La sortie de « La superclasse mondiale contre les peuples » avait fait l’effet d’une bombe. Le nouvel ouvrage de Michel Geoffroy intitulé « La nouvelle guerre des mondes » risque aussi de ne pas passer inaperçu. Pour le haut fonctionnaire et énarque, contributeur régulier à la Fondation Polémia, nous sommes en guerre et ce conflit succède à la guerre froide. Cette quatrième guerre oppose les Etats-Unis aux civilisations émergentes de l’Eurasie qui rejettent un Occident aux valeurs décadentes. Au centre de la bataille, une Europe subissant sa plus grande régression de l’Histoire. Tout est-il perdu ? Michel Geoffroy propose une révolution politique, culturelle et spirituelle qui ne manquera pas de susciter le débat. En attendant, un entretien indispensable pour comprendre les vrais enjeux du monde.
Sources : https://www.tvlibertes.com/zoom-michel-geoffroy-nous-sommes-en-pleine-4eme-guerre-mondiale
3 commentaires:
Les guerres mondiales énoncées par Michel Geoffroy sont :
- celle de 1914-1918
- celle de 1939-1945
- la "guerre froide" entre les États-Unis d'Amérique et l'U.R.S.S. (d'environ 1945 à 1990)
- et actuellement entre les États-Unis d'Amérique (qui croyaient ne plus avoir d'adversaire à leur hauteur) et la Chine.
Le monde unilatéral envisagé par les États-Unis d'Amérique est déjà un échec.
Les pays du "tiers-monde" (ceux d'Afrique mis à part) ont désormais la technologie, la démographie et les capacités militaires pour rivaliser avec la superpuissance.
De plus, celle-ci est affaiblie par le "mondialisme" (la finance apatride) qui n'hésite pas à délaisser son "bras armé" pour produire là où c'est le plus rentable. Le chômage grimpe aux États-Unis et, l'économie s’affaiblissant, le dollar risque l'hyper-inflation.
Donald Trump essaie d'inverser la tendance et de relocaliser l'industrie. Ce qui déplaît énormément aux banquiers et industriels apatrides.
Seul point de désaccord avec l'exposé de Michel Geoffroy :
- après avoir vanté les pays émergents qui défendent et valorisent leur culture, en citant la Chine et l'Inde notamment,
- il dit que l'Europe doit faire la même chose, en parlant d'une civilisation européenne, souveraine mais européenne.
Pourtant, il n'a pas parlé d'une civilisation asiatique mais bien de civilisations nationales. Je vois là une incohérence et une influence trop grande de Samuel Huntington, le professeur américain de science politique, connu pour son livre intitulé "Le Choc des civilisations" paru en 1996.
David Graeber a brillamment démontré que les critères "civilisationnels" utilisés par Samuel Huntington pour effectuer son découpage géopolitique étaient à géométrie variable, donc ne pouvant être acceptés d'un point de vue scientifique.
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