Un
jour de l’année 2005, Rob Hopkins, simple citoyen britannique, sort de
chez lui et part frapper à la porte de ses voisins, dans la petite ville
de Totnes – où il vient à peine d’emménager. Il leur propose rien de
moins que se réunir pour organiser une nouvelle économie à l’échelle de
leur territoire.
Un nouveau modèle, la Ville en Transition, à partir des atouts disponibles localement :
-> ne
plus attendre que les aliments arrivent du bout du monde à grand
renfort de pétrole, mais mettre en place des circuits courts et cultiver
toutes les terres disponibles (jardins, toits, squares municipaux…) ;
-> ne plus déplorer la pollution, mais regrouper ses concitoyens
autour d’un projet de coopérative d’énergies renouvelables de proximité ;
-> ne plus fulminer à propos des banques et de la Bourse, mais adopter une monnaie locale qui fertilise le territoire, etc.
Son expérience n’a pas seulement fait ses preuves à Totnes, elle s’est
répandue dans 1 200 villes de 47 pays. Chacune de ces Villes en
Transition transforme sans moyens ni notoriété son territoire pour le
rendre plus autonome et plus résilient face aux chocs qui s’annoncent.
Autant d’oasis, tous reliés, où venir puiser des solutions.
La
personnalité de Rob Hopkins et son épopée réveillent ce que nous avons
de meilleur en nous. Rob Hopkins ranime un espoir enfoui sous des années
de désillusions ou de résignation au “réalisme économique”. L’aventure
des Villes en Transition donne envie de passer à l’action et dévoile les
opportunités insoupçonnées que chacun porte en lui pour changer.
lundi 24 septembre 2018
Rob Hopkins et le modèle de la Ville en Transition
Libellés :
alimentation,
banque,
écologie,
énergie,
évolution de la société,
monnaie
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire