoir de la République parce que la République a besoin de citoyens.". Le terme éducation remplace celui d'instruction.
- 1995 : éducation aux droits de l'homme, éducation à la responsabilité, éducation au jugement; respect et tolérance
- 2002 : la priorité est donnée au "vivre ensemble"; et "être capable de prendre part à l'élaboration collective des règles de vie de la classe et de l'école"
Dans les programmes de 2008, on peut retenir comme fondamentaux les concepts suivants :
- les droits de la personne
- la citoyenneté (qui inclut les concepts de nationalité et d'identité)
- la démocratie
- la liberté
- la République
- l'égalité
- la solidarité
- la justice
- la loi
- la sécurité.
L'initiative des lois
L'initiative des lois, c'est à dire la faculté de pouvoir proposer un texte de loi appartient conjointement au gouvernement et au Parlement. S'il s'agit du gouvernement, c'est un projet de loi.S'il s'agit des députés ou des sénateurs, c'est une proposition de loi. La plupart des lois ont une origine départementale. En France, contrairement à ce qui se passe en Italie ou en Suisse, un citoyen ne peut proposer une loi. il doit s'adresser à un parlementaire.
Les différents types de lois
Les lois parlementaires ou ordinaires sont des lois de droit commun (exemples : la loi anti-tabac, la loi qui réglemente la fabrication du pain ou la loi sur l'exclusion ...).
Les lois de finance déterminent les ressources et les charges de l’État. Il s'agit d'une loi spécifique qui est toujours un projet de loi à l'initiative du gouvernement. Elle respecte une procédure spécifique (discussion en priorité devant l'Assemblée Nationale) et un calendrier précis.
Les lois de programme ou d'orientation déterminent les objectifs de l'action économique et sociale de l’État (par exemple la loi d'orientation contre les exclusions, la loi de programme et d'orientation pour l'avenir de l'école).
Les lois organiques sont des mesures d'application de la Constitution et sont soumises au Conseil constitutionnel.
Les lois référendaires ont pour auteur le peuple. Pendant la période gaullienne, le référendum a représenté pour le Président de la république un instrument de gouvernement. Il apparaît à ce moment-là comme une question de confiance posée directement aux électeurs.
Les textes réglementaires (décrets, arrêtés, circulaires, règlements, ...) émanent du pouvoir exécutif ou des autorités administratives qui lui sont rattachées. Les règlements font l'objet d'une simple publication dont la forme peut varier.
Les ordonnances prennent la suite des décrets lois de la IVème République. Aujourd'hui, elles permettent au Parlement d'étendre temporairement par une loi la compétence réglementaire du gouvernement. Le gouvernement peut alors, par ordonnance, modifier des lois existantes (article 38).
Différence entre égalité et égalité en droit
L'égalité en droit est l'égalité devant la loi. [...] Conception simpliste des Droits de l'homme respectés en France et bafoués dans les pays du tiers-monde. [...] Durant la première moitié du XIXème siècle, les gens riches étaient les seuls à avoir le droit de voter : c'était ce qu'on appelait le suffrage censitaire.
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