vendredi 26 avril 2019

R.I.C. vs Assemblée Citoyenne ?

Le RIC en toutes matières n'est pas la démocratie directe intégrale (qui elle, s'appuie sur des assemblées citoyennes qui légifèrent en permanence, localement d'abord, puis à des échelons géographiques supérieurs) mais c'est un outil de démocratie directe comme un "caillou dans la chaussure" du régime dit "représentatif". 

Le RIC en toutes matières ne serait donc qu'un début; mais même cela, c'est extrêmement difficile de l'obtenir face à un régime dit "représentatif" qui a le monopole des lois (et de la force policière pour les appliquer) depuis 230 ans. Et qui résiste farouchement, de toutes ses forces, violentes et médiatiques.

Concernant l'opposition/le rapport de force 51%-49%, on le retrouvera tout autant dans les assemblées citoyennes que dans le référendum ... à moins qu'on opte pour le système de consensus des sociétés premières où il fallait aller jusqu'à 100% d'adhésion quitte à ne rechercher que le plus petit dénominateur commun. 

Voilà aussi une question intéressante : veut-on une démocratie "majoritaire" où 50% + 1 voix suffisent à imposer une loi, ou veut-on une démocratie basée sur l'unanimité (façon sociétés anarchistes) ?

7 commentaires:

Je a dit…

Maxime XXXI d’Épicure.

Le droit n’est autre chose que cette utilité qu’on a reconnue d’un consentement universel pour la cause de la justice que les hommes ont gardée entre eux ; c’est par elle que, sans offenser et sans être offensés, ils ont vécu à l’abri de l’insulte.

Je a dit…

Maxime XXXIII d’Épicure.

La justice n’est rien en soi ; la société des hommes en a fait naître l’utilité dans les pays où les peuples sont convenus de certaines conditions pour vivre sans offenser et sans être offensés.

Je a dit…

Maxime XXXVI d’Épicure.

Tous les hommes ont le même droit général parce que partout il est fondé sur l’utilité; mais il y a des pays où la même chose particulière ne passe pas pour juste.

Je a dit…

Maxime XXXVII d’Épicure.

Tout ce que l’expérience montre d’utile à la république pour l’usage réciproque des choses de la vie doit être censé juste, pourvu que chacun y trouve son avantage ; de sorte que si quelqu’un fait une loi qui par la suite n’apporte aucune utilité, elle n’est point juste de sa nature. Si la loi qui a été établie est quelquefois sans utilité, pourvu que, dans d’autres occasions, elle soit avantageuse à la république, elle ne laissera pas d’être estimée juste, et particulièrement par ceux qui considèrent les choses en général, et qui ne se plaisent point à ne rien confondre par un vain discours.

Je a dit…

Maxime XXXVIII d’Épicure.

Lorsque, les circonstances demeurant les mêmes, une chose qu’on a crue juste ne répond point à l’idée qu’on s’en était faite, elle n’était point juste ; mais si, par quelque changement de circonstance, elle cesse d’être utile, il faut dire qu’elle n’est plus juste, quoiqu’elle l’ait été tant qu’elle fut utile.

Anonyme a dit…

Marcos

Je ne pense pas qu'il faille opposer les deux, au contraire elles sont complémentaires et le RIC permettra d'avoir la seconde en toute légitimité populaire au travers du constituant, et donc au peuple dans sa totalité et ses différences pourra faire le choix qu'il désire sans imposition de qui que ce soit

Je a dit…

Je suis d'accord : les deux sont complémentaires; et le R.I.C. m'apparaît comme un prélude avant la généralisation des assemblées citoyennes (même si rien n'empêche de construire les deux simultanément).