9.
O fortunatos nimium, sua si bona norint agricolas.
Cette ligne de Virgile n’est plus d’actualité.
Certains ont fait en sorte de rendre cette poésie là obsolète.
Leur pensée mortelle se répand et partout sur Terre se concrétise.
Il est urgent de nous débarrasser de cette engeance.
Je ne sais comment, mais c’est à faire.
La présente publication s’inspire du drame des abeilles, drame en
cours dont nous devons craindre l’épilogue tragique, drame artificiel
édifié par l’industrie chimique et agrophage, conséquence du but
lucratif, de l’esprit comptable, et de la gouvernance par les nombres,
ces trois moteurs quasi uniques de la pensée de nos prétendues élites,
recroquevillée sur l’absurde.
Ce drame n’est pas unique … et nos enfants sont tout autant menacés que les abeilles.
Oyez ; ça devient chez moi un refrain, que je susurre de loin en loin, parmi d’autres :
les "personnes morales" ( cf si nécessaire un moteur de recherche ) les
personnes morales ne sont ni des personnes ni morales, tout est là ;
quand elles croissent au-delà du raisonnable, en attendre un
comportement sain serait une lourde erreur : on ne demande pas à un
Armageddon programmé pour croître sans vergogne, et pour rien d’autre,
on ne demande pas à un tel égrégore d'être humaniste ; quoiqu’en disent
parfois ses collaborateurs faîtiers, qui par exemple prétendent œuvrer
contre la faim dans le monde, faim qui curieusement persiste !
Et la
pire erreur du genre humain fut peut être d'accorder la capacité
juridique à ces choses qui non seulement ne sont pas humaines mais
encore ont plus de moyens financiers que leurs victimes, pour les
manipuler, les corrompre, les attaquer en justice, ou se défendre des
actions de quelques associations sans moyen logistique sérieux.
Après le refrain, le couplet :
Si j’écrivais « et la pire erreur du genre humain ... », c’est, … comment dire … un sorte de figure de style ;) qui consistait à omettre provisoirement ce fait essentiel :
Ce choix qui a consisté à accorder la capacité juridique aux « «
personnes morales » », ce choix, renforcé par les accords de l’OMC (
organisation mondiale du commerce ), ou qui se renforce à travers des
traités en préparation tels que le CETA, instituant Armageddon juge et
partie ! ce choix n’est pas celui du genre humain dans son entièreté ;
il n’est certainement pas celui des indiens d’Amazonie, n’est ce pas, ni
celui des électeurs de France, ou d’ailleurs.
Ce choix est celui de
cette engeance qui écrit les constitutions et les lois, qui signe les
traités, qui érige la compétition en principe, qui choisit ceux des
paradigmes et des dogmes qui n’enrichissent que les hyper riches et
mettent en danger la biosphère, oligarchie qui abandonne la souveraineté
monétaire des peuples et des nations au secteur bancaire privé, ce
choix est celui de cette classe psychosociale qui cul et chemise avec
les lobbies leur déroule le tapis rouge, les convie à la délibération
décisionnaire quand au contraire elle en exclue quasiment les personnes
de chair.
Ce choix est celui des élus et de ceux qui financent leurs campagnes.
Ce choix est celui de l’antidémocratie en vigueur.
Ces temps ci, les gens de pouvoir et les grands médias ( c'est synonyme
) dénoncent volontiers, ici ou ailleurs, la perte de confiance des
peuples en « notre démocratie ». Que nenni, il s’agit de la prise de
conscience du mensonge qui consiste à nommer démocratie l’abdication du
bon sens populaire, à travers l’élection.
Après le couplet, la coda :
« This shit must end »
« Que se vayan todos »
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:) :) :)
Ce n’est pas une série télévisée, mais c’est quand même l’épisode 9
mercredi 26 septembre 2018
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1 commentaire:
« Trop heureux l’habitant des campagnes s’il savait apprécier son bonheur ! Loin des discordes, loin des combats, la terre lui prodigue une nourriture facile. »
(VIRGILE, Géorgiques, liv. II, vers 458)
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