D’abord pourquoi devons-nous absolument organiser des Assemblées, partout, localement, là où nous vivons?
Parce que sans Assemblées nous n’aurons aucun moyen de nous mettre
d’accord sur ce que nous voulons, étape par étape, aucun moyen de
DÉCIDER ENSEMBLE. Bref sans Assemblées nous n’irons pas loin.
Si nous n’apprenons pas à organiser et modérer des Assemblées, des Assemblées entre elles fédérées, nos manifestations ne serviront à rien, et nos blessés seront inutiles.
Pourquoi?
Parce qu’à ce jour, à moins de se contenter d’une plateforme numérique, l’Assemblée est l’organe de décision commune par excellence. Moins on veut de chef, plus on a besoin d’Assemblées! Même pour administrer une plateforme numérique qui nous réunirait tous, il faudra bien une Assemblée, physique, publique, transparente et inclusive.
En fait nous n’accèderons pas à une Démocratie Directe si nous n’apprenons pas à organiser et modérer efficacement nos Assemblées.
C’est dur de modérer une Assemblée, c’est tout un art, la plupart du temps elles sont ratées, chiantes, elles ne décident de rien, on en ressort frustrés et dubitatifs.
Pouquoi? Parce que ce ne sont pas de Assemblées honnêtes, elles ne sont ni transparente ni réellement inclusive, ceux qui les organisent cherchent absolument à en conserver le contrôle et les transforment, donc, en simulacre d’Assemblée, où l’on parle sans jamais rien décider, et finalement sans assembler personne.
Donc, à la question Comment réussir une Assemblée? Les réponses sont :
- en étant transparent et réellement inclusif (ça n’arrive presque jamais)
- en faisant tourner les responsabilités, notamment la responsabilité de la modération
- en préparant l’Assemblée lors de réunions préparatoires ouvertes et publiques
(si l’Assemblée est filmée, les réunions préparatoires doivent l’être aussi)
- enfin, en partageant le fichier de volontaires et en organisant un planning en ligne, clair, facilement accessible, ouvert à tous
L’Assemblée s’inscrit toujours, si possible, dans un réseau d’Assemblées, cependant, qu’elle soit territoriale ou non, virtuelle ou non, l’Assemblée est autogérée, elle s’organise d’abord à son propre rythme, souverain, selon un processus qu’elle détermine elle-même, au fil de ses réunions.
L’Assemblée est hebdomadaire, mensuelle ou quotidienne.
Elle peut aussi être exceptionnelle, en cas d’urgence notamment.
En cette période préConstituante des Gilets Jaunes, nous devons être résolus et donc réguliers dans la lutte, c’est à dire dans l’élaboration commune du processus constituant qui va nous permettre d’écrire ensemble la prochaine constitution. Nous, c’est à dire plusieurs millions de Français! 🧠✊🤯🙂
Pour y parvenir, nous avons le choix entre différents dispositifs, différentes stratégies.
La grande difficulté est de réussir à se mettre d’accord sur les modalités et le calendrier du processus constituant.
J’insiste sur les Assemblées Constituantes, car le processus constituant est la clef de notre mobilisation, son passage obligé pour accoucher vraiment d’une meilleure société. Cependant il y’a plusieurs types d’Assemblées, que nous devons apprendre à distinguer pour ne plus utiliser l’expression fourre-tout "Assemblée Générale", qui n’est pas assez précise, et c’est aussi ce flou qui nous fait du tord, beaucoup de tord, depuis bien longtemps.
D’abord il faut distinguer les Assemblées virtuelles (par exemple l’Assemblée des blessés de la répression policière) et les Assemblées territoriales, de village, de quartier, de ville, de département, de région, qui ont vocation à former un réseau d’Assemblées locales pour autogérer la France, et oui! Sinon c’est qu’on aura une fois de plus foiré l’insurrection.
Les conseils de prudence contenus dans cette vidéo valent pour l’organisation et la modération de toutes sortes d’Assemblées, OUVERTES ou FERMÉES lorsqu’il s’agit, par exemple, de Jury ou d’Assemblée Tirés au Sort.
Il y a :
- des Assemblées locales
ouvertes, par définition car elles concernent un LIEU, un village, un quartier, une petite ville
- des Assemblées de Villes (pour les métropoles comme Paris) réunissant les Assemblées de quartier et/ou d’arrondissement
- des Assemblées départementales (qui réunissent toutes les Assemblées locales d’un département)
- 13 Assemblées régionales (qui réunissent les Assemblées départementales)
- une Assemblée nationale des Assemblées locales (dynamique de Commercy)
- une Assemblée nationale des Assemblées régionales
Si nous conservions le découpage administratif actuel, cette Assemblée des régions réunirait 13 délégués régionaux, ou 13 binômes de délégués (une femme un homme) c’est à dire 26 personnes qui pourraient tout à fait former un gouvernement de transition, ou même remplacer la fonction présidentielle, dans la nouvelle architecture constitutionnelle à laquelle nous réfléchissons aujourd’hui.
Toutes ces Assemblées, locales, régionales, peuvent s’envisager pour chaque type d’Assemblée :
- Assemblée de Coordination
- Assemblée de Lutte
(qui est en fait une Assemblée de Coordination mais en situation d’urgence, de grève, d’insurrection ou de guerre)
- Assemblée de Solidarité
- Assemblée Constituante, locale, départementale, régionale et, éventuellement, nationale
Je reviendrais en détail, dans d’autres vidéos, sur ces différents formats d’Assemblée, notamment l’une des plus importante, l’Assemblée de solidarité. Merci de compléter cette liste des types d’Assemblées si vous repérez un oubli de ma part.
Pour l’instant je vous donne mon premier conseil : si vous modérez une Assemblée, ayez en tête, dès la veille (et le jour J au début de l’Assemblée) que si vous n’avez pas convenu d’une date, avant la fin de l’Assemblée, et d’une équipe pour organiser la prochaine Assemblée, votre Assemblée est ratée! 🙏
Pour rejoindre l'organisation de l'émission-Assemblée pré-Constituante en île de France : https://www.facebook.com/groups/365198840981578/
Source de la vidéo : https://www.facebook.com/100009800109591/videos/829144520755544/
Si nous n’apprenons pas à organiser et modérer des Assemblées, des Assemblées entre elles fédérées, nos manifestations ne serviront à rien, et nos blessés seront inutiles.
Pourquoi?
Parce qu’à ce jour, à moins de se contenter d’une plateforme numérique, l’Assemblée est l’organe de décision commune par excellence. Moins on veut de chef, plus on a besoin d’Assemblées! Même pour administrer une plateforme numérique qui nous réunirait tous, il faudra bien une Assemblée, physique, publique, transparente et inclusive.
En fait nous n’accèderons pas à une Démocratie Directe si nous n’apprenons pas à organiser et modérer efficacement nos Assemblées.
C’est dur de modérer une Assemblée, c’est tout un art, la plupart du temps elles sont ratées, chiantes, elles ne décident de rien, on en ressort frustrés et dubitatifs.
Pouquoi? Parce que ce ne sont pas de Assemblées honnêtes, elles ne sont ni transparente ni réellement inclusive, ceux qui les organisent cherchent absolument à en conserver le contrôle et les transforment, donc, en simulacre d’Assemblée, où l’on parle sans jamais rien décider, et finalement sans assembler personne.
Donc, à la question Comment réussir une Assemblée? Les réponses sont :
- en étant transparent et réellement inclusif (ça n’arrive presque jamais)
- en faisant tourner les responsabilités, notamment la responsabilité de la modération
- en préparant l’Assemblée lors de réunions préparatoires ouvertes et publiques
(si l’Assemblée est filmée, les réunions préparatoires doivent l’être aussi)
- enfin, en partageant le fichier de volontaires et en organisant un planning en ligne, clair, facilement accessible, ouvert à tous
L’Assemblée s’inscrit toujours, si possible, dans un réseau d’Assemblées, cependant, qu’elle soit territoriale ou non, virtuelle ou non, l’Assemblée est autogérée, elle s’organise d’abord à son propre rythme, souverain, selon un processus qu’elle détermine elle-même, au fil de ses réunions.
L’Assemblée est hebdomadaire, mensuelle ou quotidienne.
Elle peut aussi être exceptionnelle, en cas d’urgence notamment.
En cette période préConstituante des Gilets Jaunes, nous devons être résolus et donc réguliers dans la lutte, c’est à dire dans l’élaboration commune du processus constituant qui va nous permettre d’écrire ensemble la prochaine constitution. Nous, c’est à dire plusieurs millions de Français! 🧠✊🤯🙂
Pour y parvenir, nous avons le choix entre différents dispositifs, différentes stratégies.
La grande difficulté est de réussir à se mettre d’accord sur les modalités et le calendrier du processus constituant.
J’insiste sur les Assemblées Constituantes, car le processus constituant est la clef de notre mobilisation, son passage obligé pour accoucher vraiment d’une meilleure société. Cependant il y’a plusieurs types d’Assemblées, que nous devons apprendre à distinguer pour ne plus utiliser l’expression fourre-tout "Assemblée Générale", qui n’est pas assez précise, et c’est aussi ce flou qui nous fait du tord, beaucoup de tord, depuis bien longtemps.
D’abord il faut distinguer les Assemblées virtuelles (par exemple l’Assemblée des blessés de la répression policière) et les Assemblées territoriales, de village, de quartier, de ville, de département, de région, qui ont vocation à former un réseau d’Assemblées locales pour autogérer la France, et oui! Sinon c’est qu’on aura une fois de plus foiré l’insurrection.
Les conseils de prudence contenus dans cette vidéo valent pour l’organisation et la modération de toutes sortes d’Assemblées, OUVERTES ou FERMÉES lorsqu’il s’agit, par exemple, de Jury ou d’Assemblée Tirés au Sort.
Il y a :
- des Assemblées locales
ouvertes, par définition car elles concernent un LIEU, un village, un quartier, une petite ville
- des Assemblées de Villes (pour les métropoles comme Paris) réunissant les Assemblées de quartier et/ou d’arrondissement
- des Assemblées départementales (qui réunissent toutes les Assemblées locales d’un département)
- 13 Assemblées régionales (qui réunissent les Assemblées départementales)
- une Assemblée nationale des Assemblées locales (dynamique de Commercy)
- une Assemblée nationale des Assemblées régionales
Si nous conservions le découpage administratif actuel, cette Assemblée des régions réunirait 13 délégués régionaux, ou 13 binômes de délégués (une femme un homme) c’est à dire 26 personnes qui pourraient tout à fait former un gouvernement de transition, ou même remplacer la fonction présidentielle, dans la nouvelle architecture constitutionnelle à laquelle nous réfléchissons aujourd’hui.
Toutes ces Assemblées, locales, régionales, peuvent s’envisager pour chaque type d’Assemblée :
- Assemblée de Coordination
- Assemblée de Lutte
(qui est en fait une Assemblée de Coordination mais en situation d’urgence, de grève, d’insurrection ou de guerre)
- Assemblée de Solidarité
- Assemblée Constituante, locale, départementale, régionale et, éventuellement, nationale
Je reviendrais en détail, dans d’autres vidéos, sur ces différents formats d’Assemblée, notamment l’une des plus importante, l’Assemblée de solidarité. Merci de compléter cette liste des types d’Assemblées si vous repérez un oubli de ma part.
Pour l’instant je vous donne mon premier conseil : si vous modérez une Assemblée, ayez en tête, dès la veille (et le jour J au début de l’Assemblée) que si vous n’avez pas convenu d’une date, avant la fin de l’Assemblée, et d’une équipe pour organiser la prochaine Assemblée, votre Assemblée est ratée! 🙏
Pour rejoindre l'organisation de l'émission-Assemblée pré-Constituante en île de France : https://www.facebook.com/groups/365198840981578/
Source de la vidéo : https://www.facebook.com/100009800109591/videos/829144520755544/
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