11.
Impulseurs modestes ou immodestes, puis : anarchie&démocratie
____________________________________________________
Texte réservé aux courageux qui ont du temps à perdre !
((( Purement informel, puisque ne dépendant que de l’esprit de qui impulse, il ne peut être autre qu’informel, le concept d’impulseur modeste est né en Haute Savoie, il y a quelques années, un soir mémorable de travail au sein du RCR [ RCR = défunt Réseau Citoyens Résistants suggéré par Stéphane Hessel ] Cet a parte étant pernicieusement écrit pour allécher mes lecteurs hihi )))
Je vais ici partir d’expériences vécues pour pointer l’étrange paradoxe qui fait parfois les gens dévoués, qui se donnent sans calcul, se révéler dangereux, ou plus exactement inhibiteurs de l’élan de leurs amis ; puis je profiterai de l’occasion, le lien apparaîtra plus loin, pour parler un peu de l’utopie anarchiste et de sa phase préparatoire qui est la démocratie vraie.
Dans ma vie associative de ces 15 ou 20 dernières années, j’ai plusieurs fois participé activement à des associations ( de type loi 1901, ou "informelles" ), entre "citoyens chercheurs", qui souhaitaient fonctionner en mode "anarchie réelle", donc sans président, ni comptable, ni secrétaire, ni quoi que ce soit qui ressemble à une structure classique, sans non plus quelque écriture de "statuts".
Souhait qui me tient à cœur, qui me connaît s’en doute ;)
Souhait, intention, et réalisation, qui hélas présentent quelques inconvénients, qui ne doivent pas faire renoncer, mais ouvrent un champ de réflexion.
Je passe sous silence les difficultés lors d’un dépôt en préfecture ( mais ça passe ! ).
Il y a aussi la difficulté rencontrée pour se voir confier un local, ou l’impossibilité d’ouvrir un compte en banque.
Je ne souhaite pas non plus m’étendre sur la présence éventuelle d’opportunistes qui peuvent profiter du mode 0 % coercitif pour tirer les marrons du feu, s’approprier médiatiquement la gloire de telle ou telle réalisation, ou accomplir quelque autre larcin, virtuel ou concret.
Non, ce que je veux ici pointer est au contraire un certain dévouement, lorsque bien qu’honnête et généreux il devient paradoxalement nuisible !
Ô combien étonnant est en effet, lorsqu’on le constate, le danger que représente l’investissement personnel de certains, lorsqu’en toute bonne foi ils se donnent « à fond ». Je le répète, je ne parle pas ici de quelque malandrin qui profiterait de l’anarchie choisie, je parle bel et bien de gens formidables, qui ont dépassé tout tropisme à l’ambition personnelle, qui, soucieux essentiellement du collectif et du succès du projet collectif, n’ont que la volonté de bien faire, et qui, pour mettre en œuvre cette volonté, offrent au collectif tout ce qui est disponible de leur temps et de leur énergie vitale, sans rien attendre en retour, pas même la reconnaissance. Si si, il en existe, j’en ai croisé quelques un(e)s :)
Voici alors que mus par cette sorte de saint sacerdoce auquel ils se sont assignés, ils participent à tout, veillent sur tout, anticipent tout, lancent une mailing list, aident à choisir les dates des rencontres de travail, en proposent l’ordre du jour ; de peur qu’une tâche importante soit oubliée, ou qu’un détail critique bien que subtile n’échappe à la sagacité naturelle du collectif, ils sont sans cesse sur le qui vive, dans un souci permanent, qui les fait se dévouer sans merci
…
sans merci mais aussi sans pitié pour le dynamisme de leurs amis !
C’est là que le bas blesse : le fonctionnement d’un collectif qui se veut libre, sans règle et non faussé, doit, pour être harmonieux et efficace, doit permettre à chaque générosité de trouver sa place ; une sorte de force tranquille de toutes et tous doit pouvoir s’exprimer, sans que tout soit comme sur papier à musique, selon une partition gentiment offerte d’avance, mais au contraire avec ce riche mûrissement que produit une sorte de lenteur active, lenteur partagée, activité partagée.
La chose est subtile, car souvent, les gentils organisateurs bénévoles auront à cœur d’organiser consultations et tours de tables, mais qui seront pour grande part illusoires :
qui consulte est déjà maître …
((( tiens, ça me fait penser au référendum à l’initiative du prince, ici hors sujet, mais du même caractère illusoire )))
Bien vite, parmi les bonnes volontés, se dessineront les viennent ensuite, qui de semaine en semaine, constatant que tout est fait, se désintéresseront progressivement de la chose collective ; ils ne viendront plus aux réunions que de loin en loin, puis souvent disparaîtront.
Ainsi peut parfois mourir un collectif, de l’excès de sollicitude et de dévouement de certains de ses membres, mourir non pas d’une quelconque perversion, mais au contraire d’une impulsion immodeste bien qu’honnête et sans orgueil.
Je suis certaine que parmi les ceusses qui me lisent certains ont souffert de ce cruel paradoxe :)
L’impulseur immodeste bien qu’honnête peut ainsi être une plaie, et le remède, annoncé dans le titre de la page, le remède quand on choisit le mode anarchie, ne peut être que l’ « impulseur modeste »
L’impulseur modeste étant, il faut bien sacrifier à l’usage et en donner une définition, étant ce type de personne qui sait se donner à fond, mais non pas dans le style d’un éléphant qui travaillerait dans un magasin de porcelaines ou de cristal précieux, mais avec la sagesse d’avancer à pas feutrés, dans le respect et l’attente de l’initiative d’autrui, quitte à parfois constater des lenteurs, donc capable de remiser son stress ou … ses angoisses métaphysiques ;)
Passant de celle des associations citoyennes à celle des cités ou des nations, je change d’échelle, mais malgré les apparences, je ne change pas de sujet →
La classification des divers types de contrat social peut se faire selon plusieurs critères.
Je choisis ici le critère des abus de pouvoir.
Les abus de pouvoir sont immédiatement détectables dans des systèmes tels que la royauté héréditaire, la féodalité, la ploutocratie, l’aristocratie, les dictatures militaires, et pour clore cette liste à la Prévert, la dictature fondée sur l’abdication des peuples via le faux suffrage universel, autrement dit "notre" système prétendument représentatif, même si ici le mot dictature choque ceux qui ne se réfèrent pas à son étymologie ( dictature = émission de diktats ).
Tous ces systèmes vont avec le hiérarchisme, pur et dur.
Y sont présents des décideurs ou donneurs d’ordres, qui sont des maîtres, bien que souvent fallacieusement qualifiés par des mots édulcorés.
Nous sommes plus que nombreux à exécrer les susdits, et donc à viser un fonctionnement sans abus de pouvoir, donc sans hiérarchie, sans maître, sans « homme providentiel », autant dire nombreux à viser soit l’anarchie, soit la démocratie.
( Deux principes tout sauf équivalents … )
La démocratie conserve le concept de pouvoir mais vise un pouvoir partagé en parts égales entre toustes, selon des mécanismes ~explorés ailleurs ( réseau dense d’assemblées structurées en poupées russes, subsidiarité ascendante, mandar obeciendo, contrôle des mandatés, tirage au sort, limitation du pouvoir de l’expert, souveraineté monétaire … )
Par essence, la démocratie demeure de nature coercitive, ce qui produit des interrogations cruciales relatives à la liberté du minoritaire, tout sauf faciles.
L’anarchie, du moins dans sa version utopiste ( cf récente publication sur l’utopie ! ), exclue la coercition, et se fonde donc sur la conscience, le dynamisme, et la responsabilité de chaque individu. Cette « anarchie intégrale » est donc inconcevable sans un très haut niveau de spiritualité laïque imprégant chaque individu. Plus qu’utopiste, mais impensable selon certains ; mais étonnamment j’y crois sur long terme, ou très long terme : je pressens la démocratie intégrale comme le terrain nécessaire au décollage de la conscience, par le fait, comme développé ailleurs, que la participation au souci de tous induit l’ « humanitude » de chacun.
Ce que j’appelle ici anarchie intégrale n’est pas ce qui a été expérimenté dans l’Espagne des années trente : il ne s’agissait que d’une expérience démocrate plus poussée que d’autres, avec sur des zones de surface limitée une abolition de la monnaie, du contrat, et de la contrainte, … ce qui est déjà un très bon début :)
Mais quoiqu’il en soit, c’est dans ce cadre hypothétique, où est envisagée l’harmonie du corps social comme plagiat de l’harmonie époustouflante du vol des étourneaux, dans ce cadre utopique, mythique, impossible, ou possible que s’insère le thème général de la page :
Quand nous voudrions que l’ordre général soit fondé sur les qualités de chacun, et non plus ni sur un ordre décidé par tous, ni sur un ordre décidé par quelques uns, nous aurions à bien vouloir croire que n’existe plus dans la société aucun être vil, mais au contraire uniquement des êtres prêts à s’investir sans contrepartie, prêts à impulser.
Et c’est là que je voulais en venir :) l’introduction fut un peu longue :
Si les effets nocifs du mal sont écartés, ceux du bien demeurent.
L’enfer est pavé de roses étouffantes (( zut, je ne retrouve plus le proverbe hihi ))
L’impulseur immodeste bien qu’honnête pouvant comme expliqué plus haut être nuisible, l’honnêteté de toustes ne suffirait pas encore à garantir la société anarchique maximale et idéale : la spiritualité laïque dont je parle plus haut doit, outre l’honnêteté et le dynamisme de chacun, doit intégrer d’autres qualités, dont metron versus hubris, pour éviter l’impulsion invasive et permettre l’existence d’impulseurs modestes.
Thème éminemment philosophique et sans application immédiate :)
J’espère donc ne pas avoir fait perdre son temps à qui m’a lue jusqu’à ce point.
Impulseurs modestes ou immodestes, puis : anarchie&démocratie
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Texte réservé aux courageux qui ont du temps à perdre !
((( Purement informel, puisque ne dépendant que de l’esprit de qui impulse, il ne peut être autre qu’informel, le concept d’impulseur modeste est né en Haute Savoie, il y a quelques années, un soir mémorable de travail au sein du RCR [ RCR = défunt Réseau Citoyens Résistants suggéré par Stéphane Hessel ] Cet a parte étant pernicieusement écrit pour allécher mes lecteurs hihi )))
Je vais ici partir d’expériences vécues pour pointer l’étrange paradoxe qui fait parfois les gens dévoués, qui se donnent sans calcul, se révéler dangereux, ou plus exactement inhibiteurs de l’élan de leurs amis ; puis je profiterai de l’occasion, le lien apparaîtra plus loin, pour parler un peu de l’utopie anarchiste et de sa phase préparatoire qui est la démocratie vraie.
Dans ma vie associative de ces 15 ou 20 dernières années, j’ai plusieurs fois participé activement à des associations ( de type loi 1901, ou "informelles" ), entre "citoyens chercheurs", qui souhaitaient fonctionner en mode "anarchie réelle", donc sans président, ni comptable, ni secrétaire, ni quoi que ce soit qui ressemble à une structure classique, sans non plus quelque écriture de "statuts".
Souhait qui me tient à cœur, qui me connaît s’en doute ;)
Souhait, intention, et réalisation, qui hélas présentent quelques inconvénients, qui ne doivent pas faire renoncer, mais ouvrent un champ de réflexion.
Je passe sous silence les difficultés lors d’un dépôt en préfecture ( mais ça passe ! ).
Il y a aussi la difficulté rencontrée pour se voir confier un local, ou l’impossibilité d’ouvrir un compte en banque.
Je ne souhaite pas non plus m’étendre sur la présence éventuelle d’opportunistes qui peuvent profiter du mode 0 % coercitif pour tirer les marrons du feu, s’approprier médiatiquement la gloire de telle ou telle réalisation, ou accomplir quelque autre larcin, virtuel ou concret.
Non, ce que je veux ici pointer est au contraire un certain dévouement, lorsque bien qu’honnête et généreux il devient paradoxalement nuisible !
Ô combien étonnant est en effet, lorsqu’on le constate, le danger que représente l’investissement personnel de certains, lorsqu’en toute bonne foi ils se donnent « à fond ». Je le répète, je ne parle pas ici de quelque malandrin qui profiterait de l’anarchie choisie, je parle bel et bien de gens formidables, qui ont dépassé tout tropisme à l’ambition personnelle, qui, soucieux essentiellement du collectif et du succès du projet collectif, n’ont que la volonté de bien faire, et qui, pour mettre en œuvre cette volonté, offrent au collectif tout ce qui est disponible de leur temps et de leur énergie vitale, sans rien attendre en retour, pas même la reconnaissance. Si si, il en existe, j’en ai croisé quelques un(e)s :)
Voici alors que mus par cette sorte de saint sacerdoce auquel ils se sont assignés, ils participent à tout, veillent sur tout, anticipent tout, lancent une mailing list, aident à choisir les dates des rencontres de travail, en proposent l’ordre du jour ; de peur qu’une tâche importante soit oubliée, ou qu’un détail critique bien que subtile n’échappe à la sagacité naturelle du collectif, ils sont sans cesse sur le qui vive, dans un souci permanent, qui les fait se dévouer sans merci
…
sans merci mais aussi sans pitié pour le dynamisme de leurs amis !
C’est là que le bas blesse : le fonctionnement d’un collectif qui se veut libre, sans règle et non faussé, doit, pour être harmonieux et efficace, doit permettre à chaque générosité de trouver sa place ; une sorte de force tranquille de toutes et tous doit pouvoir s’exprimer, sans que tout soit comme sur papier à musique, selon une partition gentiment offerte d’avance, mais au contraire avec ce riche mûrissement que produit une sorte de lenteur active, lenteur partagée, activité partagée.
La chose est subtile, car souvent, les gentils organisateurs bénévoles auront à cœur d’organiser consultations et tours de tables, mais qui seront pour grande part illusoires :
qui consulte est déjà maître …
((( tiens, ça me fait penser au référendum à l’initiative du prince, ici hors sujet, mais du même caractère illusoire )))
Bien vite, parmi les bonnes volontés, se dessineront les viennent ensuite, qui de semaine en semaine, constatant que tout est fait, se désintéresseront progressivement de la chose collective ; ils ne viendront plus aux réunions que de loin en loin, puis souvent disparaîtront.
Ainsi peut parfois mourir un collectif, de l’excès de sollicitude et de dévouement de certains de ses membres, mourir non pas d’une quelconque perversion, mais au contraire d’une impulsion immodeste bien qu’honnête et sans orgueil.
Je suis certaine que parmi les ceusses qui me lisent certains ont souffert de ce cruel paradoxe :)
L’impulseur immodeste bien qu’honnête peut ainsi être une plaie, et le remède, annoncé dans le titre de la page, le remède quand on choisit le mode anarchie, ne peut être que l’ « impulseur modeste »
L’impulseur modeste étant, il faut bien sacrifier à l’usage et en donner une définition, étant ce type de personne qui sait se donner à fond, mais non pas dans le style d’un éléphant qui travaillerait dans un magasin de porcelaines ou de cristal précieux, mais avec la sagesse d’avancer à pas feutrés, dans le respect et l’attente de l’initiative d’autrui, quitte à parfois constater des lenteurs, donc capable de remiser son stress ou … ses angoisses métaphysiques ;)
Passant de celle des associations citoyennes à celle des cités ou des nations, je change d’échelle, mais malgré les apparences, je ne change pas de sujet →
La classification des divers types de contrat social peut se faire selon plusieurs critères.
Je choisis ici le critère des abus de pouvoir.
Les abus de pouvoir sont immédiatement détectables dans des systèmes tels que la royauté héréditaire, la féodalité, la ploutocratie, l’aristocratie, les dictatures militaires, et pour clore cette liste à la Prévert, la dictature fondée sur l’abdication des peuples via le faux suffrage universel, autrement dit "notre" système prétendument représentatif, même si ici le mot dictature choque ceux qui ne se réfèrent pas à son étymologie ( dictature = émission de diktats ).
Tous ces systèmes vont avec le hiérarchisme, pur et dur.
Y sont présents des décideurs ou donneurs d’ordres, qui sont des maîtres, bien que souvent fallacieusement qualifiés par des mots édulcorés.
Nous sommes plus que nombreux à exécrer les susdits, et donc à viser un fonctionnement sans abus de pouvoir, donc sans hiérarchie, sans maître, sans « homme providentiel », autant dire nombreux à viser soit l’anarchie, soit la démocratie.
( Deux principes tout sauf équivalents … )
La démocratie conserve le concept de pouvoir mais vise un pouvoir partagé en parts égales entre toustes, selon des mécanismes ~explorés ailleurs ( réseau dense d’assemblées structurées en poupées russes, subsidiarité ascendante, mandar obeciendo, contrôle des mandatés, tirage au sort, limitation du pouvoir de l’expert, souveraineté monétaire … )
Par essence, la démocratie demeure de nature coercitive, ce qui produit des interrogations cruciales relatives à la liberté du minoritaire, tout sauf faciles.
L’anarchie, du moins dans sa version utopiste ( cf récente publication sur l’utopie ! ), exclue la coercition, et se fonde donc sur la conscience, le dynamisme, et la responsabilité de chaque individu. Cette « anarchie intégrale » est donc inconcevable sans un très haut niveau de spiritualité laïque imprégant chaque individu. Plus qu’utopiste, mais impensable selon certains ; mais étonnamment j’y crois sur long terme, ou très long terme : je pressens la démocratie intégrale comme le terrain nécessaire au décollage de la conscience, par le fait, comme développé ailleurs, que la participation au souci de tous induit l’ « humanitude » de chacun.
Ce que j’appelle ici anarchie intégrale n’est pas ce qui a été expérimenté dans l’Espagne des années trente : il ne s’agissait que d’une expérience démocrate plus poussée que d’autres, avec sur des zones de surface limitée une abolition de la monnaie, du contrat, et de la contrainte, … ce qui est déjà un très bon début :)
Mais quoiqu’il en soit, c’est dans ce cadre hypothétique, où est envisagée l’harmonie du corps social comme plagiat de l’harmonie époustouflante du vol des étourneaux, dans ce cadre utopique, mythique, impossible, ou possible que s’insère le thème général de la page :
Quand nous voudrions que l’ordre général soit fondé sur les qualités de chacun, et non plus ni sur un ordre décidé par tous, ni sur un ordre décidé par quelques uns, nous aurions à bien vouloir croire que n’existe plus dans la société aucun être vil, mais au contraire uniquement des êtres prêts à s’investir sans contrepartie, prêts à impulser.
Et c’est là que je voulais en venir :) l’introduction fut un peu longue :
Si les effets nocifs du mal sont écartés, ceux du bien demeurent.
L’enfer est pavé de roses étouffantes (( zut, je ne retrouve plus le proverbe hihi ))
L’impulseur immodeste bien qu’honnête pouvant comme expliqué plus haut être nuisible, l’honnêteté de toustes ne suffirait pas encore à garantir la société anarchique maximale et idéale : la spiritualité laïque dont je parle plus haut doit, outre l’honnêteté et le dynamisme de chacun, doit intégrer d’autres qualités, dont metron versus hubris, pour éviter l’impulsion invasive et permettre l’existence d’impulseurs modestes.
Thème éminemment philosophique et sans application immédiate :)
J’espère donc ne pas avoir fait perdre son temps à qui m’a lue jusqu’à ce point.
1 commentaire:
L'Espagne de 1936-37 était une bonne expérience, tellement prometteuse que tous les pouvoirs oligarchiques (pourtant officiellement ennemis jurés entre eux) se sont ligués contre elle : les fascistes militaro-catholiques de Franco, les républicains bourgeois et même les staliniens venus trahir leurs "camarades" anarchistes.
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