mardi 16 avril 2019

Comment la France pourrait s'organiser à la façon anarchiste

La France compte 67 millions d'habitants répartis dans environ 36000 communes.

Si le peuple français optait pour une organisation anarchiste, c'est-à-dire sans chef, il faudrait que toutes les décisions soient prises collectivement, en assemblées populaires; sur le mode de la démocratie directe.

En considérant la commune comme échelon collectif de base, les assemblées communales rassembleraient une moyenne de : 67.000.000 : 36.000 = 1860 habitants (un nombre composé de trois quarts de personnes majeures et d'un quart de mineurs).

Sachant, grâce à l'expérience "Démorun" (sur l'île de la Réunion), qu'un quart des individus est dégoûté par la politique, un quart n'a pas le temps de s'y intéresser, et qu'un troisième quart est hésitant, il ne resterait plus qu'un quart des habitants de la commune consacrant du temps aux assemblées citoyennes locales : 465 personnes (en incluant les mineurs) ou 350 (en n'admettant que les majeurs).

L'assemblée locale, communale, villageoise ou de quartier (pour les grandes villes), prendrait toutes les décisions concernant la vie quotidienne de ses habitants. Puis, par subsidiarité ascendante, ces assemblées délègueraient, à un échelon géographique supérieur, la résolution des problèmes qu'elle ne pourraient pas effectuer localement.

Des porte parole, tirés au sort, avec des mandats impératifs, représenteraient ensuite leurs assemblées communales au sein d'une assemblée départementale (un découpage administratif datant de la Révolution française). 36.000 communes réparties dans 101 départements de France métropolitaine et d'outre-mer, cela donnerait une moyenne de 356 porte parole. Un nombre de "représentants" équivalent à l'actuel Sénat (354).

L'ultime échelon géographique serait ensuite celui qui couvre la totalité du territoire français. Là, une seule assemblée nationale serait composée d'un porte parole (ou deux, pour respecter la parité homme-femme par exemple).

Outre les trois échelons nommés précédemment (communal, départemental, national), d'autres échelons intermédiaires ou supérieurs pourraient éventuellement être mis en place.

Quid du pouvoir exécutif ?
Les éventuels fonctionnaires se contenteraient d'exécuter les décisions prises par les différentes assemblées populaires et souveraines.

Quid de la police et de la gendarmerie, de l'armée ?
Comme en Suisse (Confédération Helvétique), les citoyens eux-mêmes possèderaient leur équipement militaire et il ne subsisterait qu'un petit pourcentage de coordinateurs (5% d'armée de métier en Suisse) pour les actions de défense nationale de grande ampleur.

Quid du pouvoir judiciaire ?
Comme dans les cours d'assises, les citoyens (jurés d'assises tirés au sort) prendraient les décisions et ensuite, charge aux magistrats (techniciens du droit) d'appliquer ces décisions.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

La nouvelle télévision est très high-tech.